Nord-Kivu: Pour avoir enregistré des avancées significatives dans la mobilisation des recettes, la DGR-NK dotée de nouvelles motos

C’est le Général-Major Chirimwami Nkuba Peter, Gouverneur militaire du Nord-Kivu, qui a procédé à la remise de ces motos de marque Yamaha ce mercredi 19 juin 2024. Il s’agit au total de 56 motos dont 40 destinées à la DGR-NK et 16 aux services techniques du Gouvernement Provincial.

Au cours de la cérémonie de remise de ces engins à l’hôtel du Gouvernement, l’autorité provinciale a félicité le travail abattu par la DGR-NK ces derniers temps pour l’intérêt général de la province.

Pour lui, cette dotation des moyens de déplacement à la DGR-NK va contribuer à l’augmentation des recettes dans la région pour donner place aux travaux de développement de la province.

« lorsque nous sommes arrivés ici en septembre dernier, la DGR-NK produisait par mois 1 million 446 milles dollars américains. Nous nous sommes mis ensemble et nous avons mécaniquement réfléchi,on a verrouillé le tuyau d’érosion et hier lorsque on me donnait le rapport, nous étions à deux millions 113 milles dollars américains.
Ces recettes récoltées nous aident à faire tout ce que nous faisons sur le plan de la modernisation des villes et des territoires.
On ne peut pas continuer à vous demander de nous donner des recettes si vous n’avez pas les moyens de faire le travail.C’est pour cela que dans cette même politique, la province a décidé de mettre à la disposition de la DGR-NK 40 motos
.. » a fait savoir le Gouverneur-militaire du Nord-Kivu.

Le Directeur Provinciale de la DGR-NK du Nord-Kivu promet de travailler avec assiduité pour produire des recettes consistantes dans la province. Jules Luanda Murairi a tout de même accordé sa profonde gratitude à l’autorité provinciale vis-à-vis de cette dotation.

 »Ceci nous interpelle dans notre travail de chaque jour…Nous promettons de tout mettre en œuvre pour accroître les recettes de la province du Nord-Kivu, de fournir à l’autorité provinciale beaucoup de moyens pour continuer avec cet élan des chantiers lancés » a-t-il indiqué.

Malgré ces avancées significatives dans la mobilisation des recettes au Nord-Kivu, faut-il le signaler, des voix continuent à être levées au sein de l’opinion locale, pour réclamer la réduction des taxes en cette période de guerre, particulièrement pour les commerçants qui approvisionnent la ville de Goma en produits vivriers. La balle est donc lancée dans le camps des autorités pour approfondir cette question.

Lee Sadiki kajibwami

Cybercriminalité: Un numéro enregistré sur WhatsApp tente d’usurper l’identité de Mgr Willy Ngumbi, évêque de Goma

Il s’agit d’un numéro Vodacom qui, selon la Chancellerie Diocésaine, serait en train de demander de l’argent à envoyer sur son compte M-Pesa au +243829774983.

Sur ce même numéro, poursuit le Communiqué publié par la Chancellerie Diocésaine ce lundi 17 juin, « il apparaît une photo de notre évêque en habit liturgique de couleur dorée ».

« Ce n’est ni le compte WhatsApp de son Excellence Monseigneur, ni son numéro » précise l’abbé Christian Kisonia, chancelier du diocèse de Goma.

Demandant de faire large diffusion de ce communiqué, celui-ci prie de ne pas céder à toute sorte de demande d’argent ou tout autre sollicitation de ce genre.

Il sied de noter qu’il y a quelques années, le numéro airtel de l’évêque avait été piraté par des inconnus qui demandaient de l’argent, au nom de l’évêque, à ses correspondants. Le numéro avait été bloqué depuis lors…

Emmanuel Barhebwa

Gestion des mouvements migratoires au Nord-Kivu: Le Gouverneur Peter Chirimwami à la DGM pour s’enquérir de la situation

Le Général-Major Peter Chirimwami NKuba, Gouverneur-militaire du Nord-Kivu s’est rendu ce lundi 17 juin 2024 au siège provinciale de la Direction Générale des Migrations (DGM/Nord-Kivu) pour s’enquérir du travail qu’effectue cette institution au niveau des frontières de la République.

Dans une interview accordée à KivuNyota, l’autorité provinciale a focalisé une attention particulière sur le rôle que joue cette institution de l’État dans la région, rassurant avoir prodigué des conseils précieux au nouveau Directeur Provincial de la Direction Générale de Migration.

« Nous ne voudrions pas que le visage que nous donnons à la ville de Goma puisse être compromis par l’arrivée des visiteurs. Nous avions prodigué quelques conseils pour que nous gardions la modernité que nous sommes en train de faire sous l’impulsion du chef de l’État » a-t-il déclaré.

Saluant la visite de l’autorité provinciale, Didier Muondo Kenoyi Mwenge, Directeur provincial de la DGM a réaffirmé sa détermination à imposer de l’ordre dans son secteur pour l’intérêt général du pays, tout en révélant les principales difficultés actuelles de la DGM au niveau provincial.

« Il était normal qu’à notre prise de fonction,après lui avoir rendu nos civilités que nous puissions l’inviter officiellement à venir se rendre compte de nos réalités et prendre aussi connaissance de notre administration. Nous lui avons présenté de manière sommaire l’aperçu de notre service, en nous limitant sur l’aspect administratif. Les difficultés que nous pouvons évoquer sont liées à cette guerre d’agression rwandaise qui a conduit à l’occupation de notre territoire. J’évoque ici l’occupation de la frontière de Bunagana, la prise du Territoire de Rutshuru qui nous empêche à ce jour d’administrer convenablement la douane d’Ishasha
Compte tenu de l’absence de la route. Bien que cette entité soit sous contrôle du Gouvernement,cette frontière n’est pas opérationnelle, et aucune formalité migratoire ne s’y fait »
a-t-il souligné.

En tant que service de migration , reconnaît le DP de la DGM, nous avons une grande responsabilité en cette période notamment dans la gestion des conflits migratoires pour stopper l’infiltration.

Au-delà de l’agression rwandaise, celui-ci a également évoqué des difficultés liées à la logistique, indiquant que ses services vont constituer un cahier de charge à présenter à l’autorité provinciale pour que dans la mesure du possible « nous puissions bénéficier de son soutien ».

À l’issue de cette rencontre, un appel a été lancé à toutes les couches de la population
du Nord-Kivu à la vigilance par rapport aux mouvements migratoires dans cette partie de l’Est de la République Démocratique du Congo.

La Rédaction

Goma: le Gouvernement provincial lance les travaux de construction et modernisation du marché central de Virunga

La pose de la première pierre de construction de ce marché situé au Quartier Murara en commune de Karisimbi dans la ville de Goma a été faite ce mercredi 12 Juin 2024, par Le vice-gouverneur du Nord-Kivu, le commissaire divisionnaire jean Romuald Ekuka Lipopo.

Exprimant sa profonde gratitude au Gouvernement Provincial du Nord-Kivu, Elisée Mbula, le PDG de la société « Terre Business » qui exécute ce projet, salue la bonne volonté et la détermination des autorités provinciales à transformer l’image du chef-lieu de la région.

Celui-ci a indiqué que ce partenariat privé-public est une réponse très concrète et proactive à l’appel du chef de l’État congolais qui souhaite que la Diaspora congolaise s’investisse dans le développement et la renaissance de la RDC.

« La société Terre Business a sollicité au mois de février aux autorités provinciale et urbaine la mise en place d’un vaste programme de reconstruction de la province du Nord-Kivu. Nous avons le plaisir d’annoncer que ce projet a reçu un accueil favorable. Le Gouvernement provincial en collaboration avec le Maire de la ville de Goma, nous a cédé le contrat pour rénover le marché de Virunga dont le coût que nous avons l’honneur de financer est de 6 millions de dollars américains, mobilisés dans des banques étrangères sécurisées par nos propres garanties pour le compte de la population du Nord-Kivu. Ce projet symbolise notre engagement pour le développement durable et inclusif de notre province . Il vise à créer 2400 emplois directs et 4500 emplois indirects pour le profit des filles et fils de cette province.
Il va aussi améliorer les conditions de vie des vendeurs et vendeuses mais aussi promouvoir la paix et la stabilité du Nord-Kivu
 » déclare Elisée Mbula.

Ces travaux sont d’une importance capitale a précisé l’autorité provinciale devant les vendeurs, vendeuses et différentes autorités présents sur place, saluant l’engagement de cette société à fournir à la province les travaux de qualité.
L’autorité provinciale n’a pas manqué de louer le souci du chef de l’État, son excellence Félix Antoine Tshisekedi à redorer l’image des villes de la RDC.

 » À ce jour nous avons estimé qu’il fallait moderniser le marché de Virunga, car son état actuel l’exposait déjà à plusieurs problèmes, notamment les cas d’incendie.
Nous avons estimé qu’il est important de construire ce marché afin de créer un climat de bonheur et d’aisance entre les vendeurs et leurs clients
 » a dit le commissaire divisionnaire jean Romuald Ekuka Lipopo.

Madame Kavira Neema,une vendeuse dans ce marché, interrogée après le lancement officiel des travaux ,se contente de cette initiative innovante. Elle s’impatiente déjà de voir ces travaux se clôturer en beauté.

« Nous disons grandement merci aux autorités qui finalement décident de construire ce marché.C’est pour nous une fierté de vivre un jour en écoulant nos produits dans un lieu amélioré. Vraiment que Dieu comble une bénédiction aux autorités de Goma et du Nord-Kivu  » dit-elle.

Ce marché construit sur une surface de 1,3 hectares sera constitué de deux étages sur le rez de chaussée,un parking de 15 véhicules,des étalages et des pavillons VIP.

Chutons en précisant que les travaux de construction de ce grand marché vont durer 12 mois , à dater de ce mercredi 12 juin 2024.

Lee Sadiki Kajibwami

Cybercriminalité à Goma: Benjamin Kalegamire raconte comment sa sim Airtel a été désactivée et utilisée par des escrocs pendant 2jours

C’est dans un message témoignage parvenu à KivuNyota ce mardi 11 juin que ce jeune de la ville de Goma révèle comment les personnes malintentionnés ont swappé sa sim Airtel à son insu, avant de commencer à demander de l’argent à plusieurs de ses correspondants.

Ici l’intégralité de ce témoignage :

Salut chers tous. Benjamin KALEGAMIRE c’est moi, habitant de Goma en RDC.

C’est avec trop d’amertume qu’aujourd’hui je vous mets au courant d’un événement malheureux dont j’ai été victime il y a de cela quelques jours…

Tout a commencé le lundi 3 juin 2024 dans les avant-midis. Une journée agréable comme tant d’autres, je me rappelle j’avais un atelier dans lequel je devrais participer au centre d’accueil BAKANJA. Ponctuel de nature, à 08h30 j’étais déjà au lieu de rendez-vous pour une séance du travail qui s’est clôturée au troisième jour. Quelques minutes après le démarrage de l’activité j’ai eu un besoin urgent de communiquer ; me rendant compte que ma carte Sim AIRTEL ne fonctionnait plus, en tant qu’un abonné fidèle d’AIRTEL RDC, je savais ce que ça voulait dire (coupure de la connexion) ; donc j’avais vite fait recours à la connexion WIFI de BAKANJA qui m’avait permis de rester connecté sur WhatsApp toute la journée.

Vers 16h30, l’atelier était déjà terminé et je m’étais décidé à rentrer chez moi à la maison. Mais en vérifiant mon téléphone, la connexion n’était pas toujours rétablie. A bord du taxi sur mon chemin de retour, je réfléchissais sur le genre de la journée qu’ont eu tous les abonnés d’Airtel vue la situation que je traversais qui me rendait personnellement mal à l’aise. Mais en arrivant à la maison j’étais surpris d’apprendre que j’étais le seul à connaître ce genre de problème car pour tous les autres il n’y avait pas eu un problème de connexion. Inquiet et surpris, je m’étais directement dirigé vers un revendeur d’Airtel le plus proche pour essayer de lui présenter cas. Malheureusement après plusieurs tentatives de réparation, il ne réussit pas à résoudre le problème mais me précisant que ma carte Sim nécessite d’être enregistrer de nouveau ; Et c’est là que mon cœur commençait à battre plus fort.

Face à la déception et la fatigue de la journée, je me suis dirigé chez moi pour aller dormir et tenter d’oublier ce dossier qui me prenait déjà la tête.

Mercredi 5 juin 2024 à 08h00, je me retrouve encore chez Bakanja pour la suite dudit atelier mais cette fois-ci, non seulement ma carte Sim fonctionnait plus mais mon WhatsApp aussi refusa de fonctionner et me demanda de le réinitialiser pour recevoir le code de confirmation qui me sera envoyé sur message normal (chose que je ne pouvais pas faire vu que la Sim n’était plus opérationnelle).

Vers 15h00 je me suis décidé à aller au shop Airtel (communément appelé maison Airtel) vers INSTIGO pour leur exposer mon cas. Après vérification, ils me dirent que ma carte SIM a été swappée par un inconnu le mardi vers 9h00 ; chose qui m’avait laissé sans voix.

Surpris, je posai la question « sous quelle magie ? y avait-il un problème technique ? » ; question à laquelle j’avais reçu comme réponse « NON ».

Sans tarder, j’avais swappé ma carte SIM et j’étais parti persuadé que c’était la fin de l’histoire. Or le pire allait déjà commencer : l’inconnu qui avait swappé mon numéro pendant tout ce temps avait déjà configurer mon numéro sur son WhatsApp, accéder à tous mes contacts WhatsApp et les arnaquait en mon nom en leur demandant de l’argent tout en promettant rembourser dans un bref délai (les uns il disait le soir, les autres après 2 jours etc.)

Bon nombre de mes proches crurent que c’était moi et ils envoyèrent des sommes d’argent (l’un 100$ ; l’autre 120$, l’autre 40 ainsi de suite).

Pour le moment je veux vous assurer que j’ai déjà repris le contrôle de mon numéro ; que l’on travaille main dans la main avec les autorités compétentes pour retrouver ce malfrat tout en vous demandant de rester vigilant face à des potentielles tentatives d’arnaques.

PS : pour tous ceux qui ont été victime de cette arnaque, à qui j’ai demandé de l’argent sur mon numéro à travers ce malfaiteur, je suis vraiment désolé mais la responsabilité exige réparation pourvu que tu me brandisses les preuves.

KivuNyota

Goma: Un cas de justice populaire crée une polémique à Himbi, après la découverte de l’identité de la victime

Le cas de justice populaire enregistré vers 4h du matin de ce dimanche 09 juin 2024 dans le quartier Himbi en commune de Goma, non loin de l’Église Antiokia; suscite à ce jour une vaste polémique dans cette entité après la découverte de l’identité du présumé voleur, brûlé vif par quelques jeunes du quartier.

La victime est un autre jeune du même quartier, ont regretté plusieurs habitants de cette zone,déplorant le fait qu’elle puisse être exécutée par des gens qui le connaissent.

En effet, selon les témoignages recueillis ; le feu Giresse, puisque c’est de lui qu’il s’agit; avait été aperçu portant un lot d’assiettes durant les premières heures de la matinée du dimanche, par des jeunes ayant passé nuit dans un lieu de deuil. L’ayant soupçonné d’avoir volé ces objets, plusieurs jeunes l’ont suivi, criant avoir attrapé un voleur. Ces alertes ont réveillé d’autres jeunes qui se sont, par la suite, roués autour de Giresse pour le tabasser à mort jusqu’à décider de mettre du feu sur lui.

La police est arrivée quelques instants après, pour disperser la foule et au finish, elle n’a fait que récupéré la dépouille déjà calcinée.

La justice populaire doit cesser!

Comme à chaque fois qu’un cas de justice populaire est enregistré dans la ville (puisqu’il y en a régulièrement) ; des voix ne cessent d’être levées pour décourager ces genres de la pratiques.

« Quand la population décide de se rendre justice, le risque est très élevé d’exécuter à tort des personnes innocentes. Puisque tous ceux qui sont accusés ne sont pas forcément des coupables. Quand on attrape un voleur ou un bandit, il est toujours conseillé de l’amener auprès des instances judiciaires pour établir sa culpabilité. Tant qu’il n’est pas encore passé à la barre, l’accusé jouit de ce qu’on appelle la présomption d’innocence. Quand on se rend justice, on s’expose soi-même à de lourdes peines… » souligne L’Ir James Calvin Barehebwa, un leader communautaire du coin.

La population doit comprendre,insiste-t-il, que les instances judiciaires restent les seuls organes habilités à condamner les hors-la-loi, « personne n’a le droit d’ôter la vie d’un être humain ».

La Justice appelée à redorer son image

Si les cas des justices populaires persistent dans cette région, argumentent plusieurs jeunes de Goma, c’est en raison des failles qui s’observent au niveau de notre Justice.

« On est parfois déçu d’amener les gens auprès des instances judiciaires, puisqu’ils nous reviennent à mainte reprises après leur arrestation.
Par moment on a peur de sa sécurité quand on amène un voleur en prison après l’avoir attrapé, et le tabassé. Lorsqu’il quitte la prison, sa première cible est toute personne qui l’a battu avant son incarcération. C’est ces genres des situations qui font que le premier réflexe de la population en attrapant un voleur ou un bandit, est devenu de l’achever une fois pour toute…
 » indique un jeune du quartier Himbi sous anonymat.

Si la Justice fait bien son travail, estime-t-il, les cas de justice populaire vont sensiblement baisser.

« Il faut que la Justice puisse redorer son image pour rétablir un climat de confiance avec la population. Ce n’est pas pour rien qu’on dit toujours que la Justice élève une Nation… » argumente un autre jeune.

La ville de Goma pourrait être comptée parmi celles qui enregistrent le plus des cas de justice populaire au pays. Il existerait même un endroit dans la ville, a-t-on appris, dont la référence serait « le lieu où on a lynché les voleurs ».

La lutte contre la justice populaire doit donc faire l’objet d’une sensibilisation de masse dans cette partie du pays.

La Rédaction