C’est ce mercredi 31 mai en ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu que ce nouveau-né dans le monde de la littérature baptisé « Plume pour la paix à l’Est de la RDC » a été vernis en présence du Vice-Gouverneur du Nord-Kivu.
Élaboré sur base des poèmes rédigés par 1200 élèves de la ville de Goma, du territoire de Nyiragongo, de Butembo, Beni, Rutshuru, Masisi, Walikale; ce recueil contient les 100 meilleurs textes jugés meilleurs par l’équipe du jury.
Il relate les émotions et le désir exprimés par ces enfants, de voir la Paix être une réalité dans l’Est du la RDC, déchirée par les guerres en répétition ainsi que les massacres des populations civiles.
Interrogé par KivuNyota, GUILLAUME BUKASA écrivain et président provincial des écrivains au Nord-Kivu, estime que cet ouvrage constitue désormais un patrimoine immatériel qui traversera différentes générations et demeure ainsi une semence du savoir pour celles-cis.
Pour Josué Mufula, promoteur de l’initiative, cette action s’inscrit dans une directive de ne pas laisser le livre perdre sa place à l’ère du numérique et des avancées téchnologiques.
» Nous pensons qu’avec cette génération des intellectuels, nous bâtirons un pays plus beau qu’avant et nous allons continuer à nous battre pour la promotion culturelle de notre jeunesse » a-t-il fait savoir.
Il sied de signaler que le vernissage de cette œuvre littéraire intervient une année après la clôture du concours littéraire organisé par la fondation Josué Mufula où plus de 20 lauréats avaient été primés d’une bourse d’étude, et d’autres participants avaient reçu des romans, Encyclopédies, dictionnaires livres d’histoire, Français et autres.
« MWINDA », qui signifie « Lumière », c’est l’intitulé du concert live produit par cet artiste de Goma ce 20 mai 2023, engagé depuis quelques temps dans le rap et le slam, avec des textes révolutionnaires et d’éveil de conscience, pouvant pousser ceux qui l’écoutent à agir dans le sens de développement de sa région déchirée par les conflits armés, la pauvreté et auxquelles s’ajoutent des catastrophes naturelles..
Devant un public nombreux venu l’assister, comme c’est devenu l’habitude quand il se produit ; le jeune rappeur a rappelé dans ses morceaux, que les souffrances que nous traversons actuellement ne doivent pas nous fragiliser mais plutôt nous rendre plus forts pour lutter afin de trouver les solutions.
Pour lui, ce concert s’inscrit dans le cadre d’éveil de conscience et constitue un moment de réflexion sur notre apport pour le changement.
« Nous vivons dans un contexte de crise où règnent insécurité, douleurs, la peur,… partie intégrante de notre quotidien, un contexte de vie qui plonge en plein désespoir ; dans une situation sécuritaire effrayante, un contexte de vie dans lequel on juge les personnes sur base de leurs origines. C’est dans ce sens que ce spectacle a été conçu pour nous faire vivre un moment d’oubli, d’espoir et d’insouciance. Au-delà d’être une production, Ce Concert c’est aussi l’extériorisation du ressenti, d’émotions et de frustration… » a indiqué cet artiste de Goma.
Devant le public, constitué majoritairement des jeunes, Ras Tafari Slam a également prêché l’Amour et la Cohabitation pacifique, comme armes, pour sortir de cette crise.
Interrogé par KivuNyota, Celui-ci est convaincu que l’Art est un outil important pour transmettre le message à la communauté et influencer son action.
Voilà pourquoi, indique-t-il, » je me suis lancé dans ce projet. Je souhaite guérir les communautés à travers mon Art et lui transmettre une expression d’Espérance »
Âgé d’une vingtaine d’années, MUHINDO KASHIKI LUENDO BASHALI Elikya connu sous le nom de RAS TAFARI SLAM, est en train de s’imposer depuis quelque temps dans le rap et le Slam en ville de Goma, avec des textes très appréciés par le public suite à leur caractère révolutionnaire et instructif. Ces appréciations sont en train de faire de lui, l’un des artistes les plus visibles dans la ville touristique, puisqu’il est invité sur plusieurs scènes des activités culturelles de la Place. Bon vent à Lui.
C’est dans l’objectif de vulgarisation du droit des femmes en province du Nord-Kivu qu’une pièce de théâtre dénommée « silence on juge la femme » a été tenue ce jeudi 18 mai dans la ville touristique de Goma par le quartier francophone de Goma dans le cadre des activités du centre des recherches sur la féminité.
Ce spectacle de théâtre émouvant est une création des filles de cette structure et porte sur la promotion et le respect des droits des femmes en cas de procès au niveau de la justice.
Dans un entretien exclusif accordé à la rédaction de kivuNyota, GUILLAUME BUKASA, écrivain, dramaturge et romancier en province du Nord-Kivu a fait savoir que cette pièce se présente comme un plaidoyer pour que le droit des femmes puissent être respecter mais aussi comme une occasion de lancer un appel auprès des instances qui traitent de cas de viol des femmes à pouvoir sanctionner tous les auteurs des actes d’agression a l’égard des celles-ci.
» Par rapport à la situation que la province du Nord-Kivu connaît, nous passons par la production théâtrale et les masse médias pour la vulgarisation du message et pour effacer l’impact psychologique que les femmes victimes subissent. C’est aussi une manière de sensibiliser la modification comportementale vis-à-vis des droits des femmes. Puisqu’il faut une rééducation consciente et psychologique de l’être humain en montrant que celui qui agresse la femme, qu’il y a la Loi qui peut le sanctionner et qu’il ya de normes que l’on ne peux pas franchir. » a-t-il fait renchérit.
A lui d’ajouter que les victimes des viols doivent toujours dénoncer tout cas et ne pas garder le Silence.
Signalons que cette production théâtrale intervient après celle tenue à l’institut Mwanga de Goma qui avait fini par une leçon pratique entre élèves et enseignants sur les violences faites à l’égard de la femme.
Depuis Goma, sa ville natale, l’artiste musicien Innos’B a, lors d’une conférence de presse ce vendredi 19 mai, évoqué plusieurs sujets d’actualité dont celui accès sur le rôle d’ambassadeur qu’il joue au profit de sa région.
Pour lui, il est important de prôner une image positive de « notre région », de changer le narratif qui lui a souvent été collé.
» Certes il y a la guerre ici mais il est important de parler aussi du bon côté de notre région. Puisqu’avec le narratif « le Congo est en guerre »; il y a ceux qui pensent jusqu’à ce jour que si vous arrivez à Kinshasa, on viole les gens sur la rue. D’autres pensent qu’à Goma, on tire sur les gens au niveau des rond-points… Pourtant ce n’est pas le cas. Voilà pourquoi quand j’interviens dans les médias européens et même aux États Unis, j’essaie de parler du bien de notre milieu, d’inviter même les gens à venir nous visiter » a-t-il déclaré.
Et de renchérir:
« A la base, je suis un ambassadeur de la paix, de l’amour, de la bonne humeur. Voilà pourquoi quand, j’ai une grande visibilité ; J’essaie de montrer que malgré les problèmes que nous avons, il y a quand-même la vie ici. Je montre que comme ailleurs, les gens sortent les weekends, ils s’amusent et ils vivent…«
Le point de presse qu’a animé ce vendredi le « Molodoy leader » (comme il se fait appeler); avait pour objectif principal d’inviter la masse à venir prendre part au concert humanitaire qu’il livrera à Goma le 30 juin et le 1er juillet 2023, pour lequel le benefice sera destiné à aider les enfants orphelins et d’autres couches de la population de la région qui vivent dans la misère.
La première édition de MINITEXA-GOMA, ce cadre d’échanges entre acteurs du secteur de l’événementiel a eu bien lieu ce mercredi 17 mai 2023 en ville de GomaPlacée sous le thème « la Résilience »
Organisée par la start up Nathdecor Events Pro, l’activité a réuni des centaines des participants de domaine confondus dans le secteur de l’événementiel qui ont suivi des panels animés par des experts venus de Kinshasa et de l’étranger.
Dans son allocution d’ouverture, Nathalie Bwihangane, Directrice générale de Nathdecor Events Pro, a expliqué l’origine de cette initiative qui a pour but, selon elle, d’outiller les entrepreneurs du domaine de l’événementiel pour prospérer dans le secteur.
« TEXA qui signifie « The Event Xperience Africa » est une conférence annuelle internationale qui a pour objectif de fournir aux entrepreneurs de l’événementiel les outils nécessaires pour prospérer dans le secteur. Elle s’adresse aux professionnels de l’événementiel, du débutant au plus chevronné; pour leur permettre d’être plus outillés afin d’atteindre un certain niveau de perfectionnisme… » a-t-elle expliqué.
Ici à Goma nous l’appelons MINITEXA, ajoute Nathalie, « parce que la principale édition, étant déjà passée; celle-ci s’inscrit dans une directive de conférence de restitution » et vise, à travers le thème « Résilience », à vendre une image positive de la ville de Goma.
Après différents discours des officiels, au total 11 orateurs spécialisés dans différents domaines ont par la suite conduit les panels du jour; donnant des nombreux conseils aux entrepreneurs de l’événementiel sur comment émerger dans ce secteur. Les uns ont abordé des thématiques liées aux stratégies de communication.et de management, d’autres ont donné des conseils liés au processus juridique, ou encore à la santé tant physique que psychologique des professionnels de ce secteur, au rôle du numérique dans les entreprises de l’événementiel, au développement personnel, pour ne citer que cela.
KivuNyota reviendra, dans ses prochaines publications, sur les condensés de chacune des interventions,.
Il faut signaler qu’une tombola, sponsorisée par les partenaires de cette MINITEXA, a sanctionné la série d’activités du jour. De nombreux cadeaux ont été offerts aux invités en fonction de leur tirage. Les uns ont reçu des tickets de voyage au parc national de Kahuzi Biega, les autres des carte-bancaires et des chèques de la SMICO, et d’autres des pagnes de la marque VLISCO, ou des bouquets CANAL+,
Une soirée gala a sanctionné la journée, un moment festif et de networking entre invités et pannelistes invités à Goma pour l’occasion.
Satisfaits, les participants ont recommandé aux organisateurs la tenue régulière d’une telle activité. Ils espèrent en tout cas que la tenue de prochaine édition ne tardera …
Prévue ce mercredi 17 mai 2023, la MINITEXA2023 aura bel et bien lieu à l’hôtel Cap Kivu. C’est une conférence annuelle, une première en tout cas, dont le but est, selon les organisateurs, de fournir aux entrepreneurs de l’événementiel, les outils nécessaires pour prospérer dans ce secteur.
A coté de ses pairs, Madame Nathalie BWIHANGANE, Directrice de Nath Décor Event Pro, s’est engagée à restituer et impliquer les participants à cet événement, sur les moteurs des durabilités et des innovations émergentes du secteur de l’événementiel.
Qui est donc Nathalie BWIHANGANE? Comment a-t-elle émergé dans sa carrière de Wedding Planner et Designer ? Quels sont ses rêves ? Ses ambitions et embuches ?
KIVU NYOTA vous propose une interview réalisée avec elle en mars 2019 à l’occasion de la fête de la femme,
Nathalie Bwihangane : J’invite toutes les femmes qui peuvent et qui veulent entreprendre de se lancer
Propriétaire d’une agence spécialisée en événementiel privé, Nathalie Bwihangane surmonte plusieurs défis à la fois. Malgré la concurrence la plupart des fois masculine, elle conserve la première place dans le secteur de la décoration à Goma et à Bukavu. Bien qu’elle soit femme de ménage, mariée et mère d’enfants, elle est une grande entrepreneuse, un exemple pour d’autres femmes.
Née le 8 mai 1988, graduée en gestion de Développement, elle a commencé la décoration en 2005 encore à l’école secondaire. En 2011, elle est chargée de communication et webmaster du site du Collectif Alpha Ujuvi. Nathalie Bwihangane ouvre en 2012 la Maison Nath Decor qui est aujourd’hui Nath Décor Event Pro.
KivuNyota Magazine vous propose cette interview qu’elle lui a consacrée à l’occasion du mois de la femme.
KN : Madame bonjour, présentez-vous à Kivu Nyota Magazine.
NATH : je suis NATHALIE BWIHANGANE, directrice générale de mon entreprise personnelle NATH DECOR EVENTS PRO à Goma.
KN : A l’ occasion de ce mois de la femme, nous avons pensé vous aborder, étant une femme dynamique dans la ville de Goma qui évolue dans un secteur particulier, celui du wedding planner. Alors, d’où est venue l’idée de commencer la décoration ?
NATH : ça va faire douze mois et quatorze ans, que ma sœur s’était mariée ; et à l’occasion j’avais dit que je ne pouvais pas aller faire recours à d’autres décorateurs ailleurs. Étant passionnée du décor depuis mon enfance, je m’étais dit de décorer toute seule. Et le jour de la dot, j’avais bricolé quelque chose et les gens qui y étaient, avaient tous apprécié ma manière de faire. Puis le jour de la fête, j’ai décoré les véhicules, la salle de mariage où allait se dérouler la cérémonie de ma sœur. J’ai vu personnellement que c’était quelque chose qui pouvait aller plus loin. C’est comme ça que j’ai commencé et voilà qu’aujourd’hui, ça fait quatorze ans, l’année prochaine quinze ans et je peux dire que je suis très comblée, très passionnée par mon travail et je sens que ça valait la peine.
KN : En quatorze ans, une ascension qui a fait parler d’elle, peut-on savoir si vous aviez eu quelqu’un qui vous avait propulsé, ou soit un mentor ? Et pour terminer, c’est quoi votre secret ?
NATH : A vrai dire, je n’ai pas eu de mentor si je peux le dire comme ça, mais à moi seule, le courage, la persévérance, l’endurance parce que ça n’a pas été facile. Vous commencez presque à zéro et il fallait acheter des matériels petit à petit et puis ensuite, avec tout ce que je gagnais, j’économisais, je renforçais mon matériel. Bon ! A un certain moment, il y a eu la vacation des décoratrices du Rwanda qui venaient à Goma et qui faisaient louer leurs matériels. On allait se ravitailler là-bas et, petit à petit, avec l’encouragement des membres de ma famille, des grands-frères, des parents qui organisaient des fêtes, petit à petit j’avais plus de marché parce que je faisais très bien mon travail. Ensuite j’économisais et aujourd’hui je vais en Chine, à Dubaï pour renforcer mon matériel et pour être top parce que pour la décoration, il faut innover tout le temps.
KN : Alors il s’agit bien d’un art ?
Nath : oui c’est un art. C’est aussi une créativité qu’il faut avoir tout le temps parce que sans ça vous devenez monotone et personne ne vous cherche. Personne ne va à votre rencontre parce qu’il trouve que vous faites la même chose tous les jours. Et donc avec ça, il faut chercher à innover tous les jours. Et donc moi je ne fais pas une même décoration deux fois fois
KN : Et donc c’est là votre secret ?
Nath : (rire) et oui ! C’est bien ça !
KN : En tant que femme prospère et dynamique de cette province, y a-t-il des difficultés rencontrées dans votre carrière, étant une femme entrepreneur et femme de ménage. Cela vous fait quoi au juste ?
Nath : ça me fait du bien. Du bien dans le sens que ce n’est pas être femme de ménage qui peut m’empêcher à faire un autre travail. Je suis la preuve que c’est possible d’être mère de famille et de faire un autre travail. Et donc, je voudrais en ce mois de mars dire que la fête de la femme, c’est chaque jour. Ce n’est pas seulement le mois de mars. J’invite toutes les femmes qui peuvent et qui veulent, qui sentent qu’elles ont quelque chose en elles qu’elles peuvent faire, de bien pouvoir le faire avec beaucoup d’amour, beaucoup de joie. Même s’il faut commencer par un petit rien, qu’elles se lancent. Ce n’est pas évident, ce n’est pas facile surtout dans notre domaine où il y a trop de charlatan, il y a trop de gens qui s’improvisent, qui volent nos photos et qui vont chercher des marchés en notre nom. Il y a la concurrence qui est là. Ce n’est pas vraiment facile. Mais la façon de travailler, la manière d’être, le fait d’être rigoureuse dans le travail me donne une certaine position première et moi je crois que ça me va, ça me donne envie de continuer, envie d’aller plus loin parce qu’en fait nous étions Nath Decor mais aujourd’hui nous sommes Nath Décor Event Pro après ma formation à Kinshasa en Wedding planner. Les gens pensent que c’est seulement la décoration. Non. Ce n’est pas seulement la décoration. C’est aussi l’organisation événementielle. Donc il y a quelqu’un qui peut venir, qui a son budget ou qui n’a même pas une idée de ce que son budget pourrait couter pour l’organisation d’un mariage. Il peut venir et nous on lui donne tout le planning de sa cérémonie de A à Z : Déco, traiteur, musique, DJ, gâteau, protocole, tout … il nous donne l’enveloppe, nous réalisons le tout de A à Z. Donc à part la décoration, je voudrais signaler que Nath Décor Event fait le tout de A à Z.
KN : Justement en parlant de concurrence, vous êtes une femme et parmi vos concurrents, il y a plus d’hommes que des femmes. Ne vous sentez-vous pas intimidez ?
NAth : Au contraire on dit que moi j’intimide (rire). On dit que moi j’intimide parce que je fonce. Au fait moi je ne me décourage pas parce qu’il y a d’autres femmes qui ont commencé et qui se sont découragées effectivement parce qu’il y a eu une influence d’hommes ou de la main d’œuvre rwandaise qui est venue ici. Il y a vraiment une concurrence mais comme je vous ai dit, la manière de travailler de chacun diffère !
KN : Madame Nathalie, aujourd’hui vous avez emprunté le wedding planning, un secteur qui n’existait pas encore à Goma, quelles sont vos stratégies pour implanter une telle activité à Goma ? Pensez-vous qu’elle ait de la chance à Goma où tout le monde veut organiser ses événements de façon traditionnelle ?
Nath : oui je crois que l’activité a de la chance parce qu’il y a des gens qui comprennent. C’est en fait une charge de moins aux familles, aux parents qui organisent leurs mariages à la maison et s’ils font appel à un wedding planner, ils sont un peu soulagés, confiants que leur cérémonie se passera très bien parce qu’ils ont mis toute leur confiance en leur wedding planner. Je vais inviter toutes les personnes qui doutent encore, qui hésitent d’engager un wedding planner de le faire parce que ça soulage, ça vous permet d’être à toutes les cérémonies étant apaisé.
KN : Merci madame Nathalie, Kivu Nyota vous remercie. En cette occasion du mois de la femme, quel message adressez-vous à tous nos lecteurs et à toutes nos lectrices, pourquoi pas ?
Nath : Je remercie KivuNyota Magazine d’avoir pensé à moi et je voudrais dire à tout le monde, karibu chez Nath Décor Event, nous sommes là à votre service !
KN : Et à toutes les femmes ?
Nath : A toutes les femmes, soyez courageuses, foncez dans toutes les activités puisque la femme peut faire tout. La femme peut entreprendre tout ce qu’elle veut et en restant femme de ménage ou mère des enfants, nous pouvons exercer des activités librement sans pénaliser ou handicaper le foyer donc courages à toutes.
Propos recueillis par Patrick BASSHAM
Interview à réécouter ici : INTERVIEW AVEC MADAME NATHALIE BWIHANGANE, PATRONNE DE NATH DECOR EVENT SUR SOUNDCLOUD