Nord-Kivu: Des organisations locales  réfléchissent sur comment réduire les cas des VBG dans les sites de déplacés

C’est en marge de la clôture de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre que les acteurs sociaux et humanitaires ont été réunis ce mardi 10 décembre 2024 pour réfléchir sur les actions innovantes à mettre en place pour lutter contre l’augmentation des cas de violences basées sur le Genre dans les camps des déplacés.

initiés par les organisations Umoja in Action,CFJ(Congolese Family for Joy) et l’ONG Soprop en partenariat avec CARE International,  les travaux de réflexion ont été lancés par Madame Prisca Luanda Kamala, conseillère principale du Gouverneur militaire en charge du Genre, Famille et Enfants.
Le cadre a été aussi choisi pour la présentation du projet EMIGEP, ce projet d’urgence en faveur des milliers des déplacés, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les VBG et l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires.

Déplorant la situation sécuritaire volatile dans la région, la représentante du Gouverneur de province a reconnu que de nombreuses filles et femmes déplacées sont victimes des VBG dans et autour des sites, remerciant toutes les organisations qui interviennent dans la protection de « ces compatriotes ».

« Nous sommes confrontés à de nombreuses difficultés ici au Nord-Kivu. Surtout par rapport à cette guerre imposée par le Rwanda. Beaucoup de nos compatriotes notamment les femmes et jeunes filles dépourvues des moyens, sont victimes des violences basées sur le genre. Ce projet va aider à atténuer les cas liés aux VBG et je suis très heureuse comme il cible les sites des déplacés » a-t-elle dit.

Dans son intervention au cours de cet atelier, Alice Bikuba, Chargée de Rapportage et Communication au sein de CARE International, structure qui appuie la mise en œuvre du projet EMIGEP, a évoqué les chiffres alarmants liés aux VBG en RDC, affirmant que « pour le premier semestre de 2024 , les rapports de MSF et InterAction disent que 69% des cas ont été documentés pendant les 5 mois premiers mois de 2024. Les provinces touchées sont notamment le Nord-Kivu en première position, le Sud-Kivu et l’ituri ».
À en croire ces statistiques, « en 2023, MSF a soutenu 25 166 victimes de violences sexuelles à l’échelle nationale, soit plus de 2 victimes par heure. Cette tendance s’est aggravée en 2024, avec 17 363 victimes prises en charge au Nord-Kivu entre janvier et mai, représentant 69 % du total des cas de violences basées sur le genre (VBG) traités dans les cinq provinces les plus touchées en 2023..

Revenant sur le bien fondé de l’atelier de ce jour, Elois Luanda Kiekire, chargé des programmes au sein de l’ONG Solidarité pour la Promotion sociale et la Paix (SOPROP) assure que des recommandations ressortiront des discussions engagées par toutes les parties prenantes à cet atelier pour renforcer les activités de lutte contre les VBG au Nord-Kivu.

« Il était important que nous puissions réunir un nombre crucial d’acteurs dans le but de réfléchir sur la problématique des VBG ici en Province du Nord-Kivu. L’idée c’est de pouvoir faire un état de lieu de la recrudescence des VBG dans la région, émettre des recommandations et un plan de mise en œuvre de ces recommandations sera mis en place » a-t-il indiqué.

Au sujet du projet EMIGEP, celui-ci indique que le projet va apporter de l’aide à 9600 personnes dont quatre-vingt dix pourcent de femmes.

« C’est un projet qui vise la restauration des moyens de subsistance, l’accès à l’agriculture et la protection des familles vulnérables qui vivent dans des camps autour de Goma » a expliqué Madame Laura Nkuba, Chef de projet de l’organisation CFJ.

Et à l’ingénieur Alex Muyisa de Umoja In Action de rencherir: « EMIGEP est un Projet d’urgence de génération des revenus pour les déplacés vulnérables qui vivent dans les sites, visant la restauration des moyens de substance. Le projet sera également focalisé sur l’agriculture et les actions de la protection ».

Au cours de la séance, il y a eu un temps de réflexion sur les actions innovantes à mener afin de réduire les cas de VBG dans les sites de déplacés. Des recommandations ont été adressées aux différents acteurs, avant l’élaboration d’un plan d’action sur leur mise en œuvre.

Il sied de signaler que cette initiative financée par USAID via CARE International, sera exécutée durant deux ans dans la région, soit 24 mois.


   
Lee Sadiki Kajibwami.

Goma: l’Asbl AMEAD adhère à la MUSSRA pour faciliter à ses membres l’accès aux soins médicaux

La cérémonie de signature du partenariat de santé entre l’Association des Mamans Engagées pour l’Auto-prise en charge et le Développement (AMEAD) et la Mutuelle de Santé Saint Raphaël (MUSSRA) a eu lieu ce vendredi 06 décembre 2024 à Goma, en présence des responsables de ces deux institutions et des bénéficiaires.

D’après les closes de ce partenariat; dès janvier jusqu’à décembre 2025, la prise en charge médicale des membres de l’AMEAD sera assurée par la MUSSRA qui affectera les malades dans une vingtaine de ses structures sanitaires partenaires.

Le même contrat stipule que « le ticket modérateur progressif (la participation du malade à sa facture) sera de 10%, 20% et 30% de la facture émise suite à la consommation des soins, conformément au forfait convenu et au nombre de fréquences, qui est de 03 (trois), hormis les cas d’accident« .

Et de poursuivre : « En cas d’hospitalisation, qui fait partie des 3 fréquences le Ticket modérateur est de 20%, pour les cas de chirurgie le TM est de 30% »

Sentiment de satisfaction pour les deux parties

Pour la Coordinatrice de l’AMEAD, ce partenariat est très important pour les membres de sa structure qui éprouvaient d’énormes difficultés d’évoluer dans leurs activités entrepreneuriales suite au coût exorbitant des soins médicaux.

Madame Joséphine Kahongya note que « ce partenariat s’inscrit dans la politique du chef de l’État, S.Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est celle de la promotion de la couverture santé universelle ».

De son côté, l’abbé Athanase M’shira Muzehe, Directeur de la Mutuelle de Santé Saint Raphaël, une structure du diocèse de Goma sous le patronage de l’évêque diocésain; salue la démarche prise par l’AMEAD.

Selon lui, cette démarche est à féliciter puisqu’elle aidera nombreuses familles à accéder facilement aux soins médicaux, et elle s’inscrit dans la logique de l’Église qui vise à promouvoir la solidarité entre les enfants de Dieu.
« De notre côté, nous leur rassurons les soins de qualité à partir du mois de janvier jusqu’en décembre de l’année prochaine » a-t-il déclaré.

Les bénéficiaires remercient la coordination de AMEAD

Au nom des femmes membres de AMEAD, Madame Blandine a exprimé sa gratitude envers la coordination de leur association qui a songé à leurs soins de santé.

« Que Dieu bénisse cette association. Nous sommes très contentes d’avoir aujourd’hui l’accès facile aux soins de santé. C’était pratiquement impossible pour nous qui avons des faibles revenus d’accéder aux soins de santé de qualité. Grâce à ce partenariat tout sera désormais facile, moyennant notre carte d’adhésion à la mutuelle de santé, d’après les explications reçues Nous disons merci beaucoup à notre Coordinatrice » témoigne cette mère de huit enfants.

Pour cette première phase du partenariat, au total deux cents femmes membres de AMEAD sont affiliées à la MUSSRA et vont bénéficier des soins de santé durant toute l’année 2025.

Créée depuis 2018, l’AMEAD est l’une des plus importantes structures d’appui à l’entrepreneuriat féminin au Nord-Kivu, formant des femmes et jeunes filles dans divers métiers pour les aider à s’auto-prendre en charge.

Emmanuel Barhebwa

Vers l’éradication des incendies à Goma: Le Gouverneur pose la première pierre de construction de la caserne de sapeurs pompiers dans la ville

La cérémonie officielle liée à cet ouvrage et présidée par le Gouverneur Militaire du Nord-Kivu s’est déroulée ce vendredi 06 décembre 2024, au Quartier Kasika dans la commune de Karisimbi précisément au terrain des scouts où d’ailleurs cette caserne sera érigée.

Dans son allocution, l’autorité provinciale a souligné que cet ouvrage va aider à atténuer les risques d’incendie dans la ville touristique de Goma, à l’Est de la RDC. Il appelle les habitants de Goma à s’approprier cette initiative capitale.

« C’est un grand Projet qui va répondre aux besoins de la population par rapport aux incendies récurrents qui se produisent dans la ville.Nous avions obtenu du partenaire cette garantie de nous construire une caserne moderne et c’est la deuxième en RDC. C’est sous l’impulsion du président de la République qui veut que sa population puisse vivre dans de bonnes conditions. Nous demandons à la population de s’approprier ce projet qui est une solution pour les incendies » a déclaré le Général-Major Peter Chirimwami Nkuba.

Celui-ci dit avoir recommandé aux cadres de base d’instruire la population d’ouvrir les avenues et les routes pour frayer le passage aux services anti-incendies.

« Il ne faut pas construire sur la chaussée parce que nous allons démolir. Nous devons intervenir pour sauver la vie des populations »a-t-il ajouté.

Daudet Kabenj, Directeur Général des corporations SAGRICOS PROJETS et IKAS GLOBAL via l’architecte Willy, a évoqué le coût total qui aidera à réaliser cette œuvre primordiale pour la population de Goma.

 » Le Projet est d’environ 4 000 000 des dollars américains, qui est divisé en deux .il y a le lot construction et le lot fourniture. C’est un préfinancement et le remboursement sera fait par le gouvernement central » , a-t-il indiqué.

Retenez que les travaux de construction de cette caserne moderne du corps des sapeurs pompiers prendront 9 mois .

Lee Sadiki Kajibwami

RDC:La valorisation des déchets dans le bassin du Congo, au cœur des échanges entre chercheurs à Goma

Initié par l’Université de Goma à travers ses projets VADECH(Valorisation des Déchets) et RICAR(Programme de Renforcement des Capacités de Recherche en Sciences Sociales en Afrique francophone) ce cadre d’échange offert aux chercheurs locaux et étrangers, étudiants, entrepreneurs et représentants des autorités locales, s’étendra sur deux journées scientifiques soit du 02 au 03 décembre 2024 à Goma, autour du thème « Valorisation des déchets plastiques dans le bassin du Congo: Dynamique socioculturelle et technologiques de l’environnement ».

Ouvertes par les discours des organisateurs et des officiels de la province, les activités de cette première journée ont été marquées par la présentation de l’état des lieux de la gestion des déchets en RDC, avec un constat malheureux sur une quasi-inexistence de projets de valorisation des déchets dans plusieurs villes du pays.

Dans son intervention, le professeur Juste Yamoneka, responsable du projet VADECH a déploré le fait que la région du bassin du Congo étendu sur six pays d’Afrique, qui produit des milliers de tonnes de déchets par jour, n’arrive même pas à recycler la moitié de ces déchets.

Celui-ci note la faible implication des gouvernants et des chercheurs dans les questions de valorisation des déchets, justifiée par « la rareté des recherches scientifiques s’inscrivant dans le cadre de la transformation des déchets en richesse et en produits utiles ».
Se référant à la situation des villes de la RDC, Juste Yamoneka fait savoir qu’au lieu d’être recyclés, plusieurs déchets sont jetés ça et là dans les villes comme Goma et Bukavu « et surtout Kinshasa » et constituent déjà un problème environnemental et sanitaire.

De son côté Monsieur Alex Lina, professeur d’universités et responsable du Bureau d’Études du projet d’assainissement à la mairie de Bukavu, note que dans son entité les statistiques sont alarmantes au sujet de la gestion des déchets plastiques et de leur transformation.

« En ville de Bukavu, près de 898 tonnes de déchets sont produits par jour. De ces 898 tonnes, une seule est récupérée par les associations qui font le recyclage, 62 tonnes sont collectées et transportées jusqu’au niveau d’une décharge, encore qu’à Bukavu nous n’avons qu’une décharge privée (la decharge de Musigiko) et aucune décharge officielle; Il y a 835 tonnes de déchets qui restent chaque jour au niveau de la ville, et avec la géomorphologie du relief de la ville de Bukavu tous ces déchets sont acheminés directement, lors des pluies, au niveau du lac Kivu, ce qui n’est pas une bonne chose » a-t-il déclaré.

Alex Lina exhorte ainsi les chercheurs et les étudiants à s’intéresser au secteur de la valorisation des déchets pour non seulement créer plus d’emplois et générer des recettes, mais aussi participer à la protection de l’environnement et la préservation de la vie humaine.

Des interventions similaires ont été évoquées en visioconférence et en présentiel par d’autres chercheurs démontrant l’importance de sensibiliser les communautés à s’investir dans la valorisation de déchets plastiques pour transformer le danger environnemental en opportunité d’affaires.

La Division Provinciale de l’Environnement et Développement durable au Nord-Kivu a, quant a elle, salué l’initiative de l’UNIGOM, assurant de l’engagement et de la détermination de ses services à appuyer toutes les résolutions qui ressortiront des travaux de ces deux journées scientifiques.
Baudoin Kltuma Munganga , secrétaire administratif au sein de la Division de l’environnement promet de mettre à la disposition des chercheurs « toutes les stratégies et outils nécessaires pouvant les aider à atteindre leurs objectifs ».

Il faut dire que les entrepreneurs locaux œuvrant dans la valorisation des déchets saisissent l’occasion de ces journées scientifiques pour exposer leurs différents produits issus du recyclage des déchets à Goma.

Emmanuel Barhebwa

Goma: le SIK 2024 sanctionné sous une note de satisfaction au sein de l’écosystème entrepreneurial

Ouverte jeudi 28 novembre, l’édition 2024 du Salon de l’innovation du Kivu (SIK) a été clôturée officiellement vendredi 29 novembre par l’autorité provinciale.

Cette initiative de l’organisation Kivu Entrepreneurs a regroupé, comme dans les trois précédentes éditions, les entrepreneurs locaux autour des investisseurs, des banques et plusieurs institutions pour échanger autour des enjeux actuels du secteur entrepreneurial.

« L’innovation entrepreneuriale pour le développement durable« , c’est le thème central de cette quatrième édition du SIK qui a permis aux panelistes venus de diverses horizons de transmettre leurs connaissances et expériences aux jeunes entrepreneurs et aux aspirants entrepreneurs de la région du Kivu, les encourageant à innover dans leurs projets et surtout à ne pas baisser les bras face au défis de la guerre et d’insécurité qui secouent cette partie de la RDC.

Au total huit panels ont été organisés durant ces deux journées du SIK 2024 avec des thématiques inspirées du vécu quotidien des entrepreneurs locaux.
Il s’agit entre autres de • »l’innovation inclusive et participative dans les secteurs clés du développement durable »,
• »le rôle des acteurs publics, privés et de la société civile dans le soutien et l’accompagnement de l’innovation entrepreneuriale au Kivu »,
• »l’engagement des corporates dans le soutien et l’accompagnement de l’innovation entrepreneuriale du Kivu »,
• »l’innovation entrepreneuriale et contribution à la résolution des conflits et à la consolidation de la paix au Kivu »,
• »État des lieux des initiatives innovantes face aux défi du changement climatique à l’Est de la RDC »
• »L’intégration des principes de l’économie circulaire et l’école conception dans le processus de l’innovation entrepreneuriale au Kivu »
• »innovation entrepreneuriale dans le secteur culturel, outil du développement durable »
• »les opportunités et risques liés à l’utilisation des technologies numériques (Intelligence artificielle) pour le développement durable au Kivu ».

Pour l’autorité provinciale, ce salon est « un cadre idéal pour trouver des solutions innovantes aux défis qui nous guettent et surtout d’apprécier ce que notre province fait de mieux en termes d’innovation ».

Le Général de Brigade Yangba Tene Dany, représentant personnel du Gouverneur de province dans cette activité, se réjouit du fait « qu’au cours de cette édition nous avons vu défiler devant nous les professeurs d’université de renom, des éminents chefs d’entreprises et d’établissements publics comme privés, les experts réputés en développement durable et en entrepreneuriat, les entreprises innovantes et engagées, les ministres du culte aux multiples casquettes, les acteurs influents de la société civile, les hauts cadres administratifs, d’excellents opérateurs culturels de notre province, les férus de nouvelles technologies ainsi que les estimés sponsors ».

Les impressions de satisfaction ont été aussi exprimées par Joël Tembo, Directeur de Kivu Entrepreneur qui attribue cette réussite à l’ensemble de membres de son équipe qui, d’après lui, ont préparé cette activité depuis une année. Il n’a pas manqué non plus s’adresser ses sincères remerciements à tous les sponsors de l’activité à l’instar de SMICO, ECOBANK, AIRTEL et d’autres qui ont appuyé l’organisation de ce salon, sans oublier l’ensemble des panelistes, exposants et participants.

Le réseautage renforcé

La plupart d’entrepreneurs ayant participé à ce salon louent, à part la richesse des échanges, le réseautage que leur a offert cette activité.

C’est le cas de Nicole Kalinda, représentante de l’organisation Mashamba Society, spécialisée dans l’agribusiness, qui affirme que « grâce à ce salon les nouvelles relations se sont tissées et qui s’annoncent très bénéfiques pour l’avenir de notre entreprise ».

Élodie Olinabanji, responsable de l’entreprise « Élodie wood Business » remercie l’organisateur de ce salon qui lui a permis non seulement d’exprimer les difficultés rencontrées dans son entreprise mais aussi de s’inspirer des expériences des autres pour surmonter les obstacles.
Elle recommande toutefois aux organisations d’appui à l’entrepreneuriat de ne pas se limiter qu’à financer les projets d’entrepreneurs mais de les accompagner durant le tout le processus dès la phase de démarrage jusqu’à la stabilisation de leurs entreprises.

Il faut dire que cette quatrième édition du SIK a coïncidé avec la célébration du dixième anniversaire d’existence de Kivu Entrepreneurs, dont les activités commémoratives se poursuivent jusqu’au mois de novembre 2025.

Emmanuel Barhebwa

Nord-Kivu : le P-DDRCS annonce la tenue imminente d’un cadre de concertation avec les couches de population

C’est le Coordinateur National ad intérim du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS) qui l’a annoncé à la presse ce lundi 25 novembre 2024 à Goma après une rencontre avec les autorités provinciales.

Pour William Kapuku Bwabwa, ces assises rentrent dans le cadre de la vision du Chef de l’État, « qui est le président du comité de pilotage du P-DDRCS et qui veut ramener la paix à l’Est du pays et sur toute l’étendue de la République à travers ce programme, mais aussi qui veut amener la reconstruction, le développement socioéconomique ainsi que la stabilité au pays ».

À l’en croire, le cadre de concertation que compte organiser sa structure réunira toutes les couches de la population autour des activités que mène le P-DDRCS afin d’amener toutes les communautés à s’approprier ce programme crucial pour le développement de cette région.

« Nous sommes ici pour annoncer que nous allons organiser un cadre de concertation ici au Nord-Kivu  avec toutes les couches de la population et nous allons aussi avoir le comité technique provincial qui est un cadre d’échange d’informations avec les partenaires nationaux et internationaux afin de matérialiser la vision du Chef de l’État » a déclaré William Kapuku Bwabwa, Coordinateur National a.i. du P-DDRCS.

Celui-ci a saisi cette occasion pour lancer un message à tous les congolais qui traînent encore dans les groupes armés à faire confiance au P-DDRCS qui, selon lui, « est disponible pour les désarmer, les démobiliser et les réinsérer pour que nous puissions avoir la paix à l’Est du Pays et sur toute l’étendue de la République ».

Les dates officielles pour la tenue de ce cadre de concertation au Nord-Kivu seront rendues publiques bientôt, après harmonisation avec l’autorité provinciale.

Emmanuel Barhebwa