Stability is the Key to Africa’s Development: A Call to Action by Madeleine James

Goma, Democratic Republic of the Congo (DRC) – During the Regional Youth Forum on Peace and Security held from October 22 to 24, 2024, Ms. Madeleine James, Permanent Representative for the African Union Sixth Region Global (AU6RG) to the East African Community (EAC), delivered a powerful message emphasizing the critical role of stability in achieving Africa’s development.

The Interconnection of Peace and Prosperity

“Stability in one nation is interconnected with the stability of its neighbors,” Ms. James asserted, highlighting that lasting peace is essential for the continent’s prosperity. She connected this need for stability to the broader goals of Agenda 2063, particularly Aspiration 4, which envisions a peaceful and secure Africa. The stability of the DRC, she noted, is foundational for the Great Lakes region, making it imperative for neighboring countries to support peace initiatives.

Unlocking Economic Opportunities through AFCFTA

Ms. James also spoke to the economic potential unlocked by the African Continental Free Trade Area (AFCFTA). “AFCFTA provides an unparalleled opportunity for economic growth, but it can only thrive in a stable environment,” she explained. The EAC, she pointed out, plays a pivotal role in advancing regional trade and economic cooperation, underscoring that the stability of its member states is crucial for collective prosperity. “Disruptions in one country can ripple across the entire region, affecting trade and development,” she added.

Empowering Youth and Engaging the African Diaspora

A central theme of her address was the call for greater youth involvement in peacebuilding efforts. “With the majority of Africa’s population being young, it is crucial that governments include them in peace and security decisions,” Ms. James emphasized. She insisted that young people should not only engage in dialogues but actively shape policies. Additionally, she highlighted the importance of the African Diaspora, urging a recognition of their potential as valuable partners in peace and security, in alignment with Aspiration 6 of Agenda 2063, which promotes people-driven development.

Leadership and Collective Action for Peace

Commending leaders such as Her Excellency Dr. Samia Suluhu Hassan, President of The United Republic of Tanzania and Chairperson of the Troika of the Southern African Development Community (SADC), Ms. James recognized their commitment to facilitating peace talks in the DRC. She called for ongoing collaboration among regional leaders to foster stability and resolve conflicts.

A Vision for a Peaceful and Prosperous Future

In her closing remarks, Ms. James issued a rallying cry for governments, civil society, youth, and the African Diaspora to unite in building a peaceful and prosperous future for Africa. “Collective action is vital to achieving the aspirations of Agenda 2063,” she concluded, reinforcing the idea that peace is not just a goal but a foundational element for the Africa we envision.

By Patrick Bassham

Goma : 3 Résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, au centre des échanges entre jeunes de 5 pays d’Afrique

C’est dans le cadre du Forum Régional de jeunes et autres acteurs de la Société Civile que ces jeunes venus du Kenya, de l’Ouganda, du Sud-Soudan, du Burundi et de la RDC, sont réunis en ville de Goma du mardi 22 au jeudi 24 octobre 2024 pour échanger sur les Résolutions 2250, 1325 et 2475 portant sur les thématiques « Jeunesse, Paix et Sécurité ».

L’activité est organisée concomitamment par « la Division Provinciale de la Jeunesse du Nord-Kivu », « la Coalition Nationale Jeunesse, Paix et Sécurité » et l’organisation NPCYP(National Partnership of Children and Youth in Peacebuilding), sous l’appui financier des organisations internationales CORDAID et ZOA.

Ouvrant ce forum, le vice-gouverneur du Nord-Kivu a loué cette initiative qui, selon lui, permettra pour la première fois aux jeunes de tous ces pays d’Afrique de réfléchir et d’analyser ce qui se passe dans la région des Grands Lacs et de l’Easten African Community (EAC) afin de trouver des solutions à tous les problèmes qui s’y observent tant sur le plan sécuritaire que celui de développement.

« Quand la jeunesse prend les choses en main, il y a un avenir meilleur qui se dessine » a-t-il déclaré indiquant que ce forum est une occasion à ne pas rater afin de prendre des bonnes décisions pour l’avenir de la région des Grands Lacs.

Prenant la parole, le Chef de Division de la Jeunesse au Nord-Kivu se dit confiant en la capacité de cette jeunesse à apporter le changement tant attendu dans cette partie de l’Afrique.
« Nous croyons qu’ils sont capables d’influencer l’ensemble des communautés de leurs pays, voilà pourquoi nous les avons invités. Ils ont une certaine influence dans leur comité et nous sommes convaincus qu’ils feront écho de ces échanges et nous allons ensemble renverser la pyramide » a souligné à la presse Guy Kibira Ndoole .

De son côté Monsieur Steven Malaki, secrétaire exécutif de NPCYP dit attendre de ces assises des recommandations plus concrètes, issues des réflexions consistantes de ces jeunes.
« Durant ces trois jours, nous allons discuter sur les causes profondes des hostilités qui ont duré depuis longtemps dans cette région et aussi proposer des recommandations aux décideurs politiques. Nous allons leur remettre un cahier de charge élaboré par les jeunes de la région pour leur montrer ce que nous pensons en tant que jeunes, pour la pacification de notre région » a-t-il souligné.

Il indique par ailleurs qu’un comité de suivi sera mis en place pour s’assurer du niveau d’exécution de chaque recommandation qui ressortira de ce forum.

Le forum sera sanctionné jeudi par la visite des camps de déplacés autour de la ville de Goma. C’est une façon selon les organisateurs, de faire constater aux visiteurs le niveau de vulnérabilité dans laquelle les conflits armés ont plongé la population de l’Est de la RDC.

Emmanuel Barhebwa

Goma: une nouvelle fusillade cible la veuve du feu Emmanuel Munyamariba à Kyeshero

Quelques mois après l’assassinat de son époux par fusillade, la veuve de ce notable de Masisi a été la cible des bandits armés dans la nuit de ce mercredi 02 à ce jeudi 03 octobre 2024, qui l’ont abattu à son domicile situé au quartier Kyeshero.

La nouvelle préoccupe au plus haut point les voisins et l’entourage de cette famille qui ne savent plus à quel saint se vouer après ces tueries en série ciblant une même famille.

Ce nouveau cas d’assassinat allonge la longue liste des personnes tuées par balle dans la ville de Goma ces dernières semaines, témoignant de l’inefficacité des services de sécurité face à la montée inquiétante de l’insécurité dans la ville touristique. Il ne se passe plus en effet, un seul jour à Goma, sans nouveau cas d’assassinat. Les autorités appelés à prendre leurs responsabilités en main.

La Rédaction

Goma: Touchée par balle lors d’une fusillade à Himbi, l’élève Rebecca succombe de ses blessures

Nous sommes au quartier Himbi où s’est déroulé ce tragique événement en début de soirée de ce mardi 1er octobre 2024.

En plein chemin de retour pour son domicile, la jeune élève a été touchée par des balles tirées en vrac par des bandits armés, selon des sources sur place.
Ces bandits venaient de braquer chez un revendeur des crédits téléphoniques (unités) une importante somme d’argent et des téléphones portables vers l’usine de production de la farine semoule, connue sous le nom de « chez Akili Bon marché » au niveau de la rue pavée.

« Elle se trouvait sur la route pavée, elle a été touchée par une balle perdue lors d’un braquage, qui a visé un agent de vente d’unités et de change de monnaie. Les bandits étaient à moto ont surgi et ont menacé l’agent de vente. Ce dernier a été dépouillé de son sac et de son téléphone portable. Pour se frayer les passages, Ils ont tiré de coups de feu en désordre malheureusement la jeune fille a été atteinte » a expliqué Jules Ngeleza , Président Communal des jeunes de Goma.

Dépêchée à l’hôpital la victime n’a pas survécu de ses blessures, a-t-on appris des sources proches.

Ce nouveau braquage, signalons-le, s’est passé deux heures après qu’un autre a été signalé sur avenue du Lac dans le même quartier.

Ce décès par balle s’ajoute à une série d’autres cas enregistrés presque chaque nuit à Goma depuis quelques semaines, témoignant d’une montée inquiétante de l’insécurité dans la ville touristique.

La Rédaction

Goma: 3 jours après sa disparition, une fillette de 6 ans retrouvée morte, son corps jeté à la porte de chez elle

Une découverte tragique du corps de Kangi Ngoy Irène, une fillette de 6 ans, a été signalée ce lundi 23 septembre dans un sac chez elle sur l’avenue des Aviateurs, dans le quartier Virunga, en commune de Karisimbi à Goma.

D’après les confrères de lesvolcansnews.net à qui la nouvelle est rapportée par la société civile communale, cette tragique decouverte suscite une vive indignation parmi les habitants qui demandent des enquêtes approfondies.

« Il est impératif que les auteurs de cet acte abominable subissent la rigueur de la loi » a déclaré Christian Kalamo de la société civile, appelant à une réaction ferme des autorités urbaines.

Irène avait disparu le samedi 21 septembre alors qu’elle jouait avec des amis près de son domicile. Son père, Raphaël Ngoyi, chef d’avenue, a signalé qu’il s’agissait d’un enlèvement.

« Ils ont d’abord exigé une rançon de 500 dollars, puis ont augmenté leur demande à 5000 dollars », a-t-il affirmé, témoignant de l’angoisse croissante face à cette situation tragique.

Élève à l’ecole primaire Bahanuzi, Irène avait l’habitude de se rendre à l’école, bien que la rentrée scolaire soit suspendue en raison d’une grève des enseignants touchant de nombreux établissements de la ville.

Cette tragédie met en lumière les préoccupations croissantes concernant la sécurité des enfants en ville de Goma. Alors que la population est en deuil, elle attend des réponses et une action significative pour protéger les plus vulnérables.

Avec Les Volcan news

Goma: FUDEI lance une école de formation professionnelle en faveur des déplacés et personnes vulnérables

La cérémonie de lancement officiel de cette école a eu lieu ce lundi 09 septembre 2024 en présence des autorités locales, des partenaires et une représentation de bénéficiaires de différentes formations qui y seront organisées.

Dénommé « Institut de formation professionnelle Maman Francine 5 », la structure attend former essentiellement les déplacés de guerre dans différentes filières notamment « la pâtisserie, la coiffure, la coupe et couture, maçonnerie, menuiserie, ajustage-soudure, savonnerie, secrétariat-informatique, conduite auto, mécanique, agriculture générale, nutrition, transformation des produits agricoles,
foyers améliorés ».

Pour Madame Masika Sirimirwa Louise, coordinatrice de l’organisation FUDEI(Femmes Unies pour le Développement Endogène et Intégral), structure organisatrice de ces différentes formations, l’Institut « Maman Francine » est une opportunité pour toutes les personnes sans emploi dans notre région.

« La grande spécialité de cette école c’est le fait qu’elle se concentrera plus sur la pratique et non sur la théorie. Elle vise surtout l’encadrement des jeunes désœuvrés, les jeunes en danger moral et tous ceux qui sont au chômage, afin de les empêcher de se rallier aux groupes armés » souligne-t-elle.

Celle-ci garantie à tous les apprenants qui vont s’inscrire au sein de cette école une formation de qualité qui sera sanctionnée par un diplôme d’apprentissage en métier délivré par le ministère de la formation professionnelle en RDC, équivalant au diplôme d’État.
« Nous estimons qu’après trois ans de formation et une année de stage, nos apprenants seront déjà qualifiés dans les différentes filières choisis » espère-t-elle.

De son côté Quesnay Mbale, Chargé de Programmes au sein de FUDEI,lance un appel aux autorités et aux différents partenaires de soutenir cette initiative combien bénéfique à la communauté.
« Nous demandons l’accompagnement des autorités politico-administratives de nous accompagner dans les plans possibles mais aussi de nous connecter aux différents bailleurs de fonds pour ne permettre de réaliser notre plan d’action conçu en faveur de notre population » a-t-il déclaré.

Celui-ci a présenté, au cours de son intervention dans la cérémonie de ce jour, le plan quinquennal des activités que compte organiser l’ASBL FUDEI, dans lequel on retrouve son projet-phare consistant à construire un centre de formation professionnelle au standard international.

Il faut dire que les portes de l’Institut de formation professionnelle Maman Francine 5, seront officiellement ouvertes à partir du lundi 16 septembre 2024 sur le site de l’École Primaire KATENDERE dans le quartier Virunga, en commune de Goma.

Emmanuel Barhebwa