LE MOUVEMENT CONGO UNITES redonne l’espoir aux jeunes leaders RDC

Ce samedi 02 mars 2019 à Jerryson hôtel Goma, le mouvement CONGO UNITES a organisé un diner de présentation du projet conférence des jeunes leaders de la RDC. La conférence précitée se tiendra dans la ville de Goma et va réunir les jeunes leaders venant de  26 provinces de la RDC, le 24 au 30 Juin 2019.

PHOTO CREDIT CONGO UNITES 2019 : APRES LE DINER A JERRYSON HOTEL

  C’est par un mot de bienvenu lancé par STIVEN BIGIRINAMA, membre du staff de mouvement CONGO UNITES que le diner débute. Une brève aperçue du mouvement des jeunes pour l’espoir et la réconciliation.

Cependant, comme sa mission  reste d’unir la jeunesse sans distinction aucune, que ce soit celle du genre, régionale, religieuse ou socio-économique et assure aussi la promotion de la paix, la réconciliation et le développement pour afin favoriser  l’émergence d’une société congolaise pacifiée, réconciliée et développée.

  Le pasteur Camille TOTO, fondateur du mouvement CONGO UNITES insiste surtout plus sur sa mission qui celle d’inspirer, d’équiper et de connecter tous les jeunes du monde entier.

La présentation du projet de la conférence des jeunes leaders de la RDC intensément effective auprès des partenaires et participants présents dans le diner ; Et qui occasionne un jeu de questions et réponses entre participants et les intervenants du staff du mouvement CONGO UNITES pour mieux préparer la deuxième saison de la conférence des jeunes leaders de la RDC 2019. « Quels sont les moyens pour améliorer la de conférence précédente et innover celle de cette année 2019 », demande-t-il le représentant l’organisation CONGO PEACE NETWORK, « comme CONGO UNTES a mis à la disposition de ceux qui veulent participer à la conférence des jeunes leaders de la RDC 2019, un formulaire en ligne et puis que sera le sort des personnes qui n’ont pas accès à l’internet ? », s’exclame-t-il ESPOIR NGALUKIYE, l’activiste militant de la LUCHA et propose qu’on puisse au moins avoir un formulaire courriel physique qui sera au moins accessible à tous les jeunes de partout quel que soit le milieu et alerter les medias traditionnels tel que  la radio, la télé.

Le département artistique du mouvement CONGO UNITES emballe les participants dans l’univers d’éveil historique grâce à sa pièce mimique.

Le diner de présentation du projet de la conférence des jeunes leaders de la RDC 2019, se termine par une photo de famille colorée par des figures de jeunes de l’espoir et de la réconciliation.      

                                                                            Par LEBON KASAMIRA

Antoinette gizenga est decede

Antoine Gizenga est mort ce dimanche 24 février au Centre Médical de Kinshasa (CMK) après une brève hospitalisation. Il est mort à l’age de 93 ans. L’annonce a été faite d’abord par les cadres importants du PALU. Né en 1925, à Mushiko il a été  Premier ministre de 2006 à 2008. Antoine Gizenga Fundji est originaire de la province du Bandundu. Il était marié à Anne Mbuba et père de quatre enfants. Considéré comme l’un des pères de l’indépendance congolaise, il devient chef du parti Solidaire Africain, PSA, en 1959. Il est ensuite élu député national lors des législatives de 1960. Il devient par ce fait vice-premier ministre dans le gouvernement Lumumba. Il dirige alors à Kisangani le gouvernement de la République populaire du Congo, une rébellion d’après le coup de force de Mobutu de septembre 1960.

 

Biographie ( source : wikipedia)

Proche de Patrice Lumumba, chef du Parti solidaire africain (PSA), Antoine Gizenga a été vice-Premier ministre en 1960 et 1961 et Premier ministre de la République libre du Congo en 1961. Son gouvernement à Stanleyville (Kisangani actuelle) a été reconnu par 21 pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe de l’Est en février 1961. [réf. nécessaire]

Il a été emprisonné à Bula-Mbemba de janvier 1962 à juillet 1964, il sera libéré après que les membres du MNC-L avec à leur tête Antoine Kiwewa exigent sa libération. Déjà, le 25 septembre 1962, le Sénat avait défié Kasa-Vubu en votant une résolution qui exigeait la libération immédiate d’Antoine Gizenga. Le même jour, une manifestation conjointe MNC/L et PSA est organisée pour la libération de Gizenga. Le pouvoir réagit fermement : sept députés lumumbistes sont mis aux arrêts le 29 septembre. La mise en congé du Parlement est applaudie par toute la presse. C’est la même réaction au niveau des syndicats importants : UTC, FGTK, CSLC et la redoutable Union générale des étudiants congolais (UGEC), mais qui exigent aussi l’extension de la mesure au gouvernement taxé d’incompétent et de corrompu.

À l’opposé, les partis politiques de l’opposition lumumbiste, majoritaires au Parlement, vont déterrer la hache de guerre. Ils se réunissent du 29 septembre au 3 octobre. Ils vont créer à Léopoldville le Conseil national de libération (CNL) le 3 octobre. Le CNL vise à s’opposer aux mesures prises le 29 septembre et renverser le gouvernement Adoula. Le CNL, qui sera à la base de la terrible rébellion muleliste, va conquérir durant l’année 1964 les trois-quarts du pays. Et se divisera en deux blocs : le MNL/Gbenye avec Soumialot, Laurent-Désiré Kabila ; et le MNL/Bocheley avec Gizenga, Pauline Lumumba, Pierre Mulele, Lubaya[3].

À peine Gizenga sortait-il de sa prison de Bula-Mbemba, qu’il créait le Palu le 24 août 1964, ce en dépit du refus obstiné d’autres dirigeants lumumbistes, en l’occurrence, ceux du MNC dont Antoine Kiwewa et Alexandre Mahamba. Pour ces derniers, seul le congrès de chaque parti se devrait de saborder le MNC et le PSA, en vue d’une refonte d’un grand parti des masses, tel avait été le souhait de Patrice Lumumba[4].

Il a vécu en exil de 1965 à 1992. Il fonde, durant son exil, les Forces démocratiques pour la libération du Congo (FODELICO)[5].

En 2006, il se présente à l’élection présidentielle congolaise de juillet, comme candidat du PALU. Ayant obtenu 13,06 % des votes au premier tour, il est troisième de l’élection et devrait être l’arbitre du second tour entre Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba. Il est arrivé en tête dans sa province natale, le Bandundu.

Le 30 septembre, il signe au Grand hôtel de Kinshasa un accord de coalition qui vise à faire élire le président Joseph Kabila au second tour des élections présidentielles prévues pour le 29 octobre. L’accord prévoit aussi l’attribution du poste de Premier ministre à un membre du Parti Lumumbiste Unifié d’Antoine Gizenga.A la victoire de Joseph Kabila aux présidentielles, il est nommé comme informateur chargé de trouver au sein de l’Assemblée nationale une coalition majoritaire puis le 30 décembre 2006, il est nommé Premier ministre par le président Joseph Kabila. Il prend la tête du nouveau gouvernement du pays le 5 février 2007, comprenant 59 membres[6]. Ce gouvernement sera réaménagé, et le nombre de ministres vu à la baisse le 25 novembre 2007, produisant le second gouvernement Gizenga.

Le 25 septembre 2008, Antoine Gizenga annonce sa démission du poste de Premier ministre[7]. Il est remplacé le 10 octobre 2008 par Adolphe Muzito jusqu’alors ministre du Budget qui est d’ailleurs son dauphin politiquement parlant au sein du PALU.


RDC : L’ancien vice-président Abdoulaye Yerodia est décédé à Kinshasa

Le sénateur Abdoulaye Yerodia Ndombasi est décédé ce  mardi 19 février, à Kinshasa, selon des sources de sa familiale. L’ancien vice-président de la RDC est mort à l’âge de 86 ans à la suite d’une maladie.

Au terme des accords de Sun City, M. Yerodia fut désigné comme l’un des quatre vice-présidents, fonction qu’il exerça entre 2003 et 2006. Il fut choisi pour le compte du parti de l’ancien président Joseph Kabila, le PPRD.

Les trois autres vice-présidents furent Jean-Pierre Bemba du MLC, Azarias Ruberwa du RCD et Arthur Zahidi Ngoma de l’opposition non armée.