La deuxième édition du Salon d’Innovation du Kivu confirmée pour ce vendredi 29 novembre 2019

La deuxième édition du Salon d’Innovation du Kivu débute bel et bien ce vendredi 29 novembre 2019 jusqu’au samedi 30 novembre 2019. Cette rencontre des entrepreneurs du Kivu se tiendra à l’hôtel pendant deux jours, sur le thème « Innovation, facteur déterminant pour le succès de l’entrepreneur ». L’annonce a été faite ce jeudi 28 novembre 2019 au cours d’une conférence de presse organisée par  le SIK à Kivu Entrepreneurs.

Cette deuxième édition se réalisera sous quatre panels dont l’éducation, le numérique, l’industrie et les finances avec des orateurs qui viendront de différents coins de la RDC. Selon le promoteur du salon, l’événement est organisé pour exposer les entrepreneurs innovants au public en général et aux potentiels partenaires    (Investisseurs, Banques, Corporate…), renforcer le niveau de connaissance des participants sur le concept Innovation  dans    l’entrepreneuriat à travers les conférences-débats et ateliers; Inciter les participants entrepreneurs et potentiels entrepreneurs au concept innovation   dans l’entrepreneuriat; faciliter le contact entre les entreprises Corporate, Banques, autres acteurs d’appuis à   l’entrepreneuriat et les entrepreneurs porteurs des produits et services innovants ;

Pour cette édition, des conférences-débats sont au rendez-vous, des séminaires et ateliers, des sessions de Networking et des séances culturelles pour promouvoir l’entrepreneuriat culturel.  L’édition précédente s’est tenue du 28 au 30 novembre 2018 à l’hôtel Cap Kivu  s’est révélée de grand succès avec plus de mille participants, 40 projets d’entrepreneurs innovants présélectionnés, 10 sponsors et deux partenaires projets retenus pour la finale du Business Pitch Award

Quartier Himbi : Un homme tué lâchement dans l’avenue de Goma

Un homme vient d’être tué par balle dans le quartier Himbi avenue de Goma dans la rue de l’hôpital des Sœurs Carmélites.

Il s’agit de Willy BAHISHI . Une balle l’a atteint au visage du coté des oreilles et a ressorti.. Les témoins affirment avoir entendu une seule balle avant d’apercevoir deux hommes s’enfuir avec une moto qui les attendait les malfrats à quelques mètres du lieu de drame. La victime a vite été conduit à l’hôpital des Sœurs Carmélites mais sans vie.

Selon certains témoins, la victime était changeur de monnaie exerçant ses activités vers l’aéroport de Goma. L’incident a eu lieu alors qu’il quittait son travail aux environs de 19h 47.

Campagne #IBelong : L’IDE sensibilise la population de Bukavu sur la lutte contre l’apatridie

L’Agence des Nations Unies pour les Refugiés (HCR) poursuit avec la campagne #IBelong (#J’appartiens) à travers l’un de ses partenaires dans le projet, Initiative pour le Développement Endogène (IDE). Ce vendredi 15 novembre 2019, c’est la population de Bukavu et ses environs qui a été sensibilisée au stade Nfunu sur la situation d’apatridie qui continue à semer désolation dans nos communautés.

C’est par la danse, le chant et le théâtre que l’IDE a décidé de contribuer à la campagne #IBelong (#J’appartiens) initié par le HCR. Réunies au stade Nfunu à Bukavu le vendredi 15 novembre 2019, plus de cinq cents personnes entre autres des adultes, des jeunes et des enfants ont suivi avec attention la pièce de théâtre « J’ai droit à une nationalité, mon identité » présentée par les acteurs de l’IDE. La pièce démontre deux apatrides qui, après avoir souffert à la recherche de leurs patries, rencontre enfin un agent du HCR qui les oriente et leur offre de l’espoir en leur expliquant la procédure à suivre pour quitter du statut d’apatride. En effet, la pièce montre comment on peut tomber dans l’apatridie et lance un appel à tous ceux qui se retrouvent dans la même situation d’apatridie ou qui connaissent ceux affectés par ce problème à pouvoir se confier à l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ou à ses partenaires, en vue de pouvoir être éclaircis d’éventuelles procédures à suivre dans cette situation.

Pour Maitre Kalabula, assistant de terrain à la Commission Nationale des Réfugiés (CNR/Bukavu) facilitateur de l’événement à Bukavu, le message dans la pièce tombe est bien lancé. « L’apatridie c’est un danger et il doit être éradiqué » a-t-il martelé. Il invite tous les humanitaires à élargir le message dans tous les coins des provinces du Nord et du Sud-Kivu.

Nelson Mantama, directeur Exécutif de l’IDE est aussi satisfait de la descente effectuée à Bukavu avec une population qui était surtout attentive au message lui adressé. Il invite aussi tous ceux qui sont affectés par ces problèmes à prendre conscience et chercher les instances compétentes à les accompagner pour revenir sur leurs droits. A la population de Bukavu, il ne manque pas de laisser un message important pour surmonter ce défi d’apatridie.  « Nous avons commencé par d’autres provinces et là nous sommes à Bukavu et ensuite on ira en Ituri. Le seul message est que la population de Bukavu doit savoir que pour bien se développer dans la vie, il faut qu’on soit identifié et notre identité est créée dès la naissance. Qui que l’on soit, tachons toujours à demander l’acte de naissance pour nos enfants dès leurs naissances. J’invite donc  la population de Bukavu présente ici à se diriger maintenant dans les bureaux du HCR  et ses partenaires pour que d’ici 2024 nous ayons déjà atteint tous ces objectifs »

La campagne #IBelong (#J’appartiens) a été initiée en 2014 par le HCR  dans le but de mettre fin à l’apatridie d’ici 2024 en réglant les situations actuelles d’apatridie, en prévenant l’émergence de nouveaux cas et en identifiant et en protégeant mieux les populations apatrides. Depuis 2018, l’IDE est partenaire au HCR dans ce projet.

Patrick BASSHAM

Félix Tshisekedi vante l’expertise de gestion avérée de Joseph Kabila

Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, en visite en Allemagne, a vanté vendredi 15 novembre, sa collaboration avec l’ancien président Joseph Kabila au cours d’une conférence qu’il a co-animé avec la chancelière Angela Merkel.

 « Le courant passe bien entre nous. L’ancien président a de l’expérience avérée de la gestion du pays et quelques fois nous organisons des rencontres pour parler des problèmes du pays et de certains dossiers dans lesquels il a plus de connaissance que moi « , a déclaré Félix Tshisekedi.

Le chef de l’Etat congolais a été clair sur la question de savoir si l’ancien président Kabila est actif ou pas.

« Dans l’ensemble, il sait que je dirige ce pays mais de temps à temps, je le consulte quand j’en ai besoin et d’ailleurs, il le fait de guetté de coeur et j’en profite pour le remercier « .

En outre, il a rappelé que  « Joseph Kabila en tant qu’ancien président de la republique, il a le droit de rester dans son pays. C’est son droit et c’est son pays. Ce n’est pas à Félix Tshisekedi de le pourchasser ou de le poursuivre ».

Le président de la RDC a fait observer également que c’est pour la première fois que le président sortant reste au pays au moment où nous sommes habitués à voir un ancien président partir en exil ou carrément chasser par le pouvoir qui vient d’arriver.

Et des congolais ou certains d’entre eux pensent que cela n’est pas vrai à cause que Joseph Kabila a le droit de demeurer dans son pays.

Parlant de la coalition, le chef de l’État congolais a assuré que les deux personnalités parlent du problème de la coalition et de la gestion du pays.

Il a ajouté qu’il s’agit d’une question de temps et c’est ce temps qui va clarifier les choses et ce sera un vieux débat, a-t-il dit.

Le président congolais Félix Tshisekedi effectue une visite de trois jours en Allemagne. Il a été reçu vendredi par la Chancelière, Angela Merkel.


Ouragan Fm / MCP, via mediacongo.net

Goma : La corruption, un mot qui ronge le Nord Kivu

La corruption est un fléau qui ne profite pas qu’à une certaine couche de la population et non à la nation, tout le monde doit s’investir dans la lutte contre cette pratique pour permettre d’accroitre la caisse de l’Etat en général et celle de la province en particulier.

C’est le gros de la conférence débat organisée à Goma à l’intention des étudiants du chef-lieu de la province du Nord Kivu ce vendredi 15 novembre 2019 par le gouvernement provincial en partenariat avec l’office pour la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption OBLC sous le thème : la corruption est un crime qui tue la société dans les enceintes de l’ULPGL.

 C’est dans la politique de proximité que prône le gouvernement provincial que cette conférence a été organisée et veut à ce que cette crème intellectuelle s’inscrive aussi dans cette vision qui pourra augmenter un plus dans l’assiette publique.

Au nom du gouverneur de province Carly NZANZU KASIVITA, la ministre provinciale de la jeunesse a fait savoir que le gouvernement provincial accorde une attention particulière à la jeunesse qui constitue une grande partie de la population et l’appelle à s’approprier cette lutte pour ainsi aboutir à un développement proche.

Pour elle, le jeunesse une fois unie à la vision du gouverneur celle luttant contre la corruption, le Nord Kivu pourra entreprendre trop des projets de développement car d’énormes devises entrent dans les poches des personnes au lieu d’entrer dans la caisse de la province.

Dr. FATOUMA SHEILA lance un vibrant appel aux étudiants en disant que la corruption est une mauvaise pratique qui ne fait que détruire la province au lieu de la construire et qu’une politique est prévue par au gouvernement provincial de bien contrôler toutes les recettes perçues.

La province perd des millions à cause de la corruption

Mr. Patient BEMBELEZA commissaire provincial en charge de la bonne gouvernance, les étudiants doivent s’impliquer dans la lutte contre la corruption qui est une antivaleur qui fait perdre à la province des millions de dollars avec des conséquences néfastes sur le bien-être de la population.

Selon lui certains projets ne sont pas réalisés en province car il y a coulage des recettes publiques, le système de pot de vin se trouvant dans les têtes de certains compatriotes mais pas un manque de volonté du pouvoir que car et que c’était urgent que cette conférence soit organisée ce jour pour arriver à mettre fin à ce fléau un jour.

Mr. Patient BEMBELEZA félicite l’autorité provinciale dans la lutte contre la corruption qui gangrène la province en commençant par les étudiants dans l’objectif de renforcer les capacités de ces derniers en évitant ces mauvaises pratiques et les initier dans la politique de la gestion transparente et saine de la chose publique.

Malgré que la corruption se retrouve partout au monde le cas de la RDC est alarmant d’où une urgence de mettre fin à ce fléau.

Il appelle les étudiants à s’approprier la vision du 1er citoyen de la province car ils sont l’avenir de demain.

Pour l’auditeur provincial de l’OBLC Me. Rostand KAHONGYA, les étudiants l’avenir de demain et que c’est important qu’avec la lutte contre la corruption le pays peut se développer comme d’autres pays et permettre au pays d’avoir un budget de 60 milliards de dollars par an.

Il appelle les congolais d’avoir une prise de conscience car le corrupteur et le corrompu sont tous les citoyens et regrette cette pratique qui ne profite qu’à une couche de la population au lieu à tout un pays.

                                                                                                                   Guellord RISASI

la France va accompagner le Président Tshisekedi dans ses projets de grandes ambitions

Le président francais Emmanuel Macron revèle que son pays va aider la RDC à hauteur de 65 millions d’euros dans le cadre d’un contrat de développement et de désendettement du pays. A l’issue d’une rencontre avec son homologue congolais Félix Tshisekedi, le président français Emmanuel Macron a annoncé que la France allait aider la RDC à hauteur de 65 millions d’euros dans le cadre d’un contrat de développement et de désendettement du pays.

Ceci ressort d’un tête entre les deux pays au cours duquel il a été convenu que Paris va accompagner le travail de modernisation et de transformation entrepris par Félix Tshisekedi. La France va d’abord aider le pays à lutter contre les groupes armés, notamment à l’Est. La coopération se fera en matière de renseignement, mais elle sera aussi militaire. Paris entend également mener une action diplomatique dans le cadre des Nations unies, pour sanctionner les leaders de ces groupes. Sur ce volet sécuritaire, Emmanuel Macron a dit souhaiter que tous les pays de la région s’engagent au côté du président congolais, et en particulier le Rwanda et l’Ouganda.

La France va également apporter son aide en matière d’éducation. Vingt-trois millions seront débloqués pour accompagner le projet de gratuité de l’éducation. Paris s’investira en priorité sur la formation des maîtres. La France continuera également à soutenir le pays sur les questions de santé. « La stabilisation, la reconstruction du système de santé dans toutes les régions aux côtés du président Tshisekedi est un point pour nous très important », a déclaré Emmanuel Macron. Le président français a assuré que la France multiplierait les actions concrètes dans de nombreux autres domaines tels que l’agriculture, l’environnement ou encore la francophonie.

Le président Tshisekedi s’est de son côté félicité de voir que la France « revienne en pointe dans tous ces domaines ». Le président congolais reviendra dans l’Hexagone en juin prochain pour le sommet Afrique-France. Emmanuel Macron a quant à lui répondu favorablement à l’invitation de Félix Tshisekedi. Il se rendra ainsi en RDC l’an prochain.