16janvier: Pour Me Emmanuel Kabuyaya, cette date doit être supprimée parmi les jours fériés en RDC

16 janvier 2001-16 janvier 2021, cela fait exactement 20 ans jour pour jour depuis la mort de Mzee Laurent Désiré KABILA, assassiné par son garde du corps au palais de marbre à Ngaliema en ville de Kinshasa. Si cette anniversaire de décès continue à être commémoré jusqu’à ce jour et reste compté parmi les jours fériés en République Démocratique du Congo en vue d’honorer la mémoire de cet ancien président congolais élévé au rang de héros national, une certaine opinion estime que ce n’est plus la peine que ce jour continue d’être sacralisé. C’est le cas de Maître Emmanuel Kabuyaya, avocat au barreau de Goma qui, dans une interview accordé à KivuNyota vendredi 15janvier 2021, ne va pas à quatre chemin et propose que la date du 16 janvier soit carrément supprimé parmi les jours fériés en RDC.

Pour lui, l’année civile en RDC est devenue saturée des jours fériées inutiles. Il estime que, comme tous les présidents qui ont dirigé ce pays, Laurent Desiré Kabila avait des qualités et des défauts. Pourquoi célébrer seulement sa mort et ignorer les autres? S’interroge-t-il.
Avant l’accession de Mzee au pouvoir, analyse le juriste, le président Mobutu a lui aussi contribué au développement du pays en luttant contre le tribalisme et en instaurant un climat de sécurité sur toute l’étendue du territoire national. Pourquoi ne célèbre-t-on pas aussi la mort de Mobutu, après tout ce qu’il a fait pour ce pays? Ou encore celle de Joseph Kasavubu, 1er président de ce pays?

Pour Emmanuel Kabuyaya, seule la date du 17 janvier a raison d’être célébrée au regard de tous les sacrifices que le feu patrice Emery Lumumba avait fait pour ce pays. Quant à la date du 16 janvier, ce fils du Nord-Kivu demande tout simplément sa suppression parmi les jours fériés.

Pour rappel, né à Jadotville(aujourd’hui Likasa), Mzee Laurent Désiré Kabila,troisième président de la RDC, surnommé « le liberateur »fut assassiné à l’âge de 69ans dans son bureau présidentielle, le 16 janvier 2001. Chaque année en RDC, cette date est non seulement jour ferié mais également une date très symbolique marquée par l’organisation des activités ou manifestations immortalisant l’histoire de la vie et la mort du feu Mzee Laurent Désiré Kabila.

Ricardo Olenga

BENI : une nouvelle incursion à MWENDA fait 2 morts décapités

Selon la société civile, l’ennemi assimilé aux éléments de l’Allied Democratic Forces, Forces Démocratiques Alliées (ADF) a une autre fois surpris les habitants de MWENDA dans le secteur de Ruwenzori en territoire de Beni, tuant deux civils avant de les décapiter.

« L’ennemi a surgi autour de 17 heures mardi et a opéré sous la barbe impuissante des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et des soldats de la MONUSCO, en patrouille dans la région. » fait savoir Athom’s Junior VUSINDI, acteur des forces vives de Beni.

Ma source parle d’une concentration de l’ennemi sur le secteur de Ruwenzori qui concentre malheureusement l’essentiel de ses massacres sur au moins 100 kilomètre carré entre ERINGETI et MUTWANGA.

« Ce silence complice, signe de manque de volonté politique de la part de l’autorité étatique a soulevé une crise de confiance aux forces loyalistes qui sont la cible ces dernières semaines des soulèvements populaires qui se soldent par des actions hostiles aux équipements et unités des FARDC et FIB. C’est le cas de la jeep des FARDC qui a été brulée la semaine dernière à LUME après une autre opération surprise » lâche-t-elle.

Près de 17 mille ménages ont fui ces atrocités en secteur de Ruwenzori vers le centre-ville de Beni, les autres vers Kasindi et la ville de Butembo.

Au cours d’un point de presse animé à Goma par le mouvement citoyen Lutte pour le Changement, les militants pro-démocratie de la LUCHA/RDC ont notamment demandé le remplacement des troupes qui mènent les opérations sur Beni ville et territoire, l’implémentation d’une autre opération militaire du type Atemis pour suppléer les efforts des FARDC qui dispersent l’ennemi en lieu et place de l’anéantir.

L’ennemi a débordé pour atteindre Mangina et Mamove, des agglomérations jadis calmes. Pour mettre fin à cette « technique de la jungle » un nouveau vent de nouvelles unités serait la solution estiment des analystes.

L’opération Artémis, pour rappel aura anéanti une rébellion sanglante sur ITURI en 2003. Cette opération attisée par la France qui l’a enfin européanisée n’aura duré que quelques mois disent plusieurs rapports internationaux.

Cette demande d’une opération Arthémis Bis a fait couler beaucoup d’encre et de salive à la fin du régime KABILA où les acteurs politiques se sont déchirés sur l’opportunité d’inviter pour une autre fois des troupes étrangères pour finir une guerre qui serait attisés par les mêmes bourreaux.

Flavien MUHIMA

UNIGOM: Les défenses des mémoires pour l’année académique 2019-2020, desormais autorisées à reprendre

L’Université de Goma vient d’autoriser la reprise des défenses des mémoires pour l’année académique 2019-2020, dans le respect des mesures barrières.

La nouvelle est conténue dans un communiqué signé par le secrétaire général académique de cette institution, rendu public ce jeudi 14 janvier 2021.

Selon ce communiqué, cette décision se justifie par les résolutions prises à l’issue d’une réunion ayant réunis autour du ministre national de l’Enseignement supérieur et universitaire et des responsables de la riposte contre covid-19 en RDC, les chefs d’établissements des universités du pays.

Parmi lesdites résolutions, le communiqué indique qu’à part la
reprise des défenses des mémoires et des thèses pour l’année académique précedente, il faudra « patienter pour terminer les 2ème session des examens afin d’éviter le risque d’introduire la Covid-19 dans le
milieu universitaire ».

Quant à l’ouverture de l’année académique 2021, il est dit dans ce communiqué, qu’il faut attendre des nouvelles dans deux semaines après observations d’infectiosité qui est parti de 5 à 30%.
Si cette courbe descend, d’après ces résolitions, il y aura possibilité de reprendre normalement les activités académiques.

Notons que c’est depuis le 18 décembre 2020 que les activités académiques ont été suspendues dans toutes les universités de la RDC en vue de faire face à deuxième vague des contaminations de la Covid-19 observée au pays en début du mois de decembre dernier.

Mercredi 13 janvier 2021 le bulletin épidemiologique a rapporté 476 nouvelles contaminations, remontant le cumul des cas depuis le 10 mars 2020, à 20.479 cas, dont 20.478 cas confirmés et 1 cas probable.


Emmanuel BARHEBWA