PADMPME: la formation des formateurs en initiative personnelle s’ouvre à Goma

Lancement ce lundi 23 novembre 2020 à Goma de la formation des formateurs/trices en Initiative personnelle exécutée par le Projet d’Appui aux Petites et Moyennes Entreprises (PADMPME) en faveur des femmes entrepreneures éligibles de la ville de Goma.

Pendant dix jours, les participants à la formation vont bénéficier de différents modules basés sur les trois variables de la FIP (Formation en Initiative Personnelle) entre autres l’auto-détermination, L’orientation vers le futur et comment persévérer devant les obstacles, que connaissent les femmes entrepreneures à Goma.

Selon Raphael KAKUDJI, spécialiste en planification, suivi et évaluation au PADMPME, ces formateurs poursuivent la formation au profit des femmes entrepreneures bénéficiaires directes du projet dans la ville de Goma.  Il s’agit des 1950  désormais éligibles qui ont répondu aux critères sur les 8500 femmes enregistrées lors de la campagne de sensibilisation des femmes entrepreneures dans la ville de Goma.

« Nous voulons doter la ville de Goma d’un vivier des formateurs en initiative personnelle, c’est une nouvelle théorie en RDC, une théorie qui a été vérifiée dans d’autres pays de l’Afrique subsaharienne et qui a donné ces fruits »  a expliqué Raphael KAKUDJI.

Débutée ce lundi 23 novembre 2020 dans la grande salle de l’hôtel la Joie Plazza, cette formation des formateurs de la FIP se clôturera le 3 décembre prochain. Après cette phase, ce sera au cours du mois de janvier 2020 la formation proprement dite des femmes entrepreneures éligibles au projet.

Patrick BASSHAM

Nord-Kivu: Lancement de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat à Goma

Le gouvernement provincial du Nord-Kivu a lancé ce lundi 16 novembre 2020 la semaine mondiale de l’entrepreneuriat sous le thème « Éducation financière dans la promotion de l’entrepreneuriat ».

La grande salle de l’hôtel cap Kivu qui abrite ces assises qui s’étendent sur deux journées consécutives, a été remplie des participants majoritairement des jeunes entrepreneurs en face de qui,d’un côté on pouvait trouver des membres des organisations soutenant l’entrepreneuriat et de l’autre côté des autorités provinciales du Norgkd-Kivu.

Je leur dit, déclare-t-elle, que « l’heure à sonné où chacun doit rever de créer son unité de production en exploitant comme unité d’affaire les potentialités identifiées dans son environnement. »

Prénant la parole, le professeur Benoit Kambale, l’un des organisateurs de cette activité, a indiqué que c’est depuis près de douze ans que la semaine mondiale de l’entrepreneuriat est organisée dans plusieurs pays au monde dans le cadre d’inciter les gens à un esprit entrepreneurial. Il n’a pas manqué de remercier le gouvernement provincial et ses partenaires de s’être approprié cette initiative combien bénéfique, selon lui, pour le developpement du pays.
« Si nous voulons quitter la situation dans laquelle nous nous trouvons [avec un des plus petits budgets des pays au monde], il n’y a pas quatre chemins. C’est seulement à partir de l’entrepreneuriat ». a-t-il martélé.

Après le lancement des activités, cette prémière journée de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat à Goma a été marquée par la conférence axée sur le thème central choisi, le concour entrepreneurial, des rencontres d’affaires, etc. Plusieurs autres évenements s’inscrivant dans la même logique sont prévus tout au long de cette semaine et iront même jusqu’en fin nonvembre, a indiqué à la presse Patient Bembeleza, commissaire provincial en charge de l’entrepreneuriat.

Notons que certains entrepréneurs de Goma et d’ailleurs profitent de ces deux journées de cette activité pour faire l’exposition de leurs produits. C’est incroyable leurs réalisations! En tout cas selon plusieurs observateurs, c’est l’expression des talents exceptionnels des fils de la province du Nord-Kivu.

Emmanuel BARHEBWA

PADMPME: La plateforme digitale d’enregistrement au COPA a été testé ce lundi

(Ph: #PADMPME) La plateforme digitale d’enregitrement à la compétition des COPA (Concours des Plans d’Affaires) a été testé ce lundi par l’équipe technique du PADMPME.

C’est sur son compte Twitter que le projet a lancé les images de test de cette plateforme digitale.

Alors que l’enregistrement des femmes à la formation en initiative personnelle s’est clôturé ce dimanche avec plus de 7600 femmes enregistrées, les jeunes entrepreneurs de Goma attendent à leur tour le début des enregistrements au Concour des Plans d’Affaire qui devra commencer le 15 septembre prochain. A la différence du précédent enregistrement, celui-ci se fera en ligne.

Patrick Bassham

L’enregistrement des femmes entrepreneures ouvert ce lundi par le ministre des PME, Justin Kalumba à Goma

De nombreux entrepreneurs participent ce lundi  24 aout 2020 au lancement de la campagne d’enregistrement des femmes entrepreneures de la ville de Goma par le PADMPME. C’est le ministre national des classes moyennes, petites et moyennes entreprises, artisanat, Son Excellence Justin KALUMBA lui-même qui a procédé à l’ouverture de l’enregistrement des femmes à

la formation à l’initiative personnelle aux cotés de son collègues Julien Paluku ministre de l’Industrie. Cette cérémonie se déroule au cours d’une matinée d’information dans la grande salle de l’hôtel Linda où le ministre a aussi profité de donner son programme de développement des Petites et Moyennes Entreprises.

Atterri à Goma depuis ce dimanche 23 aout 2020 aux côtés de son collègue ministre de l’Industrie, Justin KALUMBA va

visiter les différents incubateurs des PME dans la ville de Goma, la Maison de la Femme de Goma et le bureau de l’unité d’exécution provinciale du PADMPME à Goma sans oublier le zoning industriel SHAHERU/Munig.

Après Goma, le ministre sera à Matadi où le même programme de formation est prévu.

les ministres Justin KAlumba et Julien PAluku. Ph: Tiers

RDC : taux directeur de la BCC relevé à 18,5% pour resserrer le dispositif de la politique monétaire

Le Comité de politique monétaire (CPM) vient de relever le taux directeur de la Banque centrale du Congo (BCC) de 7,5% à 18,5%. Objectif : resserrer davantage son dispositif de la politique monétaire en vue de contenir l’expansion monétaire et atteindre la positivité. Et ce, dans un contexte de risques des tensions aussi bien sur les marchés des biens et services que celui de change.

En effet, les coefficients de la réserve obligatoire, eux, sont maintenus à leurs niveaux respectifs, soit 13% sur les dépôts en monnaie nationale toutes maturités confondues. La régulation de la liquidité va se poursuivre avec le Bon BCC devenu plus attractif à la suite du relèvement du taux directeur.

« Il vous souviendra qu’avant Covid-19, le taux directeur était déjà de 9% avant d’être baissé à 7,5%. C’était pour soutenir l’activité économique et permettre le refinancement. Ce sont des mesures qui ont été prises par plusieurs pays africains. Maintenant qu’il y a surliquidité et pour contenir l’expansion monétaire, nous avons maintenu ce réajustement à la hausse (18,5%), pour atteindre la positivité. Pour ce faire, il faut être au-delà du taux d’inflation en annualisé et le taux en glissement annuel. La politique monétaire reste toujours coordonnée de manière étroite. Nous devons suivre l’évolution du plan de Trésorerie », a déclaré Deogratias Mutombo.

Ce revelement de 11% du taux directeur de la BCC semble inquiéter certains économistes congolais d’autant plus qu’il « risque d’impacter négativement la profitabilité des banques commerciales »

Pour les tenants de cette thèse, ce taux directeur pourrait éloigner les potentiels de relancer la croissance, parce que les banques commerciales augmenteront le coût des crédits bien plus qu’elles ne relèveront les intérêts payés aux épargnants. Ce qui va amplifier le ralentissement de l’investissement et de l’activité des entreprises.

Sur fond de la coordination des politiques macroéconomiques, le CPM exhorte le Gouvernement central à poursuivre et à densifier les efforts d’ajustement budgétaire et de mobilisation des recettes en vue de contribuer davantage à la stabilité macroéconomique indispensable pour jeter les bases d’une reprise économique forte et résilience.

Face à l’instabilité qui a caractérisé le marché des changes il y a quelques jours et pour travailler sur l’appréciation du franc congolais face au dollar américain, rappelle-t-on, la Banque centrale du Congo (BCC) a décidé d’orienter ses instruments monétaires vers la ponction de la liquidité. 

Une coordination des instruments qui, du reste, a contribué à l’assèchement de la liquidité bancaire tel que l’atteste le niveau des avoirs libres des banques devenu négatif.

Olivier KAMO/Zoom ECO