Dans un entretien avec la presse ce vendredi 02 décembre; le journaliste TUVER Wundi point Focal de l’ONG Journaliste en danger (JED) en province du Nord-Kivu, a condamné le comportement de la police vis-à-vis des journalistes, lors la marche des mouvements citoyens jeudi 1er décembre; où plusieurs journalistes ont été brutalisés farouchement, au point de se blesser pour certains, et de perdre leurs matériels pour les autres.
Pour lui, la brutalisation des journalistes en plein exercice de leurs métiers constitue une violation grave de la démocratie et des principes des droits humains.
Celui-ci estime qu’il est important pendant cette période spéciale d’état de siège, de rapprocher d’avantage les pratiques policières à des normes démocratiquement reconnues et dans le strict respect des droits humains.
Revenant sur la responsabilité des chevaliers de la plume dans l’exercice de leur travail d’informer la population, le point focal de JED souligne que les journalistes ont la responsabilité d’évaluer les risques avant de se mettre dans la réalisation d’élément au moment où leur sécurité n’est pas garantie.
« Nos collègues doivent évaluer les risques avant de se mettre au terrain et surtout ne pas tomber dans le piège de ceux-là qui organisent de manifestations dans une période particulière. » a-t-il fait savoir.
Signalons qu’une camera d’un journaliste a été abimée au cours de cette bousculade suivie de l’arrestation des journalistes pendant cette manifestation en ville de Goma.
Les confrères ont recouvré leur liberté après une causerie morale avec le commissaire divisionnaire de la police nationale congolaise ABA VAN toujours le même jeudi.
Richard kubuya