Participant ce vendredi 25 Novembre 2022, à une conférence virtuelle organisée par la commission européenne, en prélude de la Cop-15 sur la biodiversité, qui aura lieu à Montréal au Canada, du 7 au 19 Décembre 2022; ce journaliste environnementaliste basé à Goma,à l’Est de la RDC plaide pour la mise en place d’un « plan média » pour renforcer la communication sur le réchauffement climatique et la protection de l’environnement.
À l’en croire ; pour se rassurer que les efforts consentis dans la lutte contre le réchauffement climatique par le maintien de la température globale planétaire en deçà de 1,5 degré Celcius, ne sont pas une perte de temps; les différentes parties prenantes aux conférences des États sur le climat, devraient intégrer dans leur agir, « un plan media ».
Ce plan media permettra, selon lui, aux professionnels des médias de se constituer en « un réseau des journalistes environnementalistes » engagés dans « la production des articles et autres formes de contenus radiophoniques et messages de sensibilisation des communautés sur comment protéger la biodiversité, pour accompagner les efforts fournis dans la lutte contre le réchauffement climatique… »
Ledit plan media, devrait tout de même inclure une rubrique pécuniaire, estime John Tsongo ; grâce à laquelle des journalistes chercheurs sur des questions environnementales, recevront « une prime de recherche, pour leur permettre de bien réaliser leurs différents travaux et reportages sur l’environnement et le développement durable ».
Cette Position face à la biodiversité
Face aux enjeux de la biodiversité, le jeune journaliste Congolais John TSONGO, membre d’Africa21, un réseau des journalistes amis de l’environnement, est revenu sur son Panel « Impact de la non exploitation du gaz méthane du Lac-Kivu sur les écosystèmes forestiers du Nord-Kivu », animé en date du 16 Septembre 2022 dernier en ville de Goma, alors à l’occasion de la première édition d’expo-vert.
C’est par là qu’il a rappelé que la biodiversité dans sa région était à tout prix en danger. Il a expliqué que le fait que le gaz méthane du Lac-Kivu ne soit pas exploité alors qu’il fournirait à la population riveraine gaz de cuisine (gaz butane) et électricité, fait que la province du Nord-Kivu perde une importante partie de sa forêt, encore que la consommation hebdomadaire en braise de la seule population de Goma sans faire allusion à d’autres villes et agglomérations, est estimée en 28 tonnes. Ce qui, selon lui, place le Nord-Kivu sur la liste rouge des régions où la biodiversité est sous ménace sérieuse.
Pour lui, il est temps que « les journalistes soient intégrés dans le concert de lutte contre le réchauffement climatique, pour qu’ils produisent des magazines, reportages, émissions radiophoniques, succeptibles d’attirer l’attention des gouvernements et politiques divers, en vue de les amener à prendre réellement en main, la pertinente question du réchauffement climatique, qui du reste est une urgence mondiale… ».
Il estime que si des 100 milliards des dollars Américains proposés chaque année aux divers pays en appui aux initiatives de lutte contre le réchauffement climatique, on soutire une enveloppe de prime d’encouragement à l’endroit des journalistes qui mènent des recherches sur des questions environnementales, cela contribuerait considérablement à atteindre les objectifs du développement durable, pour sauver une situation qui ne fait que s’empirer.
Intitulée « Vers la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15) : positions de l’Afrique et de l’Union Européenne… » Cette conférence était exceptionnellement destinée aux journalistes africains.
Elle a permis à ces derniers d’exprimer leurs opinions au sujet de ce qu’ils estiment être la solution durable face au réchauffement climatique d’un côté et pouvant permettre de maintenir intacte la biodiversité planétaire, de l’autre.
La rédaction