PADMPME: La plateforme digitale d’enregistrement au COPA a été testé ce lundi

(Ph: #PADMPME) La plateforme digitale d’enregitrement à la compétition des COPA (Concours des Plans d’Affaires) a été testé ce lundi par l’équipe technique du PADMPME.

C’est sur son compte Twitter que le projet a lancé les images de test de cette plateforme digitale.

Alors que l’enregistrement des femmes à la formation en initiative personnelle s’est clôturé ce dimanche avec plus de 7600 femmes enregistrées, les jeunes entrepreneurs de Goma attendent à leur tour le début des enregistrements au Concour des Plans d’Affaire qui devra commencer le 15 septembre prochain. A la différence du précédent enregistrement, celui-ci se fera en ligne.

Patrick Bassham

L’enregistrement des femmes entrepreneures ouvert ce lundi par le ministre des PME, Justin Kalumba à Goma

De nombreux entrepreneurs participent ce lundi  24 aout 2020 au lancement de la campagne d’enregistrement des femmes entrepreneures de la ville de Goma par le PADMPME. C’est le ministre national des classes moyennes, petites et moyennes entreprises, artisanat, Son Excellence Justin KALUMBA lui-même qui a procédé à l’ouverture de l’enregistrement des femmes à

la formation à l’initiative personnelle aux cotés de son collègues Julien Paluku ministre de l’Industrie. Cette cérémonie se déroule au cours d’une matinée d’information dans la grande salle de l’hôtel Linda où le ministre a aussi profité de donner son programme de développement des Petites et Moyennes Entreprises.

Atterri à Goma depuis ce dimanche 23 aout 2020 aux côtés de son collègue ministre de l’Industrie, Justin KALUMBA va

visiter les différents incubateurs des PME dans la ville de Goma, la Maison de la Femme de Goma et le bureau de l’unité d’exécution provinciale du PADMPME à Goma sans oublier le zoning industriel SHAHERU/Munig.

Après Goma, le ministre sera à Matadi où le même programme de formation est prévu.

les ministres Justin KAlumba et Julien PAluku. Ph: Tiers

RDC : taux directeur de la BCC relevé à 18,5% pour resserrer le dispositif de la politique monétaire

Le Comité de politique monétaire (CPM) vient de relever le taux directeur de la Banque centrale du Congo (BCC) de 7,5% à 18,5%. Objectif : resserrer davantage son dispositif de la politique monétaire en vue de contenir l’expansion monétaire et atteindre la positivité. Et ce, dans un contexte de risques des tensions aussi bien sur les marchés des biens et services que celui de change.

En effet, les coefficients de la réserve obligatoire, eux, sont maintenus à leurs niveaux respectifs, soit 13% sur les dépôts en monnaie nationale toutes maturités confondues. La régulation de la liquidité va se poursuivre avec le Bon BCC devenu plus attractif à la suite du relèvement du taux directeur.

« Il vous souviendra qu’avant Covid-19, le taux directeur était déjà de 9% avant d’être baissé à 7,5%. C’était pour soutenir l’activité économique et permettre le refinancement. Ce sont des mesures qui ont été prises par plusieurs pays africains. Maintenant qu’il y a surliquidité et pour contenir l’expansion monétaire, nous avons maintenu ce réajustement à la hausse (18,5%), pour atteindre la positivité. Pour ce faire, il faut être au-delà du taux d’inflation en annualisé et le taux en glissement annuel. La politique monétaire reste toujours coordonnée de manière étroite. Nous devons suivre l’évolution du plan de Trésorerie », a déclaré Deogratias Mutombo.

Ce revelement de 11% du taux directeur de la BCC semble inquiéter certains économistes congolais d’autant plus qu’il « risque d’impacter négativement la profitabilité des banques commerciales »

Pour les tenants de cette thèse, ce taux directeur pourrait éloigner les potentiels de relancer la croissance, parce que les banques commerciales augmenteront le coût des crédits bien plus qu’elles ne relèveront les intérêts payés aux épargnants. Ce qui va amplifier le ralentissement de l’investissement et de l’activité des entreprises.

Sur fond de la coordination des politiques macroéconomiques, le CPM exhorte le Gouvernement central à poursuivre et à densifier les efforts d’ajustement budgétaire et de mobilisation des recettes en vue de contribuer davantage à la stabilité macroéconomique indispensable pour jeter les bases d’une reprise économique forte et résilience.

Face à l’instabilité qui a caractérisé le marché des changes il y a quelques jours et pour travailler sur l’appréciation du franc congolais face au dollar américain, rappelle-t-on, la Banque centrale du Congo (BCC) a décidé d’orienter ses instruments monétaires vers la ponction de la liquidité. 

Une coordination des instruments qui, du reste, a contribué à l’assèchement de la liquidité bancaire tel que l’atteste le niveau des avoirs libres des banques devenu négatif.

Olivier KAMO/Zoom ECO

Bakari Corporation, une nouvelle entreprise pour améliorer l’image, la notoriété et la productivité des entreprises privées et publiques de Goma

Motivés et surpris par la quasi-inexistence des services compétents pour accompagner les entrepreneurs de Goma qui font recours à une main d’œuvre étrangères qui, du reste, ne leur offrent pas des solutions modernes et professionnels, Bakari Corporation vient de naitre à Goma pour accompagner les entreprises du milieu à mieux accroitre leur image, leur notoriété ainsi que leur productivité.
Bakari Corporation, du nom swahili « Bakari » qui veut dire « il aura du succès » veut être le pont de succès des milliers d’entrepreneurs locaux en leur garantissant des moyens de survie efficaces pour leur développement et leur rentabilité.
Ainsi, Bakari Corporation compte offrir aux entreprises locales six principaux services à savoir des services d’informatique, de communication, d’informatique, d’agro-business, de stylique et de déménagement.
Par l’informatique, Bakari Corporation interviendra dans le réseau, la maintenance, la sécurité informatique, la vente des kits informatiques et des applications Informatiques
Par le service de communication, une consultance en communication, en événementiel, en marketing relationnel et digital et en publicité. Par celui de logistique, Bakari Corporation compte intervenir dans le transport des biens et des personnes, le stockage des produits et la manutention
Le service de l’agro business offrira la location des champs, la livraison et la vente des semences agricoles, ainsi que la production et la vente des produits agricoles.
Le Service stylique veut quant à lui offrir la conception des ouvrages d’arts, l’architecture intérieure et extérieure et la décoration traditionnelle et celui de déménagement fournir la location des maisons et bureaux, l’hébergement, le nettoyage et la désinfection ainsi que le déménagement.
Le projet Bakari Corporation est porté par des jeunes compétent et professionnels dans leurs domaines notamment Monsieur Jessé BUSOMOKE, spécialiste en Communication et Jonathan NTALE spécialiste en informatique et logistique.
La cérémonie de lancement de Bakari Corporation a eu lieu au cours d’un diner de presse ce samedi 20 juin 2020 au Centre d’accueil Bakanja.

RDC-Economie: Hausse du taux de change en pleine pandémie, le gouverneur de la BCC donne des explications

En pleine période de crise sanitaire dûe à la pandémie du Covid-19, les congolais sont,depuis quelques jours, butés à un nouveau problème: la hausse du taux d’échange.

Alors qu’il y a quelques jours, Un billet d’un dollars américain(USD) s’échangeait à 1700 Francs congolais (FC); aujourd’hui le même billet s’échange à 1850FC voire-même 1900FC.

Que serait à la base de cette situation?

À cette question que plusieurs congolais n’ont pas cesser de se poser ces derniers temps, le gouverneur de la banque centrale du Congo, Déogratias MUTOMBO a tenté de donner quelques éléments de réponse lors d’une intervention à Radio Okapi vendredi 1er mai .
À en croire ce dernier, la hausse du taux d’echange actuellement s’explique par une ruée inhabituelle du public sur les billets de banques, observée depuis la déclaration du Covid-19 en RDC. Cela a causé, souligne-t-il, une forte augmentation de la circulation fudiciaire et une rareté des billets de dollars américains.

« Puisqu’en moyenne mensuel,on a une augmentation de la circulation fudiciare autour de 50 milliards, et de fois c’est même negatif. Mais pour le mois d’avril la circulation fudiciaire hors banque est de 275 milliards » fait savoir le gouverneur de la BCC. « Ça ne s’est pas arreter là! Donc le public, dans le soucis de se prémunir contre la volatilité à venir, s’est ruée sur les billets de dollars qui étaient déjà rares sur les marché; parce que avec la suspension des vols,les banques ne savent plus importés les billets de banque comme d’habitude. Il y a rareté de billéts et cette rareté a été encore amplifiée par cette pression, cette forte demande du public sur ces billets là. Ce qui fait qu’on a atteint ce taux qui nous rapproche de la barre de 1900* explique Deogratias Mutombo.

La hausse du taux d’échange ne reste pas sans conséquence sur les marchés

L’une des conséquences directes qu’entraine cette hausse du taux de change c’est la flambée des prix sur les marchés.

À Goma, les prix de plusieurs produits (surtout les produits manufacturés) ont pris de l’ascenceur depuis quelques jours. Le phénomène s’observe surtout lorsque le client se présente avec les billets des francs congolais pour l’achat. Les petits commerçants qui vendent leurs produits de manière détaillée, se trouvent obligés de hausser les prix pour obtenir un peu de bénefice.

À titre exemplatif, une mesure de farine de blé qui se vendait,il y a quelques jours à 2000Francs congolais (FC), se vend actuellement à 2500Fc. Un verre d’omo (savon en poudre très utilisé pour la lessive à Goma) est passé de 300 à 400FC. Il en est de même pour un verre de sucre, passé de 400 à 500FC.Un verre de riz est passé de 350 à 450 Francs congolais, ainsi de suite.

Les autres à avoir hausser les prix sont les révendeurs des crédits téléphoniques(unités). 20 unités qui se payaient,il y a une semaine, à 400FC, se vendent actuellement à 500FC. Des forfaits internets n’ont pas été épargné également de cette hausse des prix; chaque revendeur de « méga » fixe le tarif selon son prix d’achat et le benefice qu’il peut en tirer.

Retenons que ce n’est pas la prémière fois que la RDC assiste à la dépreciation du franc congolais face aux dollards americains. La dernière en date est celle commencée depuis le début du 1er trimestre de l’année 2019, faisant passer le dollard de 1600 à 1700Francs congolais. Cette situation a toujours été suivie d’une hausse des prix sur le marché, dans un pays où la majorité de la population vit sous un seuil de pauvréte absolu.

Emmanuel BARHEBWA