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Le Français Stéphane Giannesini a écopé de 5 ans de servitude pénale et une amande de 480 000 USD pour commerce illicite de substances minérales congolaises. La peine a été prononcée par le tribunal de commerce de Goma, mardi 27 juin, à l’issue d’une procédure judiciaire de flagrance.

Après deux jours de procès, le président du tribunal de commerce, Daniel Sumbala, a prononcé cette sentence précisant que le condamné Stéphane Giannesini est jugé pour quatre faits infractionnels : l’achat et détention illicites de substances minérales, fraude douanière et blanchiment de capitaux.

Le condamné a tout simplement exprimé sa déception et promet de faire appel avant les 72 heures.

Les services de sécurité ont arrêté dimanche M. Giannesini à l’aéroport international de Goma avec deux lingots d’or. Après analyse au laboratoire, les résultats ont prouvé que ce n’était pas de l’or mais plutôt un mélange de cuivre et de zinc.

Saisi de l’affaire, Emmanuel Makanda, avocat général au parquet général de Goma, a préféré ouvrir le dossier au tribunal de commerce où ce sujet français a été présenté devant un juge pour instruction en flagrance.

La défense de l’accusé a précisé que son client a été roulé par un groupe avec qui il avait une convention d’achat de 15 kilos d’or dont le premier versement de 80 000 USD a été remis aux vendeurs.

Pour le coordinateur de la Commission nationale de lutte contre la fraude minière (CNLFM), Erasme MAYOKA, cette condamnation est un signal fort pour toute personne qui se livrerait au commerce illicite des substances minérales en RDC.

Radiookapi.net via KivuNyota

L’entrepreneuriat et le développement économique sont des piliers essentiels pour la croissance et la prospérité d’une nation. En République démocratique du Congo (RDC), un pays riche en ressources naturelles et en potentiel économique, il est primordial de promouvoir l’émergence et l’essor des petites et moyennes entreprises (PME) dans toutes les régions du pays, y compris celles qui sont souvent négligées et éloignées des centres urbains.

C’est avec une vision audacieuse et un engagement inébranlable en faveur du développement économique équilibré que Son Excellence M’ZINGA BIRIHANZE, Ministre de l’Entrepreneuriat, Petites et Moyennes Entreprises, a pris l’initiative d’implanter des antennes ministérielles dans différentes provinces de la RDC. Cette décision marque une étape cruciale vers la construction d’un environnement propice à l’essor entrepreneurial à travers tout le pays.

La prochaine mission officielle dans la Province du Nord Kivu, destinée à étudier la faisabilité de cette implantation, démontre la détermination de Son Excellence M’ZINGA BIRIHANZE à soutenir les entrepreneurs congolais dans toutes les régions, même les plus reculées. Cette étude de faisabilité permettra d’identifier les besoins spécifiques de chaque province et d’élaborer des stratégies adaptées pour stimuler l’entrepreneuriat local.

L’installation d’antennes ministérielles dans les provinces reculées offre de nombreux avantages. Tout d’abord, cela rapprochera les services du ministère des entrepreneurs qui se trouvent souvent éloignés des centres urbains. Les entrepreneurs des zones éloignées auront un accès facilité à des informations essentielles sur les programmes de financement, l’assistance technique, la formation et les conseils en gestion, créant ainsi des opportunités d’apprentissage et de croissance.

En outre, cette initiative favorisera la création d’emplois locaux et encouragera la vitalité économique des régions mal desservies. En soutenant les PME dans ces zones, le gouvernement congolais renforcera l’équité économique, réduira les disparités régionales et stimulera la cohésion sociale. Les entrepreneurs, où qu’ils se trouvent, pourront développer leurs idées innovantes et contribuer activement au développement économique de la RDC.

La détermination de Son Excellence M’ZINGA BIRIHANZE à soutenir les entrepreneurs congolais est louable. Sa vision ambitieuse et son leadership inspirent confiance et espoir quant à l’avenir de l’entrepreneuriat en RDC. Son engagement en faveur du développement économique durable, à travers des actions concrètes telles que l’implantation d’antennes ministérielles, démontre sa volonté de créer un environnement propice à la réussite entrepreneuriale.

Cependant, pour que cette initiative soit véritablement couronnée de succès, il est crucial de veiller à ce que l’étude de faisabilité soit menée de manière rigoureuse et que les besoins spécifiques de chaque province soient pris en compte. La collaboration étroite avec les acteurs locaux, tels que les chambres de commerce, les associations d’entrepreneurs et les autorités provinciales, sera essentielle pour garantir une mise en œuvre efficace.

En conclusion, l’implantation d’antennes ministérielles dans les provinces de la RDC est une avancée majeure pour soutenir l’entrepreneuriat à travers le pays. Sous la direction éclairée de Son Excellence M’ZINGA BIRIHANZE, le Ministère de l’Entrepreneuriat, Petites et Moyennes Entreprises montre un engagement fort envers les entrepreneurs congolais, où qu’ils se trouvent. Cette initiative contribuera à créer un environnement favorable à la croissance des PME, à réduire les inégalités économiques et à renforcer le tissu économique et social de la RDC.

Patrick BASSHAM

Le VPM congolais de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo a atterri à l’aéroport International de Goma, Chef-lieu de la Province du Nord-Kivu, ce lundi 12 juin 2023.

Ce dernier dans son message a invité tous les groupes armés se trouvant dans plusieurs zones de la République Démocratique du Congo à déposer les armes et à soutenir la vision du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi qui est la paix.

« J’invite tous les groupes armés à déposer leurs armes et à prioriser la vision du Chef de l’État qui est la sécurité et la paix dans notre pays. Aux institutions du pays, et à l’armée principalement, j’invite à l’encadrement de la population et la restauration de la paix et la sécurité » a déclaré Jean-Pierre Bemba au pied de l’avion.

Et d’ajouter :

 » La chose qui m’anime le plus c’est de lancer un message d’unité à notre population, derrière la vision du Chef de l’État et Commandant Suprême des Forces Armées, qui est motivée par la paix et la sécurité dans tout le pays »

Notons que cette mission du Vice-Premier Ministre chargé de la Défense Nationale, est là toute première dans cette partie du pays, en proie à l’insécurité et l’activisme des Groupes Armés.

Florentin Muzungu

Il s’agit de la campagne de vaccination contre la Rougeole et celle de la maladie à virus Ebola qui demeurent des maladies contagieuse pour les populations du Nord-Kivu.

Initialement prévue pour ce 17 mai, le début de la campagne de vaccination contre la rougeole est annoncée à partir du jeudi 18 jusqu’au au 22 mai de l’année en cours sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu.

L’annonce est du Gouverneur militaire du Nord-Kivu le lieutenant général NDIMA KONGBA CONSTANT dans un communiqué de presse rendu public en début de semaine.

L’autorité provinciale justifie cette campagne par le fait que la province du Nord-Kivu continue à enregistrer plusieurs cas de rougeole et dont la plupart des victimes sont les enfants de moins de 5 ans.

Ainsi celui-ci appelle les parents à amener les enfants de 6 à 59 mois aux centres de santé ou le site de vaccination le plus proche.

Et Pour ce qui est des écoliers se trouvant dans cette catégorie d’âge, ce même communiqué invite les directeurs des écoles à prendre les dispositions nécessaires pour que ces écoliers puissent être vacciné.

Pour ce qui de la maladie a virus Ebola dans un autre communiqué le gouverneur de Province appel les acteurs étatiques et non étatiques et aux personnes exposées à la maladie a se faire vacciner à partir du 20 au 26 mai dans le 63 aires de 4 zones de santé que compte la province notamment celle de Goma, Karisimbi, Butembo et Katwa pour se protéger contre cette maladie contagieuse qui demeure un danger pour la province du Nord-Kivu.

Richard kubuya

C’est dans une déclaration à la presse ce jeudi 11 mai, que les enseignants et élèves de l’institut Mwanga ont exprimé leur inquiétude face au silence des autorités, 10 jours après qu’ils ont lancé des alertes sur la disparition de l’enseignant Kabanza Nsenga Jean-Bosco, professeur de Géographie.

Ces derniers disent ne pas comprendre qu’aucune suite n’a été faite sur ce dossier, malgré toutes les démarches entreprises auprès des différentes instances compétentes en la matière.

Ils accordent ainsi un ultimatum de 24 heures aux autorités locales pour retrouver sain et sauf l’enseignant Jean-Bosco Kabanza.

Sans cela, préviennent-ils, plusieurs actions de grande envergure seront lancées à travers toute la ville.

Rappelons que la famille tant biologique que professionnelle du professeur Jean-Bosco Kabanza, a perdu toutes les traces de ce dernier depuis l’après-midi du 02 mai 2023; après que ce dernier a quitté son lieu de service.

L’hypothèse d’un kidnapping n’est pas encore confirmée, puisque jusqu’ici, apprend-on ; les ravisseurs n’ont pas encore contacté les proches de Monsieur Kabanza, pour revendiquer qu’ils le détiennent. Situation qui renforce des inquiétudes autour de cette affaire et qui exige des recherches et des enquêtes plus approfondies.

Le souhait de tous les enseignants et élèves de cette école; où il a déjà passé plusieurs années de carrière, c’est de le retrouver sain et sauf.

Il en est de même pour plusieurs anciens élèves du collège Mwanga, à qui l’enseignant Kabanza Nsenga a donné cours; qui se joignent à « leurs cadets » pour réclamer via des messages dans les réseaux sociaux ; la libération sans condition de leur enseignant.

Dossier donc à suivre!

Emmanuel Barhebwa

C’est pour s’imprégner des actions de cette Organisation Humanitaire et Médicale, active à l’Est de la RDC; que le Chef de Division provinciale des affaires humanitaires et Solidarité Nationale au Nord-Kivu s’est rendu ce samedi 29 avril 2023 au site de Bulengo, où KEMG (Kivu Emergency Medical Group) en collaboration avec d’autres structures du domaine de la santé; assure la prise en charge sanitaire des déplacés atteints de différentes maladies.

Il s’agit d’après Monsieur Kasika Kibatsi, d’une visite d’inspection « des différentes interventions des partenaires du secteur de la santé en faveur de nos déplacés ».

Sur place, celui-ci a été conduit dans différentes tentes où les médecins de KEMG offrent des soins de santé primaires et secondaires aux malades, atteints de différentes pathologies, de blessures, voire des violences sexuelles.

« Ici nous faisons la Consultation, mais aussi l’observation. Et cette observation ne doit pas dépasser normalement 3 jours. Un cas qui dépasse 3 jours, nous sommes obligés de le référér dans des structures spécialisées à Goma » lui a expliqué le Dr Olivier Paluku.

Celui-ci n’a pas manqué d’évoquer quelques défis auxquels leurs interventions sont confrontées notamment « le problème de médicaments, la prise en charge des prestataires; ainsi que la prise en charge des malades référés dans les structures spécialisées de Goma, qu’on arrive pas à mieux suivre jusqu’à leur sortie des hôpitaux faute de moyens ».

Réagissant, le chef de Division provinciale des affaires humanitaires fait une note de satisfaction par rapport à l’engagement constaté de la part de tous les prestataires de cette organisation et d’autres partenaires du secteur santé.

« Mes impressions sont vraiment meilleures. Ce qui m’a beaucoup touché c’est la complémentarité que j’ai pu constater de ceux qui interviennent dans le secteur santé, d’autant plus que leurs installations sont juste côte à côte; ce qui favorise une bonne collaboration pour la prise en charge de nos déplacés  » a déclaré Kasika Kibatsi.

Et de poursuivre :

« Nous devons faire des plaidoyers à différents niveaux sur base de ce que nous avons pu constater. Il est vrai qu’il y a beaucoup à faire et cela nécessite vraiment l’implication de tout le monde« .

Regroupant des médecins, infirmiers et étudiants en médecine de la région, l’organisation « Kivu Emergency Medical Group » s’active du jour au lendemain pour apporter des soins de santé aux plus démunis dans des milieux défavorisés. C’est elle, faut-il le souligner, qui offrait, en partenariat avec le PDDRCS, des soins santé aux rendus cantonnés sur le site de Mubambiro à Sake.

Emmanuel Barhebwa