COVID-19 : L’émission KAZIYA PALE présentée par Huguette KAN vole au secours des plus démunis

Au moins 108 familles de Bugamba, KATINDO 2, Nyabushongo, Ngangi et Mugunga ont bénéficié cette semaine d’un appui en vivres et non vivres pour mieux affronter cette période de confinement. Cette action caritative est l’œuvre de l’émission KAZIYA PALE présentée sur UB/FM par Madame Huguette KANUMBU qui est partie famille par famille pour éviter la propagation. Selon l’initiatrice, la population dans ces milieux vit une terrible misère  qu’il lui sera difficile d’affronter cette période de COVID-19. Elle invite toutes les personnes de bonne volonté  à l’accompagner. Kivunyota Hebdo l’a rencontrée cette semaine…

Kivunyota Hebdo : Madame Huguette Kanumbu, vous êtes présentatrice de l’émission KAZIYA PALE sur UB/FM. Vous avez effectué une série d’activité cette semaine, pouvez-vous nous dire  c’était quel type d’activité et en quoi cela a consisté ?

Huguette KANUMBU : Nous avons   lancé une initiative KAZIYA PALE à travers mon émission KAZIYA PALE que je fais sur UB/ FM. On a  toujours l’habitude de faire des SOS mais aujourd’hui, c’était une façon particulière  parce que c’est un SOS qui concerne tout le monde. Nous l’avons  nommé KAZIYA PALE SOS COVID-19 pour venir en aide aux familles démunies, des familles  vulnérables confinées qui n’ont pas assez de moyens pour subvenir à  leurs besoins. Elles n’ont pas de quoi mettre sous la dent.  Hier on a assisté plus de 57 familles  vraiment très pauvres.  Parmi elles, il y a des familles qui nous disaient qu’elles font deux, trois, quatre jours sans manger  pourtant elles ont des enfants, toute une grande famille, elles vivent une terrible vulnérabilité.  Et aujourd’hui on a assisté 52 familles, ce qui fait au total 109 familles. 

KNH : Quel est l’objectif pour vous de faire tout cela ?

HK : L’objectif est de permettre à certaines familles  à mieux vivre  pendant cette  période de confinement.  C’est pourquoi on est allé leur apporter de l’aide, non seulement en termes de nourriture mais aussi une petite enveloppe contenant un petit capital pour démarrer une activité génératrice de revenu. Nous voulons aussi les sensibiliser sur comment se prendre en charge pour éviter le coronavirus pendant cette période. Vous qu’il y a certaines personnes qui sont à Goma mais qui ne connaissent même pas le coronavirus c’est quoi étant donné qu’elles n’ont pas les moyens de suivre des informations à la radio ou à la télévision. Nous avons profité de cette occasion pour les sensibiliser comment se protéger, comment laver les mains, éviter la foule, etc. Nous leur avons aussi apporté quelques objets de protection  comme des savons, des désinfectant, des masques et autres.

KNH : Alors dites-nous un peu ça se passe comment, comment est-ce que vous récoltez les fonds et ciblez toutes ces personnes nécessiteuses ?

HK : En ce qui concerne cibler, à Goma, il y a toute sorte  de personnes : Il y a les riches, les moyens, les pauvres, les très pauvres au vrai sens du terme. Avec mon émission KAZIYA PALE,  j’ai lancé l’initiative et j’ai demandé de l’aide à tout un chacun de bonne volonté.  Nous n’avons pas un sponsor officiel. C’est juste cette bonne volonté de faire les choses. Les auditeurs envoient de l’argent via Airtel Money, les autres viennent avec leur contribution à la radio et donnent de la nourriture, les habits et autres types de contribution. Je profite donc pour remercier tous ceux-là qui donnent plus, les gens de Goma et d’ailleurs. En ce qui concerne cibler,  je lance à la radio un appel à tous les gens qui sont dans les besoins, ceux qui font deux ou trois jours sans manger et qui n’ont pas une activité quelconque, qui n’ont pas de commerce. Nous leur demandons d’appeler pour nous donner leurs noms, leurs adresses complètes et leurs coordonnées afin de les contacter. Avant d’aller leur donner notre contribution, nous effectuons une descente deux ou trois jours avant pour se rassurer de leur vulnerabilité.   Si leur vulnerabilité est prouvée, nous les mettons sur la liste des bénéficiaires.

KNH : Surement que ces familles que vous visitez  ont une vie misérable, ça doit être très pénible pendant cette période.  Est-ce que vous pouvez nous raconter la vie de ces personnes  que vous rencontrez ?  Sont-elles vraiment nécessiteuses. Racontez-nous un peu leur environnement, une façon   d’encourager la personne qui nous lit ou qui nous entend à pouvoir faire quelque chose et être beaucoup plus attirée  par la compassion envers ces personnes

HK : Ces personnes sont dans une terrible situation très difficile.  Je profite de cette occasion pour demander aux autorités provinciales de ne pas seulement faire passer des publicités à la radio ou à la télévision. Il faut qu’elles se rassurent que le message est bien capté par tout le monde. Il y a des gens qui souffrent ici, qui n’ont même pas les moyens pour suivre l’information parce qu’elles n’ont pas de radios, de télévision. Je me suis rendu compte qu’ici à Bugamba, KATINDO 2, Nyabushongo, là très très loin, il n’y a même pas d’eau. Comment on va dire à quelqu’un qu’il faut chaque fois se laver les mains ? Si quelqu’un a 200 FC, il achète un bidon d’eau. Cette eau, tu ne vas pas lui demander de la gaspiller en lavant les mains tout le temps ! Il a six enfants. Ça doit lui servir à préparer la nourriture ou à faire autre chose.  Ça devient comme un bidon d’huile. Et donc, quand vous dites lavez-vous les mains, rassurez-vous que la REGIDESO envoie ou distribue de l’eau gratuitement ou même à la rendre disponible partout. Ces gens vivent dans une misère totale, des gens qui font trois ou quatre jours sans manger, qui  vivent dans une maisonnette de deux ou trois mètres, sans fenêtre.  En tout cas, c’est très difficile !  Que les autorités provinciales pensent à ça et voient comment leur venir en aide. 

L’équioe KAZIA PALE avec les beneficiaires jeudi 02 avril 2020

KNH : Est-ce que le processus continue ? Aujourd’hui jeudi 2 avril c’est le dernier jour ?  Ou bien vous allez encore continuer ?  Est-ce que vous avez les moyens nécessaires pour continuer cette action ?

HK : Nous n’avons vraiment pas des moyens nécessaires.  C’est pourquoi nous avons stoppé. Sinon on aurait voulu le faire tous les jours mais ce qu’on avait c’était juste pour 120 familles auxquelles on a distribué hier et aujourd’hui. C’est pourquoi dans l’émission KAZIA PALE, j’ai encore lancé un message aux gens de bonne foi à nous soutenir, d’envoyer leur contribution pour voir comment faire une autre descente la semaine prochaine pour aider encore une centaine de famille.  Je remercie encore tous ceux qui commencent à envoyer, ceux qui envoient leurs contributions à la radio. C’est quelque chose de très important. On n’a pas de sponsors. On a juste cette bonne volonté. J’en appelle à la conscience de tout un chacun de bonne fois.  Si tu vis, tu dois savoir qu’il y a d’autres qui souffrent réellement. Le mieux c’est de les aider pour qu’ils vivent aussi. Tu peux être en ville, dans une situation de noblesse. Si tu ne penses pas aux pauvres, ils peuvent t’amener la maladie et toute ta richesse ne te servira à rien. Nous devons donc nous protéger et protéger les autres. La meilleure façon de nous protéger, c’est surtout protéger ces pauvres qui n’ont même pas de l’eau pour se laver les mains, qui n’ont même pas les moyens pour suivre les informations qui leur disent comment ça se passe. Ils n’ont pas beaucoup plus de formation pour cette maladie.  Tu dois faire ce que tu peux.  Si tu as ton voisin qui est dans cette situation, en l’aidant avec le peu que tu peux, ça fera vraiment du mal à personne.

KNH : Pour la personne qui voudrait donner sa contribution à cette initiative, rappelez-nous quels sont les moyens à travers lesquels il peut faire parvenir sa contribution.

HK : Il peut venir à UB FM, situé au rond point Signers, bâtiment JP BISWEKA, et voit la réceptionniste ou Huguette KAN. Il peut aussi  nous envoyer une petite contribution, n’importe laquelle au 09 91 80 70 71. On aimerait poursuivre cette initiative  pendant cette période de confinement même après. Nous voulons le faire une ou deux fois le mois. Nous pensons que ça pourrait peut-être diminuer le taux de chômage et le taux de souffrance à Goma. On a pas juste pensé à la nourriture. Tu peux donner de la nourriture aujourd’hui ce qu’on a donné, ça va juste servir une semaine ou deux semaines mais si tu donnes un peu d’argent pour démarrer une activité ça va aider continuellement.

KNH : Madame Huguette, nous vous remercions d’avoir répondu à nos questions. Qu’avez-vous à ajouter ?

HK : C’est moi qui vous remercie. Je rappelle que mon initiative est juste pour aider les gens. Certaines personnes m’ont demandé si je compte postuler ou je veux me créer un nom. Non. C’est quelque chose que j’avais commencé depuis 2015. J’ai juste les idées, la volonté de faire. Je sais et  je vois que je ne peux pas faire grand-chose. C’est pourquoi je demande encore l’aide de tout un chacun.  Que chacun fasse quelque chose. Ensemble nous pouvons faire et sauver des vies. Ensemble, sauvons des vies pendant cette période de confinement pour lutter contre COVID-19. J’insiste encore et demande à la REGIDESO d’envoyer de l’eau dans tous les quartiers. Non seulement les quartiers des riches mais aussi ceux des pauvres. COVID-19 affecte et les riches, et les pauvres ! Ce n’est pas pour une classe sociale quelconque

COVID-19 : Un pays qui se ronge, Un vaccin qui fait peur

Après la ville-province de Kinshasa, son épicentre, ainsi que la province de l’Ituri; la pandémie du Covid-19 commence  à gagner petit à petit, d’autres provinces de la RDC. Cette semaine, trois nouvelles provinces ont été touchées. Il s’agit de la province du Sud-Kivu, qui a enregistré ses deux premiers cas dimanche 29 mars; et qui en compte trois  actuellement ;  la province du Nord-Kivu dont le 1er cas a été détecté mardi 31mars à Goma, et qui compte 5 cas aujourd’hui ; ainsi que celle du Kwilu dont l’unique cas confirmé a été déclaré vendredi 03 avril.

Alors qu’elle comptait 81 cas dimanche 29 mars dernier, la RDC  enregistre à ces jours, 161 cas confirmés de la maladie à corona virus. Le nombre des cas ne cesse de croitre au pays depuis la notification du 1er cas le 10mars 2020 à Kinshasa. Il faut noter, par ailleurs, que depuis le début de la maladie; 18 personnes sont mortes et 3 patients ont été guéris.(données de l’INRB mis à jour dimanche 05 avril 2020).

Le docteur MUYEMBE, a-t-il accepté que le vaccin contre le Covid-19 soit expérimenté sur les congolais?

  Cette question figure parmi les sujets qui ont fait débat sur les réseaux sociaux cette semaine.

Dans une vidéo qui a circulé vendredi 03 avril sur les réseaux sociaux, le Professeur-Docteur Jean-Jacques MUYEMBE, coordonnateur de l’équipe technique de la riposte contre la pandémie du corona virus en RDC, a affirmé que « la RDC est candidate pour faire les essais cliniques du vaccin contre le Covid-19 » un vaccin expérimental proposé, parait-il, par les pays occidentaux.

Les réactions des congolais, comme toujours, n’ont pas tardé de se balancer sur les réseaux sociaux.

« Nous ne sommes pas de cobayes », « S’ils veulent nous vacciner, qu’ils commencent par nos représentants »,  » l’Afrique n’est pas un laboratoire »,  « pourquoi accepter ce vaccin chez nous alors qu’il y a plus de malades et des morts chez eux? » Ces textes, lus dans plusieurs groupes whatsapp, comme sur plusieurs réseaux sociaux, illustrent le mécontentement et le désaccord des congolais contre ce vaccin.

Des réactions qui ont poussé le docteur Jean-Jacques MUYEMBE, à revenir sur cette question dans son point de presse du samedi 04 avril dans la salle de conférence de l’INRB.

« Je suis moi-même congolais et je ne permettrai jamais d’utiliser les congolais comme cobayes. » a-t-il déclaré, soulignant que son intention dans la fameuse vidéo, ayant circulé sur les réseaux sociaux, n’était pas d’affirmer que la vaccination commencerait en RDC sans que le vaccin ne soit testé auparavant en Amérique et ailleurs.

« Mon intention en parlant de vaccin COVID-19 n’était pas d’affirmer que nous allons commencer la vaccination en RDC sans qu’il ne soit testé auparavant en Amérique et ailleurs. Des essais de vaccination ont déjà commencé dans ces pays notamment les USA et la Chine » a-t-il précisé, rappelant que la maladie à virus ébola a été vaincue en RDC suite à un vaccin expérimental. À lui d’ajouter que l’urgent pour l’instant c’est de se focaliser sur l’évolution des cas de Covid-19 en RDC.

En Afrique le débat sur ce vaccin expérimental, a commencé un peu plutôt sur les réseaux sociaux.

En effet, le 1er avril dernier, lors d’une intervention sur la chaîne française LCI; de deux médecins français, qui parlaient du vaccin BCG (proposé pour lutter contre le Covid-19) et des modalités de ses essaies cliniques; un médecin propose l’Afrique comme milieu favorable pour l’expérimentation dudit vaccin, qualifiant le continent d’être hautement exposé à la contamination.

« Si je peux être provocateur, est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation, un peu comme c’est fait d’ailleurs sur certaines études avec le sida, où chez les prostituées, on essaye des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées ? »  déclare Jean-Paul Mira, chef de service de médecine intensive et réanimation à l’hôpital parisien Cochin.

Une déclaration qui va être comprise comme une insulte  l’égard du peuple africain et qui va susciter plusieurs réactions des internautes africains refusant « d’être considérés comme des cobayes ».

Jean-Paul Mira a présenté ses « excuses les plus sincères » à « celles et à ceux qui ont été heurtés, choqués, qui se sont sentis insultés par des propos que j’ai maladroitement prononcés » rapporte le media en ligne  « Le point ».

Le Nord-Kivu touché; Le gouvernement prend des nouvelles mesures

Le Nord-Kivu est la 3ème province de la RDC, à être touchée par la pandémie de Covid-19; cette pandémie qui, à ces jours est déjà présente dans 5 provinces de la RDC.

Le premier cas du Nord-Kivu a été testé et déclaré positif par l’équipe de la riposte mardi 31 mars 2020. Il s’est agit d’un sujet nigérien, arrivé à Goma le 18 mars, en passant par Kigali et dont les 1ers symptômes s’étaient manifestés le 23 mars, jour de son isolement. Après la confirmation positive des tests de l’INRB, le gouvernement va annoncer le jour suivant, le lancement du processus d’identification des contacts de ce 1 er cas.

Alors qu’elle continue à attendre la déclaration de l’éradication complète de la maladie à virus Ebola sur son territoire; cette autre épidémie qui a tué une bonne partie de  sa population; la province du Nord-Kivu va ensuite enregistrer quatre cas supplémentaires, dont 2 à Beni et 2 autres à Goma, ce qui va porter à 5, le nombre total de cas en province jusqu’à ce dimanche 5 avril 2020.

Face à cette situation, le gouvernement provincial ne tardera pas à réagir. Vendredi 03 avril 2020, le comité restreint de sécurité de la province du Nord-Kivu, convoque une réunion urgente pour passer en revue la situation d’urgence sanitaire qui prévaut dans la province. De cette réunion, ressort un communiqué officiel en place des nouvelles mesures pour empêcher la propagation du virus dans les zones non encore touchées. Les plus strictes de ces mesures sont celles de l’isolement pendant 14 jours, des villes de Beni, Butembo et Goma à dater de ce lundi 06 avril 2020. En ville de Goma où plusieurs cas ont été enregistrés au niveau provincial, le gouvernement décide de suspendre les mouvements des populations de Goma vers l’intérieur et vice-versa, excepté les denrées alimentaires et les produits de première nécessité; le trafic Beni-Butembo est également suspendu. Le même communiqué  conseille aux populations de ces 3 villes isolées d’observer un  confinement volontaire (c.à.d ne sortir de la maison que si l’on a des courses essentielles à effectuer). Les marchés, quant à eux, restent ouverts tout en respectant les mesures d’hygiène.

  Retenons que depuis le 2ème cas positif enregistré en ville de Beni le vendredi 03 avril dernier, et qui a porté à 5 le nombre total des cas en province du Nord-Kivu, la province n’a notifiée aucun nouveau cas jusqu’à ce dimanche 05 avril.Pendant ce temps,les services compétents continuent à se mobiliser pour identifier les contacts de tous ces cas déjà confirmés.

Emmanuel BARHEBWA

Des accusations non fondées portées contre Alphonse Wonga, président du Tribunal de Grande Instance de Goma. (Toute la vérité dévoilée)

Les accusations portées contre le magistrat Wonga Alphonse figurant dans une lettre qui date du 3 mars 2020 et dont le contenu a été dévoilé à la presse ce vendredi 2 avril 2020 par la destinataire, Madame KANYERE VIATSUKALUVA, ne sont que les fruits d’une imagination, une machination sans preuve destinée à nuire au président du TGI/Goma dont l’autorité, la bravoure, la compétence et l’honnêteté ont été plus d’une fois saluées par tous les justiciables et toute la population.

Dans cette correspondance adressée au secrétaire permanent du Conseil Supérieur de la magistrature avec plusieurs « transmis copie pour information » adressées notamment au président de la République Démocratique du Congo, Madame KANYERE accuse  le magistrat Wonga Okongo Alphonse, président du Tribunal de Grande Instance de Goma de corruption, de ne pas travailler au profit des justiciables et ‘’d’avoir craché sur l’autorité de l’Etat de droit prôné par le chef de l’Etat’’

Selon des sources concordantes contactées, ces accusations n’ayant pas tenu au respect de procédure normales et administratives (puisqu’ayant été dévoilée à la presse) ne sont que l’écho d’une partie consciente ‘’d’avoir perdu toutes ses cartes’’ dans une affaire pourtant encore pendante n’ayant pas encore été sanctionnée par une décision de justice (jugement)

Une vérité dévoilée

En effet, les raisons ‘’d’indignation’’ de la destinataire tirent origine dans le dossier 2033/20280 mettant en lice Madame KANYERE VIATSUKALUVA avec son ex-époux, Monsieur Alphonse AMUNDALA TAMBWE dont elle a délibérément omis de dire toute la vérité dans sa lettre et devant la presse. « La veille du jour où le dossier devait passer, le président du TGI a reçu Me BISIMWA KATUMWA, avocat de Madame KANYERE et celui-ci a demandé une composition de son choix » raconte une source proche du TGI, ayant requis l’anonymat, ce que le président n’a pas accepté parce que, selon notre source, une partie au procès ne peut pas insister sur une composition des juges bien ciblés par lui-même. « A moins qu’il y ait anguille sous la roche, qu’il y ait déjà des arrangements en coulisse. Ce que le président a refusé en homme honnête et impartial, dans le but de sauvegarder l’intégrité et l’image de sa juridiction et surtout de ne pas être complaisant envers les avocats et les justiciables. Alors l’avocat dont la requête a été refusée est sorti indigné de son cabinet devant Me KASUZA de même bareau du Nord-Kivu, pour n’avoir pas trouvé satisfaction à sa demande. Et à celui-ci de déclarer dans les couloirs du cabinet du président  qu’il mettra fin aux fonctions du président tout en précisant ‘’la suite des événements nous donnera raison’’.  Le lendemain matin, l’avocat BISIMWA KATUMWA a récusé  dix juges sur un nombre de treize affectés au TGI/Goma hormis les trois juges  demandés  initialement par celui-ci, une façon de n’avoir que ces trois juges avec lesquels des pourparlers avaient ‘’peut-être’’ déjà eu lieu. Informés de cette récusation, la partie adverse, Alphonse AMUNDALA, par l’entremise de son avocat, Me Jean-Petit MAGAYANE, a aussi décidé de récuser les trois juges dont l’impartialité devrait déjà être remise en doute, étant donné le degré d’insistance mis au point par  la partie de Madame KANYERE qui ne prêtait  plus l’ombre d’aucun doute. »  Présentement et dans le cas d’espèce, il n’y a pas de juge pour trancher cette affaire au TGI/Goma en attendant l’issue de la  procédure de récusation que le président du tribunal a  déclenchée devant le Tribunal de Grande Instance de Goma. « L’avocat a lui-même bloqué son dossier et, selon certaines discrétions, l’avocat BISIMWA KATUMWA serait à couteaux tirés avec sa cliente qui lui reproche le blocage du dossier et le fait de la mettre en conflit avec les juges du TGI/Goma, ce qui fait que l’avocat s’en prend au juge président sans aucune preuve prétextant que celui-ci a plus de trente dossiers à la chambre de discipline » ce qui est faux. 

Magistrat Wonga Alphonse, un homme intègre, humble et dévoué à ses fonctions

A l’issue des recherches et renseignements établis, depuis trois ans que le magistrat exerce ses fonctions ici à Goma, « aucune plainte n’a jamais été enregistrée contre lui à la chambre de discipline à part deux importées de la province orientale où il était en exercice. Ces deux plaintes n’ont rien à voir avec les ‘’trente’’ qu’on dit être enregistrées à Goma à la chambre de discipline. A moins que l’unique déposée ait été initiée par l’auteur de la plainte, encore que la chambre de discipline ne soit pas saisi de cette plainte pour que l’incriminé soit notifié de cette plainte» confie notre source.

Il se révèle également que les accusations de corruption dont allusion faite dans la lettre du dénonciateur sont sans fondement car, d’après nos sources, le dossier opposant les parties est en cours et aucune décision judiciaire n’est encore intervenue. « Comment peut-on corrompre un juge dans un dossier où la décision n’est pas encore prononcée, surtout que le blocage du dossier est l’œuvre de la partie qui, lors de la récusation des dix juges n’a pas fait mention de corruption dans la lettre  de récusation? Et chose grave, si la décision est prononcée, elle est l’œuvre de trois juges et non d’un seul à qui toute la responsabilité est imputée. Dans cette affaire, le dossier est bloqué. Je ne vois pas comment, par quel mécanisme un magistrat peut être corrompu »  explique un juriste ayant requis l’anonymat.

La ville de Goma, elle-même, témoin de son dynamisme

Contrairement aux accusations non fondées portées contre sa personne, le magistrat Wonga Alphone a su attirer la sympathie des gomatraciens par le caractère impartial et non discriminatoire dans sa police du débat dont il a l’habitude de gérer tous les dossiers judiciaires, peut-on entendre par nos sources.  En début mars de cette année,  il a présidé une grande audience qui a réuni pendant trois jours devant le stade de l’Unité, des milers de gomatraciens dans un procès de kidnapping. Satisfaite du déroulement de l’audience et de la  sentence qui a mis fin à ce procès, la population a elle-même décidé d’accompagner le juge président  jusqu’au tribunal pour assurer sa sécurité dès lors que le prononcé du jugement est intervenu tard dans la soirée, soit à 20h30.

Au regard de ce qui précède, les accusations portées contre le magistrat Wonga Alphonse, président du TGI/Goma et publiées dans certains médias en ligne sont denouées de tout fondement et devraient peut-être être revues par la partie au procès Madame Kanyere. Elle devrait peut-être aussi préparer sa défense avec son avocat, Me BISIMWA KATUMWA, dans la procédure de récusation qui l’oppose avec dix juges du TGI/Goma, déterminés selon notre source, d’obtenir réparation. Il s’avère que cette procédure de récusation engagée par Madame KANYERE a été engagée avec beaucoup de légèreté et en marge de la loi.

La rédaction

Corona virus- RDC : 134 cas Confirmés, dont 4 au Nord-Kivu

Plus un seul jour ne passe sans qu’il y ait des nouveaux cas de Covid-19 en RDC. Ce jeudi 2 avril, le pays a enregistré 11 nouveaux cas, ce qui porte à 134 cas le nombre total de contaminations depuis le 10 mars 2020.

« Parmi les 11 nouveaux cas, 6 sont des transmissions locales et 5 ont été importés »,renseigne l’INRB dans son dernier rapport rendu public jeudi soir.

La même source souligne,par ailleurs que de ces 6 transmissions locales, 4 sont de Kinshasa et 2 ont été resencées au Nord-Kivu ( dont un à Goma et un autre à Beni).

Le Nord-Kivu, qui n’avait enregistré que 2 cas depuis le 31 mars dernier,compte desormais,4 cas de Covid-19.

Pour rappel, le cumul des cas de Covid-19 en RDC depuis le 10mars2020, est jusqu’au jeudi 02 avril,de 134 cas Confirmés; dont 13 décès et 3 guerris, et 45 patients stables,selon l’INRB.

Emmanuel BARHEBWA

Covid-19: Deuxième cas au Nord-Kivu, 123 dans tout le pays

La province du Nord-Kivu a enregistré ce mercredi 1er avril 2020, son deuxième cas confirmé de Covid-19. Ce dernier fait partis de 14 nouveaux cas rescenscés en République Démocratique du Congo, ce même mercredi par l’Institut National de Recherches Biomédicales( INRB).

Dans son rapport, l’INRB précise que depuis le 10mars,date à laquelle l’épidémie s’est déclarée en RDC, le cumul des cas est, jusqu’à ce mercredi 1er avril, de 123 cas confirmés dont 11 décés.

Emmanuel BARHEBWA

Le gouverneur de province confirme la présence du Corona Virus dans la province du Nord-Kivu.

La ville de Goma fait désormais partie des villes touchées par le Corona Virus. Le Gouverneur de la province du Nord-Kivu l’a précisé ce mardi devant la presse. On dirait qu’il a donné raison aux rumeurs qui ont couvert les réseaux sociaux la journée du vendredi 27 mars 2020. Dans son message à la presse ce mardi matin, Carly Nzanzu Kasivita a donné des détails sur la personne porteuse du virus à Goma invitant la population au calme et à l’observance des mesures de prévention tout en conviant les groupes armés à une cessation immédiate de leurs hostilités en vue de permettre aux paysans de bien exercer leurs activités agropastorales qui permettraient une stabilité économique du Nord-Kivu pendant cette période de crise sanitaire.

  Les cas du COVID-19 ne cessent de grimper en République démocratique du Congo. Alors que le pays n’a connu que seulement trois guérisons depuis le 10 mars 2020, date de début de la pandémie en RDC, ce mardi 31 mars 2020, dix-sept autres cas viennent d’être enregistrés qui ramènent le cumul à 98 cas avec huit décès. A cette liste s’ajoute le Nord-Kivu qui devient ainsi la quatrième province en RDC à être touchée par le Corona Virus.

Goma, un sujet nigérian

« L

a Province du Nord-Kivu vient de notifier dans la nuit du 30 mars 2020, un cas de coronavirus » commence le gouverneur dans son point de presse en faisant des éloges aux « équipes de surveillance ainsi que les Prestataires » dans les structures sanitaires du Nord-Kivu de faire leur travail ‘’avec professionnalisme’’

Le gouverneur poursuit et confirme qu’il s’agit d’un « sujet nigérian de 44 ans, de sexe masculin, œuvrant dans une organisation humanitaire sur place à Goma ». Sans donner des détails sur l’identité de la personne ni le nom de l’organisation humanitaire, Carly Nzanzu signale que ce cas est en isolement depuis le 23 mars 2020. « Il est parti du Nigeria le 18 mars 2020 pour Goma via Kigali où il avait passé nuit. Le lendemain 19 mars 2020, il prit la route jusqu’à Goma en passant par la grande barrière. Le 23 mars, il se présente à l’hôpital pour ‘’toux et douleurs thoraciques’’ ». Le malade qui ‘’s’est lui-même conduit à l’hôpital’’ avait été extrait d’autres patients et isolés. « Grace à la vigilance de nos services techniques, partant de la définition des cas de Coronavirus ‘’COVID-19’’, ce malade suspect avait été extirpé du lot des autres patients et placé en isolement dès ce premier jour de consultation et le prélèvement des échantillons avait été réalisé le même jour. »

Goma est touchée, le gouverneur précise

Dans son message, Carly Nzanzu Kasivita confirme et précise la mise à jour sur le compte Twitter de l’OMS hier lundi 30 mars 2020 tard la nuit. « Les résultats de l’analyse effectuée à l’INRB Kinshasa permettent de confirmer ce jour, le 1er cas positif en province du Nord-Kivu et dans la ville de Goma » tout en soulignant que les mesures sont déjà prises pour la sécurité de la population. « Aussitôt que les résultats de l’analyse ont été partagés cette nuit, les dispositions utiles ont été prises entre autres le renforcement de la quarantaine et le prépositionnement d’une équipe bien outillée pour une bonne prise en charge de ce cas »

L’Engagement communauté pour lutter contre le COVID-19

Le Corona Virus déclaré à Goma, le gouverneur de province appelle sa population ‘’au calme et à la sérénité dans cette lutte âpre’’. Il rassure sa population de sa détermination à riposter contre cette pandémie. Il rappelle les mesures de prévention contre la maladie à coronavirus « Le gouvernement provincial saisit cette occasion pour appeler les Nord-Kivutiens à l’observance stricte des mesures d’hygiène ainsi que celles publiées par le Chef de l’Etat pour se protéger soi-même ainsi que pour la protection de toute la communauté. Ainsi, adoptons le comportement responsable à travers la mise en pratique des mesures de prévention pour couper la chaine de transmission de ce COVID-19. L’appropriation par la communauté de bonnes pratiques familiales essentielles demeure le véritable socle du succès quand il faut livrer une lutte où la science a montré ses limites. Ensemble, mobilisons-nous pour mieux prévenir,  éviter et contenir la propagation de la maladie à corona virus, COVID-19 dans la province du Nord-Kivu. Malgré la dangerosité et la virulence de ce COVID-19, il ne restera pas invaincu s’il lui est opposé un véritable engagement communautaire.  ‘’Si ensemble, nous nous liguons nous le vaincrons’’. Je ne saurai clore mon mot, sans dire que la province du Nord-Kivu a déjà pris des mesures de protection qui sont en train d’être renforcées pour épargner notre population du risque d’une contamination incontrôlée. C’est ainsi que j’en appelle à une mobilisation générale de toutes les couches de la population ainsi que toutes les composantes de notre société. »

Le gouverneur du Nord-Kivu finit son speech en invitant tous ceux ayant été en contact avec le malade de se présenter au centre de santé proche et les partenaires techniques et financiers à appuyer la lutte contre la pandémie du COVID-19.

Patrick BASSHAM