Serge Farini : « Je tiens d’abord à remercier son Excellence Monsieur le gourveneur du Nord-Kivu Carly Nzanzu qui a placé sa confiance en notre modeste personne » ( DOSSIER DE LA SEMAINE)

Ancien coordonnateur de la radio-télé MISHAPI VOICE TV, Serge est désormais le nouveau coordonnateur de la cellule de communication du gouverneur de la province du Nord-Kivu. Il a été nommé par arrêté ce mercredi 18 mars 2020. Serge Farini promet de mettre tous ses efforts en jeux pour servir sa province. Kivunyota Hebdo l’a rencontré ce samedi et a accepté de présenter ses sentiments de gratitudes au gouverneur à nos lecteurs.

Kivu Nyota Hebdo : Vous venez d’être nommé comme coordonnateur de la cellule de communication du gouverneur de la province du Nord-Kivu, quels sont vos sentiments ?

Serge Farini : Des sentiments de gratitudes. Je tiens d’abord à remercier son excellence monsieur le gouverneur de province du Nord-Kivu Carly Nzanzu qui a placé sa confiance en notre modeste personne. Donc des sentiments de joie, des sentiments d’une lourde responsabilité, d’un grand défi à relever !

KNH : En assumant ces fonctions, c’est quoi le grand défi que vous cherchez à relever ?

Serge Farini : Vous savez, il faut déjà partir du fait qu’il y a une grosse différence entre la communication médiatique et la communication politique. La communication politique, c’est de ce qu’il s’agit maintenant, de mon nouveau parcours ; il s’agit d’améliorer dans l’opinion l’image de la province du Nord-Kivu et par ricochet l’image du gouverneur de province. C’est dire que c’est là la tache que je vais présider, une tache qui demande une grande abnégation, qui demande une grande prudence des tacts. Il faut utiliser les mots qu’il faut, c’est dire que c’est un nouveau challenge au-delà de cet aspect de la communication politique ; oui, il y a aussi une communication médiatique au niveau de la cellule de communication du gouverneur avec les services de presse et information, alors il faut savoir jongler avec les deux réalités.

KNH : Vous avez été pendant beaucoup de temps journaliste et animateur de plusieurs émissions à caractère politique, juridique, économique… vous avez été un peu partout ; avec vos nouvelles fonctions, serait-ce un au revoir à la presse ?

Serge Farini : La question vaut son pesant d’or. En principe, dans le langage vulgaire, il ne serait pas aisé de dire au revoir à la presse. Ça reste là dans le sang et ça nous suit partout où on va mais en terme clair je dois dire ici, je dois affirmer que je ne fais pas partie de mon groupe de presse MISHAPI VOICE TV. J’ai été appelé à de nouvelles fonctions et je dois m’assurer comme tel.

KNH : Vous avez fait allusion parmi les grandes taches  que vous aurez à assumer celle de  soigner l’image politique, les relations publiques de son excellence monsieur le gouverneur de province, aujourd’hui, alors qu’on parle de Coronavirus, en vous appuyant sur le message lancé par le gouverneur ce jeudi 19 mars 2020, quel message vous lancez à la population par rapport à cette crise que nous surmontons actuellement ?

Serge Farini : En relayant les propos de l’autorité provinciale, je crois que c’est clair. On dit mieux vaut prévenir que guérir. Non loin de notre province, il y a des pays limitrophes dont le Rwanda qui a déjà enregistré quelques cas. Le président rdcongolais a pris des mesures et en province il était normal qu’un gouverneur bien averti comme le gouverneur en place puisse déjà réfléchir préventivement sur certaines stratégies devant permettre à la population de se protéger et être à l’abri de ce fléau qui a atteint le degré de paroxysme dans des pays développés. Donc c’est une prévention et nous continuons à demander à la population de tenir compte de toutes les mesures préventives qui ont été mises en place . Comme je l’ai dit, il vaudrait mieux prévenir que de constater les dégâts et c’est dans cette logique, on n’est pas encore dans la phase de riposte contre le coronavirus. On est dans la phase de la prévention. Un gouverneur bien averti ne devrait qu’annoncer que c’est un réel danger et qu’il faut s’en prévenir .Je suis content de savoir qu’il y a une certaine appropriation populaire de la question et c’est déjà un bon départ.

KNH : Merci Serge Farini, merci d’avoir accepté de recevoir la rédaction de Kivu Nyota Hebdo. Que pouvez-vous dire en termes de message à nos lecteurs ainsi qu’ à toute la population de Goma qui nous lit.

Serge Farini : C’est une joie d’être interviewé par vous. Bon vent à votre organe de presse. Nous serons toujours là pour vous informer en temps réel lorsque vous aurez besoin d’une quelconque information.

Goma-Éducation: Les enseignants s’insurgent contre le retard de paiement de leur salaire, occasionné par une des Banques de Goma

Plusieurs enseignants de la ville de Goma se sont réunis pour un sit-in devant le bureau de la BOA(Bank of Africa) l’avant-midi de ce mardi 24mars2020. Objectif : réclamer le paiement de leur salaire qui, selon eux, tarde à leur être livré par cette banque, pourtant il serait déjà débloqué par le gouvernement congolais.

D’après ces professionnels de la craie, c’est depuis le samedi dernier que d’autres institutions bancaires de la ville ont procédé à la paie des enseignants. « C’était à l’issue d’une rencontre ayant réunis, samedi, les gestionnaires des écoles et d’autres partenaires de l’enseignement. Ladite rencontre avait aboutis aux conclusions selon lesquelles, toutes les banques devraient lancer le processus de la paie des enseignants à partir de ce même samedi 21 mars 2020, Ceci pour permettre aux enseignants de mieux se prendre en charge pendant cette période de la pandémie du Corona Virus », nous ont-ils rassurés.

Se confiant à Kivunyota Hebdo qui les a rencontré devant le bureau de la BOA/Goma ce mardi 24mars, ces enseignants disent ne pas comprendre comment cette banque dit ne pas disposer des listings complets pour assurer leur paie en ces moments.

« Ils disent qu’ils ont déjà préparé la paie mais les listes ne sont pas encore disponibles et qu’ils attendent Kinshasa pour déquanter la situation…Ne devraient-ils pas chercher ces listes même par voie électronique? D’où est-ce que d’autres banques ont trouvé ces listes ? » s’interroge Monsieur BAHALA SHAMAVU Innocent, président provincial de la FOSYNAT( Force syndicale nationale) et président de tous les enseignants du Nord-Kivu.

Celui-ci promet,par ailleurs, qu’en quittant le bureau de la BOA, la délégation des enseignants qu’il conduit, compte se rendre au ministère du budget pour lui faire part de leurs révendiquations et que si la solution n’est pas trouvée, ils procéderont aux actions de grande envergure.

« L’enseignant mérite son salaire comme tout citoyen d’un pays! Nous allons au ministère du budget pour chercher des solutions de crise car nous sommes déjà en situation de crise » poursuit-il disant craindre que le pire n’arrive si la solution n’est pas trouvée.

Kivunyota Hebdo a tenté de trouver la version officielle des responsables de la BOA par rapport à toutes ces lamantations des enseignants mais sans succès.

Notons que les mesures de prévention contre le Corona Virus,mises en place par le chef de l’État congolais, ont affecté aussi les enseignants de la RDC,qui ne sauront pas dispenser les cours aux apprenants pendant quatre semaine, période au cours de laquelle toutes les écoles et universités du pays resteront fermées, selon le président de la République, pour limiter la propagation du virus en milieu scolaire.

Emmanuel BARHEBWA

Corona Virus: Un troisième décès en RDC

Nous venons d’apprendre un troisième décès en RDC de suite du corona virus. Il s’agit selon des sources ayant cité l’INRB de l’ancien batonnier de Kinshasa Jean-Joseph Mukendi

Mort survenue ce mardi 24 mars 2020 depuis 5h

Alors que Le Corona Virus continue à faire son chemin, certains reclament la mise en quarantaine de toute la ville de de Kinshasa alors que par ailleurs, selon certaines sources, les cas declarés dans la ville de Lubumbashi ont été testés negatis

Joséphine Kavira Kahongya : Pionnière de l’Autonomisation Féminine

Femme humanitaire, entrepreneure et philanthrope congolaise née le 21/11/1982 dans la bourgade de Nyamilima en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, à l’EST de la RDC.

Née le 21 novembre 1982 dans la paisible bourgade de Nyamilima, située au cœur du territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, à l’EST de la RDC, Joséphine Kavira Kahongya éclaire de son parcours exceptionnel la voie de l’autonomisation, du développement et du changement positif. Femme humanitaire, entrepreneure et philanthrope, elle s’est érigée en symbole d’espoir pour sa communauté et au-delà. Son cheminement illustre une passion inébranlable pour l’amélioration du bien-être de tous, marquant le monde qui l’entoure de sa détermination et de son leadership.

Jeunesse et Enfance :

Dans une époque marquée par des défis sociaux, Joséphine a su dès son plus jeune âge relever le défi de la vie. Issue d’une famille modeste, elle a rapidement compris la valeur du travail acharné. Dès l’âge de onze ans, elle s’immergeait dans des activités génératrices de revenus pour subvenir à ses besoins, fabriquant et vendant des beignets, distribuant des arachides avec zèle. Cette expérience lui a inculqué un sens profond des responsabilités, non seulement au sein de sa famille, mais également envers la société.

Parcours Scolaire et Universitaire :

En 1996, Joséphine obtient son certificat à l’EP Mikeno à Goma. Elle poursuit sa formation secondaire jusqu’en 2003, malgré les secousses de l’éruption volcanique, laissant derrière elle une trace d’engagement, de bravoure et de dynamisme. À côté de ses réalisations académiques, c’est son esprit social qui se démarque. Joséphine entretient le rêve d’étudier la médecine pour soigner gratuitement ses amis, témoignant d’un altruisme et d’une solidarité profonds.

Parcours Professionnel :

La carrière de Joséphine prend son envol en 2007 lorsqu’elle devient chargée des finances à la COOPEC CODEFI/Goma. Sa bravoure la propulse ensuite en tant que chargée des missions au Programme Amani en 2008. Son expertise en questions humanitaires la mène au programme STAREC en 2010, où elle joue un rôle crucial. En 2012, elle gravit les échelons et devient chef de bureau chargée d’administration à la DGRNK au centre opérationnel de recette, une position qu’elle occupe toujours.

L’AMEAD et l’Engagement Social :

En 2018, Joséphine concrétise son rêve d’autonomisation des femmes en fondant l’AMEAD (Association des Mamans Engagées pour l’Auto-prise en charge et le Développement). S’inspirant des femmes courageuses telles Angela Merkel, Rosa Parks et Simone de Beauvoir, elle est déterminée à marquer le monde de son empreinte. L’AMEAD devient un espace où les femmes peuvent surmonter leurs peurs, devenir des actrices du changement et des soutiens pour les plus vulnérables.

Son Engagement au Niveau International :

Son dévouement pour l’autonomisation des femmes l’a également amenée à être le point focal de la MUFFA (Mutuelle Financière des Femmes Africaines) et à initier la MUSOAFDI au Nord-Kivu, témoignant de sa vision progressiste.

Vie Personnelle et Idéal :

Mariée à Monsieur Joseph Kakule depuis 2004, Joséphine a trouvé l’équilibre entre sa vie conjugale et ses aspirations professionnelles. Élevée dans la foi musulmane, elle s’est ensuite tournée vers l’église catholique à 22 ans. Son idéal repose sur l’autonomisation des femmes, les invitant à s’épanouir et à réaliser leur plein potentiel.

Elle croit en la foi, en la persévérance et en l’accompagnement familial comme pierres angulaires de l’épanouissement de la femme.

Condition Féminine et Philanthropie :

Joséphine a une vision particulière de la femme. Elle désire que celle-ci retrouve sa place et qu’elle arrive à se découvrir et valoriser les potentiels recelés au fond d’elle. Elle rêve et se bat pour que la femme soit autonome et respectée. Elle lutte pour que la femme soit réinsérée dans une société où elle est responsable et où elle pourra accéder aux moyens d’existence durable, cela dans tous les domaines, dans le but de subvenir à ses besoins sociaux. Elle veut se créer un chemin ouvert parmi les grands de ce monde en travaillant au compte des autres.

Un Nouveau Chapitre :

En octobre 2022, Kavira ajoute un nouveau chapitre à son récit inspirant en étant élue présidente du Comité des Parents de l’École du Cinquantenaire (PRECOPA). Cette élection est une preuve supplémentaire de son engagement continu envers l’éducation et le bien-être des jeunes générations.

Joséphine Kavira Kahongya se dresse en figure d’inspiration, une pionnière de l’autonomisation et du développement. Son dévouement indomptable, son engagement social et sa philanthropie éclairent la voie vers un avenir meilleur. Son histoire rappelle à chacun la puissance du courage, de la foi et du travail acharné pour réaliser des rêves et impulser un changement durable. En tant qu’icône de l’autonomisation, Joséphine incarne un espoir concret pour les générations actuelles et futures.

Coronavirus: Le député national Patrick Munyomo plaide pour la suspension momentanée des vols en provenance de Kinshasa vers la ville de Goma

Dans le but de prévenir la propagation de la pandémie du Corona virus dans la ville de Goma et la province du Nord-Kivu, le député national élu de Goma Patrick Munyomo plaide pour la suspension momentanée des vols en provenance de Kinshasa vers la ville de Goma. Dans un entretien accordé à Radio Okapi ce lundi 23 mars, le député national a suggéré que seuls les avions de type cargo transportant les marchandises soient autorisés à se déplacer.

L’élu de Goma rappelle aussi à la population de faire très attention à ce virus qui existe réellement en observant les mesures d’hygiène

« Hier (dimanche) nous avons suivi le gouverneur de Katanga qui nous a dit qu’il venait d’enregistrer deux cas qui sont venus dans le vol de Congo Airways. Je n’ai pas trainé, j’ai appelé notre gouverneur du Nord-Kivu et même celui du Sud-Kivu pour les alerter et dire effectivement bien que la solution puisse se trouver au niveau de Kinshasa, mais ils doivent aussi manifester cette proposition de fermeture momentanément des vols domestiques. J’ai officiellement demandé au chef de l’Etat d’instruire le gouvernement pour qu’il puisse suspendre les vols domestiques exceptés des cargos ou des vols qui amènent des vivres ou des matériels de sante », peut-on suivre sur Radio Okapi.

Goma : L’asbl AMEAD veut réhabiliter le leadership féminin dans la famille vers un développement socio-économique durable.

L’association des Mamans Engagées pour l’Auto-prise en charge et le Développement (AMEAD/ASBL) a tenu ce dimanche 15 mars 2020, une conférence sur les droits de la femme dans la grande salle du Collège Mwanga. C’était sous le thème « Réhabiliter le leadership féminin dans la famille vers un développement socio-économique durable »

Selon Madame Joséphine KAHONGYA, présidente de cette structure,  l’objectif était d’amener les femmes à comprendre c’est quoi un leader, comment il doit se comporter dans la famille. Pour elle, la femme doit aussi être un leader mais pour y arriver, elle doit d’abord connaitre quels sont ses droits et ses devoirs en famille. L’AMEAD a voulu insister sur le rôle de la femme en société, comment elle doit s’engager  afin d’accéder à son développement tout en sachant comment revendiquer ses droits au mariage, au travail, à la vie, à l’éducation ou à sa dignité 

L’AMEAD a convié les femmes du Nord-Kivu à l’autonomisation intelligente. Selon Joséphine KAHONGYA, la femme est capable d’apporter un développement dans son environnement en travaillant et surtout en innovant dans son secteur de travail. « Nous avons voulu montré à la femme qu’elle peut commencer par le néant et devenir millionnaire ».

Présente à la cérémonie, la ministre provinciale du genre, madame Fatou Sheila Hassan a remercié le chef  de l’Etat, Félix Tshisekedi et le gouverneur de province, Carly Nzanzu KASIVITA pour leur implication dans la valorisation des droits de la femme. Elle a invité les femmes à profiter des enseignements donnés au cours de la conférence. Pour Madame Sheila, le leadership ne s’hérite pas mais se cherche par la lutte. Elle a convié les femmes à s’entraider et à se soutenir. « Si une femme cherche le pouvoir, qu’une autre femme soit prête à l’accompagner »

Créer en 2018, l’AMEAD (association des Mamans Engagées pour l’Auto-prise en charge et le Développement) lutte pour l’autonomisation de la femme. L’association veut voir la femme se prendre en charge. L’objectif principal de l’AMEAD est d’aider les personnes vulnérables surtout celles de troisième âge et les orphelins. L’association a été lancée officiellement ce dimanche 15 mars 2020.

Bilan

Dans cette même année AMEAD a réussi a assisté trois écoles. Au total plus de neuf cents élèves ont bénéficié d’un kit scolaire complet à l’occasion de la rentrée scolaire 2019-2020. AMEAD a fait nombreuses œuvres caritatives avec les malades dans des hôpitaux sans oublier les femmes veuves, vieillards et plus de 500 d’entre elles ont reçu des pagnes en ce mois de la femme. AMEAD a  aussi assisté les petits orphelins à l’occasion de la fête de Noël, quarante membres d’AMEAD ont été formés à l’INPP dans différents domaines et ont reçu des brevets et tant d’autres actions. D’ici 2023, plus de 1600 femmes pourraient être formées dans différents secteurs.