Goma: Lancement du projet « Femmes en action », une réponse aux questions d’écologie et d’autonomisation des femmes

C’est au cours d’une cérémonie ce lundi 13 mai 2024 à Goma qu’a été lancé officiellement ce projet exécuté par la fondation Paul Gérin-Lajoie en collaboration avec d’autres organisations locales dans l’objectif d’apporter des solutions aux problèmes liés au changement climatique et à l’automatisation des femmes et filles vulnérables.

L’activité s’est déroulée en présence des autorités provinciales et des représentants des organisations qui prendront part à ce projet.

« Transformons les défis de la femme en opportunités pour faciliter la lutte contre les effets des changements climatiques » tel est le thème central autour duquel se sont tournés les échanges dans cette cérémonie.

Pour le représentant Gouverneur-militaire du Nord-Kivu, Serge Farini Bindu, ce projet tombe à point nommé au regard des défis actuels auxquels fait face la province tant sur le plan écologique que sur le plan sécuritaire.

« Ce projet qui cible essentiellement les jeunes filles, les femmes vulnérables et déplacées de guerre rappelle le rôle important à jouer par ces dernières pour orienter nos sociétés vers un développement durable. De la manière que nous ne pouvons plus permettre de réfléchir sur le présent ou sur l’avenir sans penser à la lutte contre le réchauffement climatique et ses conséquences sociales, de la même façon ,nous ne pouvons pas nier le rôle combien si important que jouent les femmes dans la préservation de l’environnement des ressources naturelles et dans la promotion du développement durable.On Comprend ainsi que le projet « Femmes en action » tombe à point nommé pour permettre à nos filles et mères de se réveiller et de prendre le terreau par le corne en s’attaquant à l’un des principaux problème de notre aire, qui est celui de combler les besoins de l’homme tout en minimisant la manière significative de son empreinte écologique… » a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : « Conçu dans un contexte d’agression de notre pays par le Rwanda à travers le M23, ce projet est autant une manière pour les femmes de participer à la recherche de la paix dans notre province en particulier et dans notre pays en général. Voilà pourquoi il me revient de remercier les organisations qui vont assurer sa mise en œuvre et de manière plus spéciale ,les organismes d’accompagnement dont le plaidoyer a permis de bénéficier des affaires mondiales du Canada les fonds pour concrétiser les objectifs fixés à savoir, l’amélioration des conditions socio-économiques des femmes et la résilience au changement climatique ».

Pour sa part, Elie Tusikilizane, représentant pays de la fondation Paul Gérin-Lajoie souligne que ce projet favorise la promotion de l’environnement, la biodiversité et la gestion des ressources naturelles tout en mettant l’accent sur l’autonomisation de la fille et la femme dans le Territoire de Walikale au Nord-Kivu et dans les Territoires de Mwenga, Kabare,Kalehe au sud-Kivu.

« C’est un projet qui est mis en œuvre dans le Nord et sud-Kivu, en faveur de 4500 jeunes filles et femmes. Il s’attelle sur deux focus ,entre autre la biodiversité et gestion des ressources naturelles mais aussi l’égalité des genres.
Le concept vulnérable touche plusieurs secteurs de la vie socio-économique des communautés ,c’est ainsi que vous allez voir qu’on parle beaucoup de vulnérables. Il s’agit des femmes âgées de 15 ans et plus qui sont beaucoup plus exposées au non accès à la terre »
a-t-il fait savoir.

Indiquons ici que ce projet est en cours depuis septembre 2023, a fait savoir Élie Tusikilizane, et touche plusieurs aspects comme l’alphabétisation,la gestion des micro-crédits mais aussi l’accès de la femme à la Terre à travers les droits fonciers.

Lee sadiki Kajibwami

Bombardement à Lushagala : Le Gouvernement compte inaugurer sur le site d’inhumation le mémorial des victimes de l’agression rwandaise

Les 35 victimes du récent bombardement de Lushagala par le M23 seront inhumées dimanche 12 mai 2024 sur 3 hectares désaffectés par le Gouvernement en groupement Kibati, dans le Territoire de Nyiragongo.

Ces hommes, femmes et enfants tués au camp de déplacés de Lushagala dans le quartier Mugunga, auront enfin une sépulture.

Initialement prévu pour ce samedi 11 mai, cette inhumation a été décalée d’une journée, sur ordre de la délégation ministérielle venue de Kinshasa qui a reçu mandat d’honorer, au nom du chef de l’État, la mémoire de ces compatriotes lâchement tués.

   Le ministre des Droits Humains, Fabrice Puela, ainsi que le Gouverneur-militaire ont fait cette annonce après avoir visité vendredi 10 mai, un site de 3 hectares choisi pour l’inhumation de ces congolais.

À l’en croire, ce site abritera un mémorial qui sera construit à Kibati pour honorer ces victimes de la guerre du M23.

« Nous avons signé un arrêté qui désaffecte ce terrain et qui l’attribue au mémorial que nous allons faire ici en mémoire de nos victimes de la barbarie des Rwandais et leurs supplétifs » a dit le Gouverneur-militaire, le Général-major Peter Chirimwami.

Ce mémorial sera, d’après les autorités congolaises, dédié à toutes les victimes de la guerre du M23 et portera le nom de « Genocost ».

Pour rappel, vendredi 3 mai, alors que sur le frond Sud opposant l’armée loyaliste de la RDC aux terroristes du M23, des bombes en provenance de la ligne de front entre les rebelles du M23 et les Fardc, des explosifs largués sur des civils sans défense dans le camp des déplacés de Lushagala  ravagent et tuent sans pitié.

Après le décompte dans les décombres, le bilan fait état de 35 morts et 37 blessés essentiellement de déplacés. Tragédie de plus que condamne plus d’un activiste au pays.

Silva KANDUKI

Attaque à la Bombe à Goma: la délégation venue de Kinshasa revoit à la hausse le bilan

35 morts et 37 blessés c’est le bilan officiel du récent bombardement des civils à Mugunga dans la ville de Goma, livré par la délégation ministérielle et parlementaire venue de Kinshasa, conduite par le Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale Modeste Mutinga, et son homologue des droits humains Albert Fabrice Puela, lors d’un point de presse tenu au Gouvernorat du Nord-Kivu ce jeudi 09 mai 2023.

C’était après une réunion ténue avec le Général-major Peter Chirimwami, Gouverneur-militaire du Nord-Kivu ce même jour.

S’indignant des exactions qui ne cessent d’être commises par les éléments de la coalition M23-RDF-AFC à l’Est de la RDC, le ministre des Affaires Sociales appelle à des solutions immédiates pour soulager les populations civiles victimes des attaques rebelles.

« Les éléments M23-RDF ont tué une fois de plus. Ils ont alourdit le mort. Nous sommes venus en délégation dépêchée par le gouvernement de la RDC, à la demande du président. Après une réunion, le Gouverneur nous a communiqué le bilan à ce jour. Ce bilan qui a évolué est de 35 morts et 37 blessés. Nous avons décidé d’organiser les obsèques.Toutes les dispositions sont prises pour que l’inhumation soit digne » a-t-il souligné.

De son côté le ministre des Droits humains, Albert Fabrice Puela a rappelé la communauté internationale son rôle dans la situation humanitaire et sécuritaire qui sévit actuellement au Nord-Kivu, qui est celui de de condamner le Rwanda pour ses crimes récurrents depuis plus de deux ans à l’Est de la RDC.

« On ne peut attaquer une ambulance,on ne peut attaquer des civils et même un hôpital. La guerre c’est contre des forces combattantes et non contre les citoyens. Nous profitons pour interpeller la communauté internationale et lui dire que nous en avons marre de cette ambivalence. Ce qui l’intéresse c’est quand il y a des hommes politiques arrêtés, quand bien même il y aurait des infractions, lorsqu’il y a des moratoires levés. Mais lorsque un État s’en donne à des violations systématiques et systémiques des droits internationaux et humanitaires, la communauté internationale est aux abonnés absents. C’est anormal, le sang congolais vaut le sang des Ukrainiens » a-t-il martelé.

Soulignons pendant ce temps que les rebelles du M23-RDF intensifient leurs menaces contre les populations civiles dans les Territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo situés au Nord-Kivu.

Il faut aussi noter que l’inhumation des personnes bombardées par les rebelles du M23-RDF dernièrement, aura lieu le samedi 11 Mai 2024, a renchéri le ministre Modeste Mutinga.

Lee sadiki kajibwami

Goma: Ouverture de l’Atelier sur la R2250, et la finalisation de l’élaboration du POP2250 et élaboration de la note de plaidoyer sur la localisation de la R2250 au Nord-Kivu

Ouverture ce lundi 6 mai 2024 à Goma de l’Atelier de formation sur la Résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sous la facilitation de NPCYP avec l’appui de Cordaid dans le cadre du Programme Just Future-RDC. Pendant 5 jours, les participants à ces assises, entre autres -le NPCYP, le CORDAID, la Division Provinciale de la jeunesse, ainsi que le Comité de Pilotage Provi’cial de la Coalition JPS NK vont autour du Conseiller du Gouverneur en matière de la jeunesse travailler sur la finalisation de l’élaboration du Plan Opérationnel Provincial 2250 et l’élaboration de la note de plaidoyer sur la localisation de la Résolution 2250 au Nord-Kivu.

L’issue de cet atelier portera sur plusieurs attentes entre autres l’opérationnalisation effective dans la province du Nord-Kivu du Plan d’action national 2250 signé récemment par le ministre national de la Jeunesse. ‘’Parce que déjà au niveau national, nous avons un plan d’action national 2250 qui a été signé par le ministre national de la Jeunesse. Maintenant, il faudrait opérationnaliser ce plan d’action national au niveau de la province du Nord-Kivu. Et à travers cette activité, nous avons sollicité le gouvernement provincial de nous accorder un secrétariat technique Provincial 2250 qui sera un mécanisme étatique de suivi et de mise en œuvre de l’agenda Jeunesse, Paix et Sécurité au niveau de la province du Nord-Kivu. Ce sont les deux grands objectifs qui ont fait qu’on puisse ouvrir cette activité à partir d’aujourd’hui.’’ a noté M. Steven Malaki, secrétaire exécutif de NPCYP, (National Partnership for Children and Youth in Peace Building) et co-président de la coalition nationale Jeunesse, Paix et Sécurité RDC, qui est chargée de la mise en œuvre de l’agenda Jeunesse, Paix et Sécurité en RDC

Les jeunes, premiers bénéficiaires de la résolution Jeunesse Paix et Sécurité sont concernés au premier plan, a souligné le secrétaire exécutif de NPCYP notamment les jeunes qui opèrent à travers les organisations de jeunes, les mouvements et les groupes de jeunes qui travaillent dans la thématique de la paix et de la sécurité.

Monsieur Serge FARINI, directeur de cabinet adjoint du gouverneur du Nord-Kivu, lançant officiellement ces assises, a souligné que ce plan définira des actions concrètes pour impliquer les jeunes dans la paix et la sécurité. Il a encouragé par ailleurs tous ces jeunes à s’investir pleinement pour produire un plan ambitieux et réaliste, répondant aux besoins réels des jeunes de la province. ‘’Chers participants, l’atelier qui nous réunit aujourd’hui vise à finaliser l’élaboration d’un plan opérationnel provincial de la résolution 2250 pour la province du Nord-Kivu. Ce plan opérationnel permettra de définir les actions concrètes à mener pour impliquer les jeunes dans le processus de paix et de sécurité dans notre province. Je suis convaincu que cet atelier permettra de produire un plan opérationnel ambitieux et réaliste qui contribuera à la promotion de la paix et de la sécurité chez les jeunes du Nord-Ouest. J’invite chacun d’entre vous à s’investir pleinement dans les travaux de cet atelier afin que nous puissions élaborer un plan opérationnel qui répond aux besoins et aux aspirations des jeunes de notre province.’’

Par ailleurs, Monsieur Guy KIBIRA, chef de la Division provinciale de la Jeunesse, a exprimé sa gratitude pour les efforts déployés. Il a mis en avant deux étapes clés de l’activité : la finalisation du plan opérationnel provincial pour la gestion de la sécurité, suivi de la mise en place du Secretarit Technique Provincial 2250, similaire au Secrétariat Technique National 2250. Il a insisté sur l’importance d’une autorité professionnelle pour superviser la mise en œuvre du plan opérationnel provincial qui guidera la gestion des incidents dans la province. Il a donc invité à l’implication personnelle des participants pour comprendre la réalité locale qui facilitera la mise en œuvre efficace de ce plan provincial.

De son côté, Monsieur Jules MBOKANI, coordonnateur du Programme Just Future de Cordaid, a relevé l’importance de l’engagement des jeunes dans le développement de la province. Il reconnaît leur volonté de contribuer et souligne l’opportunité offerte par cet atelier pour renforcer leurs capacités et la prise de conscience de leurs responsabilités futures. Il a ainsi exprimé sa gratitude envers les partenaires et les autorités locales pour leur soutien envers la jeunesse.

La finalisation du plan opérationnel représente un tournant positif dans la restauration de la paix et l’implication des jeunes. Selon Steven MALAKI, en reconnaissant les jeunes comme des acteurs de paix, malgré leur précédente stigmatisation en tant qu’agents de violence, ce document ouvre la voie à leur participation constructive dans la construction d’un avenir pacifique pour la province. ‘’Avec toutes les secousses que traverse la province actuellement, une fois avec ce guide de la Jeunesse, les jeunes seront considérés comme des acteurs de paix. Ils pourront aussi participer dans des actions de paix qui concernent notre province. S’il y a des dialogues, des réunions qui consistent à la considération de la paix pour la province, les jeunes pourront aussi être considérés comme des acteurs clés et ça sera un grand impact pour notre province parce qu’auparavant les jeunes étaient considérés comme des acteurs de violences. Ce sera maintenant un nouveau vent pour la Jeunesse d’être considérée comme des acteurs de paix.’’

État de siège et liberté de la presse: le Gouverneur-militaire demande aux journalistes de s’adapter

Le général-major Peter Chirimwami invite les chevaliers de la plume à s’habituer au régime de l’état de siège, ce régime spécial instauré par le chef de l’État dans le but de restaurer la paix au Nord-Kivu et en Ituri.
Il l’a dit ce vendredi 03 mai à l’occasion de la 31ème édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

C’est sous le thème local « silence aux armes,voix aux journalistes » ,que les hommes des médias de la province du Nord-Kivu ont commémoré cette journée.

La cérémonie commémorative de cette date s’est déroulée en présence de l’autorité provinciale .

Cette journée a été commémorée dans un contexte spécifique de la
guerre et de la crise dans la région, a renchéri Peter le Chirimwami Gouverneur militaire du Nord-Kivu.
Il reconnaît la contribution apportée par les hommes de la presse lors de la diffusion et traitement des informations malgré les velléités auxquelles ils font face.

« Je tiens à rappeler que la liberté de la presse est fondée sur le rôle social qui est dévolu aux médias et aux professionnels de l’information dans toute société qui se veut démocratique. Ce rôle consiste à rechercher,traiter , diffuser et commenter sans entrave les informations d’intérêt public nécessaires à l’existence et au maintien de la vie démocratique. Je vous convie avec la considération vous reconnue à avoir dans vos esprits tout le temps et tous les instants,le paysage fonctionnel de votre profession devant se dessiner et se façonner sur le mode du régime à place ,celui de l’état de siège coordonné par le chef de l’État congolais,son excellence Félix Antoine Tshisekedi » conclut-il.

Profitant de cette occasion, la présidente de l’union Nationale de la presse du Congo UNPC/section Nord-Kivu réclame la voix pour les journalistes. Rozali zawadi souligne que c’est dans le tumulte de la guerre que la voix des chevaliers de la plume est plus que jamais substantielle,

« En souhaitant ce jour le silence des armes,nous réclamons la voix pour les journalistes car c’est dans le tumulte de la guerre que la voix des journalistes est plus que jamais essentielle.c’est à eux que revient la double tâche de fournir une information vérifiée et impartiale à nos populations,de lutter contre la désinformation qui gangrène,de sensibiliser sur les défis majeurs aux quels nous sommes confrontés,comme les défis du changement climatique,un thème central de cette journée au niveau international » a-t-elle martelé.

Retenez que plusieurs journalistes de la province du Nord-Kivu ne cessent d’être victimes des exactions variables et nombreuses stations radios ont été obligées de couper leurs signales suite aux menaces subies dans les zones occupées par les rebelles du M23-RDF ayant exercé les actes de vandalisme contre nombreuses radios notamment à Rutshuru et Masisi. C’est une situation qui nécessite la ferme attention des autorités Congolaises qui ont dans leurs attributions le rôle de pacifier le pays.

Lee sadiki kajibwami

Promouvoir la libre circulation des biens et personnes dans la région des grands lacs: Des stratégies en cours pour renforcer la coopération régionale grâce à la Benevolensya

L’ONG la Benevolensia a organisé ce 30 avril 2024 un atelier regional de restitution pour présenter les résultats des travaux issues des dialogues locaux menées le mois de janvier, février, mars et avril et qui portait sur la promotion de la libre circulation des biens et des personnes dans la région des Grands Lacs.

Les sessions de dialogue ont porté sur des recommandations concrètes, plaidant pour que les accords et les lois facilitant la libre circulation des personnes et des biens longtemps ignorées par les populations, contribuent à la cohésion et au rapprochement au niveau régional. L’ONG La Benevolensja reste convaincu de tous que ces lois, une fois connues et appliquées, réduiront considérablement les tensions et les conflits qui prévalent dans la sous-région.

C’est une dizaine des recommandations issues de ces travaux et adressées aux autorités de la région, aux organisations de la société civile et organismes régionaux ainsi qu’à la population entière qui ont été décrypté une à une ce mardi 30 avril dans le but d’émettre des stratégies qui permettront que ces dernières atteignent leurs cibles c’est-à-dire particulièrement les autorités de la sous région des grands lacs.

Parmi ces recommandations, la nécessité d’uniformiser les tarifications aux barrières frontalières. Cette uniformisation contribuerait à faciliter la circulation des biens et des personnes en éliminant les disparités de prix d’une frontière à l’autre, ce qui réduirait les obstacles économiques et encouragerait le commerce transfrontalier, a expliqué Cosmas Mungazi, coordonnateur des activités terrain de la Benevolensia. ‘’Par exemple, ils ont proposé d’uniformiser les tarifications au niveau des barrières. C’est-à-dire, par exemple, pour traverser à Bukavu, vous voulez traverser de l’autre côté, il y a un prix si vous traversez avec le CPGL. Ici à Goma, il y a un autre prix. Maintenant, la société civile de Goma s’est donné cet engagement de suivre, de plaider auprès des autorités nationales pour qu’il y ait un seul prix, et à Bukavu, et à Goma. Et nous, nous serons derrière leur plaidoyer pour que ça arrive à la destination. »,

La seance de ce 30 avril 2024 qui a porté principales sur les strategies de concretiser ces recommndation a rejoui l’ONG la Benevolensia qui s’engage à accompagner toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre de ces propositions. ‘’C’est à travers une collaboration franche et une volonté collective que la libre circulation des personnes et des biens deviendra une réalité tangible, offrant ainsi un horizon de prospérité et de stabilité pour les populations des Grands Lacs.’’ Martele-t-elle.

A ce point, le message porté par Monsieur Cosmas Mungazi est clair : l’urgence d’une action collective pour promouvoir la libre circulation des biens et des personnes dans la région des Grands Lacs. Mettant en avant l’importance des recommandations émises lors de l’activité récente, il insiste sur la nécessité de les présenter aux autorités régionales pour leur mise en œuvre effective. Il souligne également le rôle crucial de la société civile, des autorités et de la population dans la réalisation de cet objectif commun, soulignant que seule une coopération étroite permettra de surmonter les obstacles et de favoriser le développement socio-économique de la région.

Cette activité se réalise dans le cadre du projet « Médias Pour le Dialogue, M4D »  en œuvre depuis octobre 2023 et qui vise entre autre à renforcer la confiance par le dialogue transfrontalier et les interventions médiatiques dans la région de Grands Lacs.