La province du Nord-Kivu a enregistré plus de 16 milles neuf cents (+16 900) cas des violences basées sur le genre VBG, à l’espace de moins d’un an, en cette année 2021.
Ces statistiques retraçant les cas des VBG notifiées dans tous les territoires et villes du Nord-Kivu, ont été rendues publiques ce jeudi 25 Novembre 2021 en ville de Goma, par la division provinciale du Genre Famille et Enfant et ses divers partenaires, à l’occasion, du lancement de la campagne dite des « 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre VBG ».
Le fonds des nations unies pour la population UNFPA qui était aussi parmi les pannélistes, rapporte que contrairement à l’année 2020, les statistiques des VBG ont connu une augmentation de 15 %.
Les territoires de Masisi et Rutshuru caracolent en tête, avec plus de 970 cas par exemple, rien que dans le Masisi.
Ces statistiques qui sont de nature à « stresser » selon certains intervenants à la séance d’échanges à l’occasion, font tentative de croire que tous les efforts fournis pour prévenir ou stopper les VBG sont vains, car aucune amélioration ne semble s’observer…
Que faire pour matérialiser la vision « zéro VBG d’ici 2030 » ?
Il existe tout un paquet d’actions à mener pour stopper et/ou prévenir cette « situation dramatique »
Parmi ces actions qui sont des potentielles solutions en même temps, figurent: l’intégration de l’approche genre et VBG dans les programmes d’apprentissage scolaire: Maternelle, Primaire, Secondaire et universitaire, l’autonomisation de la femme en vue de réduire sa dépendance qui, souvent l’expose, la vulgarisation de la thématique genre à partir des familles, cellule de la société et enfin l’implication des autorités à tous les niveaux, encore que leur rôle à jouer est d’une prépondérance non à négliger, soutient Julien NKUBA MIRABYO, de la division genre Nord-Kivu.
« Ensemble avec l’Etat de siège, tolérance, zéro contre les abus et exploitations sexuels au Nord-Kivu », c’est le thème en vertu duquel pourra se poursuivre cette campagne des seize jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.
Ladite campagne précisons-le, s’appuie sur plusieurs actions à promouvoir et à mener, pour aboutir aux résultats escomptés, rapporte la division provinciale du genre.
John Tsongo TAVUGHA, Goma-RDC