Le livre ‘’l’Anthropologie de l’Intellectuel congolais dans le milieu universitaire’’ de la Ligue Académia parait aux Editions Kivu Nyota

Ce chef d’œuvre a été porté sur les fonds baptismaux ce jeudi 2 septembre en présence de l’élite congolaise et la classe des universitaires de Goma. Avec plus de 161 pages, l’ouvrage parle de la problématique éducationnelle dans les milieux universitaires en RDC et à Goma en particulier.

Lors de la présentation de l’ouvrage, le vice-coordonnateur et directeur de la rédaction de la League Académia, Pascal Biruru, a présenté les défis réels que rencontre le milieu universitaire en RDC avec un plan de sortie de crise pour les prochaines années, faisant donc de ce chef d’œuvre un guide pratique non seulement pour les autorités politiques et académiques, mais aussi pour les parents et les jeunes qui veulent commencer la vie estudiantine. µIl s’agit, pour la League Academia, d’un résultat de recherche menée depuis 2018 sur la vie de l’intellectuel congolais dans les milieux universitaires. « Etant tous jeunes universitaires, la motivation était grande au vu de tout ce que nous vivions dans un environnement universitaire très tendu. Avec nos esprits jeunes et le désir de transformer un environnement très complexe et très pertinent. La recherche était menée sous une analyse critique tout en cherchant à savoir tout ce qui s’est passé sous d’autres cieux et surtout dans d’autres provinces de la RDC. »  a fait savoir Pascal Biruru

« L’Anthropologie de l’Intellectuel congolais dans le milieu universitaire » est un travail de titan abattu par les membres de la League Academia, « une organisation des jeunes intellectuels, consciencieux, épris du patriotisme, du changement et de la vertu dans la scientificité »

Le livre est disponible à toutes les librairies  Kivu Nyota au prix de 10$

Voulez-vous publier votre livre ? Kivu Nyota vous aide à vous lancer !

Me Osserge TEBUKA: Je m’adresse tout d’abord au parent afin qu’il sache que l’enfant est un trésor exceptionnel

Défenseur judiciaire depuis 2015, Me Osserge BAHATI TEBUKA vient de publier un nouveau livre aux éditions Kivu Nyota. : « La protection des droits des enfants en République Démocratique du Congo : Ce qu’on fait, ce qu’on ne fait pas et ce qu’on devrait faire » une invitation éloquente à tous les acteurs à promouvoir les droits des enfants. Il revient sur les droits, les devoirs liés à la protection de l’enfant, les besoins des enfants ainsi que les abus fréquents qu’on fait subir aux enfants. Il répond ici aux questions de Kivu Nyota Presse

KN : Pouvez-vous vous présenter ?

OPBT : Je suis Me Osserge-Philippe BAHATI TEBUKA. Catholique, Licencié en Droit de l’Université de Goma, édition 2009, Défenseur Judiciaire depuis 2015, Humanitaire et Ecrivain Congolais. Agé de 39 ans révolus, marié et père de 6 enfants. C’est suffisant pour l’instant je crois.

2.KN: Depuis quand écrivez-vous ?

OPBT : Comme je n’ai pas fait l’école maternelle, j’écris depuis que je suis entré à l’école primaire. C’est à dire depuis Septembre 1987.Cela ne veut pas dire que je n’ai pas bien saisi la question…Depuis mon entrée au Petit Séminaire de Cibimbi, puis de Mugeri, cela s’est accéléré par des petits textes et des poèmes d’une ou deux pages… A l’université, c’était devenu obligatoire par la production des travaux pratiques, d’un rapport de stage et d’un TFC en troisième année de graduat et d’un autre rapport de stage et d’un mémoire à la fin de la deuxième année de licence.

Le goût de l’écriture s’est ranimé en moi surtout lorsque je voyais des situations dans certains milieux que je fréquentais dans le cadre de mon travail de défenseur des droits humains et d’Humanitaire sans avoir des soubassements écrits qui pouvaient me guider ou guider les autres personnes dans le futur.

C’est alors que j’ai commencé par des articles et des brochures des sensibilisations sur les droits de l’homme en 2014   et plus tard par des livres depuis 2017.

3.KN: Qu’est-ce qui vous a motivé à écrire sur les droits des enfants en RDC et combien de temps ça vous pris ?

OPBT : « La protection des droits des enfants en République Démocratique du Congo : Ce qu’on fait, ce qu’on ne fait pas et ce qu’on devrait faire » est le titre de l’actuel ouvrage par le canal duquel j’interviens ici. A dire vrai, la situation de tout congolais est à plaindre ! Il en va sans dire que celle des enfants n’y échappe pas. J’ai voulu seulement dire tout haut ce que les autres disent tout bas ! Dans les milieux que j’ai personnellement visités, certains parents vous disent qu’ils ont des enfants mais ne peuvent pas définir qu’est-ce qu’un enfant. C’est pourquoi j’ai consacré un chapitre à cela. Comment faire la protection des enfants ? C’est le deuxième chapitre. Quels sont les grands besoins de l’enfant ? C’est le troisième chapitre. Enfin ? je suis revenu sur des abus fréquents que nous faisons subir les enfants.

En tout cela, des cas vrais d’un coin ou un autre du pays sont donnés à titre illustratif. Pas que j’y suis arrivé forcement mais ayant eu des informations grâce à des sources sûrs et vérifiables.

Je sais que très directement cela n’a pas beaucoup d’impact mais dans le temps, certaines pistes des solutions énumérées dans l’ouvrage pourront servir d’aide-mémoire à quiconque voudra changer la donne et faire des enfants heureux non seulement au Congo mais dans le monde entier.

Le sujet peut apparaitre non intéressant maintenant comme on banalisait la question de la COVID 19 sur laquelle j’ai fait un article de 10 pages en Avril 2020 et qu’entre autre recommandation, je demandais la baisse du prix du passeport congolais qui s’est vu réellement rabaissé avant la fin de la même année !

Un peu plus avant, en 2017, j’écrivais « Les gens, sont-ils encore reconnaissants ? » paru aux éditions Muse en Allémagne et aujourd’hui, je suis heureux que plusieurs auteurs soutiennent l’une ou l’autre idée de cet ouvrage retenant que tout ce que nous sommes est le concours de plusieurs forces extérieures.

J’ai écrit de Juin à Novembre 2020, toutes les corrections incluses ; soit 5mois !

4.KN: A qui vous adressez-vous dans votre livre ?

OPBT : Je m’adresse tout d’abord au parent afin qu’il sache que l’enfant est un trésor exceptionnel et qu’au-delà de bien prendre soin de lui, il est plus important de l’associer à ce que l’on voudra faire en sa faveur. Bien plus, que l’enfant ne le restera pas éternellement.

Ensuite je m’adresse à tous les décideurs qui sont l’Etat, les Structures étatiques et non étatiques dans toutes leurs diversités qui travaillent dans le secteur de l’enfance. Qu’ils mettent réellement l’enfant au centre de leur action.

Je n’ai pas oublié tous les enseignants et éducateurs à divers niveaux et enfin aux enfants eux-mêmes pour qu’ils voient ce qu’on fait, ce qu’on ne fait pas et ce qu’on devrait faire pour eux. Non pour qu’ils soient des éternels pleurnicheurs mais que, à long terme, ils sachent prendre leurs responsabilités en mains une fois devenus, à leur tour, parents.

5.KN: Pourquoi avez- vous choisit  KN pour publier votre ouvrage ?

OPBT : C’est pour leur seriosité et qualité dans le travail. Pas plus !

A cela, je dois dire que je voulais que tout le processus de ce livre qui se veut ‘’congolais’’ c’est-à-dire écrit par un congolais, lu et corrigé par trois congolais, dont préface et post face sont faites par deux congolais (Mes parents biologiques), qui sera lu sûrement par des milliers des congolais soit parachevé par une entreprise congolaise implantée au Congo. Voilà pourquoi je suis allé toquer à vos portes !

6.KN: Est-ce facile d’être écrivain en RDC ?

OPBT: D’abord, être écrivain n’est pas facile. Cela, car il faut tout d’abord être un bon lecteur. Et dans le contexte actuel des réseaux sociaux, de l’éducation diffuse, de l’alcoolisme etc…Il n’est pas facile de consacrer une ou deux heures de lecture par jour. Pour le cas de la RDC, être écrivain devient plus difficile encore en ce que les bibliothèques ne sont pas nombreuses.

Trouver des sujets de rédaction n’est pas compliqué mais qui pourra aussi sortir 10 dollars pour se payer un livre alors que lui-même vit avec moins de 1 dollar journalièrement !

Qui financera un livre ? Voilà pourquoi certains docteurs à thèse ont fait de leurs thèses la toute dernière publication de leur vie ; pourtant, j’estime que rester avec des idées constructives non transmises aux générations futures est un crime [qui sera érigé en infraction lorsque je serai au parlement (Rires !)] Aussi, faut-il dire que j’écris tout en réalisant mon travail quotidien d’Humanitaire.

C’est donc dire que je dois par moment me priver de mes heures de repos et de loisir pour taper un ou deux paragraphes. Ce qui n’est pas aussi facile. Mais par la force et l’intelligence que Dieu m’a dotées, je parviens à rédiger quelque chose avec les encouragements de ceux qui me sont proches et qui comprennent que ‘’Seuls les auteurs ne meurent jamais’’.

7.KN: Etes-vous sûr de récupérer le gain investi dans la production de cet ouvrage ?

OPBT: Je suis de ceux qui pensent qu’il y a trois catégories d’écrivains: ceux qui écrivent pour avoir de l’argent; ceux qui écrivent pour donner leurs idées en orientant les politiques des décideurs et ceux qui écrivent pour se faire un nom, peu importe ce que ça coûte.

Je suis des deux dernières catégories !

8.KN: Comment pensez-vous écouler votre produit ?

OPBT: De prime à bord de main à main. Cela permet aux acheteurs de découvrir directement le produit et son auteur. Ils peuvent ainsi avoir des copies du livre dédicacé. Ensuite, par commande via les réseaux sociaux comme Messenger et WhatsApp (0853102656) et payer ainsi virtuellement à travers les réseaux de communications téléphoniques Vodacom et Airtel.

Il y a aussi des contacts avec certains hôtels et librairies de la place (Nord et Sud Kivu) pour vendre les produits et d’autres maisons de livre au pays comme à l’étranger.

Certains amis dans d’autres villes et pays étrangers à qui je remets quelques copies m’aident aussi à les vendre.

La vente en ligne n’est pas aussi exclue comme nous avons fait pour d’autres livres antérieurement. Des contacts avancent bien avec Amazone.

Pour ceux qui veulent lire sans acheter le livre, une copie sera disponible dans la Bibliothèque de l’Institut français (chez Alliance Franco-Congolaise).

9.KN: Avez-vous des lecteurs fidèles ?

OPBT: Oui; il y a des personnes qui lisent tout ce que j’écris. Je les remercie de tout cœur non par ce qu’ils ont absolument l’argent pour payer mes œuvres mais surtout qu’ils se privent de leur temps pour me lire et me dire ce que je dois améliorer. Et justement, aussi moins qu’il demeure vrai et hors de tout doute raisonnable, pour encourager un auteur, il faut lire ses œuvres, le citer quand il le faut.

10.KN: Que dites-vous de ceux qui pourraient photocopier votre ouvrages ou vos ouvrages ?

OPBT: En principe, cela est puni par la loi. Mais pour plusieurs raisons, quelqu’un peut tirer copie de l’un ou l’autre chapitre, de l’une ou l’autre section ; de l’un ou de l’autre paragraphe pour autant qu’il en a besoin. C’est toujours faire parler l’œuvre et son auteur. Mais en réalité, s’il le fait pour tout le livre de plus de 200 pages, il dépensera presque le même montant qui l’aiderait à acheter sa copie en bonne et due forme.

11.KN: Un mot de la fin ?

OPBT : Je remercie KN qui a consacré ce temps d’entretien avec moi et crois que le futur sera meilleur. Je recommande ses services à d’autres écrivains congolais et étrangers. J’en profite pour laisser mon adresse mail osserge.tebuka@gmail.com  pour toute fin utile à tous ceux qui lisent ce post dans ce magazine.

12.KN : Merci Me Tebuka

OPBT : ça été un plaisir pour moi. Merci.

Propos recueillis par Kivu Nyota

Litterature: le journaliste Nicaise Kibel bel oka hausse le ton et parle de son nouveau livre « BALKANISATION DE LA DRC? MYTHES ET REALITES »

Dans une interview accordée à Kivu Nyota , ce 22 décembre 2020, le journaliste d’investigation Nicaise Kibel bel oka a fait parler de son nouveau livre sorti récemment et mis à la disposition du public congolais, « BALKANISATION DE LA DRC? MYTHES ET REALITES ».

Dans ce livre qui interpelle l’élite congolaise a veiller sur l’avenir du pays en proie aux prédateurs des puissances étrangères qui veulent, selon l’auteur, à tout prix découper en morceau le territoire congolais comme c’était le cas au Soudan.

Ce livre a deux grandes parties dont la première raconte les mythes sur la Balkanisation et certaines réalités notamment l’histoire de Balkans, avec une comparaison hasardeuse entre Balkans et la région de grand lac en passant par l’Éthiopie , l’Érythrée , le Soudan et le Rwanda avec toutes les conséquences possibles sur la RDC.La deuxième partie parle de la négociation de Sun -city, où l’auteur démontre que « Sun- city a accompagné d’une manière ou d’une autre la fameuse Balkanisation de la RDC en prénant comme sujets dans les services de défense et de sécurité, des éléments infiltrés » .

Dans ce livre, préfacé par Didier Mumengi et du postface du professeur Cyril Musila, Nicaise Kibel bel oka a découragé les seigneurs de guerre tout en rappelant l’élite congolaise se trouvant dans la scène politique que la Balkanisation de la RDC est possible et l’echec de ce projet sera le résultat de la prise des consciences des congolais face au danger qui nous guette ».

Avec un ton patriotique et claire , l’auteur conclut en invitant les jeunes, les étudiants, professeurs , enseignants , députés et la classe politique a lire ce livre ( Balkanisation de la RDC ? Mythes et realites) pour comprendre les enjeux qui sont cachés.

Ricardo olenga .

J.I. de l’écrivain Africain: À Goma, la fête n’est pas passée inaperçue grâce aux activités organisées par les éditions KivuNyota

Une conférence axée sur l’écriture et la lecture, des interventions artistiques, le vernissage de quelques livres des écrivains locaux, les échanges entre auteurs et lecteurs,etc. telles sont les activités ayant marqué cette journée internationale de l’écrivain africain célébrée ce samedi 07 novembre 2020 à Goma.

Organisée par les éditions « Kivu Nyota » et la plateforme « BADILIKA Asbl » en partenariat avec plusieurs organisations, cette activité s’est ténue dans la grande salle de l’institut Français de Goma et a réunis non seulement les écrivains de la ville de Goma mais également plusieurs amoureux de la lecture et de l’écriture, parmi lesquels les professeurs d’université, les élèves, les étudiants, les libraires et bibliothécaires ainsi qu’une représentation du ministère provincial de la culture et art au Nord-Kivu.

Trois panélistes ont animé l’étape de la conférence du jour dont le thème central était « L’ écrivain africain face à la société ».
Il s’agit de Monsieur Arsene Ntamusige, un jeune écrivain de Goma, de Monsieur Ergie Kabongo, bibliothécaire de Books for Congo ainsi que de Godéfroid KA MANA, professeur d’université et représentant de l’organisation Pole Fm.

La culture de la lecture commence en famille

Prenant la parole pour répondre à une préoccupation venue du public demandant « Quels peuvent être les mécanismes à mettre en place pour réinstaurer la culture de la lecture au sein de notre société », Monsieur Ergie Kabongo souligne que la famille peut jouer un rôle indispensable dans l’habituation de l’enfant à la lecture.

« Les parents ne doivent pas laisser à l’école toute les responsabilités. A part les jeux videos, les ballons ou des jouets qu’ils achètent souvent aux enfants, ils devraient songer aussi à leur acheter des livres afin de les initier à la lecture dès le bas-âge » a-t-il déclaré.

Et d’ajouter : « si les gens n’ont pas la culture de la lecture ici chez nous, c’est parce qu’ils n’en ont pas été habitué dès le bas âge »
En Europe par exemple, rencherit-il, beaucoup de parents prennent l’habitude de lire des livres pour leurs enfants chaque soir avant de dormir, les initiant ainsi à l’amour de la lecture.Ce qui est rare ici chez nous.

Pour les adultes qui n’ont pas la culture de la lecture, le bibliothécaire les conseille de consacrer au moins trente minutes de lecture par jour. Ils verront, promet-il, qu’au bout d’une année ils auront emmagasiné des connaissances inestimables.

Des faux étudiants et des écrivains débutants

L’un des exposés ayant apparemment attiré l’attention de plusieurs participants est celui du professeur Godefroid KA MANA. Surtout lorsqu’il s’est s’attaqué aux étudiants.

Pour lui, un étudiant qui finit ses études de licence doit avoir lu au moins 5000 livres, cela en raison de 1000 livres par année passée à l’université. « Si non, c’est un faux étudiants » , d’après le professeur.

Dans le même exposé, tout en encourageant les jeunes écrivains à rédiger plus sur les coté positif du Congo que sur son coté négatif, il les exhorte à ne pas se précipiter à publier leurs ouvrages c.à.d. ne pas les mettre précocement au service de la société.
 » Il ne faut pas que vos lecteurs, en vous lisant, se rendent compte que vous êtes encore débutant dans le monde littéraire » martèle-t-il.
Et de poursuivre:
 » Lisez beaucoup d’ouvrages.Je vous récommande aussi de lire aumoins 5000livres pour commencer à écrire vos propres livres. Comprenez les styles des grands écrivains, et de ces styles créer votre propre style littéraire qui, non seulement sera apprécié et aimé de tous,mais aussi, pourra vous identifier même si vous ne signez pas votre texte… »

Ces exposés ont été suivi de la cérémonie de vernissage des livres au cours de laquelle chaque auteur a été invité à donner le résumé de son ouvrage. Il s’est agit des livres « Kense, L’ingratitude au feminin » de MORIZA Jacques, « Au bord du précipice » de Alexis BALEKAGE, « L’homme que je voulais épouser » et « Dois-je répudier ma femme » de Patrick BASSHAM, « Des nuits blanches à Beni » de Esther BORAUZIMA et enfin « Je veux revenir dans mon foyer » et « le plus beau garçon de Virunga » de Wassy TAYIVISA. Tous ces livres ont éte édités aux éditions Kivunyota.

Emmanuel BARHEBWA

Litterature: Le livre « J’ai épousé une réligieuse » de l’écrivain Alexis Kan’t verni à Goma; une satisfaction pour l’auteur

Ce dimanche 25 octobre 2020 a été lancé dans le marché du livre, l’ouvrage « J’ai épousé une réligieuse » du jeune écrivain Alexis Kan’t. La cérémonie de vernissage a eu lieu dans la salle Connectis en ville de Goma, en présence non seulement des amoureux du livre mais également d’une représentation de la crème intellectuelle de la ville de Goma… Dans une interview exclusive accordée à Kivunyota Magazine, l’auteur du roman  » J’ai épousé une réligieuse « , rejoui de la réussite de ce vernissage, explique le thème qu’il exploite dans cet ouvrage.

KNM: Monsieur Alexis Kan’t, Bonjour!

AK: Bonjour Monsieur le journaliste

KNM: Votre livre vient d’être verni aujourd’hui, quelle évaluation faites-vous quant à la réussite de cette activité? Est-ce que vos objectifs ont été atteints?

AK: L’activité en son ensemble a été une réussite au delà meme de nos attentes.Devant un public bien instruit, le Professeur Philosophe Kä Mana a recensé le livre tout en traçant un parallélisme entre l’écriture et la culture de la paix dans notre région des grands lacs. À ses côtés, le Professeur Docteur Dady Saleh a, quant à lui, exposé autour de l’entrepreneuriat dans le secteur du livre…Ces échanges fructueux ont précédés quelques prestations artistiques de Coeur Tam-Tam Kabuyaya et de Rackel Josué, tous artistes poètes et humoristes, avant de céder la place à l’éminent professeur Dr Kitaganya, DG de l’Institut Supérieur de Commerce de Goma) qui a honoré cette cérémonie par sa présence afin de Baptiser et lancer ce livre à la portée de tout lecteur. Tout cela c’est vraiment des raisons pour moi de me réjouir et de qualifier de réussite cette activité.

KNM: votre ouvrage s’intitule « J’ai épousé une réligieuse ».Pourquoi avoir choisi ce titre ? Est ce une rébellion contre l’église catholique ? Est-ce une expérience vécue ?

AK: « J’ai épousé une religieuse »est tout d’abord un roman autour d’une histoire fictive. Certes il aborde la question du mariage entre la religieuse et un jeune laïc, il est par contre un appel à l’audace.. Le message fort de ce roman est une invitation à tous les jeunes qui ont peur de faire face à certains défis paraissant insurmontables. Au travers ce livre, je les érhorte à prendre leur courage et à foncer. S’ils ont des projets, que la peur de réussir ne soit pas un frein pour eux.Ce roman également dénonce certaines situations qui gangrènent notée société du Kivu.

KNM: Pourquoi avoir choisi de créer une histoire d’amour avec une religieuse, une consacrée ?

AK: Je voulais montrer et interpeler à nos choisis, que malgré leur vie, au fond de chacun d’eux il ya ce côté humain qui demeure au fond d’eux. Et étant humain on est faillible face à certaines circonstances de la vie.

KNM: Écrire ce roman, n’est-ce pas une incitation de tenter ces expériences avec les soeurs religieuses?

AK: Certains pouraient bien interpréter cela comme ça. Tout lecteur est libre. Étant écrivain, nous nous voulons être des porteurs de solutions au travers nos écrits sur des problèmes sociaux, pas les créer.

KNM: Pour finir, quel message avez-vous à adresser à tous les lecteurs de notre magazine?

AK: Les lecteurs de KivuNyota Magazine et tous les lecteurs des livres à Goma principalement, et partout ailleurs, le message est claire, nous sommes entrain de parcourir une nouvelle époque, l’air de la révolution littéraire est entrain de souffler partant de Goma, notre fief… Nous sommes décidé à combler ce manque d’outils évasifs que sont les supports littéraires, notamment les journaux, les magazines et bien évidemment le livre en général.Un nouveau numéro à découvrir, une nouvelle évasion à vivre au travers KivuNyota Magazine toujours à la une.

KNM: Monsieur Alexis Kan’t, Kivunyota vous remercie.

AK: C’est à moi de vous remercier, Monsieur le journaliste!

Propos récueillis par Emmanuel BARHEBWA

Littérature: le livre « Laetitia, cette fille que je n’oublierai jamais » du père Giresse MUYAYALO verni à Goma

La salle Katoy 2000 de la paroisse Notre Dame d’Afrique a abrité ce samedi 19 septembre 2020 la cérémonie de vernissage du livre « Laetitia, cette fille que je n’oublierai jamais » du père Giresse Lievin Muyayalo, prêtre du diocèse de Goma, actuellement en mission dans le diocèse de Porto Novo au Benin.

Se déroulant simutanément avec la même cérémonie au Benin, à Goma ce vernissage a eu pour présentatrice du livre, Madame Rosalie Zawadi, journaliste à Radio Okapi et responsable de l’Union Nationale de la presse Congolaise au Nord-Kivu(UNPC/Nord-Kivu); et pour baptiseur du livre, le professeur Joseph Kitaganya, Directeur général de l’ISC/Goma.

Prénant la parole, la présentatrice du jour s’est montrée très touchée par l’histoire racontée dans ce livre, revenant sur le tableaux sombre d’insecurité présenté par l’auteur, touchant une bonne bonne partie du territoire congolais, et le groupement de Busanza en particulier, qui attire plus l’attention de l’auteur dans ce livre. Dans ce milieu, soutient Rosalie Zawadi, s’inspirant des phrases de l’auteur, « on ne vit pas,mais on survit…il faut survivre dans cette région tourmentée au quotidien par un cycle de violence et d’insecurité. »
Elle a par ailleurs, exprimé sa compassion et son soutien à l’egard de Laetitia et de toutes ces femmes qui se battent pour leur dignité, « même si le prix à en payer est parfois difficile à supporter ».

La suite de la cérémonie après ce brillant exposé de la présentatrice, a été marquée par la projection de la video de l’auteur depuis Benin, suivie de la cérémonie du Baptême du livre conduite par le professeur Joseph Kitaganya. Celui-ci avant de baptiser le livre n’a pas hesité, lors de son allocution, de comparer Laetitia à la Bienheureuse Anuarite par le fait qu’elle a risqué sa vie pour sauvegarder sa dignité. « Laetitia a trouvé que sa dignité est plus importante que toute chose au monde. Elle l’a préservé même devant la machette.Un courage exceptionel, un peu comme celui de Anuarite Nengapeta, que l’Eglise honore aujourd’hui au titre de  » Bienheureuse.Voilà un modèle pour nous tous. » a-t-il déclaré.

La journée a été sanctionnée par la vente des livres, suivie du partage d’un cocktail.

A la fin de l’activité, les organisateurs ont fait une note de satisfaction quoique,selon eux, un grand nombre d’invités n’ait pas répondu présent à leurs invitations.
« L’évaluation est positive. Nous avons fait passer le message, et avons reussi à réunir une somme importante d’argent à travers la vente que nous avions lancée; cela malgré l’absence dans la salle d’une bonne partie de nos invités. Nous disons ainsi merci à tous les invités qui se sont présentés et qui ont fait un geste… » a dit Thierry Mashagiro, coordonateur de l’équipe technique du père Giresse à Goma.
Cependant, ajoute-t-il, « par rapport à nos attentes et à notre objectif d’appuyer les soins de santé de Laetitia, à travers la vente de ces livres, la somme est encore insignifiante. D’où ici l’occasion d’appeler encore les gens à plus de générosité pour nous permettre d’atteindre notre objectif ».

Soulignons qu’après sa ténue en ville de Goma, la même cérémonie de vernissage de ce livre est prévue dans une semaine en territoire de Rutshuru, soit le samedi 26 septembre 2020, ont annoncé les organisateurs.

Lire aussi:https://kivunyota.com/litterature-laetitia-cette-fille-que-je-noublierai-jamaisun-nouveau-livre-du-pere-giresse-muyayalopretre-de-goma-qui-fait-couler-les-larmes/?relatedposts_hit=1

Emmanuel BARHEBWA