TENASOSP 2024: Participent aux épreuves 106 906 candidats dont 58 138 filles au Nord-Kivu

Le Test National de sélection, d’orientation scolaire et professionnelle TENASOPS  a été lancé ce jeudi 13 juin 2024 au Nord-Kivu par l’autorité provinciale représentée par sa conseillère  principale chargée de l’enseignement..

Dans son adresse, Madame Prisca Luanda a souligné que toutes les dispositions ont été prises par le Gouvernement provincial pour que cet examen se déroule dans des conditions favorables et incluent les élèves de toutes les écoles de la province.

Celle-ci appelle tous les candidats à l’assiduité durant les épreuves pour rendre fières leurs parents et les autorités du pays « qui se battent jour et nuit pour leur assurer une meilleure éducation ».

« Le Gouvernement provincial du Nord-Kivu, en collaboration avec ses services techniques de L’EPST, a mis tout en œuvre pour encadrer et intégrer les apprenants déplacés.  Nous avons délocalisé certains centres des évaluations nationales des territoires de Rutshuru,Masisi et ceux de la localité de Kibumba à Goma pour permettre aux candidats de ces entités de présenter ces épreuves dans des conditions apaisées. Je reste convaincue qu’à travers le travail abattu par nos enseignants, la moisson sera abondante » a-t-elle déclaré.

Partant du pointage effectué dans les trois provinces éducationnelles, les effectifs des candidats inscrits à ce test national s’élèvent à 106906 dont 58138 filles .
Ces effectifs se présentent de cette façon au Nord-Kivu un: 32904 candidats dont 16527 filles, Nord-Kivu deux:56767 candidats dont 29881 filles et au Nord-Kivu trois :17234 candidats dont Neuf mille sept cent trente filles.

Il faut dire que le TENASOPS est l’une des  nouvelles épreuves nationales initiées par le ministère de l’Éducation nationale pour faciliter l’orientation des élèves dans le cycle d’études secondaires.

Lee Sadiki Kajibwami

Vaccination contre la Poliomyélite: Au Nord-Kivu près de 2,5 millions d’enfants sont concernés par la nouvelle campagne

La campagne de vaccination contre la poliomyélite a été lancée ce jeudi 13 Juin 2024 dans la province du Nord-Kivu.La cérémonie officielle du lancement de cette campagne a été présidée par madame Prisca Luanda Kamala conseillère principale du Gouverneur-militaire chargée de la santé.


Celle-ci a, dans son discours, invité les responsables des familles et la jeunesse à s’approprier cette campagne dans le cadre de protéger les enfants contre les conséquences fâcheuses liées à la non-vaccination contre cette maladie.
La vaccination des enfants contre la poliomyélite aide à limiter les risques ajoute-t-elle,

« Nous invitons tous les parents,tous les responsables ainsi que la jeunesse à s’investir pour la réussite de la vaccination.
Cette phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite intégrée à la supplémentation et au déparasitage ira du 13 au 15 juin courant dans les 34 zones de santé du Nord-Kivu. Nous appelons les parents à amener les enfants qui n’ont pas achevé leur calendrier vaccinal de routine au centre de santé le plus proche pour bénéficier du vaccin de routine
 » a-t-elle déclaré.

De son côté, Gaston Lubambo, chef de division provinciale de la santé dans la province du Nord-Kivu sensibilise toutes couches sociales à redoubler des stratégies pour renforcer l’immunité des enfants et freiner la circulation de cette maladie mortelle et invalidante pour tous les enfants de la province.

« Cette campagne de vaccination contre la poliomyélite concerne le déparasitage à l’albendazole ainsi que la supplémentation à la vitamine A. Les prestataires vont pouvoir passer d’un ménage à l’autre pour atteindre l’ensemble des enfants depuis la naissance jusqu’à 5 ans, qui sont concernés par le vaccin contre la poliomyélite.
Les enfants de six mois jusqu’à 59 mois vont recevoir la vitamine A et ceux d’une année à 5 ans recevront le déparasitage à l’albendazole
 » a-t-il précisé, demandant à la communauté d’être réceptive vis-à-vis des messages de sensibilisation relayés par les relais communautaires.

Il ajoute que les enfants déplacés de guerre cantonnés dans les sites érigés autour de Goma ne sont pas exclus; « Ils seront vaccinés comme tous les autres.Nous allons devoir travailler avec les chefs des sites pour que les enfants déplacés reçoivent le vaccin.Il y a des équipes qui vont pouvoir être déployées pour identifier tous ces enfants ciblés par cette vaccination ».

Retenez que cette campagne de vaccination contre la poliomyélite a débuté aussi dans le Territoire de Rutshuru ici au Nord-Kivu.

Lee Sadiki Kajibwami

Goma: le Gouvernement provincial lance les travaux de construction et modernisation du marché central de Virunga

La pose de la première pierre de construction de ce marché situé au Quartier Murara en commune de Karisimbi dans la ville de Goma a été faite ce mercredi 12 Juin 2024, par Le vice-gouverneur du Nord-Kivu, le commissaire divisionnaire jean Romuald Ekuka Lipopo.

Exprimant sa profonde gratitude au Gouvernement Provincial du Nord-Kivu, Elisée Mbula, le PDG de la société « Terre Business » qui exécute ce projet, salue la bonne volonté et la détermination des autorités provinciales à transformer l’image du chef-lieu de la région.

Celui-ci a indiqué que ce partenariat privé-public est une réponse très concrète et proactive à l’appel du chef de l’État congolais qui souhaite que la Diaspora congolaise s’investisse dans le développement et la renaissance de la RDC.

« La société Terre Business a sollicité au mois de février aux autorités provinciale et urbaine la mise en place d’un vaste programme de reconstruction de la province du Nord-Kivu. Nous avons le plaisir d’annoncer que ce projet a reçu un accueil favorable. Le Gouvernement provincial en collaboration avec le Maire de la ville de Goma, nous a cédé le contrat pour rénover le marché de Virunga dont le coût que nous avons l’honneur de financer est de 6 millions de dollars américains, mobilisés dans des banques étrangères sécurisées par nos propres garanties pour le compte de la population du Nord-Kivu. Ce projet symbolise notre engagement pour le développement durable et inclusif de notre province . Il vise à créer 2400 emplois directs et 4500 emplois indirects pour le profit des filles et fils de cette province.
Il va aussi améliorer les conditions de vie des vendeurs et vendeuses mais aussi promouvoir la paix et la stabilité du Nord-Kivu
 » déclare Elisée Mbula.

Ces travaux sont d’une importance capitale a précisé l’autorité provinciale devant les vendeurs, vendeuses et différentes autorités présents sur place, saluant l’engagement de cette société à fournir à la province les travaux de qualité.
L’autorité provinciale n’a pas manqué de louer le souci du chef de l’État, son excellence Félix Antoine Tshisekedi à redorer l’image des villes de la RDC.

 » À ce jour nous avons estimé qu’il fallait moderniser le marché de Virunga, car son état actuel l’exposait déjà à plusieurs problèmes, notamment les cas d’incendie.
Nous avons estimé qu’il est important de construire ce marché afin de créer un climat de bonheur et d’aisance entre les vendeurs et leurs clients
 » a dit le commissaire divisionnaire jean Romuald Ekuka Lipopo.

Madame Kavira Neema,une vendeuse dans ce marché, interrogée après le lancement officiel des travaux ,se contente de cette initiative innovante. Elle s’impatiente déjà de voir ces travaux se clôturer en beauté.

« Nous disons grandement merci aux autorités qui finalement décident de construire ce marché.C’est pour nous une fierté de vivre un jour en écoulant nos produits dans un lieu amélioré. Vraiment que Dieu comble une bénédiction aux autorités de Goma et du Nord-Kivu  » dit-elle.

Ce marché construit sur une surface de 1,3 hectares sera constitué de deux étages sur le rez de chaussée,un parking de 15 véhicules,des étalages et des pavillons VIP.

Chutons en précisant que les travaux de construction de ce grand marché vont durer 12 mois , à dater de ce mercredi 12 juin 2024.

Lee Sadiki Kajibwami

Cybercriminalité à Goma: Benjamin Kalegamire raconte comment sa sim Airtel a été désactivée et utilisée par des escrocs pendant 2jours

C’est dans un message témoignage parvenu à KivuNyota ce mardi 11 juin que ce jeune de la ville de Goma révèle comment les personnes malintentionnés ont swappé sa sim Airtel à son insu, avant de commencer à demander de l’argent à plusieurs de ses correspondants.

Ici l’intégralité de ce témoignage :

Salut chers tous. Benjamin KALEGAMIRE c’est moi, habitant de Goma en RDC.

C’est avec trop d’amertume qu’aujourd’hui je vous mets au courant d’un événement malheureux dont j’ai été victime il y a de cela quelques jours…

Tout a commencé le lundi 3 juin 2024 dans les avant-midis. Une journée agréable comme tant d’autres, je me rappelle j’avais un atelier dans lequel je devrais participer au centre d’accueil BAKANJA. Ponctuel de nature, à 08h30 j’étais déjà au lieu de rendez-vous pour une séance du travail qui s’est clôturée au troisième jour. Quelques minutes après le démarrage de l’activité j’ai eu un besoin urgent de communiquer ; me rendant compte que ma carte Sim AIRTEL ne fonctionnait plus, en tant qu’un abonné fidèle d’AIRTEL RDC, je savais ce que ça voulait dire (coupure de la connexion) ; donc j’avais vite fait recours à la connexion WIFI de BAKANJA qui m’avait permis de rester connecté sur WhatsApp toute la journée.

Vers 16h30, l’atelier était déjà terminé et je m’étais décidé à rentrer chez moi à la maison. Mais en vérifiant mon téléphone, la connexion n’était pas toujours rétablie. A bord du taxi sur mon chemin de retour, je réfléchissais sur le genre de la journée qu’ont eu tous les abonnés d’Airtel vue la situation que je traversais qui me rendait personnellement mal à l’aise. Mais en arrivant à la maison j’étais surpris d’apprendre que j’étais le seul à connaître ce genre de problème car pour tous les autres il n’y avait pas eu un problème de connexion. Inquiet et surpris, je m’étais directement dirigé vers un revendeur d’Airtel le plus proche pour essayer de lui présenter cas. Malheureusement après plusieurs tentatives de réparation, il ne réussit pas à résoudre le problème mais me précisant que ma carte Sim nécessite d’être enregistrer de nouveau ; Et c’est là que mon cœur commençait à battre plus fort.

Face à la déception et la fatigue de la journée, je me suis dirigé chez moi pour aller dormir et tenter d’oublier ce dossier qui me prenait déjà la tête.

Mercredi 5 juin 2024 à 08h00, je me retrouve encore chez Bakanja pour la suite dudit atelier mais cette fois-ci, non seulement ma carte Sim fonctionnait plus mais mon WhatsApp aussi refusa de fonctionner et me demanda de le réinitialiser pour recevoir le code de confirmation qui me sera envoyé sur message normal (chose que je ne pouvais pas faire vu que la Sim n’était plus opérationnelle).

Vers 15h00 je me suis décidé à aller au shop Airtel (communément appelé maison Airtel) vers INSTIGO pour leur exposer mon cas. Après vérification, ils me dirent que ma carte SIM a été swappée par un inconnu le mardi vers 9h00 ; chose qui m’avait laissé sans voix.

Surpris, je posai la question « sous quelle magie ? y avait-il un problème technique ? » ; question à laquelle j’avais reçu comme réponse « NON ».

Sans tarder, j’avais swappé ma carte SIM et j’étais parti persuadé que c’était la fin de l’histoire. Or le pire allait déjà commencer : l’inconnu qui avait swappé mon numéro pendant tout ce temps avait déjà configurer mon numéro sur son WhatsApp, accéder à tous mes contacts WhatsApp et les arnaquait en mon nom en leur demandant de l’argent tout en promettant rembourser dans un bref délai (les uns il disait le soir, les autres après 2 jours etc.)

Bon nombre de mes proches crurent que c’était moi et ils envoyèrent des sommes d’argent (l’un 100$ ; l’autre 120$, l’autre 40 ainsi de suite).

Pour le moment je veux vous assurer que j’ai déjà repris le contrôle de mon numéro ; que l’on travaille main dans la main avec les autorités compétentes pour retrouver ce malfrat tout en vous demandant de rester vigilant face à des potentielles tentatives d’arnaques.

PS : pour tous ceux qui ont été victime de cette arnaque, à qui j’ai demandé de l’argent sur mon numéro à travers ce malfaiteur, je suis vraiment désolé mais la responsabilité exige réparation pourvu que tu me brandisses les preuves.

KivuNyota

Goma: Un cas de justice populaire crée une polémique à Himbi, après la découverte de l’identité de la victime

Le cas de justice populaire enregistré vers 4h du matin de ce dimanche 09 juin 2024 dans le quartier Himbi en commune de Goma, non loin de l’Église Antiokia; suscite à ce jour une vaste polémique dans cette entité après la découverte de l’identité du présumé voleur, brûlé vif par quelques jeunes du quartier.

La victime est un autre jeune du même quartier, ont regretté plusieurs habitants de cette zone,déplorant le fait qu’elle puisse être exécutée par des gens qui le connaissent.

En effet, selon les témoignages recueillis ; le feu Giresse, puisque c’est de lui qu’il s’agit; avait été aperçu portant un lot d’assiettes durant les premières heures de la matinée du dimanche, par des jeunes ayant passé nuit dans un lieu de deuil. L’ayant soupçonné d’avoir volé ces objets, plusieurs jeunes l’ont suivi, criant avoir attrapé un voleur. Ces alertes ont réveillé d’autres jeunes qui se sont, par la suite, roués autour de Giresse pour le tabasser à mort jusqu’à décider de mettre du feu sur lui.

La police est arrivée quelques instants après, pour disperser la foule et au finish, elle n’a fait que récupéré la dépouille déjà calcinée.

La justice populaire doit cesser!

Comme à chaque fois qu’un cas de justice populaire est enregistré dans la ville (puisqu’il y en a régulièrement) ; des voix ne cessent d’être levées pour décourager ces genres de la pratiques.

« Quand la population décide de se rendre justice, le risque est très élevé d’exécuter à tort des personnes innocentes. Puisque tous ceux qui sont accusés ne sont pas forcément des coupables. Quand on attrape un voleur ou un bandit, il est toujours conseillé de l’amener auprès des instances judiciaires pour établir sa culpabilité. Tant qu’il n’est pas encore passé à la barre, l’accusé jouit de ce qu’on appelle la présomption d’innocence. Quand on se rend justice, on s’expose soi-même à de lourdes peines… » souligne L’Ir James Calvin Barehebwa, un leader communautaire du coin.

La population doit comprendre,insiste-t-il, que les instances judiciaires restent les seuls organes habilités à condamner les hors-la-loi, « personne n’a le droit d’ôter la vie d’un être humain ».

La Justice appelée à redorer son image

Si les cas des justices populaires persistent dans cette région, argumentent plusieurs jeunes de Goma, c’est en raison des failles qui s’observent au niveau de notre Justice.

« On est parfois déçu d’amener les gens auprès des instances judiciaires, puisqu’ils nous reviennent à mainte reprises après leur arrestation.
Par moment on a peur de sa sécurité quand on amène un voleur en prison après l’avoir attrapé, et le tabassé. Lorsqu’il quitte la prison, sa première cible est toute personne qui l’a battu avant son incarcération. C’est ces genres des situations qui font que le premier réflexe de la population en attrapant un voleur ou un bandit, est devenu de l’achever une fois pour toute…
 » indique un jeune du quartier Himbi sous anonymat.

Si la Justice fait bien son travail, estime-t-il, les cas de justice populaire vont sensiblement baisser.

« Il faut que la Justice puisse redorer son image pour rétablir un climat de confiance avec la population. Ce n’est pas pour rien qu’on dit toujours que la Justice élève une Nation… » argumente un autre jeune.

La ville de Goma pourrait être comptée parmi celles qui enregistrent le plus des cas de justice populaire au pays. Il existerait même un endroit dans la ville, a-t-on appris, dont la référence serait « le lieu où on a lynché les voleurs ».

La lutte contre la justice populaire doit donc faire l’objet d’une sensibilisation de masse dans cette partie du pays.

La Rédaction

Goma: une jeune fille déplacée se noie au lac en cherchant à s’approvisionner en eau

C’est au niveau du quartier Lac Vert que ce nouveau cas de noyade a été répertorié ce lundi 10 juin 2024. Il s’agit, d’après la société civile du quartier Mugunga, d’une jeune fille déplacée, âgée de 15 ans qui était allée chercher de l’eau au lac vert suite à la carence d’eau observée dans le camp des déplacés.

« C’est une jeune fille âgée de 15 ans, déplacée du site de Shabindu/Kashaka au quartier Mugunga. Elle était noyée le samedi 08 juin aux environs de 15h. Elle s’était rendue au lac vert pour puiser de l’eau, puisqu’il s’observait une carence d’eau au niveau des sites. C’est ce lundi que les pêcheurs ont retrouvé les pièces identitaires de la victime et des morceaux de ses habits. Jusqu’à présent la famille continue à attendre le corps au niveau du lac vert pour l’inhumation  » témoigne Tshibambe Bujiriri Paul-Bienvenue, président de la société civile Forces Vives, noyau du quartier Mugunga.

Ce dernier exhorte les autorités à prendre très au sérieux la question de l’approvisionnement en eau dans les sites de déplacés.

Il dit ne pas comprendre comment des endroits surpeuplés comme des camps de déplacés puissent manquer de l’eau à une période aussi délicate que cette période de saison sèche.

Il appelle tout de même les déplacés à éviter de s’approvisionner en eau au niveau du lac vert suite à plusieurs risques auxquels ils sont exposés notamment le gaz, les noyades, et autres.

La Rédaction