Litterature: « Laetitia, cette fille que je n’oublierai jamais »,un nouveau livre du père Giresse MUYAYALO(prêtre de Goma) qui fait couler les larmes

« Laietitia,cette fille que je n’oublierai jamais » c’est le titre du nouveau livre du revérend père Giresse Lievin Muyayalo,prêtre catholique congolais(originaire de la ville de Goma), actuellement en mission au Benin; qui vient de paraître aux éditions Généris Publishing le 10 août 2020.

Ce livre, comme d’autres publications du même auteur, alerte l’opinion publique sur les conditions de vie de milliers de personnes dans une région ravagée par la guerre civile et comme oubliée du monde.

Dans « Laietitia cette fille que je n’oublierai jamais », le père Giresse livre un témoignage personnel et fort au travers d’une expérience vécue, celle de l’agression, le 30 mai 2019, d’une jeune fille de 20 ans, à qui il a porté secours.

« C’est une fille innocente,belle et naïve, résidant à Karambi, village du Nord-Kivu (à l’Est de la RDC). C’est aussi une travailleuse déterminée, une couturière plein d’avenir. Pourtant un bon matin elle perdit toute sa beauté, toute sa splendeur et toute sa fierté, à cause d’un criminel qui l’a violenté. Pire encore, ce jeune homme sans humanité l’a défiguré, l’a charcuté. Laetitia souffre atrocement, elle a besoin des soins » témoigne le père Giresse dans cet ouvrage.

Ce jeune prêtre de Goma, qui n’a 5 ans dans la vie sacerdotale, a été fortément touché par cet évenement malheureux. Il dit en avoir souffert. Il ne pouvait plus rester silencieux. Il a ainsi décidé de temoigner. « Je ne peux plus rester silencieux.Et c’est pourquoi j’ai écrit un nouveau livre, qui porte son nom… » déclare-t-il.

Ce livre de 172 pages est, selon son auteur, une alerte sur la violence en général et sur celle faite aux femmes en particulier, « violences qui transcendent malheureusement les frontières ».

L’auteur promet toutefois que, les fonds retirés de la vente de son livre seront dédiés aux opérations médicales que Laetitia doit encore subir, plus d’un an après ces faits.D’où il invite le monde entier à acheter ce livre afin de sauver la jeune Laetitia.

Né à Goma le 5 juillet 1986 et ordonné prêtre en 2015, le père Muyayalo Giresse Lievin s’est souvent consacré à la rédaction des livres portant sur les faits vecus au sein de sa société.
En 2019, avec l’abbé Jacques Letakamba, chancelier du diocèse de Goma, ils ont dénoncé la violence au Congo dans un ouvrage parlant du meurtre de deux prêtres ( Des temoins pour un Congo Démocratique, Edilivre 2019).
Il a également écrit « Boire: envie ou besoin » (paru en 2016 aux éditions Edilivre), « Alcool: du plaisir à la prison » (2018,éditions Edilivre).

Photo du père Giresse Lievain Muyayalo

Selon le père Giresse, « Laetitia, cette fille que je n’oublierai jamais » s’achète dans differents points de ventes suivant: Librairie Medias Paul/Goma, librairie Lave Litteraire, CDPCL, Shown Stat (Chez les Soeurs de Saint Vincent de Paul).
L’achat en ligne se fait sur https://www.generis-publishing.com/product/laetitia-cette-fille-que-je-noublierai-jamais/ la livraison à domicile est assurée par voie pastorale dans n’importe quel pays du monde.
Le mail du père Giresse: giresselievin@gmail.com; Facebook: Muyayalo Giresse Lievin; Skype: giressel
Les contacts de l’équipe de vente: +243976530279

Emmanuel BARHEBWA

« Ardeur » Un poème de Ghislain Kabuyaya contre le Covid-19 à l’occasion de son anniversaire

Ce 29 avril, à l’occasion de son anniversaire, l’artiste Coeur Tam Tam KABUYAYA, réputé polyvalent pour ses multiples talents, a bon jugé de surprendre le public avec un texte de sensibilisation sur le covid-19. Cette pandémie qui secoue le monde actuellement. L’artiste affirme que ce texte est un appel à la responsabilité commune, d’où même la raison pour laquelle il l’a intitulé Ardeurs.  Dans son texte mélancolique qu’il prend pour un deuil, l’artiste se substitue aux gens qui perdent les leurs dans cette période. Découvrez le texte en question:

 Ce texte est un requiem

Et non un slam ou un poème

Il s’agit d’un cantique funèbre

Chanté par une voix enrouée

Par suite des cris de pleurs

Oui

Je pleure

Je sanglote

J’apprends que CORONAVIRUS provoque de deuils

Hommages aux illustres disparus

Nos larmes coulent

Coulent à l’intérieur

Sans combler le gouffre d’amertume

Qui inonde notre être

La guerre a longtemps décimé

Déprimé le peuple congolais

Pire encore

CORONA

Ce terrible virus survient

Pour nous ravager à son tour

Hommage aux illustres disparus

CORONAVIRUS

Mythe ou réalité

Aubaine ou opportunité

L’essentiel est de militer

Nous liguer pour dissiper toutes tes traces

Comme les fourmis dissoudent une miette légère ou tenace

Le peuple n’a ni arme à feu

Ni bombe atomique

Pour pulvériser le bastion de CORONAVIRUS

Seul le respect strict des règles d’hygiènes

Et l’arrêt des pratiques indigènes

Peuvent desserrer les anneaux

De cette chaine de propagation

Du CORONAVIRUS

Ne pas nous serrer les mains

Cesser des contacts physiques

Ne coupera pas le fil d’interconnexion qui nous relie à nos proches

Tousser ou éternuer dans les coudes

Prouvera que nous nous aimons

Et nous préservons la santé de nos proches

Se laver les mains régulièrement nous protègent

Et  nous distinguent aux gens habitués à la saleté

En cas de fièvre

De toux sèche

De rhume…

Hâte-toi comme une gazelle

Va à une structure sanitaire la plus proche

Ne pas y aller ne fera pas de toi ni médecin

Ni te donner une formule pour confectionner tes propres médicaments

Hâte-toi comme une gazelle

Va à une structure sanitaire la plus proche

Même ton automédication

N’est qu’une illusion

Fragile comme une fondation des sables

Comme un lacs empoisonné

Peut ruiner tout un peuple

De même

La non cessation des pratiques prohibées

Peut allonger la chaine de propagation

Du CORONAVIRUS

Bannissons l’ignorance

Pour éclairer la zone d’ombre

Instituée par des faiseurs de canulars

Préjugés ou opinions stéréotypées

Que la lave de notre résilience

Coule vers la source de ce virus

Pour la tarir à jamais

Il sied de signaler que c’est la deuxième initiative de l’artiste pour contribuer aux efforts conscentis par plusieurs personnes pour juguler l’impact du corona virus, une autre vidéo humoristique a été publiée récemment sur la chaîne de l’artiste, cette dernière met en exergue une sensibilisation sur des pratiques à éviter pour lutter contre le corona virus. La vidéo est intitulée Farce Amère, elle est disponible sur y’a chaine YouTube de l’artiste.

Une tête bien formée, moteur parfait pour la création des projets

Nous sommes dans un pays où l’information à la une est souvent orientée du côté négatif, de ceci, Kivu Entrepreneurs par le bilais du Salon d’Innovation du Kivu (#SIK2019), vise à montrer sur la face du monde que la République démocratique du Congo peut se revêtir de sa vraie robe teintée des atouts suffisants pour améliorer les vies socioéconomiques de sa population, en dotant aux jeunes des connaissances et moyens nécessaires pour entreprendre des activités.

Rassemblés au tour de la thématique : « Innovation Facteur Déterminant pour le Succès de l’Entrepreneur » lors de la 2e édition du Salon d’Innovation du Kivu, #SIK2019, tenue à Goma, Hôtel Linda en date du 29 au 30 Novembre 2019, des entrepreneurs ont décortiqué les causes fondamentales de manque de l’esprit entrepreneurial chez la plupart des Congolais et épingler des pistes de solutions pour entreprendre un business et innover des produits existants et ainsi atteindre un succès.

Pendant l’exposé de l’équipe du premier panel de cette deuxième édition du #SIK2019, une question à été adressée aux panelistes celle de savoir si l’éducation formelle congolaise favorise l’entrepreneuriat. Pour réagir à cette préoccupation, le Professeur Dadis Salleh a affirmé sans hésitation que le système de l’éducation congolaise hérité des Belges ne favorise pas du tout aux jeunes d’entreprendre des startups. Le professeur Dadis continue selon les résultats de ses recherches menées au pays, il affirme : « Même dans des universités qui se disent formateurs des entrepreneurs, dispensent les matières y relatives pendant quelques heures soit 30 ou 45 heures. Durant ce petit moment de formation à l’université sans pratique, les jeunes inspirant à l’entrepreneuriat ne rencontrent pas leur attente celle de créer de l’argent. Au vrai sens l’entrepreneuriat devrait tirer ses racines dès l’école maternelle (éducation formelle des enfants de moins de 6 ans en RDC.»

Durant leurs exposés, les conférenciers concluent : « Quelque part le Gouvernement de la RDC n’est pas forcement responsable premier de manque de création des entreprises mais plutôt le manque des têtes capable de créer des business. » À savoir aussi, ce n’est même pas question de manque de l’argent pour créer une entreprise, ajoute le professeur Dadis Salleh, mais c’est le manque de la capacité de l’homme à initier ou à innover un produit, service. En tout, la solution au problème de la création d’entreprise est l’homme lui-même, martèlent les panelistes.

Samuel Habamungu

Cinq livres paraissent aux éditions Kivunyota

Cinq livres ont paru ce mardi 23 avril aux éditions KivuNyota à l’occasion de la célébration de la journée internationale du livre et du droit d’auteur.

  •  « Marazene, la triste Rivière » d’Alexis Balekage
  • « Maudit soit le jour où je t’ai rencontré » de Twizerimana Emmanuel
  • « La Fille sans cœur » d’Esther Nabintu
  • « La mort de Sir Lion d’Afrique Centrale » de Claude Barizira
  • « Force du Destin » d’André Thako
  • « Tonnerre de nos plumes » de Badilika, Clinique des Jeunes Ecrivains pour le Changement

La cérémonie a eu lieu à la Maison des Jeunes au cours d’une conférence de presse pendant laquelle tous les écrivains ont exposé leurs ouvrages et ont répondu aux différentes questions leur posé par la presse.  Ensuite s’en  est suivi le vernissage du livre par le poète Guillaume Bukasa, président de l’Union Nationale des Ecrivains Nord-Kivu.

Tous ces écrivains ont publié pour la première fois grâce à KivuNyota et chacun de leurs livres s’inscrit dans un contexte socio-littéraire particulier.

Ils sont disponibles dans tous nos points de vente à Goma et à Bukavu

 Le résumé de chaque ouvrage, c’est dans le numéro prochain de KivuNyota Magazine

L’œuvre de Sainte Thérèse d’Avila, un livre de Frère André de Jésus Marie Tshibwabwa parait à Goma

Paru aux éditions KivuNyota, le livre a été accueilli après une conférence houleuse animée par l’auteur sur la vie de la sainte Thérèse d’Avila. Quelle a été sa vie et qu’a-t-elle inspiré à l’église catholique ? Quelle différence entre Sainte Thérèse d’Avila, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus ou la vénérable Teresa Mira, telles sont les questions qui ont illustré cette journée intellectuelle.

Ensuite s’en est suivi le baptême de cet ouvrage écrit avec une mission évangélique.

Autographe de l’auteur après le vernissage du livre

Pour le frère André Tshibwabwa, ce livre vient inviter les chrétiens et surtout les jeunes catholiques à s’inspirer de la vie de Thérèse d’Avila.  

Quelques participants à la ceremonie de baptême

LE REGARD EMPOISONNE DE PATRICK BASSHAM PARAIT A GOMA

Le nouveau roman de l’écrivaincongolais Patrick BASSHAM a été baptisé ce dimanche 7 octobre 2018 dans la grande salle de l’hôtel Mbiza.

Sous une nuée d’invités venus nombreux prendre part à l’évènement, la cérémonie a commencé par un spectacle de chant et de poésie présenté par les acteurs de Badilika ! Clinique des Jeunes Ecrivains pour le Changement dont l’auteur est membre, et par les chantres de la chorale Armée du Ciel de Goma, et Ghislain Kalwira, un jeune poète illustre dans la ville de Goma. Ensuite s’en est suivi la présentation de COBANET, une startup qui œuvre dans le marketing relationnel et veut offrir à la population du Kivu une meilleure opportunité d’affaire comme l’a déclaré son président Christian BASHEKA.

Le moment le plus attendu, l’entrée de l’auteur. Patrick BASSHAM apparait simplement sous un style à l’africaine unique lui offert par CM-CLASS, un partenaire de KivuNyota. L’auteur commence d’abord par demander une minute de silence pour sa maman NyotaKashali NAMUHOKO morte le 7 aout 2018 celle à laquelle l’ouvrage a été dédié et en hommage de laquelle KivuNyota a été créé. Un conte est présenté, le public est vraiment attentionné. Selon l’auteur, c’est l’un des contes lui racontés par sa mère, personnage illustre dans la promotion des cultures anciennes.

Vient la partie destinée à l’ouvrage. Hilaire MAHESHE, éminentMaitre de Cérémonie, dans son verve, invite Grace Kashali pour le sabrage du champagne Moer avant que le livre soit baptisé solennellement et mis sur le marché par le président des écrivains du Nord-Kivu et le ministre provincial de la culture.

Il sied de signaler que le livre paru ne constitue que le premier tome d’une suite d’aventure dans le Regard empoisonné, un roman qui dénonce la haine tribale et prône le vivre-ensemble. Un concours a été lancé sur le livre et qui consiste au lecteur du premier tome à répondre aux questions de compréhension sur le livre. La remise des prix se fera lors de la parution du deuxième tome.

KivuNyota remercie

  • Maitre EricBirindwa et la Maison Mbizza

  • LE MINISTERE PROVINCIAL DE LA CULTURE

  • ADELLAR MINEENE ET MISHAPI VOICE TV

  • COBANET

  • CM-CLASS

  • LES UNS GOSPEL

  • FL-DIGITAL

  • ARMEE DU CIEL

  • BADILIKA,CLINIQUE DES JEUNES ECRIVAINS POUR LE CHANGEMENT

  • DIAMANT NOIR

  • YOLE AFRIKA

  • TWIZERIMANA EMMANUEL

  • STICK RDC

  • KIVU ENTREPRENEURS

  • GRACE KASHALI

  • MAMAN ZAWA

  • STYVE KAVAHIRWE ET BD YA DEGO

  • HILAIRE MAHESHE

  • ADRIEN HABAMUNGU

Et tous ceux qui ont répondu présent à la cérémonie ainsi que toutes celles et ceux qui ont intervenu d’une manière ou d’une autre

LA REDACTION DE KIVUNYOTA