Corona Virus: 7 nouveaux cas en RDC

7 nouveaux cas viennent d’être enregistrés en RDC ce mercredi 18 mars 2020, ce qui porte à 14 les cas confirmés dans le pays

Selon le Docteur Eteni Longondo, ministre de la santé, qui vient d’annoncer la nouvelle ce mercredi 18 mars que la, ces cas sont tous congolais mais 5 ont séjourné ou transité par la France. 2 séjournent à Kin mais étaient en contact avec 1 cas positif venu de la France.

Une communication importante de Félix Tshisekedi est attendue ce mercredi soir.

« Il n’y a aucun cas de Corona Virus à Beni pour l’instant » Dr Michel KASEREKA TOSALINA,medecin chef de zone,Zone de Santé de Beni

Dans l’objectif de fixer l’opinion sur une rumeur qui circule sur les réseaux sociaux depuis ce matin, faisant état d’un éventuel cas de Corona Virus detecté en territoire de Beni, le medecin chef de zone de la zone de santé de Beni,le Docteur MICHEL KASEREKA TOSALISANA, vient de réagir devant la presse locale ce mercredi 11 mars démentant cette nouvelle.

Selon le Dr TOSALISANA, après avoir reçu les alertes, de la part de la communauté locale,sur un cas suspect d’un malade qui présenterait des signes d’une infection respiratoire apparentée à la maladie à Corona Virus, une équipe de la zone de santé a été dépéchée sur le lieu pour s’enquerir de la situation.

« Aussitôt arrivée sur terrain,l’équipe s’est mise au travail et le malade a été isolé. » précise-t-il.
« Ensuite quelques échantillons ont été prélévés et ont été envoyés aux specialistes à Kinshasa pour d’autres analyses. »

Le medecin chef de zone de Beni,a, à cet effet, appelé toute la population à garder son calme pendant cette période .
« Pour l’instant, en attendant les résultats de Kinshasa, il n’y a rien à craindre car rien ne prouve encore que c’est réellement un cas de Corona Virus ».

 » Vous serez informés officiellement,par la bouche des autorités si un quelconque cas est signalé »insiste-t-il demandant à la population de ne pas ceder à toute rumeur qui circule sur les réseaux sociaux et de faire confiance aux autorités du pays.

À la question de savoir quelle serait la nationalité du patient suspecté ou de sa zone de provenance,le medecin chef de zone de la zone de santé de Beni s’est reservé de tout commentaire estimant que cela importe peu.
 » l’essentiel ce n’est pas de savoir quelle est la nationalité du malade suspecté…Pour l’instant, retenez qu’il y a eu un cas suspect,partant des signes constatés, et que les éléments dont nous disposons ne disent rien du tout sur un éventuel cas de Corona Virus. Il peut s’agir d’une simple grippe,ou d’une autre maladie respiratoire » a-t-il déclaré.
Il demande par ailleurs, à la population de Beni de continuer à observer les mesures d’hygiène récommandé pour la prévention contre Ebola.Cela permettrait,selon lui, de se proteger en même temps du Corona Virus, car il y a certaines simularités entre les mesures préventives de ces deux épidémies notamment,le point sur le lavage fréquent des mains.

Notons que c’est depuis ce mardi 10 mars 2020, que la RDC a enregistré le tout prémier cas de Corona Virus (Covid-19) et est dévenu le 101ème pays au monde à être touché par cette épidémie.

Emmanuel BARHEBWA

Approbation de la commercialisation du vaccin contre Ebola du laboratoire Merck

La Commission européenne a pour la première fois autorisé la commercialisation d’un vaccin contre le virus Ebola. Le médicament a été développé depuis l’épidémie en Afrique de l’Ouest  en 2014, et a déjà a été administré à des personnes à haut risque d’infection, dont le personnel médical, en République démocratique du Congo. 

« Trouver un vaccin contre ce terrible virus le plus tot possible était une priorité pour la communauté internationale », a commenté le commissaire européen à la Santé, Vytenis Andriukaitis à Bruxelles lundi.

L’approbation d’Ervebo – produit par le laboratoire américain Merck –  est une étape importante pour contribuer à sauver des vies en Afrique et dans d’autres pays, selon le commissaire.

Cette annonce fait suite au feu vert octroyé par l’Agence européenne du médicament (EMA) en octobre et qui était un premier pas vers la commercialisation du vaccin.

L’utilisation d’un deuxième vaccin pour lutter contre la maladie Ebola, Ad26-ZEBOV-GP fabriqué par la filiale belge de Johnson & Johnson, est envisagée ce mois-ci en République démocratique du Congo et au Rwanda, ont indiqué début novembre.

Depuis le début de l’épidémie en République démocratique du Congo, qui a fait quelque 2.150 morts. L’épidémie en  Afrique de l’Ouest avait couté la vie à 11.000 personnes en 2014 et 2015. DEM/(DOM)/


Belga / MCP, sur mediacongo.ne

Hypertension: gare à la consommation excessive de pommes de terre

Contrairement aux idées reçues, tout ce qu’on trouve sur les étals des maraîchers n’est pas bon pour la santé. Une nouvelle étude suggère ainsi qu’une consommation élevée de pommes de terre élève la tension artérielle.

En effet, selon les auteurs de cette étude publiée dans le British medical journal, par rapport à la consommation de pommes de terre une fois par mois, les personnes qui en mangent  – au four, bouillies ou en purée – quatre à six fois par semaine augmentent leur risque d’hypertension de 11%.

Un risque qui augmente de 17% lorsque les frites sont ajoutées à ce menu hebdomadaire. Selon les auteurs, l’apport en selne modifierait pas les résultats mais ils reconnaissent ne pas avoir pu contrôler toutes les variables possibles dans les recettes.

C’est en analysant les données de trois grandes études prospectives américaines, ayant suivi sur plus de 20 ans 187 000 hommes et femmes, qu’ils arrivent à cette conclusion publiée récemment dans le British Medical Journal.

Deux de ces études sont très connues pour avoir déjà fourni des résultats remarquables dans divers domaines: il s’agit des deux premières éditions de la Nurses’ Health Study (NHS), un programme de recherche lancé en 1976 et qui a donné lieu à l’étude prospective centrée sur la santé des femmes la plus grande du monde. Quant à la troisième, connue sous l’acronyme de HPFS pour Health Professionnals Follow-up Study, elle a suivi exclusivement des hommes, âgés de 40 à 75 ans, depuis 1986.

Dans chaque cas, la quantité consommée permettait d’établir une base de comparaison entre les individus, chaque participant devant décrire avec quelle fréquence il consommait un tel plat de patates: de «jamais ou moins d’une fois par mois», jusqu’à «six fois par semaine ou davantage», ce qui a permis aux auteurs de déterminer plusieurs catégories de consommation.

Il s’avère alors que les individus qui consommaient au moins une portion quotidienne du premier groupe de pommes de terre étaient 13% plus nombreux à être devenus hypertendus. Pour ceux qui consommaient des frites au moins quatre fois par semaine c’est encore pire, puisque leur risque relatif monte alors à 1,17.

 Les auteurs expliquent cette augmentation du risque par l’importante charge glycémique liée à la consommation de pommes de terre, l’augmentation de la glycémie pouvant entraîner une dysfonction des parois internes des artères susceptible de mener à une augmentation de la pression artérielle. En revanche, et paradoxalement, la comparaison des données montre que l’augmentation du risque est presque nulle pour les consommateurs de chips, même à raison de quatre portions par semaine ou davantage!

Afriquefemme avec afripulpe

Un meilleur assainissement dans les etablissement scolaire est necessaire pour l’hygiène des eleves

Les conditions d’hygiène et d’assainissement en milieu scolaire influent sur l’état de santé des élèves, mais aussi de la population. Le déficit d’accès à l’eau potable, aux installations sanitaires ainsi que le faible niveau d’adoption des comportements et pratiques d’hygiène appropriés favorisent des maladies liées à l’eau et à l’insalubrité du milieu scolaire comme les diarrhées, le trachome et les dermatoses qui constituent des problèmes majeurs de santé publique. Cette situation peut compromettre la fréquentation scolaire et la capacité d’apprentissage des enfants. Les jeunes scolaires, de par leur âge sont plus réceptifs à l’acquisition de nouvelles connaissances et à l’adoption des comportements et pratiques d’hygiène favorables à la santé ; aussi, l’école de par sa vocation constitue l’endroit privilégié pour faire la promotion de l’hygiène.

Même si le besoin d’assainissement en milieu scolaire est largement reconnu, la réalité ne reflète pas cette idée. Des ateliers tenus en Afrique de l’ouest et en Amérique latine ont révélé que la situation en matière d’éducation à l’hygiène et d’assainissement de ‘environnement du milieu scolaire laisse beaucoup à désirer. En Afrique de l’ouest, c’est particulièrement le cas dans les internats. Voici quelques-unes des raisons les plus fréquemment mentionnées pour expliquer la situation déplorable en matière d’hygiène et d’assainissement de l’environnement  en milieu scolaire : • la formation inadéquate des enseignants ; • l’absence d’installations d’eau et d’équipements sanitaires en état de fonctionner, qui pourraient permettre aux élèves de mettre en pratique ce qu’ils ont appris ; • l’accès insuffisant aux méthodologies et au matériel pédagogique ; • le fait que l’éducation sanitaire ou l’éducation à l’hygiène ne constituent pas une matière distincte et soient, dans le même temps, insuffisamment abordées dans le cadre d’autres matières ; • l’insuffisance de la supervision et du suivi, au sein des écoles, des activités d’hygiène et d’assainissement.

En Egypte, durant les deux premières années des clubs d’été consacrés à l’éducation sanitaire, tenus dans le cadre d’un projet action-recherche, les chercheurs ont constaté que les enseignants contribuaient peu à l’hygiène et à l’assainissement des écoles pour, notamment, les raisons suivantes :

• le fait qu’ils étaient peu ou mal informés sur la santé, l’assainissement de l’environnement ;

• le fait qu’ils n’étaient pas au courant des méthodes innovantes de communication ;
• le fait qu’ils manquaient d’outils et de matériel audio-visuel de référence ;

• le fait qu’ils n’étaient ni supervisés ni suivis.serait annulé faute d’autorisation.

Depuis le matin de ce lundi 10 juin 2019, comme durant toute la semaine, toutes les rues de Goma étaient en ébullition pour attendre Moise Katumbi. les militants des partis d’Ensemble et ceux de Lamuka l’ont pourtant faisaient pourtant leur pieds de grue avec les calicots et banderoles sur lesquels sont écrits les messages de bienvenue adressés à Moïse Katumbi.

Moise Katumbi doit ou devrait atterir à Goma dans le cadre du programme « Safari » de sa tournée en province pour remercier la population de son soutien pendant son exil. Des hommes sont mobilisés au stade Afia pour attendre le message du chairman dont la venue, une fois de plus, pourrait être annulée à Goma.

Patrick BASSHAM BASHONGA