Goma: L’institut Saint Joseph démarre les activités commémoratives de son jubilé d’argent

7 décembre 1998- 7 décembre 2023, cela fera jour pour jour 25 ans depuis que l’Institut Saint Joseph, une école conventionnée catholique de la ville de Goma, a vu le jour sous l’initiative de l’abbé Innocent Nyirindekwe, aujourd’hui recteur de l’Université catholique la sapientia de Goma.

C’est ce vendredi 9 décembre 2022, qu’ont été lancées les activités de commémoration de ce jubilé d’argent au sein de cette école par une messe d’action de grâce, dite par l’abbé Marc Kanamugire, curé doyen de Goma, sous la concelebration de l’abbé Pierre Kamani, actue préfet du Collège Mwanga.

Dans son adresse aux élèves de cette école d’obédience catholique, l’officiant de la messe a, par une métaphore, exhorté ces derniers « à considérer comme un diamant précieux la formation tant spirituelle qu’intellectuellle qu’ils reçoivent au sein de cette école et de le conserver avec tous les soins possibles pour qu’il leur soit utile dans leur vie future ».

Prenant la parole, Monsieur Laurent BASIGARIYE, actuel préfet des études au sein de l’institut Saint Joseph, est revenu sur les moments forts vécus dans son école durant ces 25 ans d’existence, rendant hommage à toutes les personnes physiques et morales qui ont apporté leur pierre d’edifice pour le développement de cet établissement scolaire, notamment les parents, les enseignants, les élèves, et plusieurs partenaires tant locaux qu’étrangers.

Celui-ci n’a pas manqué d’evoquer quelques défis auxquels l’école fait encore face et en raison desquels elle tant toujours la main de demande de soutien aux personnes de bonne volonté et aux anciens de l’institut Saint Joseph en particulier.

« Deux bâtiments sont en état de vétusté suffisamment avancé et nécessitent une réhabilitation. Les 3 salles de classe en planche sont à reconstruire. L’école n’ayant pas de salle appropriée, la bibliothèque fonctionne dans un bureau très étroit et en conséquence plusieurs ouvrages même importants, restent entassés dans des sacs. Ne disposant pas de laboratoires des sciences, les pratiques en Chimie, Biologie, Micro-biologie, et Physique se font en ambulatoire… Notons aussi que les professeurs n’ont pas de salle appropriée pour leurs préparatoires » a fait savoir Laurent BASIGARIYE.

Pour sa part mademoiselle UMWALI NDAHIRIWE MÉLISSA présidente du comité des élèves à l’Institut Saint Joseph, reconnaissant les efforts fournis par les enseignants de cette école pour leur éducation, plaide auprès des autorités, pour l’amélioration des conditions de vie des enseignants en province du Nord-Kivu et dans tout le pays en général.

« Ils se donnent corps et âme, ils donnent le meilleurs d’eux même en formant la génération présente et future, mais leur condition de vie n’est pas encore aisée. Les enseignants méritent une meilleure prise en charge de l’État congolais par rapport au travail qu’ils rendent à la nation… » martelle-t-elle.

Parmi les activités de cette 1ère journée de l’année jubilaire de l’institut saint Joseph, l’on note aussi la conférence, intervenue juste après la messe.

Celle-ci s’inscrit, d’après les autorités de cette école, dans le cadre du « colloque sur les 25 ans d’existence de Saint Joseph »; activité étendue sur plusieurs mois (décembre 2022 à mars 2023) et qui sera marquée par une série de conférences autour du système éducatif en RDC, des relations entre parents et corps enseignants dans les écoles de Goma, des défis de l’apprentissage sous l’ere du numérique, pour ne citer que cela.

Il s’agit d’après le préfet, d’un cadre d’échange et de réflexion qu’offre l’institut Saint Joseph, autour des voies et moyens pour améliorer la qualité de l’enseignement en RDC.

Parmi les panelistes dans ces conférences; on note, à part les spécialistes du domaine de l’éducation en province, quelques élèves et enseignants de l’institut Saint Joseph.

Toutes ces activités seront retransmis en direct sur internet, via le lien suivant https://www.youtube.com/channel/UCrP6guGIVwMF8bP2169vsAg , une initiative des élèves et enseignants de l’institut Saint Joseph.

Emmanuel BARHEBWA et Richard Kubuya

Brutalisation des journalistes lors d’une marche à Goma: Tuver Wundi de JED réagit

Dans un entretien avec la presse ce vendredi 02 décembre; le journaliste TUVER Wundi point Focal de l’ONG Journaliste en danger (JED) en province du Nord-Kivu, a condamné le comportement de la police vis-à-vis des journalistes, lors la marche des mouvements citoyens jeudi 1er décembre; où plusieurs journalistes ont été brutalisés farouchement, au point de se blesser pour certains, et de perdre leurs matériels pour les autres.

Pour lui, la brutalisation des journalistes en plein exercice de leurs métiers constitue une violation grave de la démocratie et des principes des droits humains.

Celui-ci estime qu’il est important pendant cette période spéciale d’état de siège, de rapprocher d’avantage les pratiques policières à des normes démocratiquement reconnues et dans le strict respect des droits humains.

Revenant sur la responsabilité des chevaliers de la plume dans l’exercice de leur travail d’informer la population, le point focal de JED souligne que les journalistes ont la responsabilité d’évaluer les risques avant de se mettre dans la réalisation d’élément au moment où leur sécurité n’est pas garantie.

« Nos collègues doivent évaluer les risques avant de se mettre au terrain et surtout ne pas tomber dans le piège de ceux-là qui organisent de manifestations dans une période particulière. » a-t-il fait savoir.

Signalons qu’une camera d’un journaliste a été abimée au cours de cette bousculade suivie de l’arrestation des journalistes pendant cette manifestation en ville de Goma.
Les confrères ont recouvré leur liberté après une causerie morale avec le commissaire divisionnaire de la police nationale congolaise ABA VAN toujours le même jeudi.

Richard kubuya

RDC : Félix Tshisekedi échappe à une tentative d’empoisonnement au Cyanure

Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, a été victime d’une tentative d’empoisonnement à travers un « courrier » envoyé à son Bureau à la Présidence.

Tout est parti d’un courrier adressé au président Félix Tshisekedi et intercepté par les services de son Directeur de cabinet, qui le jugeaient alors « suspect ». Les événements ont lieu le 12 novembre dernier à la Cité de l’Union Africaine, bureau du président congolais, à Kinshasa.

« Il s’agit d’une enveloppe, format A4, de coloration jaune pâle contenant une lettre d’une page et un journal», confirme une source à la présidence congolaise à POLITICO.CD et qui a requis l’anonymat.

Un rapport de la Direction Technique et Scientifique de la Police congolaise confirme les événements.

Selon ce rapport, consulté en partie par POLITICO.CD, une équipe composée notamment d’un Expert Forensic et d’un Expert de scène de crime a été dépêchée le même jour dans les bureaux de Guylain Nyembo, Directeur du cabinet du président Félix Tshisekedi,  où elle a récupéré le « courrier » pour analyses.

« L’enveloppe destinée au Chef de l’Etat supportait des traces d’altérations, avec des trous aux alentours », renseigne ce rapport.

Cette affaire arrive dans un contexte tendu de la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo. Dans un message à la nation diffusé par la télévision nationale le 3 novembre 2022, le président Félix Tshisekedi a appelé « la jeunesse » de son pays à « s’organiser en groupes de vigilance » face à la rébellion du M23, soutenue et équipée par le Rwanda, à en croire le gouvernement congolais, l’organisation internationale Human Rights Watch, les Etats-Unis et un Groupe d’Experts des Nations-Unis.

Politico.cd via KivuNyota

Nord-Kivu. : lancement à Goma de la 31ème édition la campagne de 16 jours d’activisme

« Unissons-nous tous ensemble pour la protection et la prévention des violences faites femmes et jeunes filles dans le contexte des conflits au Nord-Kivu » c’est sur cette thématique qu’a été lancée ce vendredi 25 novembre en province du Nord-Kivu, la 31 ème édition de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles.

Pendant 16 jours soit du 25 novembre au 10 décembre, plusieurs activités allant dans le contexte de la lutte contre les violences contre les femmes et les jeunes filles, se tiendront en province.

Procédant au lancement de l’edition 2022 de cette campagne, le commissaire divisionnaire Romuald EKUKA LIPOPO, vice-Gouverneur de province, a fait a invité tous les acteurs et partenaires de l’État en province, à s’inscrire dans la logique du plan provincial pour une intervention bien coordonnéesafin d’améliorer la qualité des interventions.

« C’est pour moi ici l’occasion ici de rappeler que le gouvernement congolais s’est doté en 2010 d’un document de politique nationale Genre; lequel document est prise en compte en tant qu’outil de mise en œuvre pour l’intégration suffisante du genre dans les politiques et programmes du développement national. La vision du Gouvernement dans ce domaine, est de bâtir avec tous les acteurs que vous êtes, une société sans discrimination où les hommes et les femmes, les garçons et les filles, ont les mêmes chances et les mêmes droits de participer à son développement et de jouir des bénéfices de sa croissance,… En ce moment je salue courageusement les avancées réalisées par les groupes thématiques Genre dans la mise en œuvre de la Résolution 1325 du conseil de sécurité des nations unies sur la femme et sécurité adoptée » a déclarer ROMUALD EKUKA LIPOPO.

Occasion pour le bureau de l’UNFPA au Nord-Kivu de faire appel à l’implication de chaque membre de la communauté pour mettre fin a toutes les formes de violence dont sont victimes les femmes et les jeunes filles.

« on ne doit plus considérer les droits des femmes et les filles comme faveur ou encore un idéal impossible à atteindre mais plutôt comme un objectif commun qui est réalisable par l’adoption et la mise en œuvre de politique et lois plus inclusives, de défense des droits des femmes et des filles autant dans la sphère publique que privée et un changement des comportement » a
indiqué la représentante du chef du bureau de L’UNFPA.

je vous invite donc toutes et tous, ajoute-t-elle, à vous engager à ce mouvement mondial, à oranger le monde et à dire non aux violences basées sur le genre non seulement aujourd’hui mais chaque jour.

Signalons que plusieurs actions relatives aux 16 jours d’activisme seront menées en province du Nord-Kivu.

Richard kubuya

Cop 15 sur la biodiversité : ce que plaide le journaliste John TSONGO auprès de l’UE

Participant ce vendredi 25 Novembre 2022, à une conférence virtuelle organisée par la commission européenne, en prélude de la Cop-15 sur la biodiversité, qui aura lieu à Montréal au Canada, du 7 au 19 Décembre 2022; ce journaliste environnementaliste basé à Goma,à l’Est de la RDC plaide pour la mise en place d’un « plan média » pour renforcer la communication sur le réchauffement climatique et la protection de l’environnement.

À l’en croire ; pour se rassurer que les efforts consentis dans la lutte contre le réchauffement climatique  par le maintien de la température globale planétaire en deçà de 1,5 degré Celcius, ne sont pas une perte de temps; les différentes parties prenantes aux conférences des États sur le climat, devraient intégrer dans leur agir, « un plan media ».

Ce plan media permettra, selon lui, aux professionnels des médias de se constituer en « un réseau des journalistes environnementalistes » engagés dans « la production des articles et autres formes de contenus radiophoniques et messages de sensibilisation des communautés sur comment protéger la biodiversité, pour accompagner les efforts fournis dans la lutte contre le réchauffement climatique… »

Ledit plan media, devrait tout de même inclure une rubrique pécuniaire, estime John Tsongo ; grâce à laquelle des journalistes chercheurs sur des questions environnementales, recevront  « une prime de recherche, pour leur permettre de bien réaliser leurs différents travaux et reportages sur l’environnement et le développement durable ».

Cette Position face à la biodiversité

Face aux enjeux de la biodiversité, le jeune journaliste Congolais John TSONGO, membre d’Africa21, un réseau des journalistes amis de l’environnement, est revenu sur son Panel « Impact de la non exploitation du gaz méthane du Lac-Kivu sur les écosystèmes forestiers du Nord-Kivu », animé en date du 16 Septembre 2022 dernier en ville de Goma, alors à l’occasion de la première édition d’expo-vert.

C’est par là qu’il a rappelé que la biodiversité dans sa région était à tout prix en danger. Il a expliqué que le fait que le gaz méthane du Lac-Kivu ne soit pas exploité alors qu’il fournirait à la population riveraine gaz de cuisine (gaz butane) et électricité, fait que la province du Nord-Kivu perde une importante partie de sa forêt, encore que la consommation hebdomadaire en braise de la seule population de Goma sans faire allusion à d’autres villes et agglomérations, est estimée en 28 tonnes. Ce qui, selon lui, place le Nord-Kivu sur la liste rouge des régions où la biodiversité est sous ménace sérieuse.

Pour lui, il est temps que « les journalistes soient intégrés dans le concert de lutte contre le réchauffement climatique, pour qu’ils produisent des magazines, reportages, émissions radiophoniques, succeptibles d’attirer l’attention des gouvernements et politiques divers, en vue de les amener à prendre réellement en main, la pertinente question du réchauffement climatique, qui du reste est une urgence mondiale… ».

Il estime que si des 100 milliards des dollars Américains proposés chaque année aux divers pays en appui aux initiatives de lutte contre le réchauffement climatique, on soutire une enveloppe de prime d’encouragement à l’endroit des journalistes qui mènent des recherches sur des questions environnementales, cela contribuerait considérablement à atteindre les objectifs du développement durable, pour sauver une situation qui ne fait que s’empirer.

Intitulée « Vers la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15) : positions de l’Afrique et de l’Union Européenne… » Cette conférence était exceptionnellement  destinée aux journalistes africains.

Elle a permis à ces derniers d’exprimer leurs opinions au sujet de ce qu’ils estiment être la solution durable face au réchauffement climatique d’un côté et pouvant permettre de maintenir intacte la biodiversité planétaire, de l’autre.

La rédaction

« Le Professeur de français est un passeur d’avenir pour les apprenants », soutiennent des enseignants à Bukavu

« Le Professeur de français est un passeur d’avenir pour les apprenants », C’est sous ce thème que La quatrième édition de la Journée internationale des professeurs de français (JIPF) a été célébrée ce jeudi 24 novembre travers le monde en 2022, le jeudi 24 novembre.

En ville de Bukavu c’est au travers d’une journée de réflexion qu’une cinquantaine de professeurs et enseignants de la langue française on célèbre cette journée organisée par le Laboratoire Mobile pour la Diffusion et la Didactique des Langues, LMDL de l’ISP Bukavu et l’institut français de Bukavu.

conduisant cette séance, le Professeur Emmanuel CIRIMWAMI de l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu, ISP est revenu sur l’objectif de cette journée qui viser a Valoriser le métier d’enseignant de français par des activités et des évènements qui vont créer du lien et de la solidarité. C’est un jour où les enseignants vont échanger, se réunir pour des moments conviviaux, partager leurs expériences et leurs pratiques.

De son côté Madame clémence DENIS Directrice de l’Institut en ville de Bukavu a mis l’accent sur l’utilité et l’usage de la langue française dans tout le nouveau en RDC.

 » Le français est devenu plus qu’une langue française car pratiquée par tous les pays de la Francophonie. Donc, la langue a toute sa place, et pour toujours, en RDC en tant que pays francophone. » a-t-elle indiqué.

Occasion pour les participants d’exprimer le souhait de voir la France s’impliquer plus dans le retour total de la paix en République Démocratique du Congo une de pays francophone qui est sous la menace du M23 en complicité avec le Rwanda.

Richard kubuya