Tragédie sur le Lac Kivu : La Fondation Grace Kashali adresse ses condoléances aux victimes du naufrage

Le 3 octobre 2024, une tragédie a frappé la communauté de Kalehe avec le naufrage du bateau MERDI sur le lac Kivu, causant la mort de nombreux passagers en provenance de Minova, dans le groupement de Buzi, territoire de Kalehe. Cet événement tragique, survenu aux alentours de 10h25, a plongé la région dans le deuil.

En réponse à cette catastrophe, la présidente de la Fondation Grace Kashali a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances à travers un message adressé aux victimes et à leurs familles. Dans son communiqué, Mme Kashali a rappelé la fragilité de la vie et la nécessité de rester solidaires face à l’adversité :

« C’est avec une profonde tristesse et une grande émotion que je prends la plume pour exprimer mes sincères condoléances suite au tragique événement qui a frappé nos cœurs et nos esprits. »

Le naufrage, qui a coûté la vie à plusieurs compatriotes, a bouleversé la population locale et au-delà. Grâce Kashali, à travers sa fondation, réaffirme son soutien aux familles des victimes :

« À mon nom propre et au nom de toutes les personnes qui soutiennent la vision de la Fondation Grace Kashali, nous nous joignons aux familles des victimes de ce naufrage. »

Le message s’adresse également aux autorités nationales et locales, avec une pensée particulière pour le Président de la République, le Ministre de l’Intérieur, le mwami Shosho Ntale ainsi que les autres autorités et habitants du territoire de Kalehe, terre natale de Mme Kashali.

la Fondation Grace Kashali appelle à l’unité et à la solidarité pour surmonter cette épreuve difficile, tout en rendant hommage aux disparus dans cette tragédie maritime qui restera gravée dans la mémoire de la communauté de Kalehe et de la région du Sud-Kivu.

Patrick Bassham

Naufrage près de Goma: Yannick Bauma se joint aux familles éprouvées et dit attendre du Gouvernement « des mesures strictes »

Les réactions se multiplient après le chavirement jeudi 03 octobre 2024 du Bateau MV MERDI sur le lac Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, à quelques centaines des mètres de sa destination, le port de Kituku dans la ville de Goma.

Parmi ces réactions, on retrouve celle de Yannick Bauma, jeune défenseur des droits humains, originaire de la ville de Goma, actuellement basé à Kinshasa; qui déplore ce énième drame qui vient d’endeuiller ses frères de l’Est de la RDC.

« C’est avec une profonde douleur et un cœur rempli de tristesse que j’ai appris la tragique nouvelle du naufrage du bateau MV MERDI sur le lac Kivu » a-t-il réagi à chaud ce jeudi 03 octobre 2024.

Nous sommes fatigués de perdre nos proches, poursuit-il, « tantôt avec des guères, tantôt avec des catastrophes naturelles, et maintenant avec des naufrages ».

Rassuré par la communication du Président de la République autour de cette tragédie, Yannick Bauma dit attendre avec impatience les résultats des enquêtes annoncées, « afin que les responsabilités soient établies et que des mesures strictes soient prises pour que pareils drames ne se reproduisent plus jamais ».

Aux familles éprouvées et aux rescapés, celui-ci adresse « ses sincères compassions », appelant la population du Nord-Kivu à la solidarité envers ces compatriotes touchés par ce drame.
« Restons solidaires et compatissants envers les familles en deuil comme nous l’avons toujours fait, parce que tout geste compte pour eux en ce moment de tristesse…« conclut-il.

Le bilan définitif des dégâts humains et matériels causés par ce drame n’est toujours pas encore connu, les recherches des disparus étant toujours en cours. le dernier bilan (encore provisoire) présenté par les autorités du Nord-Kivu la soirée du jeudi 03 octobre avait fait état 23 morts, 58 survivants et plusieurs personnes disparues. Pour appuyer le Gouvernement du Nord et du Sud-Kivu dans la gestion de la partie humanitaire de ce drame, le Gouvernement Congolais a dépêché une équipe gouvernementale ce weekend à Goma.

Conduite par la ministre congolaise des affaires sociales, la délégation s’est entretenu avec les autorités locales, les familles des victimes et les rescapés, rassurant de sa détermination à retrouver tous les disparus et à prendre toutes les dispositions pour que pareils évènements ne se reproduisent plus. La réouverture urgente de l’axe routier Minova-Goma, fait partie des recommandations formulées par l’ensemble des populations rencontrées par la délégation de Kinshasa

Emmanuel Barhebwa

Naufrage sur le lac Kivu: selon le Gouvernement, seuls 23 corps ont déjà été retrouvés

23 morts et 58 survivants c’est le bilan provisoire du naufrage du bateau MERDI ce jeudi 03 octobre 2024 sur le lac Kivu en provenance du territoire de Kalehe au Sud-Kivu vers la ville de Goma au Nord-Kivu.

Selon le vice-gouverneur du Nord-Kivu qui vient de livrer ce bilan en début de soirée, c’est à environ 700 m du port de Kituku au quartier Kyeshero que s’est produit cet accident dont la cause n’est pas encore connue.

« Le Gouvernement provincial du Nord-Kivu a la profonde douleur d’annoncer au public que vers 11h, un bateau MV MERDI en provenance de Minova, a connu un naufrage» a dit le commissaire divisionnaire Jean Romuald Ekuka.

Les survivants sont actuellement pris en charge dans diverses structures sanitaires de Goma, a-t-il indiqué, tandis que de nombreuses marchandises et produits vivriers destinés au marché de Kituku ont disparu dans les profondeurs du lac.

Celui-ci précise toutefois que des enquêtes ont été amorcées pour établir des responsabilités, présentant ses condoléances aux familles éprouvées.

Cette tragédie qui plonge à nouveau la région dans le deuil a suscité de vives critiques au sein de l’opinion sur la gestion de la sécurité des milliers des usagers du transport lacustre sur le lac Kivu, surtout en cette période où le trafic routier reliant la ville de Goma et la province du Sud-Kivu est coupée.

La Rédaction

Naufrage sur le lac Kivu: quelques corps repêchés amenés à la morgue, la recherche de disparus se poursuit

L’écroulement du bateau MERDI(« Merveille de Dieu ») l’avant-midi de ce jeudi 03 octobre 2024 sur sa trajectoire Minova-Goma, vient de plonger la région de l’Est de la RDC dans un nouveau deuil, partant du lourd dégât humain qu’il a causé.

Dépêchés sur le lieu du drame après les alertes de la population, les services de la protection civile, les troupes de la SADC et d’autres services de l’État s’activent depuis l’incident, pour repêcher les corps de victimes et prendre soin des éventuels survivants. Des corps retrouvés sont entrain d’être acheminés directement à la morgue par les ambulances dépêchés sur le lieu, pendant que la recherche se poursuit.
Jusqu’ici aucun bilan officiel n’est encore connu, alors certains spéculent entre 20 et 50 corps déjà placés à la morgue, et une quarantaine des survivants.

Chargé des marchandises et des centaines de personnes en provenance de Minova, le bateau MERDI s’est écroulé à une dizaine de mètres de son lieu d’accostage à Goma.

Si les causes de ce tragique événement ne sont pas encore élucidés (en attendant la communication des autorités) d’aucuns spéculent autour de la surcharge de cet engin flottant comme éventuelle cause, ajoutée à une éventuelle panne technique et la forte vague dans les eaux du lac Kivu.
D’autres encore vont plus loin en attribuant la responsabilité aux rebelles du M23 et leurs alliés rwandais, ayant occasionné la fermeture de la route Goma-Minova.
En effet depuis l’occupation par la rébellion du M23 des plusieurs entités autour de la route nationale numéro 2 reliant Goma à Minova dans le Sud-Kivu, l’axe routier Goma-Minova est devenu inaccessible, obligeant tous les usagers de cette route d’emprunter le lac pour poursuivre leurs activités.

KivuNyota suit de près cette situation et vous fera le point à chaque évolution.

La Rédaction

Lac Kivu: Déjà deux morts dans un nouveau naufrage à Munanira

Une pirogue motorisée en provenance de Mukwidja a chaviré sur les eaux du lac Kivu, à Munanira, dans le Groupement de Mbinga-Sud, Chefferie de Buhavu. L’embarcation, qui avait quitté Mukwidja vers 13h pour rejoindre Bukavu, a sombré aux alentours de 17h.

Selon l’administrateur de territoire de Kalehe, Thaumas Bakenga, le bilan est encore provisoire est deux personnes qui ont perdu la vie, un homme et une femme, tandis qu’un homme est toujours porté disparu.

« dix-sept autres passagers ont été secourus, mais nous déplorons ces pertes en vies humaines », a-t-il déclaré au téléphone de nos confrères de Les Volcans News FM.

« Une forte pluie, accompagnée de vents violents et de vagues puissantes, a certainement contribué à ce drame. De plus, la pirogue était surchargée de sacs de manioc, ce qui a aggravé la situation. » Il a appelé à une vigilance accrue : « Nous devons rester attentifs face à ces dangers, surtout en période de conditions climatiques extrêmes», a expliqué Bakenga.

Avec Les volcans news

RDC : Déjà un mois sans reprise des cours dans plusieurs écoles publiques

2 septembre 2024 -2 octobre 2024, cela fait exactement un mois entier depuis l’ouverture officielle de l’année scolaire 2024-2025 par le Gouvernement Congolais.
Depuis le jour de la rentrée des classes, constate la Rédaction de KivuNyota, plusieurs écoles publiques à Goma n’ont toujours pas ouvert leurs portes à des milliers d’enfants qui y sont inscrits.

À l’origine de cette situation, la grève sèche décidée par de nombreux syndicats des enseignants qui ne jurent que par l’amélioration de leurs conditions salariales pour reprendre la craie.

La situation préoccupe au plus haut point nombreux parents de ces écoliers, d’après leurs révélations à la rédaction de KivuNyota.

Si certains ont déjà décidé carrément d’aller faire inscrire leurs enfants dans les écoles privées; d’autres, par manque de moyens, préfèrent rester patients, espérant que le Gouvernement finira par répondre aux desideratas des enseignants.

« Beaucoup de parents dans mon entourage ont déjà fait inscrire leurs enfants dans des écoles privées. Si j’avais suffisamment de moyens, j’aurais déjà fait la même chose. C’est quand-même inquiétant que les enfants restent à la maison pendant un mois sans étudier pendant que leurs collègues étudient » regrette une parent à Goma, détenant quatre enfants dans une école publique de la place.

Une autre catégorie de parents a déjà occupé les enfants par des activités de commerce en attendant la reprise des cours, ont révélé ces derniers.

« Je vends des bananes dans les rues de la ville. C’est ma maman qui avait décidé ainsi pour me permettre d’apporter quelque chose qui peut aider la famille, en attendant que les cours reprennent. J’aurais dû être à l’école en ce moment mais ce n’est pas possible puisque les cours n’ont toujours pas encore commencé dans notre école » révèle Elisha, écolier en 5ème année primaire dans une école publique de la place.

Quid des pourparlers entre enseignants et Gouvernement?

Aucune avancée significative n’a été observée jusqu’à ce jour dans ce dossier, a indiqué, il y a trois jours dans une déclaration, la Synergie des Syndicats des Enseignants de la République Démocratique du Congo (RDC); dénonçant l’inaction du gouvernement face aux revendications des enseignants.

Dans ce document, les syndicats tels que SYNECAT, CCT, FA, COFEVID, SYPEPCO et SYADEC expriment leur mécontentement face au silence du parlement congolais, qui, en tant qu’autorité budgétaire, n’a pas encore statué sur le salaire minimum de 500 dollars américains exigé par les enseignants.

Ils mettent aussi en gardent les différents chefs d’établissements qui mettent la pression aux enseignants leur contraignant des travailler dans des conditions précaires.

Pour ces syndicalistes, « le travail d’enseigner nécessite sérénité et conditions adéquates ».

Menaçant de saisir l’UNESCO pour déclarer « blanche » cette année scolaire en cas du prolongement de cette situation, les syndicats des enseignants se fixent rendez-vous le 05 octobre prochain pour un Assemblée générale, en marge de la journée mondiale des enseignants.

Emmanuel Barhebwa