La RDC et le Vatican ratifient un accord-cadre

Le président Félix Tshisekedi s’est rendu ce vendredi 17 janvier à Rome, où il a rencontré pendant une trentaine de minutes le pape François en tête-à-tête avant d’assister à la ratification d’un accord-cadre longtemps attendu.

Cet accord normalise les relations entre les deux États, définit leur périmètre et accorde une personnalité juridique aux différentes organisations de l’Église catholique au Congo. Quasiment un État dans l’État, l’Église est présente dans tous les secteurs au Congo, éducation et santé, sensibilisation et observation électorale. Dans certaines parties reculées du pays, c’est elle qui transporte le salaire des fonctionnaires. Mais pour décrire toutes ces relations, il n’y avait jusque-là aucun cadre juridique.

C’est en 2007, au lendemain des premières élections générales en RDC, que la conférence épiscopale prépare ce texte. Les négociations prendront près d’une décennie et l’accord est finalement signé en mai 2016. Mais très vite, les relations se crispent à nouveau à la faveur de la crise politique.

« Le pape ne voulait pas envisager une ratification dans ces conditions », confie le cardinal Ambongo C’est aujourd’hui chose faite avec Félix Tshisekedi. Malgré les tensions suscitées par la contestation des résultats des élections par la conférence épiscopale, note le directeur adjoint de la communication de la présidence. Giscard Kusema y voit plus qu’une normalisation, mais un « raffermissement » des relations entre les deux États.

Cet accord reconnaît la liberté religieuse, comme la laïcité de l’État décrétée par la Constitution congolaise, le secret de la confession, le mariage canonique et donne une personnalité juridique à toutes les entités de l’Église catholique au Congo, comme la Conférence épiscopale. Régulièrement victime de spoliations, la Cenco devrait voir ces cas revisités par une commission mixte.

Le cardinal Ambongo n’était pas à Rome, mais il a travaillé à cette ratification cette semaine encore avec le président Tshisekedi. Pour l’archevêque de Kinshasa, c’est une nouvelle ère dans les relations, mais ce n’est pas la fin des négociations, explique-t-il. Selon lui, il va encore falloir travailler aux mesures d’application dans tous les domaines de coopération, jusqu’à négocier un statut pour le clergé dont le rôle n’était jusqu’ici pas reconnu par l’État congolais.

RFI sur KIVUNYOTA

Urgent: L’ancien député Ne Mwanda Nsemi s’autoproclame président de la RDC !

Le leader du mouvement politico-religieux Bundu Dia Congo, Ne Mwanda Nsemi, s’est autoproclamé ce samedi 4/01/2020 président de la République Démocratique du Congo.

C’est au cours d’un point de presse tenue ce samedi matin devant ses adeptes et la presse que l’ancien député Ne Mwanda Nsemi a déclaré être le nouveau président de la RDC tout en soulignant « la fin du règne de Félix tshisekedi » dont il reproche une complicité avec le Rwanda. Selon lui, ce qu’il qualifie d’inaction de la part du président serait du au fait que sa femme serait de cette nationalité.

Il a annoncé au cours de la meme occasion qu’il va bientôt nommer un Premier ministre qui veillera à ramener la paix et résoudre les problèmes sociaux des congolais. “Je vais nommer le premier ministre dans les jours qui suivent afin de doter la RDC d’un gouvernement responsable et capable de résoudre le problème du peuple congolais mais également l’insécurité à l’est du pays

Pour ce qui est de Joseph Kabila, Ne Mwanda Nsemi a demandé à l’ancien président Joseph Kabila de « choisir un pays d’exil afin de revenir après 3 ans avec le statut de l’investisseur et non en président de la République. »

Arrêté le 3 mars 2017, Ne Muanda Nsemi avait passé plusieurs mois à la prison centrale de Makala pour tentative de soulèvement contre les institutions légalement établies, prison dont il se serait évadé le 17 mai 2017 perdant toute forme de trace jusqu’à sa réapparition au bureau du Conseil National de Suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre (CNSA), le 6 mai 2019.

Le cardinal Fridolin AMBONGO compatit avec les habitants de Beni


De passage à Goma en direction de Beni et Butembo ce vendredi 27 decembre 2019, le 4eme cardinal de la RDC monseigneur Fridolin AMBONGO a dit se rendre dans cette partie du pays pour compatir avec cette population victime des massacres chaque jour, cela depuis plus de 5 ans.

« Je me rends dans cette partie du pays pour palper du doigt la souffrance que subit la population, l’insécurité commence par Bunia,Beni,Butembo, Goma,Uvira faisant plusieurs morts je suis venu voir ce que subit le peuple nos brebis en tant que serviteur car cette situation doit cesser. La situation d’insécurité touche au fond l’église catholique, nos fidèles et d’autres personnes sont contraints de vivre dans les conditions inhumaines. C’est pour cela qu’on doit unir nos efforts pour que la paix revienne partout au pays car sans elle le développement que tout le monde attend ne sera pas effectif » renchérit le cardinal AMBONGO.

Faisant partie de la délégation accompagnant le cardinal à Beni, le député national élu de Beni Paul MUHINDO a dit être content de l’arrivée du monseigneur Fridolin dans cette partie, vue que sa présence apportera un plus dans la réduction des massacres dans ce coin. « Son arrivée à Beni est le résultat du lobbying que nous avons fait depuis Kinshasa. Nous sommes heureux de le recevoir chez nous à Beni. La messe qu’il va dire dans cette partie de la RDC et les rencontres qu’il aura avec les différentes couches de la population nous réjouira vu que nous attendons beaucoup de ces rencontres car la paix est une priorité pour Beni ».

Geullord Risasi



Kabila doit être mis hors d’etat de nuire pour que la paix revienne en RDC (Martin Fayulu)

Après un séjour de 48 heures à Beni où il a fêté Noël avec les habitants de cette partie du pays, Martin Fayulu accompagné d’une délégation de la coalition Lamuka, Martin Fayulu a déclaré que l’ancien président Joseph Kabila doit être mis hors d’état de nuire pour que la paix règne partout au pays surtout dans la partie Est depuis plus de 20 ans.

Selon Fayulu, Kabila a fait plus de 15 ans au pouvoir en tant que chef de l’état en RDC mais n’a pas été en mesure de sécuriser le pays, ce qui n’est pas compréhensible. « Comment un président de la république ne peut pas être en mesure de donner une paix durable à ces citoyens alors qu’il est le garant de la souveraineté nationale? Après la nomination de Félix Tshisekedi par Kabila comme président du pays dans le but de poursuivre son plan de la balkanisation du pays, nous sommes au courant de tout ce qui se prépare dans les coulisses et appelons tous les congolais patriotes à réclamer la vérité des urnes car je suis le président élu par le peuple pour ne pas arriver à la balkanisation de notre pays » conclu Martin Fayulu.

Pour fayulu, sa présence à Beni est une façon de compatir avec ses habitants vu que c’est insupportable que les gens vivent dans cette façon étant tués et violés jour et nuit, cela aux yeux des autorités et des forces de l’ordre censés les protéger.

Guellord Risasi

Affaire six millions: Le gouvernement tacle André Kabanda, ministre près le président de la république

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo s’est prononcé en ce qui concerne le budget de 6 millions de dollars américains pour célébrer le premier anniversaire de la première alternance démocratique en RDC. Dans le compte-rendu du conseil des ministres du 20 décembre, on peut comprendre que le gouvernement rdcongolais n’a jamais été d’accord avec un tel budget.

« Il n’a jamais été question, tenant compte de nos maigres ressources et de la situation de précarité que vivent beaucoup de nos compatriotes, de consacrer à cette commémoration un budget exorbitant de 6.000.000 $ US ». Peut-on lire dans le compte-rendu du conseil des ministre du vendredi 20 décembre 2019, cette question ayant figuré à l’ordre du jour de la 15e réunion du Conseil des ministres,présidée par le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, à la Cité de l’Union Africaine.

La grande question est de savoir comment une telle communication devrait avoir été annoncée à la presse et être connue du public congolais avant quelconque validation de la part du président de la république pour que le ministre ait l’air d’être pleinement contredit en plein conseil des ministres.

Il sied de signaliser que cet événement « historique » ne sera pas annulé mais « sera organisé
avec la plus grande sobriété. Il y aura des cultes d’action de grâce à travers toute l’étendue du territoire national. Ce sera aussi l’occasion de marquer des actions en faveur des populations vulnérables ».

Le jeudi 19 décembre 2019 à l’espace Showbuzz, le ministre près le Président de la République, André  Kabanda, avaient lancé les festivités de la journée du 24 janvier 2020. A cette occasion, ils avaient annoncé que le budget alloué pour cet évènement était de 6 millions de dollars américains. Une annonce qui a créé un très grand débat sur les réseaux et stimulé de projection de grève à travers toute la république. Kivunyota Presse

MISS RDC: Le concours de la beauté congolaise sera organisé de décembre 2019 à septembre 2020

L’activité a été adoptée le vendredi 20 décembre 2019 en conseil de ministre sur proposition du Ministre du Tourisme. L’organisation du concours MISS RD CONGO 2020 se déroulera de décembre 2019 à septembre 2020, avec la participation de toutes les provinces. 

 Le financement de cette activité sera assuré par les sponsors, les partenaires privés ainsi que par la ligne budgétaire du Ministère du Tourisme, peut-on lire dans le compte rendu du conseil des ministres. 

La sélection Miss beauté RDC est une activité que le gouvernement congolais organise pour élire une ambassadrice, selon les critères de la beauté extérieure et beauté intérieure, la valeur et les comportements. Il s’agit également sur base de ses valeurs culturelles, l’élégance et charme pour la promotion de la diversité culturelle et touristique. Cette organisation vise à promouvoir la beauté de la jeune fille congolaise, en tant que valeur ajoutée du produit touristique de la RDC.

Patrick BASSHAM