Nord-Kivu : la prévention des conflits fonciers au centre d’un séminaire à Goma présidé par le ministre Sakombi

Depuis la mâtiné de la journée de ce mardi 18 Janvier 2022, les agents et cadres du ministère des affaires foncières du Nord-Kivu sont dans un grand séminaire de renforcement des capacités autour de la gouvernance foncière.

Lancés dans les enceintes du cadre de l’hôtel Linda, par le ministre national en charge des affaires foncières, son excellence Sakombi; les travaux relatifs audit séminaire ont aussi accueillis plusieurs autres acteurs œuvrant dans le secteur foncier, venus de la province voisine du Sud-Kivu.

Le Nord-Kivu est si important dans le secteur foncier, en ce sens qu’il caracole en tête de toutes les provinces de la RDC, en termes des conflits fonciers, reconnait le ministre de tutelle.

C’est d’ailleurs pourquoi, cette province a été choisie pour abriter le séminaire y relatif, explique le patron du secteur foncier au pays.

Tout de même, Molendo Sakombi croit savoir que son secteur a depuis 2019, pris plusieurs initiatives allant dans la perspective d’améliorer la gouvernance foncière et la transformation de l’administration foncière << en une administration modèle >>.

<< Aujourd’hui nous sommes ici pour cette caravane foncière, pour tenter de stopper les problèmes découlant des conflits fonciers. Car, comme vous le savez, 80 % des conflits sont du domaine foncier, et malheureusement le Nord-Kivu vient en tête, quoi de plus normal que ces assises se tiennent dans cette province. Ce grand séminaire pourra alors nous permettre d’échanger avec plusieurs intervenants et inoculer en eux les nouvelles façons de faire dans le domaine foncier, pour savoir ce qui nous désunit des bonnes pratiques dans la gouvernance foncière >>… a lâché le ministre.

<< Parmi les plus grands problèmes du Nord-Kivu, il y a en grande partie, les problèmes fonciers. Je peux dire qu’en plus de 80 %, quand vous allez aux cours et tribunaux vous trouverez des conflits fonciers. Le fait que le ministre ait choisi notre province pour accueillir ces assises, cela nous réjouit…>> a dit à sa prise de parole, le gouverneur de province, le général Ndima Nkongba CONSTAND.

Peu après, le gouverneur militaire du Nord-Kivu a rassuré de l’accompagnement du gouvernement provincial vis-à-vis de ces assises, pour que le foncier ne produise plus des conflits au Nord-Kivu.

Le Nord-Kivu abrite les assises sur le foncier, après que les autres provinces de la RDC, à l’instar du Katanga et Matadi en aient connu.

Enfin, s’il faut le préciser que le grand séminaire sur le foncier qu’héberge Goma ce jour, entretiendra les acteurs de ce secteur durant 5 bons jours.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

Volcan Nyiragongo : Le lac de lave réapparait dans le cratère principal 4 mois après l’éruption

Le cratère principal du volcan Nyiragongo est de nouveau alimenté d’un lac de lave après avoir été vidé suite à l’éruption volcanique du 22 mai dernier.

Contacté par 7SUR7.CD ce samedi 25 septembre 2021, Kasereka Mahinda Célestin, Directeur Scientifique de l’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG), renseigne que c’est depuis le 18 septembre dernier que ce lac de lave est réapparu, ce qui constitue un bon signe, au vue des tremblements de terre qui ont suivi la dernière éruption volcanique et qui aurait causé de grosses fissures.

« Le 18 septembre dernier, dans la soirée, il y a une lumière que la population de Goma a vu au sommet du volcan et qui donnait un signe qu’il y a réapparition du lac de lave. Le lendemain nous avons envoyé notre équipe au sommet pour vérifier réellement s’il y a ce lac de lave. Au même moment qu’ils arrivaient, il y a eu effondrement et la cheminée a été bouchée, la réalité est qu’il y a réapparition du lac de lave et pour nous, c’est un bon signe puisque l’éruption de 2021 a créé beaucoup de fractures dans la ville et en dehors, maintenant que le système a trouvé un endroit pour respirer, c’est un bon signe. La crainte était que si ça se bouche, ça peut sortir par différentes sorties qui ont été créées », confie Kasereka Mahinda à 7SUR7.CD.

Ces dernières semaines, des séismes ont de nouveau été ressentis dans la ville de Goma et ses environs. L’OVG affirme que c’était pendant le processus de réalimentation du cratère principal du Nyiragongo.

Aujourd’hui, des caméras sont installées sur la montagne pour surveiller à temps réel l’activité du volcan, qui est aujourd’hui à une étape normale. L’OVG appelle la population à ne pas paniquer et à vaquer librement à ses occupations.

Pour rappel, lors de l’éruption du 10 janvier 1977, le lac de lave est réapparu dans le cratère principal après 5 mois alors que pour l’éruption du 17 janvier 2002, la réalimentation est intervenue 3 mois après. En 2021, c’est donc 4 mois plus tard.

7sur7.cd via Kivu Nyota

Goma : les jeunes entrepreneurs réunis dans un café d’échanges par la FNJEC et son partenaire NPCYP autour de la Paix

Ces échanges, ténues dans la grande salle de l’hôtel Serena de Goma samedi 27aout 2021, ont porté essentiellement sur le partage d’expériences entre jeunes entrepreneurs autour de l’apport de leurs différentes entreprises non seulement dans la lutte contre le chômage mais également dans la consolidation de la paix dans leur région, longtemps ravagée par l’insécurité et la guerre.

Organisée par la Fédération  National des Jeunes Entrepreneurs du Congo (FNJEC) en partenariat avec l’organisation NPCYP (National Partenership of Children and Youth In PeaceBuilding), ces assises ont réunis, d’après leurs organisateurs, non seulement les jeunes de Goma mais aussi plusieurs organisations du Sud-Kivu, du Maniema et d’autres provinces de la RDC.

Pour Monsieur Pacifique PATAULI, coordonnateur provincial de la FNJEC, l’objectif de ce café et de plusieurs autres de ces genres que son organisation organise régulièrement en faveur des jeunes entrepreneurs, est de booster de l’avant le secteur de l’entrepreneuriat et ensuite amener  les jeunes entrepreneurs à joindre leurs efforts à ceux des autorités pour la consolidation de la paix dans leurs milieux.

«  Nous voulons, à travers cette activité, donner de l’espace aux jeunes qui ont émergé et qui ont fait un pas dans l’entrepreneuriat pour partager leurs expériences aux autres jeunes,… pour donner un message d’espoir, donner une force, mais aussi  booster les jeunes à devenir plus créateurs d’entreprises que demandeurs d’emplois… Egalement, nous voulons faire de l’entrepreneuriat une arme de paix et de développement en province du Nord-Kivu en particulier et en RDC en générale. Au de-là des efforts qui sont faits par les autorités pour ramener la paix à l’Est de la RDC, nous croyons qu’avec cette arme appelée « Entrepreneuriat » nous pouvons aussi ajouter un plus dans la stabilité et le développement de notre province » a indiqué à Kivu Nyota Pacifique PATAULI.

Présente à cette activité Madame Justine NAMWANGU, directrice de programme au sein de NPCYP ( qui est d’après elle, un réseau d’organisation des jeunes qui travaillent dans la consolidation de la Paix en RDC) ; souligne que son organisation n’a pas hésité d’accompagner cette activité du fait qu’elle reconnait l’impact important de l’Entrepreneuriat dans les processus de pacification du pays.

« Nous avions trouvé selon les expériences que la majorité des jeunes adhèrent dans des groupes ou bandes armés ou dans des mouvements violents  parce qu’ils n’ont pas d’emplois. Et comme vous le savez, en RDC il y a de l’emploi mais ce n’est pas vraiment suffisant pour tout le monde. Et donc, il faut amener les jeunes à s’auto prendre en charge en créant eux-mêmes leurs emplois à travers l’entrepreneuriat. C’est ce qui a motivé NPCYP à accompagner la FNJEC,… » a-t-elle déclaré.

Et d’ajouter, parlant de ses impressions : « Nous sommes très contents de voir qu’il y a pas mal des jeunes qui ont déjà commencé des processus d’entrepreneuriat avec leurs propres idées et qu’il y a plus de l’innovation dans leur manière de faire. A part cela il y a aussi leur soucis de travailler en collaboration, en réseau,…C’est vraiment très important, et ça nous donne le souci de les accompagner davantage et de faire des plaidoyers pour qu’il y ait plus d’appui financier et d’accompagnements pour ces jeunes. »

Au sortir de l’activité, plusieurs participants ont loué l’initiative des organisateurs vu la richesse des échanges qu’ils ont eus pendant ce café.

Pour Fidèle BASHIGE, créateur d’une agence de Communication basée à Goma dénommée FIDBA Graphics, l’un d’eux, les assises de ces genres permettent d’épanouir les relations et de se sentir à l’aise dans le monde d’affaire.  Tout ce que nous pouvons dire à FNJEC et ses partenaires, indique-t-il, « c’est de ne pas baisser les bras dans l’accompagnement des entrepreneurs. C’est dans des cafés pareils que nous, jeunes entrepreneurs, trouvons des solutions et des réponses face aux différents problèmes que nous découvrons dans nous différentes entreprises… »  

Au mois de décembre prochain, ont annoncé à Kivu Nyota les responsables de la FNJEC, sera encore organisé un grand salon d’entrepreneurs au cours duquel sera donné un espace d’expositions des produits d’entreprises locales dans le but non seulement de leur promotion mais également de parler de la paix à travers l’Entrepreneuriat.

Emmanuel BARHEBWA

Flambée des cas de Covid-19 à Goma: l’Ir Christian Chirontyo repropose l’Artemisia comme palliatif

Reconnue à travers le monde comme un antipaludéen efficace et avec des multiples propriétés médicinales, cette  plante tropicale connue scientifiquement sous le nom d’Artemisia Annua que produit et propose cet ingénieur en sciences agronomiques basé à Goma, pourrait avoir des effets sur la Covid-19. En attente des résultats des recherches en cours vérifiant cette hypothèse ;  estime l’ingénieur, cette plante qui prévient et guérit efficacement le paludisme (une maladie aux symptômes presque similaire à la Covid-19), devrait servir de solution alternative dans cette ville qui enregistre actuellement plusieurs décès dus à la Covid-19.

D’après l’Ingénieur  Christian Chirontyo, sa proposition de recourir à l’artemisia  part du constat selon lequel il se développe à Goma depuis le début de la montée des cas de Covid-19,  une automédication à base des nombreuses formules traditionnelles avec aucune base scientifique, ce qui exposerait les consommateurs à des éventuelles maladies.

« Si je  propose cette plante dont les propriétés sont bien connues et que vous pouvez vous-même retrouver sur internet si vous avez besoin d’approfondir des recherches, c’est parce que je me suis rendu compte que les différentes formules traditionnelles  auxquelles recoure actuellement la population de Goma , peuvent avoir des conséquences sur leur santé… » explique l’Ingénieur.

La consommation de l’artemisia par contre, indique-t-il, « assure la prévention efficace contre le paludisme et “probablement aussi contre la Covid-19”, et n’a aucun effet sur la santé humaine, d’après les recherches faites. Certaines études encore en cours estiment même que cette plante aurait des vertus dans le traitement du cancer. Ses vertus en  médecine sont énormes d’après plusieurs recherches et que je vous recommande aussi d’aller approfondir si vous voulez… »

Concernant la posologie et les contre-indications, l’ingénieur prévient avoir tout indiqué sur l’emballage contenant ses produits. « la posologie et les contre-indications indiquées sur cet emballage sont basées sur les prescriptions des experts de la “Maison Artemisia”, une association mondiale impliquée dans la promotion  de cette plante, des publications des plusieurs chercheurs ainsi que des formations que j’ai eue en la matière » rassure Christian.

Il ajoute tout de même avoir fait le suivi de la culture de ses artémisia dès leur plantation jusqu’à leur récolte dans le groupement de Buzi Bulenga où il les produit avant de les transférer à Goma pour le traitement,  indiquant que « plusieurs personnes qui ont déjà recouru à ses artemisia témoignent être  soulagé de leurs malaises ».

Néanmoins, éclaircit l’ingénieur, le recours à cette plante n’interdit pas l’observance des mesures barrières édictées par les autorités « car celles-ci restent jusqu’à ce jour les moyens efficaces pour éradiquer cette pandémie ».

Ceux qui se sentent intéressés, conclut Ingénieur Christian, et “qui estiment comme moi que l’artemisia peut les aider à se prévenir contre non seulement le paludisme mais probablement aussi contre la Covid-19 ou contre d’autres maladies, je les invite à ne pas hésiter de s’en procurer où ils peuvent la trouver. Quant à moi, Je reste joignable pour ceux qui en veulent en petite ou en grande quantité aux adresses physiques sis N° 05, avenue du Musée, quartier Himbi, commune de Goma ; mes adresses électroniques sont  le +243 990 288 786, mon mail c’est christiankahu2019@gmail.com”.

Rappelons qu’il y a une année, les vertus de l’artemisia dans la lutte contre la Covid-19 avaient été défendues par le docteur congolais Jérôme MUNYANGI depuis le Madagascar. Celui-ci soutenait que l’artémisia permettrait de renforcer les défenses immunitaires. Rapatrié en RDC, celui-ci avait été nommé à la tête d’une équipe des chercheurs pour faire des essaies cliniques sur l’artemisia annua dans le traitement de la Covid-19. L’affaire est sans suite depuis… A ce jour aucune étude clinique n’a encore confirmé son efficacité curative, ni même préventive, contre la Covid-19.

Emmanuel BARHEBWA

Nord-Kivu : Le Gouverneur Lt Gén. Constant KONGBA rencontre les anciens miliciens rendus au Camp de RUMANGABO

Le Lieutenant Général Constant NDIMA KONGBA commence par une sensibilisation à l’endroit des porteurs d’armes avant de lancer une traque de grande envergure

selon sa cellule de communication, le Gouverneur du Nord-Kivu a rencontré vendredi vendredi 21 mai 2021 400 anciens miliciens qui se sont rendus aux FARDC, répondant à l’appel de l’Etat de siège qui court depuis quelques jours.

Le Lt. Général Constant qui confirme la poursuite des opérations militaires deja entamées et qui vont bon train dans la partie Nord de la province annonce une traque sans pitié aux réfracteur et une correction exemplaire aux brebis galeuses au sein des hommes des troupes.

 » nous sommes venus écouter les gens pas négocier » répond le Gouverneur NDIMA au sujet de son pas lancé afin d’approcher ceux qui ont choisi de se rendre volontairement .

rassurant une prise en charge de ces rendus par la suite par le programme DDRCS, l’autorité provinciale a posé un premier geste d’appui en vivres.

Flavien MUHIMA