J.M. de l’aide humanitaire: Au Nord-Kivu, le Gouverneur militaire réitère son soutien aux organisations humanitaires

Commémorée sous le thème « agir pour l’humanité » à l’esplanade de l’ISC/Goma, cette journée s’est caractérisée par plusieurs activités notamment une table ronde,la journée portes ouvertes et une séance de discussions avec les ONG féminines œuvrant au Nord-Kivu.

Pour Madame Kamile représentante des ONG internationales,la crise humanitaire s’empire davantage depuis le début des hostilités dans plusieurs territoires de la province du Nord-Kivu.

Elle dénombre plus de 40 000 cas de violences basées sur le genre depuis les quatre premiers mois de l’année 2024 dans les sites des déplacés internes rendant très critique la vie.

« J’ai vu de mes propres yeux les conditions de vie précaires dans les quelles vivent les déplacés et les efforts allocables des défis humanitaires pour les soutenir. La situation humanitaire se détériore de manière alarmante. Pour les femmes et les filles, plus de 40000 cas des violences basées sur le genre ont été signalés depuis les quatre premiers mois de 2024 dans les camps des déplacés » a-t-elle déclaré.

Le Général-Major Cirimwami Nkuba Peter, Gouverneur militaire du Nord-Kivu , préoccupé par cette crise observée à l’Est de la République Démocratique du Congo, a adressé un message d’hommage aux acteurs humanitaires qui interviennent dans la région.
Le patron du Nord-Kivu se dit prêt à accompagner les ONG car elles jouent un rôle extrêmement important en cette période.

« Tout en condamnant les attaques contre les acteurs humanitaires,chose qui viole les dispositions du droit humanitaire international, je rend hommage à tous les humanitaires ayant trouvé la mort pendant la réalisation de leurs missions combien nobles et louables. Aujourd’hui plus de 2 468 221 personnes déplacées au Nord-Kivu vivent grâce à l’aide humanitaire. À l’Est de la RDC les violences armées provoquent des déplacements massifs des populations. Les catastrophes naturelles et les épidémies aggravent également la situation » note-t-il.

Notons que cette journée a été instituée en 2008 par l’Assemblée Générale des Nations Unies et la date du 19 août a été choisie en mémoire de l’attentat perpétré contre le Bureau des Nations Unies.
Ce lundi 19 août 2024, cette journée consistait à sensibiliser le public sur la réalité des travailleurs humanitaires en RDC, exiger des mesures concrètes pour la protection des humanitaires et de mobiliser le public pour soutenir les travailleurs humanitaires.

Lee Sadiki Kajibwami

Nord-Kivu: Le développement du territoire de Walikale au centre des échanges entre le Gouverneur militaire et les membres de la communauté BUNAKIMA

Reçue en audience ce mercredi 14 août à la résidence officielle du Général-Major Cirimwami Nkuba Peter, la délégation des membres de la communauté BUNAKIMA a réitéré son soutien indéfectible au chef de l’État et au Gouverneur militaire du Nord-Kivu ainsi qu’à l’actuel chef de secteur de Wanianga pour les efforts consentis actuellement en faveur du développement du Territoire de Walikale.

À la tête de la délégation, Monsieur Franklin Kanzayi président de la communauté BUNAKIMA, s’est dit satisfait des échanges avec l’autorité provinciale avant d’inviter les enfants de Walikale à l’unité pour donner place au développement et au désenclavement de cette partie de la province du Nord-Kivu.

Il a tout de même donné son coup de pousse au numéro un de la province du Nord-Kivu qui s’est engagé dans le parachèvement des travaux de réhabilitation de l’aérodrome de Kigoma.

« Nous sommes venus voir le Gouverneur militaire de notre province pour lui donner un réconfort vis-à-vis des efforts fournis du jour au lendemain pour maintenir la paix et la sécurité dans la région. C’était aussi l’occasion de lui faire savoir que la communauté Bunakima soutient le président congolais face aux démarches entreprises pour imposer l’autorité de l’État dans notre province » a-t-il déclaré.

Et de préciser s’adressant aux fils et filles de Walikale :
« Nous demandons aux enfants de Walikale d’accompagner toutes les autorités du pays pour qu’ensemble nous puissions développer notre Territoire. Nous appelons aussi toute la population de Walikale à soutenir le chef de secteur de Wanianga qui s’active actuellement pour développer différentes entités en construisant des routes de dessertes agricoles« .

Concluons en indiquant que le chef de secteur de Wanianga Dr Descartes Akilimali Bamwisho et Monsieur Fiston Misona président de la société civile de Walikale ont été présents lors de cette audience.

Lee Sadiki Kajibwami

Lutte contre les maladies infectieuses dans les sites des déplacés: Des jeunes professionnels de santé en séance de formation pour une intervention imminente

En prélude d’une campagne de sensibilisation et de déparasitage qu’elle compte lancer dans les sites des déplacés de guerre au Nord-Kivu, à l’Est de la RDC, l’organisation Pene Foundation a organisé ce dimanche 11 août 2024 une séance de formation à l’intention d’une soixantaine d’étudiants en médecine, qu’elle compte bientôt envoyer sur le terrain dans le cadre de son projet « Clinique mobile Afya » pour l’identification et la gestion des maladies infectieuses et parasitaires.

Pour Monsieur Muhindo Samuel, un des responsables de Pene Foundation, il était question d’outiller ces jeunes étudiants issus des trois universités de la place (l’UNIGOM, L’ULPGL et l’UCS) sur les défis qui les attendent dans cette campagne qu’ils vont mener.
Voilà pourquoi, souligne-t-il, « Nous avons invité quelques professionnels de santé pour transmettre leurs expériences et leur savoir-faire sur des campagnes de sensibilisation de masse ».

Intervenant sur une thématique autour de « la reconnaissance des signes des maladies infectieuses chez les enfants », le Docteur Jean-Cris Nabijembe, médecin généraliste, s’est dit satisfait des feedbacks reçus de la part des participants à cette formation qu’il considère de « très capitale pour eux avant l’intervention qu’ils vont mener dans des milieux très exposés à des maladies infectieuses et parasitaires suite à une mauvaise hygiène ».

« L’avantage avec nos participants c’est le fait que ce ne sont pas des amateurs. Ce sont des étudiants en médecine. Ils ont des notions par rapport à tous les sujets qu’on a abordés. Il était question de fixer seulement certaines notions pour qu’ils soient en mesure de le faire concrètement. Je suis confiant qu’ils vont bien se comporter sur le terrain » espère-t-il.

De son côté, le Docteur Charles Lwanga Mandima, médecin pédiatre et chef de service à CIMAK, est revenu lors de son intervention, sur les pathologies les plus fréquentes en termes de maladies infectieuses chez les enfants dont « le palu, les infections respiratoires, les infections de la sphère ORL, les infections digestives, etc. »

« Dans la logique de cette campagne de masse qui est en projection, le plus important c’est de pouvoir être en mesure de relever les symptômes et à partir de là être en mesure de poser un diagnostic de présomption. Parce que vu le contexte qui est celui d’une médecine de masse, on n’a pas suffisamment de moyens, et suffisamment de temps pour passer à un diagnostic de certitude par le laboratoire. C’est donc la clinique qui peut beaucoup plus orienter à un bon diagnostic qui va amener à une bonne prise en charge… » a indiqué le Dr Charles.

Parmi les mesures à envisager pour prévenir la propagation de toutes ces pathologies infectieuses dans le contexte des camps de déplacés, celui-ci a évoqué notamment l’assainissement du milieu de vie des déplacés, l’assainissement de leurs installations sanitaires, l’éducation et la sensibilisation sur le plan hygiénique, nutritionnel, environnemental, etc.

Pour bien mener sa campagne qui démarre vendredi 16 août et l’ensemble des projets qu’elle conçoit du jour au lendemain pour apporter un soulagement sanitaire aux plus démunis, l’organisation Pene Foundation compte sur l’appui des personnes de bonne volonté.

« Seuls nous ne pouvons pas faire grand chose. Voilà pourquoi nous tendons la main à toute personne de bonne volonté pour nous soutenir dans toutes les démarches que nous menons » souligne Muhindo Samuel, l’un des responsables de cette structure créée par les jeunes de la ville de Goma.

Emmanuel Barhebwa

Nord-Kivu:16 sites des déplacés situés à Goma et ses environs reçoivent une assistance du Gouvernement Congolais

C’est au total 86,5 tonnes de produits de première nécessité qui ont été remis aux déplacés de guerre vivant à l’intérieur et autour de Goma jeudi 08 août 2024,par le Général-Major Cirimwami Nkuba Peter Gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu.

Cette aide humanitaire, don de la première ministre congolaise, était composée de 690 sacs de riz,17 sacs du sucre, 443 bidons d’huile,100 sacs d’haricots de 100 kg, 1928 sacs de la farine de maïs, 97 sachets du savon Omo.

Cette assistance de la première ministre vient soulager la souffrance de ces déplacés de guerre, s’est réjoui le gouverneur militaire du Nord-Kivu lors de la distribution.

« Nous comptons actuellement près de 5 millions des déplacés.Dans la ville touristique de Goma et ses environs on a au moins deux millions sept cent mille. Les autres restent dans leurs familles d’accueil sans oublier ceux qui se trouvent dans le Grand Nord de la province.
Le cheval de bataille du commandant suprême chef de l’État, c’est de capaciter l’armée régulière pour que les populations rentrent dans leurs milieux d’origine »a
-t-il expliqué.

Cette action humanitaire du Gouvernement Congolais est un ouf de soulagement, soulignent certains chefs des déplacés, qui invitent le Gouvernement à récupérer toutes les localités occupées par les éléments de la coalition M23-RDF-UPDF-AFC.

« Nous disons Merci au Gouvernement tant provincial que National pour cette assistance.
Que les autorités mettent fin à cette guerre pour que nous puissions rentrer dans nos zones respectives et vaquer à nos occupations sans inquiétude  » indique Musekura Théo.

Signalons que la situation socio-humanitaire demeure très critique dans plusieurs zones de la province du Nord-Kivu suite aux affrontements sévères qui continuent de battre record.

Lee sadiki kajibwami.

Concours Miss Kivu: Ce que l’organisation attend de la nouvelle miss et des candidates ayant perdu la couronne

Les rideaux de la troisième édition du concours de beauté « Miss Kivu », ayant mis en lice 16 candidates du Nord et du Sud-Kivu, ont été tirés dimanche 04 août 2024 à l’hôtel Serena de Goma, avec l’élection de Mademoiselle Lhanda Virginie de Bukavu comme lauréate de cette année.

Se confiant à la presse après la soirée de la grande finale, Le coordonnateur de la plateforme « Miss Kivu », structure organisatrice de ce concours, encourage les candidates ayant perdu la couronne à demeurer fermes dans leur engagement de vouloir promouvoir le leadership féminin.

« Dans chaque compétition, il y a toujours un gagnant et un perdant. Le message aux filles qui ont perdu c’est de les encourager à ne pas baisser les bras. Nous avons une prochaine édition à laquelle, elles peuvent encore retenter leur chance. Qu’elles continuent de travailler pour la promotion de l’image positive de la femme et de voir comment exécuter leurs projets innovants qu’elles ont présenté ici… » a indiqué Gloire Ushindi.

À la nouvelle miss, celui-ci exhorte de défendre la couronne reçue car, estime-t-il, il s’agit d’une couronne lui offerte par la population, à travers le vote de celle-ci.

« Elle doit savoir qu’être miss c’est être redevable à la communauté. C’est la communauté qui a fait qu’elle soit ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Elle doit rendre compte à la communauté. C’est ici aussi l’occasion de rappeler à toutes les miss qu’elles ont un mandat de la population et qu’elles doivent mettre en place des projets en faveur de celle-ci » souligne-t-il.

À noter que Lhanda Virginie de Bukavu, a été couronnée Miss Kivu pour l’édition 2024, Julienne Fatuma de Goma, 1ere dauphine, Aline Masheka et Jemima Katara de Bukavu, respectivement 2 et 3e dauphines et enfin Murielle Lemama de Goma, 3e dauphine.

La Rédaction

Nord-Kivu: Des détenus libérés et d’autres assistés lors du passage de la ministre Chantal Chambu à la prison centrale de Goma

Inscrite dans l’agenda de son séjour à Goma, la visite de la Ministre Congolaise des Droits Humains à la prison centrale de Goma ce mardi 06 août 2024 a laissé des fruits au sein de cette maison carcérale, comptée par les plus surpeuplées du pays.

Pour Chantal Chambu, le constat de la situation humanitaire des détenus de cette prison, conçue pour 350 détenus mais qui compte aujourd’hui plus de 4 000 prisonniers, la motive à amorcer des démarches et des plaidoyers auprès du Gouvernement pour obtenir non seulement la libération de certains détenus mais aussi l’amélioration des conditions de vie des locataires de cette prison.

«La prison est surpeuplée. À la place de 340 détenus, il y en a 4350. Il y a aussi un problème de santé. Je vais parler à mon collègue de la justice et à celui des affaires sociales pour qu’ensemble nous trouvions une solution efficace. » a-t-elle déclaré.

L’occasion faisant le larron, 16 détenus dont la peine était déjà purgée et parmi lesquels certains avaient été incarcérés pour des faits bénins, ont été relaxés en présence de la ministre des droits humains. Ces derniers ont également reçu une enveloppe de soutien de la part de la ministre, pour leur permettre de regagner sereinement leurs domiciles.

Pour soulager les autres détenus restés en prison, la ministre Chantal Chambu a remis des vivres de première nécessité comprenant notamment des farines de maïs, de l’huile végétale, du riz et d’autres aliments de base.
Pour elle, cette action humanitaire, peu soit elle, s’inscrit dans le cadre de donner un soulagement face au problème de famine constaté au sein de cette maison carcérale.

Constatant aussi que les prisonniers de la prison centrale de Goma faisaient face à de graves problèmes d’accès aux services médicaux de base, celle-ci a indiqué que l’accès aux soins de santé pour les détenus sera l’un des axes prioritaires de son action.

La Ministre des Droits Humains souligne qu’elle poursuivra des visites dans d’autres prisons de la région et qu’un plan d’action global sera prochainement dévoilé pour assurer le respect de la dignité et des droits fondamentaux des populations carcérales.

Emmanuel Barhebwa