Nord-Kivu: La Musée Culturelle et environnementale de Walikale appelle à la prise de Conscience collective pour la protection de l’environnement

Cet appel est conténu dans un Communiqué datant de ce 04 Août 2022, faisant suite aux conséquences du réchauffement climatique dont les dégâts actuels doivent, selon elle,interpeller la Communauté internationale et les gouvernements sur le besoin de renforcer leur politique en matière de conservation de la nature et la protection de l’environnement.

Dans ce Communiqué parvenu à la rédaction de KivuNyota, la Musée Culturelle et Environnementale de WALIKALE indique également que la canicule liée aux conséquences du réchauffement climatique, affecte terriblement les habitants du monde.

« La canicule a déjà entrainé l’assèchement de certaines rivières, des feux des brousses et des effets négatifs sur la santé ainsi que des morts. Elle affecte terriblement tout être, et d’une manière
particulière les enfants, des femmes enceintes et les personnes de troisième âge. »

Ci-déssous, l’intégralité de ce Communiqué de presse.

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Les conséquences désastreuses du réchauffement climatique observées dans plusieurs pays de
l’Europe et aux Etats-Unis d’Amérique préoccupent au plus haut niveau le Musée culturel et
environnemental de WALIKALE.

La canicule a déjà entrainé l’assèchement de certaines rivières, des feux des brousses et des
effets négatifs sur la santé ainsi que des morts. Elle affecte terriblement tout être, et d’une manière
particulière les enfants, des femmes enceintes et les personnes de troisième âge.

Le Musée culturel et environnemental de WALIKALE exprime ses compassions à l’égard des pays affectés et de toutes les populations victimes.

Cette situation est une alerte pour l’humanité. Elle interpelle la communauté internationale et les
gouvernements sur le besoin de renforcer leur politique en matière de conservation de la nature et de protection de l’environnement afin de réduire les menaces humaines sur la biodiversité.

Le Musée culturel et environnemental de WALIKALE invite, de ce fait, les acteurs
environnementalistes, nationaux et internationaux, à une prise de conscience collective pour des
analyses et réflexions approfondies sur des nouvelles méthodes et stratégies communautaires de
conservation de la nature et de protection de l’environnement dans la Province du Nord-Kivu
en général et dans le Territoire de WALIKALE en particulier.

Sentiments patriotiques.

Goma, le 04 Août 2022

La Direction

Goma: Ces réalisations impressionnantes de l’Ir.Christian Chirontyo dans la lutte contre le réchauffement climatique

Âgé seulement d’une vingtaine d’années, ce jeune Ingénieur Agronome basé à Goma, spécialisé en Phytotechnie générale; ne cesse d’impressionner son entourage par ses réalisations dans la lutte contre le réchauffement climatique.

 

De la distribution des plantules d’arbres aux populations, le réboisement dans plusieurs sites en ville de Goma et a ailleurs, à la production locale des plantules d’arbres; ce jeune n’arrête de progresser dans ce secteur, dévénu sa passion; malgré les multiples obstacles auxquels il fait face. Il a décidé de partager son expérience à Kivu Nyota ce 11juillet 2022.

 

Cette lutte je l’ai commencée depuis mon plus jeune âge, rélate-t-il, « lorsque j’ai appris à l’école sécondaire les conséquences graves que nous amène le réchauffement climatique, et surtout quand j’ai moi-même rémarqué la perturbation des saisons lors de nos différentes productions agricoles ou encore la forte chaleur dans notre région, qui font parti de ces conséquences, d’après les scientifiques,… »

 

Parlant de ses débuts, Christian Chirontyo renseigne que son expérience a débuté dans son village natal.

 

« Je me rappelle que J’avais autour de 16ans quand, avec quelques amis, nous avions eu à fabriquer nos premiers germoires des acacias dans le Buzi Bulenga, notre village natal. Les plantules qui y étaient ressorties, nous les avions introduites dans différents champs du milieu, sur autorisation des propriétaires. Aujourd’hui, nous avons une grande fierté quand nous voyons comment ces arbres ont poussé et les effets positifs qu’ils produisent… »

 

Les succès et les échecs de cette expérience vont pousser le jeune Christian, raconte-t-il, à se lancer dans des recherches approfondies sur la production et l’entretien des différentes essences d’arbres au niveau local. « C’est parmi les raisons qui m’ont poussées à faire comme études universitaires, les sciences agronomiques » fait-il savoir.

 

L’ingénieur et ses campagnes de distribution des plantules

 

Au cours de son parcours universitaire l’ingénieur Christian Chirontyo, appuyé par certains bienfaiteurs, va multiplier des campagnes de distribution des plantules d’arbres aux populations locales expliquant ces derniers différentes techniques culturales des espèces concernées.

 

La plus récente de ces campagnes est celle qu’il a réalisée au mois de mars 2022 dans le groupement Buzi Bulenga, grâce à l’appui financier partiel de Mademoiselle Clara VAYIKERYE MBASISYA; une étudiante congolaise évoluant aux Etats Unis, dans son projet dénommé « BlueGreen ».

 

La production des plantules « Made in Goma »

 

Actuellement, grâce à l’appui de l’université de la Paix (UNiP/Goma), et d’un bienfaiteur environnementaliste, le jeune Ingénieur agronome poursuit des projets de production locale des plantules d’arbres. Il dit vouloir remédier, à travers ces projets, à la problématique d’importation des plantules d’arbres dans les pays etrangers.

 

« C’est un problème que j’ai constaté lors des différentes campagnes de reboisement initiées par les organisations environmentales. Les plantules importées qu’elles apportent ne produisent pas souvent des bons résultats et sont vendues à un prix élevé. Voilà pourquoi je tente cette expérience au niveau locale et je suis confiant des résultats qu’elle produira… » indique-t-il.

 

Ci-joint la vidéo révenant sur ces réalisations https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1737842166563938&id=100010145140719

 

Les défis financiers restent le plus grand obstacle à nos différents projets et visions, souligne enfin Christian, qui dit être ouvert à tout appui de toute nature que ce soit, se laissant joindre au +243990288786 et sur mail Christiankahu2019@gmail.com, son compte
Facebook: Christian kahumba Chiro

Emmanuel BARHEBWA

RDC : Les Etats Généraux de l’Agriculture, une tentative de réanimation d’un secteur en voie de mourrir

C’est depuis près de trente ans, d’après nombreux observateurs, que l’Economie de la RDC a retiré son attention sur son secteur agricole pour se focaliser sur les autres qu’elle aurait jugé plus productifs.

 Les Etats Généraux de l’Agriculture en RDC, ténues à Kinshasa du 27 au 29 septembre dernier sous le thème « Agriculture, clé de la croissance économique durable et de la réduction de la pauvreté en République Démocratique du Congo »pourraient constituer, si les résolutions qui y ont été prises sont respectées, une des tentatives de réanimation de ce secteur longtemps en situation « d’agonie », retient-on des réflexions de plusieurs experts en la matière après ces assises.

En effet, Désiré M’ZINGA BIRIHANZE, ministre Congolais en charge de l’agriculture, la concrétisation des résolutions issues des états généraux de l’agriculture conduirait à la productivité du secteur agricole au bénéfice des populations mais également, conduirait à la lutte contre la faim et l’insécurité alimentaire de la population congolaise. « Que les congolais se mettent debout pour cultiver. Le Gouvernement va les accompagner! », lançait-il à l’ouverture des travaux de ces Etats généraux.

Un forum aux objectifs prometteurs

 Quatre objectifs ont motivé la ténue des travaux de ces Etats généraux, indiquait le ministère de l’Agriculture qui l’a organisé sous le haut patronage du président de la RDC et du premier ministre, chef du gouvernement. Il s’agit de/d’ : « Assurer l’exposition et la promotion des produits locaux bio de qualité pour stimuler la population à consommer les produits “Made in DRC”, « Encourager les producteurs et les transformateurs locaux », « Inciter le Gouvernement à mettre en œuvre des stratégies de développement visant à relancer et développer les filières agricoles d’exportation », « Faciliter l’accès aux appuis techniques et financiers en vue d’assurer le marketing, la promotion et la certification biologique et équitable des produits agricoles. »

Des objectifs jugés très ambitieux par certains congolais contactés par Kivu Nyota, qui ne cachent pas, néanmoins, leurs inquiétudes quant à leurs réalisations au regard de plusieurs autres aspects qui sont directement liés à l’Agriculture “et qui, apparemment, auraient échappé les organisateurs de ces extraordinaires échanges”, d’après eux.

Héritier Jean Claude BAHINZI, Ingénieur agronome et enseignant dans une école en ville de Goma, qui a accepté que son opinion soit relayée au média dit soutenir l’initiative du ministre de l’Agriculture.

« La tenue historique des états généraux sur l’agriculture en République Démocratique du Congo, est une dose d’espoir, pour la résurrection de l’économie Congolaise via l’agriculture, ce secteur depuis longtemps négligé… » Confie-t-il. 

Toutefois, s’inquiète l’agronome, « Il faut être un ange ou ne pas vivre en RDC, pour espérer au développement agricole en RDC, sans mettre en avant la construction des routes de desserte agricole, sans mettre en place des mécanismes robustes de pacification des zones rurales et de sécurisation des agriculteurs, perpétuellement violentés, pillés, kidnappés et tués par les rebelles… ».

 BAHINZI poursuit son argumentation en suggérant la reconstruction des routes de dessertes agricoles, la réhabilitation de celles qui existent, la pacification des zones agricoles et la redéfinition de la politique agricole en RDC, ce sont les seuls moyens, estime-t-il, de rendre utiles les 80 millions d’hectares des terres arables de la RDC, à son économie.

La RDC, pays, d’après les estimations, aux potentiels agricoles à même de nourrir l’Afrique toute entier, reste encore aujourd’hui, l’une des petites puissances agricoles, avec une économie étiolée basée sur l’exploitation minière, avec des partenaires miniers réputés parfois de très peu crédibles,… d’où le pouvoir d’achat de sa population en dessous de la moyenne et un produit intérieur brut très dérisoire, d’après les économistes.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

Volcan Nyiragongo : Le lac de lave réapparait dans le cratère principal 4 mois après l’éruption

Le cratère principal du volcan Nyiragongo est de nouveau alimenté d’un lac de lave après avoir été vidé suite à l’éruption volcanique du 22 mai dernier.

Contacté par 7SUR7.CD ce samedi 25 septembre 2021, Kasereka Mahinda Célestin, Directeur Scientifique de l’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG), renseigne que c’est depuis le 18 septembre dernier que ce lac de lave est réapparu, ce qui constitue un bon signe, au vue des tremblements de terre qui ont suivi la dernière éruption volcanique et qui aurait causé de grosses fissures.

« Le 18 septembre dernier, dans la soirée, il y a une lumière que la population de Goma a vu au sommet du volcan et qui donnait un signe qu’il y a réapparition du lac de lave. Le lendemain nous avons envoyé notre équipe au sommet pour vérifier réellement s’il y a ce lac de lave. Au même moment qu’ils arrivaient, il y a eu effondrement et la cheminée a été bouchée, la réalité est qu’il y a réapparition du lac de lave et pour nous, c’est un bon signe puisque l’éruption de 2021 a créé beaucoup de fractures dans la ville et en dehors, maintenant que le système a trouvé un endroit pour respirer, c’est un bon signe. La crainte était que si ça se bouche, ça peut sortir par différentes sorties qui ont été créées », confie Kasereka Mahinda à 7SUR7.CD.

Ces dernières semaines, des séismes ont de nouveau été ressentis dans la ville de Goma et ses environs. L’OVG affirme que c’était pendant le processus de réalimentation du cratère principal du Nyiragongo.

Aujourd’hui, des caméras sont installées sur la montagne pour surveiller à temps réel l’activité du volcan, qui est aujourd’hui à une étape normale. L’OVG appelle la population à ne pas paniquer et à vaquer librement à ses occupations.

Pour rappel, lors de l’éruption du 10 janvier 1977, le lac de lave est réapparu dans le cratère principal après 5 mois alors que pour l’éruption du 17 janvier 2002, la réalimentation est intervenue 3 mois après. En 2021, c’est donc 4 mois plus tard.

7sur7.cd via Kivu Nyota

Réchauffement climatique à Goma : un fort ensoleillement sur la ville menace la vie des enfants

La ville de Goma, à l’Est de la RDC, comme plusieurs régions du monde, vit depuis un certain temps des phénomènes étranges , que les scientifiques lient aux effets du réchauffement climatique planétaire.

L’ensoleillement à forte intensité des rayons lumineux, un parmi ces phénomènes, devient du jour les jours une terrible menace pour les populations et plus particulièrement pour les enfants qui sont exposés au soleil durant des longues heures, indiquent plusieurs sources rencontrées par Kivu Nyota qui s’est intéressé à cette question cette semaine.

En effet, la situation des enfants de la rue demeure de plus en plus préoccupante dans la ville touristique de la RDC, décrient toutes nos sources, du point de vue de leur exposition face aux effets du changement climatique.  Dans plusieurs artères de la ville, peut-on les voir circuler, sans aucune protection contre les puissants rayons solaires actuels, moins encore contre le froid en cas de pluie ; ce qui accroit davantage leur vulnérabilité face aux conséquences de ces aléas climatiques.

Pour le dermatologue Docteur Rémy KAKULE NDOVYA, responsable du dispensaire de consultance dermatologique du Nord-Kivu, DICODERMANOKI, le fait pour ces enfants d’être tout le temps exposés aux rayons solaires, les prédispose aux risques de développer plusieurs maladies cutanées, dont le cancer de la peau.

A l’en croire, ces risques ne concerne pas que cette catégorie d’enfants (les enfants de la rue, ndlr) voilà pourquoi tout parent doit veiller à ce que les enfants soient toujours placés sous un abri, leur permettant d’échapper ce danger. 

« Quand il fait tellement chaud, il est important que les parents placent les enfants sous les abris. Si un parent envoie son enfant quelque part, il est strictement nécessaire, qu’il lui dote d’un parapluie en cette période. N’exposons pas nos enfants aux rayons solaires. Pour le cas des enfants de la rue, il est mieux que le gouvernement Congolais mette en place un mécanisme de leur encadrement… » Indique le Docteur.

KAZAMWALI Baltazard, ce septuagénaire soucieux des questions environnementales, reconnaît également le danger qu’il y a pour les enfants de rester longtemps sous le soleil et plaide pour la protection de ces derniers. « Nous devons garder nos enfants dans les maisons et dans des endroits où il fait beau vivre, où l’on trouve de l’air propre. Il est très probable qu’en prenant de l’eau sale, en aspirant de l’air pollué, les enfants contractent des maladies »

Que le gouvernement Congolais, recommande-t-il, fasse de tout son mieux, en collaboration avec tous ceux qui se chargent des questions environnementales ; à prendre au sérieux ce fléau. « Sinon les choses vont s’empirer davantage, si rien n’est fait pour sauver notre environnement »note KAZAMWALI.

Pour autant, Melissa, cette habitante de Goma, est préoccupée par les conditions difficiles que traversent les enfants de la rue. Elle estime que la seule façon de résoudre le problème au profit de ces enfants c’est amener les autorités à travailler durement à améliorer le quotidien de la population.

« Je voudrais juste appeler le Président de la République, le premier ministre et son gouvernement, de muser beaucoup plus sur le quotidien du Congolais.

Cela passe par la création d’emplois, l’amélioration des conditions sécuritaires, afin d’amener chaque parent à bien Veiller sur son enfant.

Parce qu’à force pour un enfant de passer tout son temps dans la rue sous un soleil ardent, l’expose à beaucoup de maladies des mains sales, à des hémorragies, même des accidents. Tout cela parce qu’il n’y a personne qui veuille sur lui. Que ce soit sa mère son père, en tout cas, personne ! 

En fin de compte l’argent qui servirait à garantir de meilleures conditions sociales nécessaires à cet enfant sera encore utilisé pour payer la facture médicale… ». a-t-elle déclaré.

Le réchauffement climatique, déjà une réalité à Goma

<< Ce que je ressens ce dernier temps, m’amène à conclure que le réchauffement climatique est aujourd’hui une évidence… La façon dont ce soleil tape ces jours, nous on n’a pas connu ça, il y a 5 ou 10 ans… et je crains que cela ne touche très profondément les enfants… >>…s’inquiétait il y a quelques semaines une habitante de la ville de Goma.

L’avis de celle-ci est partagé par KAZAMWALI Baltazard, Jardinier depuis plus de 20 ans et passionné des questions environnementales. Celui-ci  dit avoir constaté et enregistré, quoique non scientifique; des changements climatiques spectaculaires, rien qu’en se basant sur l’évolution de l’ensoleillement…

« Aujourd’hui, il y a des grands changements. Une simple comparaison que j’établie entre 2016 et 2021, je trouve des modifications.

Le soleil devient de plus en plus piquant et ardent à tel enseigne que vous sentez que la peau brûle.

Et de par mon expérience, je commence à retrouver dans mon jardin, des oiseaux morts calcinés par le soleil » témoigne-t-il.

Le dermatologue Docteur Kakule NDOVYA, une fois de plus, en voit des effets secondaires très graves sur la santé cutanée des enfants…

« Parmi les effets des rayons solaires sur la peau, c’est qu’il faut voir l’hyperpigmentation de la peau.

Un enfant qui était clair peut arriver à faner. Pour les albinos particulièrement, leur peau peut être décomposée par cette lumière, ça se solde par la quératite, pour engendrer à la longue, un cancer de la peau. 

En Afrique nous en observons beaucoup moins des dégâts de ce genre, mais il y en a plein en Europe » fait-il savoir avant d’inviter tout le monde à ne pas trop s’exposer au soleil.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

Réaction du Vice-Gouverneur du Nord-Kivu au sujet des abris provisoires des sinistrés détruits par le vent à Nyiragongo.

Lors d’une interview exclusive accordée à Kivu Nyota dimanche 29 aout 2021, le commissaire divisionnaire Jean-Romuald EKUKA LIPOPO, vice-gouverneur militaire du Nord-Kivu a donné sa version des faits quant à la récente destruction par le vent des quelques abris provisoires des sinistrés du Nyiragongo ; sujet qui a laissé couler encre et salive sur la toile en ville de Goma et ailleurs les semaines dernières.

D’après le vice-gouverneur, c’est plus ou moins soixante-dix maisons qui ont été détruites par la pluie et le vent au niveau du site de Kanyarushinya où sont battus, sur fonds du gouvernement congolais, 969 abris provisoires pour les populations sinistrées de la dernière éruption du volcan Nyiragongo.

A l’en croire, le gouvernement congolais qui, selon lui, “avait voulu parié au plus pressé pour que ces sinistrés s’installent le plus tôt possible dans ces abris”, a directement réagi après cette tragédie et toutes ces maisons détruites sont en pleine réconstruite à ce jour.

« Suite à cette tragédie qu’ont connus les habitants de Goma et des environs (l’éruption du Nyiragongo, ndlr), le gouvernement national a réagi et a voulu parier au plus pressé…Le gouvernement a commandé la construction de plus ou moins 1000 abris. Mais ce ne sont que des abris qui doivent être habités provisoirement pendant 6 mois ; et  à l’issu de ces six mois le gouvernement construira en dur. Et nous avons construit pour parier au plus pressé parce que…bon…le temps déjà de construire en dur, mais où seront les sinistrés ? Les déplacés où seront-ils ?…. Et donc pour parier au plus pressé, le gouvernement a commandé cet ensemble d’abris dont 969 à Kanyarushinya, 31 au niveau du village de Kinyanga, et à peu près 500 abris avec nos partenaires de la croix rouge derrière l’hôpital mobile…» a-t-il fait savoir.

Et d’ajouter : « le vent et la pluie sont arrivés… ce sont des éléments naturels que nous ne pouvions pas prévoir, surtout dans un milieu volcanique comme celui-ci,…ils sont arrivés et ont détruits plus ou moins soixante-dix maisons mais qui sont déjà en train d’être reconstruites, pour recevoir ces sinistrés à qui le gouvernement national a promis ces abris pour les y installer provisoirement en attendant qu’il construise pour eux six mois après… »

Aux sinistrés qui vivent jusqu’à ce jour dans des familles d’accueils et dans divers sites, le vice-gouverneur demande de garder leur mal en patience “car le gouvernement ne ménage aucun effort pour les installer dans ces abris provisoires et construire pour eux des abris définitifs.”

Emmanuel BARHEBWA