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Dans la nuit de dimanche 25 à ce lundi 26 septembre 2022, les éléments des forces armées de la République se sont affrontés avec les rebelles Nyatura au sein du village Muhemba de la localité Bulwa groupement Buabo dans territoire de Masisi (Nord-Kivu).

Cette nouvelle est annoncée par la société civile du groupement Buabo, citant les sources militaires sur place, qui tracent un bilan d’un blessé, deux capturés du côté des rebelles par les FARDC des armes de guère.

Dans les détails des informations rapportées à Kivu Nyota par cette structure citoyenne, l’on renseigne que ces accrochages ont occasionné, depuis 5h du matin, les mouvements des populations de la région se déplaçant vers les villages Kishonja, Lushebere et d’autres dans la brousse.

« Ces échanges des tirs ont causé l’observation d’un mouvement pendulaire de la population. Plusieurs activités scolaires ont été véritablement paralysées. Toutes les classes de l’Institut et Ep LUTANGARA et Kishonja n’ont pas reçu les élèves. Nous appelons les services de sécurité à la prise des mesures urgentes pour sauver les vies des paisibles citoyens. Pour la population, elle doit renforcer la relation entre civiles et militaires pour dénoncer tout cas suspect dans la zone » a déclaré Mr Héritier Busomoke président de la structure.

Rappelons que ces affrontements viennent d’être signalés après accalmie observée dans plusieurs villages du groupement Buabo, entité sous État de siège.

David UshindDU, depuis Masisi centre

Il s’agit du dénommé NDEGEYA KAMOSO(42ans), natif de Mutaho. Il a a reçu des coups de feu par des bandits armés dans la nuit de ce mardi 12 à ce mercredi 13 septembre 2022 à son domicile situé vers Munigi(près de Goma) en territoire de Nyiragongo, province du Nord-Kivu.

D’après Jean Etienne Bosenibwami Muzungu, activiste au sein du mouvement citoyen ACADEPA ZABURI 133, qui nous livre la nouvelle; la victime a été trouvé chez lui par ces bandits aux environs de 19h, lorsque ces derniers l’ont criblé des balles avant de s’en fuir.

« Ils sont arrivés vers 19h.Ils l’ont tiré des balles puis se sont envolé dans la nature. N’étant pas morte sur le lieu, la victime a été acheminé à l’hôpital avant de rendre l’âme plutard » témoigne notre source qui condamne fermement cet acte appelant les autorités tant locales que nationales à prendre au sérieux cette question d’insécurité dans cette partie de la province.

Des cas similaires de tueries par balles prennent de l’ampleur ces derniers temps non seulement dans le territoire de Nyiragongo, mais aussi dans la ville de Goma,sa voisine, malgré le régime spécial de l’Etat de siège qui règne dans la région.
La population crie au secours.

Emmanuel Barhebwa

Le film « Because of Money » du groupe cinématographique Étoile du Grand Lac a remporté dimanche 11 septembre 2022 le prix de meilleur film de l’année lors de la grande finale de la 2ème édition du festival Films za Kwetu organisé par l’Union des Cinéastes du Nord-Kivu / UCNK.

Avec 81,72%, ce film du réalisateur EZEKIEL SEBABI a occupé la première place parmi les six films retenus pour cette finale.

Il est suivi du film « l’Insaisissable » du groupe Galaxie,puis du film « Elie Storie » du groupe cinématographique Culture Mont Goma, et enfin Le film « chômage » du groupe Shukman Creativity a occupé la quatrième position.

Pour Jordan Mayele, compositeur et un des acteurs du film Because of Money, ce prix récompense un travail précédé couronné des beaucoup d’efforts.

« Au début de ce festival, je croyais que c’était juste une blague mais au fur et à mesure les compétitions continuent, je m’étais rendu compte de son importance et qu’il fallait fournir beaucoup d’efforts ! Ce n’est pas un jeu d’hasard non mais juste le travail qui vient de nous conduire jusqu’à remporter cette coupe » a-t-il déclaré.

 

Et de poursuivre: « C’est avec une immense joie que je tiens à annoncer que le film qui a remporté, on le joue déjà comme une série vue son importance et son impact dans ce festival.

C’est avec un cœur rempli d’amour que nous exprimons nos sincères remerciements à tous ces gens qui ont cru en nous et qui nous ont accompagnés depuis le début de cette aventure, mais sur le cœur, nous le dédions notre réussite ».

Pour sa part Monsieur Issa Juma, coordonnateur de l’union de cinéastes du Nord-Kivu, se dit satisfait du déroulement de cette deuxième édition du festival Films za Kwetu.

« Nous croyons aux talents de chez nous, c’est pourquoi nous ne cessons de faire de nos mieux pour accompagner et valoriser les œuvres locaux.
Certes, ce n’est pas une chose facile et non plus difficile, étant une organisation qui veut l’unité de cinéastes de notre province, ce festival nous permet de nous rapprocher d’eux et de créer ce climat d’union et d’amour entre les cinéastes et les groupes cinématographiques d’ici.
Nous sommes très heureux de voir le terminus de cette deuxième édition, ce n’était pas facile mais avec tous nos efforts combinés, nous voilà nous venons en finir en beauté et dans cette même occasion que nous voyons déjà à l’horizon la troisième édition au mois de juillet 2023 » a-t-il souligné.

L’édition a marqué plus d’un participant. C’est le cas de mademoiselle Nathasha Kavira une téléspectatrice du festival.

« Ça a été un moment très instructif et de divertissement parce qu’il se trouve que la jeunesse,la plus part de fois, ne s’intéresse pas à la question de Cinema de chez nous, pourtant on regorge plusieurs pontentialités et éducations dans les films d’ici. Pour moi, ce moment était une sorte d’alerte qui m’incite à m’intéresser, pas seulement aux jeux d’acteurs , mais aussi à faire la promotion et à appuyer les œuvres locaux » a-t-elle indiqué.

Séphorah Mugisho

Le collectif des mouvements citoyens et associations des jeunes des provinces du Nord et Sud-Kivu, dit déplorer le fait que depuis le début d’année 2022 que les forces armées de la RDC FARDC, avaient appréhendé un groupe armé et une cache d’armes dans un pâturage en territoire de Masisi; mais qu’aucune enquête n’ait été jusqu’ici diligentée, pour éclairer la lanterne de la population sur les circonstances dans lesquelles, ladite cache d’armes y avait été installée et des informations fiables autour des miliciens qui l’y entretenaient.

Ce collectif l’a exprimé dans un communiqué conjoint publié à Goma, ce mercredi 14 Septembre 2022.

En effet, dans la localité de BIHAMBWE en territoire de Masisi (province du Nord-Kivu) se souvient encore le communiqué, << un groupe armé ayant pour objectif d’agir et matérialiser la balkanisation de l’Est de la RDC, était en formation et tracassait déjà la population depuis le début de l’année 2022…>>.

Alertée, l’armée loyaliste avait lancé un assaut contre ce groupe rebelle non encore identifié, et en date du 06 Janvier 2022 elle avait réussi à capturer 6 de ces hors la loi qui avaient été verbalisés et qui avaient avoué avoir été recrutés sur fond de ruse, sous prétexte qu’ils allaient être employés dans une ferme d’élevage bovin dans cette partie de la province.

Après avoir avoué et dévoilé leur cache d’arme qui était dans une ferme d’un opérateur économique bien connu, la LUCHA regrette qu’aucune suite ne soit jusqu’ici connue, que ce soit la traduction en justice des premiers suspects collaborateurs de la milice, ou encore du propriétaire de la ferme où était la cache d’armes.

En foi de toutes ces inquiétudes, le collectif des mouvements citoyens et associations des jeunes des deux Kivus, demande à cet effet à la justice, << de se saisir  du dossier, afin que les coupables soient connus et jugés…>>, une façon d’amener la justice à contribuer à l’imposition de la paix dans la région.

John TSONGO/ Goma-RDC

C’est au cours d’un atelier ce jeudi 08 septembre 2022 dans la grande salle de la Maison des jeunes à Goma, que les leaders des jeunes issus des différentes plate-formes des jeunes du Nord-Kivu, ont reçu des renseignements importants sur la Plan d’action national 2250/RDC relatif à la Résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU).

Organisée par la coordination provinciale du projet Tufaulu Pamoja/Nord-Kivu, l’activité s’inscrit, à en croire Nelson Mantama, coordinateur provincial de ce projet, dans le cadre « d’encourager les jeunes à prendre connaissance du contenu de ce plan pour comprendre le rôle majeur qu’ils ont à jouer dans le processus de Paix et de développement du pays ».

« Vous savez depuis le mois d’août, nous avons notre propre plan d’action national relatif à la Résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. 
Au niveau du projet Tufaulu Pamoja qui s’est fondé en soubassement de la Résolution 2250, On a pensé qu’Il fallait vulgariser ce plan qui nous a été doté après beaucoup de séances de plaidoyer et après beaucoup de réclamations de la part des jeunes(…). On veut se rassurer qu’au bout du projet,qui est à sa 3ème et dernière année, les jeunes soient suffisamment informés sur le contenu de ce plan dont la 1ère génération est de quatre ans ». a souligné Nelson Mantama.

Ayant axé son exposé sur quatre points inscrits dans ce plan, dont « le rôle de la jeunesse dans le processus de développement », « les 5 axes de la Résolution 2250(Participation, Protection, Prévention, Partenariat, et Désengagement) », « la Mise en oeuvre » et « Le budget de ce plan »; Monsieur Steven Malaki dit attendre des participants de s’approprier ce contenu et de le vulgariser auprès des autres jeunes, à travers leurs différentes organisations.

« Nous avons appelé tous les jeunes à s’approprier du plan d’action national parce que nous sommes aussi concerné dans la mise en oeuvre de ce plan d’action à travers nos organisations qui travaillent pour la paix. Et Gouvernement est là pour nous appuyer, pour nous accompagner et les partenaires nationaux et internationaux qui appuient les actions des jeunes dans l’agenda » Jeunesse Paix et sécurité »…« _
a-t-il déclaré.

Des activités similaires sont annoncées dans les tout prochains jours, préviennent des organisateurs, qui indiquent que d’autres stratégies de vulgarisation sont envisagées par les animateurs du projet Tufaulu Pamoja, pour que les jeunes arrivent à s’approprier ce plan et s’engagent dans les initiatives de Paix et développement du pays.

Emmanuel Barhebwa

Les Organisations de la société civiles, les mouvements citoyens et d’autres structures s’engagent à ‘’ne pas tomber dans les pièges de la violence pendant les manifestations’’

C’était au cours d’un échange de travail sur le thème ‘’comment manifester sans faire la violence’’ organisée ce mercredi 31  aout 2022 par l’ong la benevolencia à l’UNPC Nord-Kivu à Goma

Au cours de ces assises qui ont connu la participation de quelques autorités ainsi que celle des journalistes, ces différentes structures de la société civile, se sont engagés entre autres

• Au respect strict des bien privés et publics
• A sensibiliser la population sur l’objectif et le déroulement de la manifestation
• Identifier et contrôler les manifestants lors de la manifestation
• Parler du civisme et citoyenneté responsable
• Traiter les informations sur les manifestations sans sensualisme
• Produire des émissions sur la non-violence lors des manifestations
• Discuter de la non-violence dans des familles
• Eviter des stéréotypes et préjugés envers les groupes opposés et forces de l’ordre lors des manifestations

 

Après avoir été outillées sur les notions de la non-violence active, les participants ont également fourni des recommandations pertinentes au gouvernement, aux organisations de la société civiles, à la police ainsi qu’aux médias, afin de pouvoir bannir les violences pendant les manifestations.

Ces engagements interviennent dans le cadre du projet régional ‘’Médias pour le dialogue, M4D2’’ qui touche les provinces du Nord et Sud-Kivu et Ituri ainsi que les parties du Rwanda et du Burundi.

Il y a quelques semaines, des cas de morts et des blessés graves ont été le bilan de plusieurs manifestations qui ont secoué l’EST de la république Démocratique du Congo.