Les accusations portées contre le magistrat Wonga Alphonse figurant dans une lettre qui date du 3 mars 2020 et dont le contenu a été dévoilé à la presse ce vendredi 2 avril 2020 par la destinataire, Madame KANYERE VIATSUKALUVA, ne sont que les fruits d’une imagination, une machination sans preuve destinée à nuire au président du TGI/Goma dont l’autorité, la bravoure, la compétence et l’honnêteté ont été plus d’une fois saluées par tous les justiciables et toute la population.
Dans cette correspondance adressée au secrétaire permanent du Conseil
Supérieur de la magistrature avec plusieurs « transmis copie pour
information » adressées notamment au président de la République Démocratique
du Congo, Madame KANYERE accuse le
magistrat Wonga Okongo Alphonse, président du Tribunal de Grande Instance de
Goma de corruption, de ne pas travailler au profit des justiciables et ‘’d’avoir
craché sur l’autorité de l’Etat de droit prôné par le chef de l’Etat’’
Selon des sources concordantes contactées, ces accusations n’ayant pas tenu
au respect de procédure normales et administratives (puisqu’ayant été dévoilée
à la presse) ne sont que l’écho d’une partie consciente ‘’d’avoir perdu toutes
ses cartes’’ dans une affaire pourtant encore pendante n’ayant pas encore été
sanctionnée par une décision de justice (jugement)
Une vérité dévoilée
En effet, les raisons ‘’d’indignation’’ de la destinataire tirent origine dans le dossier 2033/20280 mettant en lice Madame KANYERE VIATSUKALUVA avec son ex-époux, Monsieur Alphonse AMUNDALA TAMBWE dont elle a délibérément omis de dire toute la vérité dans sa lettre et devant la presse. « La veille du jour où le dossier devait passer, le président du TGI a reçu Me BISIMWA KATUMWA, avocat de Madame KANYERE et celui-ci a demandé une composition de son choix » raconte une source proche du TGI, ayant requis l’anonymat, ce que le président n’a pas accepté parce que, selon notre source, une partie au procès ne peut pas insister sur une composition des juges bien ciblés par lui-même. « A moins qu’il y ait anguille sous la roche, qu’il y ait déjà des arrangements en coulisse. Ce que le président a refusé en homme honnête et impartial, dans le but de sauvegarder l’intégrité et l’image de sa juridiction et surtout de ne pas être complaisant envers les avocats et les justiciables. Alors l’avocat dont la requête a été refusée est sorti indigné de son cabinet devant Me KASUZA de même bareau du Nord-Kivu, pour n’avoir pas trouvé satisfaction à sa demande. Et à celui-ci de déclarer dans les couloirs du cabinet du président qu’il mettra fin aux fonctions du président tout en précisant ‘’la suite des événements nous donnera raison’’. Le lendemain matin, l’avocat BISIMWA KATUMWA a récusé dix juges sur un nombre de treize affectés au TGI/Goma hormis les trois juges demandés initialement par celui-ci, une façon de n’avoir que ces trois juges avec lesquels des pourparlers avaient ‘’peut-être’’ déjà eu lieu. Informés de cette récusation, la partie adverse, Alphonse AMUNDALA, par l’entremise de son avocat, Me Jean-Petit MAGAYANE, a aussi décidé de récuser les trois juges dont l’impartialité devrait déjà être remise en doute, étant donné le degré d’insistance mis au point par la partie de Madame KANYERE qui ne prêtait plus l’ombre d’aucun doute. » Présentement et dans le cas d’espèce, il n’y a pas de juge pour trancher cette affaire au TGI/Goma en attendant l’issue de la procédure de récusation que le président du tribunal a déclenchée devant le Tribunal de Grande Instance de Goma. « L’avocat a lui-même bloqué son dossier et, selon certaines discrétions, l’avocat BISIMWA KATUMWA serait à couteaux tirés avec sa cliente qui lui reproche le blocage du dossier et le fait de la mettre en conflit avec les juges du TGI/Goma, ce qui fait que l’avocat s’en prend au juge président sans aucune preuve prétextant que celui-ci a plus de trente dossiers à la chambre de discipline » ce qui est faux.
Magistrat Wonga Alphonse, un homme intègre, humble et dévoué à ses fonctions
A l’issue des recherches et renseignements établis, depuis trois ans que le
magistrat exerce ses fonctions ici à Goma, « aucune plainte n’a jamais été enregistrée
contre lui à la chambre de discipline à part deux importées de la province orientale
où il était en exercice. Ces deux plaintes n’ont rien à voir avec les ‘’trente’’
qu’on dit être enregistrées à Goma à la chambre de discipline. A moins que l’unique
déposée ait été initiée par l’auteur de la plainte, encore que la chambre de
discipline ne soit pas saisi de cette plainte pour que l’incriminé soit notifié
de cette plainte» confie notre source.
Il se révèle également que les accusations de corruption dont allusion
faite dans la lettre du dénonciateur sont sans fondement car, d’après nos
sources, le dossier opposant les parties est en cours et aucune décision
judiciaire n’est encore intervenue. « Comment peut-on corrompre un juge
dans un dossier où la décision n’est pas encore prononcée, surtout que le
blocage du dossier est l’œuvre de la partie qui, lors de la récusation des dix
juges n’a pas fait mention de corruption dans la lettre de récusation? Et
chose grave, si la décision est prononcée, elle est l’œuvre de trois juges et
non d’un seul à qui toute la responsabilité est imputée. Dans cette affaire, le
dossier est bloqué. Je ne vois pas comment, par quel mécanisme un magistrat
peut être corrompu »
explique un juriste ayant requis l’anonymat.
La ville de Goma, elle-même,
témoin de son dynamisme
Contrairement aux accusations non fondées portées contre sa personne, le
magistrat Wonga Alphone a su attirer la sympathie des gomatraciens par le
caractère impartial et non discriminatoire dans sa police du débat dont il a
l’habitude de gérer tous les dossiers judiciaires, peut-on entendre par nos
sources. En début mars de cette année, il a présidé une grande audience qui a réuni pendant
trois jours devant le stade de l’Unité, des milers de gomatraciens dans un procès
de kidnapping. Satisfaite du déroulement de l’audience et de la sentence qui a mis fin à ce procès, la
population a elle-même décidé d’accompagner le juge président jusqu’au tribunal pour assurer sa sécurité dès
lors que le prononcé du jugement est intervenu tard dans la soirée, soit à
20h30.
Au regard de ce qui précède, les accusations portées contre le magistrat Wonga Alphonse, président du TGI/Goma et publiées dans certains médias en ligne sont denouées de tout fondement et devraient peut-être être revues par la partie au procès Madame Kanyere. Elle devrait peut-être aussi préparer sa défense avec son avocat, Me BISIMWA KATUMWA, dans la procédure de récusation qui l’oppose avec dix juges du TGI/Goma, déterminés selon notre source, d’obtenir réparation. Il s’avère que cette procédure de récusation engagée par Madame KANYERE a été engagée avec beaucoup de légèreté et en marge de la loi.
La rédaction