Flambée des cas de Covid-19 à Goma: l’Ir Christian Chirontyo repropose l’Artemisia comme palliatif

Reconnue à travers le monde comme un antipaludéen efficace et avec des multiples propriétés médicinales, cette  plante tropicale connue scientifiquement sous le nom d’Artemisia Annua que produit et propose cet ingénieur en sciences agronomiques basé à Goma, pourrait avoir des effets sur la Covid-19. En attente des résultats des recherches en cours vérifiant cette hypothèse ;  estime l’ingénieur, cette plante qui prévient et guérit efficacement le paludisme (une maladie aux symptômes presque similaire à la Covid-19), devrait servir de solution alternative dans cette ville qui enregistre actuellement plusieurs décès dus à la Covid-19.

D’après l’Ingénieur  Christian Chirontyo, sa proposition de recourir à l’artemisia  part du constat selon lequel il se développe à Goma depuis le début de la montée des cas de Covid-19,  une automédication à base des nombreuses formules traditionnelles avec aucune base scientifique, ce qui exposerait les consommateurs à des éventuelles maladies.

« Si je  propose cette plante dont les propriétés sont bien connues et que vous pouvez vous-même retrouver sur internet si vous avez besoin d’approfondir des recherches, c’est parce que je me suis rendu compte que les différentes formules traditionnelles  auxquelles recoure actuellement la population de Goma , peuvent avoir des conséquences sur leur santé… » explique l’Ingénieur.

La consommation de l’artemisia par contre, indique-t-il, « assure la prévention efficace contre le paludisme et “probablement aussi contre la Covid-19”, et n’a aucun effet sur la santé humaine, d’après les recherches faites. Certaines études encore en cours estiment même que cette plante aurait des vertus dans le traitement du cancer. Ses vertus en  médecine sont énormes d’après plusieurs recherches et que je vous recommande aussi d’aller approfondir si vous voulez… »

Concernant la posologie et les contre-indications, l’ingénieur prévient avoir tout indiqué sur l’emballage contenant ses produits. « la posologie et les contre-indications indiquées sur cet emballage sont basées sur les prescriptions des experts de la “Maison Artemisia”, une association mondiale impliquée dans la promotion  de cette plante, des publications des plusieurs chercheurs ainsi que des formations que j’ai eue en la matière » rassure Christian.

Il ajoute tout de même avoir fait le suivi de la culture de ses artémisia dès leur plantation jusqu’à leur récolte dans le groupement de Buzi Bulenga où il les produit avant de les transférer à Goma pour le traitement,  indiquant que « plusieurs personnes qui ont déjà recouru à ses artemisia témoignent être  soulagé de leurs malaises ».

Néanmoins, éclaircit l’ingénieur, le recours à cette plante n’interdit pas l’observance des mesures barrières édictées par les autorités « car celles-ci restent jusqu’à ce jour les moyens efficaces pour éradiquer cette pandémie ».

Ceux qui se sentent intéressés, conclut Ingénieur Christian, et “qui estiment comme moi que l’artemisia peut les aider à se prévenir contre non seulement le paludisme mais probablement aussi contre la Covid-19 ou contre d’autres maladies, je les invite à ne pas hésiter de s’en procurer où ils peuvent la trouver. Quant à moi, Je reste joignable pour ceux qui en veulent en petite ou en grande quantité aux adresses physiques sis N° 05, avenue du Musée, quartier Himbi, commune de Goma ; mes adresses électroniques sont  le +243 990 288 786, mon mail c’est christiankahu2019@gmail.com”.

Rappelons qu’il y a une année, les vertus de l’artemisia dans la lutte contre la Covid-19 avaient été défendues par le docteur congolais Jérôme MUNYANGI depuis le Madagascar. Celui-ci soutenait que l’artémisia permettrait de renforcer les défenses immunitaires. Rapatrié en RDC, celui-ci avait été nommé à la tête d’une équipe des chercheurs pour faire des essaies cliniques sur l’artemisia annua dans le traitement de la Covid-19. L’affaire est sans suite depuis… A ce jour aucune étude clinique n’a encore confirmé son efficacité curative, ni même préventive, contre la Covid-19.

Emmanuel BARHEBWA

Nord-Kivu : Le Gouverneur Lt Gén. Constant KONGBA rencontre les anciens miliciens rendus au Camp de RUMANGABO

Le Lieutenant Général Constant NDIMA KONGBA commence par une sensibilisation à l’endroit des porteurs d’armes avant de lancer une traque de grande envergure

selon sa cellule de communication, le Gouverneur du Nord-Kivu a rencontré vendredi vendredi 21 mai 2021 400 anciens miliciens qui se sont rendus aux FARDC, répondant à l’appel de l’Etat de siège qui court depuis quelques jours.

Le Lt. Général Constant qui confirme la poursuite des opérations militaires deja entamées et qui vont bon train dans la partie Nord de la province annonce une traque sans pitié aux réfracteur et une correction exemplaire aux brebis galeuses au sein des hommes des troupes.

 » nous sommes venus écouter les gens pas négocier » répond le Gouverneur NDIMA au sujet de son pas lancé afin d’approcher ceux qui ont choisi de se rendre volontairement .

rassurant une prise en charge de ces rendus par la suite par le programme DDRCS, l’autorité provinciale a posé un premier geste d’appui en vivres.

Flavien MUHIMA

Journées ville morte à Goma pour réclamer la paix à Beni et le depart de la Monusco : La LUCHA contre les manifestations observées(E.Ngalukiye)

Pour Espoir Ngalukiye, militant de la LUCHA, se confiant à Kivu Nyota ce vendredi 09 avril 2021 pour dresser un bilan de ces deux journées ville-morte décretées en ville de Goma par les mouvements citoyens et les étudiants, la LUCHA n’a pas organisé de manifestations mais plutôt des journées ville morte, qui exhortent la population de rester à la maison.

« Ce n’était pas des manifestations pour une journée ville-morte. Une journée ville-morte cela veut dire nous appelons à ceux-là qui veulent demander la paix et le depart de la MONUSCO de rester à la maison et ceux-là qui sont restés à la maison, bravo et félicitation à eux… » explique-t-il.

Evaluant la réussite de ces journées, Espoir NGALUKIYE dit remercier et feliciter la population de Goma qui, selon lui, a répondu positivement à leur appel, citant les universités, les écoles primaires et secondaires, les commerçants de marché de Virunga, de Majengo et de Birere qui n’ont pas ouvert les activités à ce jour.

C’est votre façon, leur dit-il, d’exprimer votre ras-le-bol pour demander la paix et la sécurité dans notre pays.

Et de poursuivre: « Nous n’allons pas nous arreter par là. La MONUSCO n’est pas encore partie mais elle doit partir et elle va finir par partir. La paix à Beni on doit en avoir parce qu’il y a pas de Congo sans Beni,…Nous allons continuer à organiser des manifestations jusqu’à ce que nous allons obtenir des résultats à nos réclamations »

Pour rappel, les mouvements citoyens et les organisations d’étudiants ont décrété deux journées ville-morte ce jeudi 08 et vendredi 09 avril 2021 pour réclamer la paix à Beni et le départ de la MONUSCO.
Néanmoins des manifestations publiques ont été visibles dans plusieurs artères de la ville de Goma, marquées par les baricades des routes et des affrontements entre manifestants et agents de l’ordre. Plusieurs coups de feux liés à ces manifestations ont été entendues en plein jour en ville de Goma ces deux jours et plusieurs arrestations signalées.

Emmanuel BARHEBWA

BENI: ADF, désormais un Khalifa de l’Etat islamique en Afrique Centrale

Au lendemain du rapport du département d’Etat des USA et des sanctions contre les djihadistes de l’Est de la RDC,  la Fondation Bridge way, une organisation philanthropique du Groupe Bridge way, spécialisé dans le stockage ; en collaboration avec la George Washington University des Etats Unis d’Amérique vient de mettre à nue dans un autre rapport, exclusivement la source des financements  de la campagne djihadiste qui a désormais un nom dans la guerre de l’ « Allied Democratic Forces », un mouvement Rebelle Ougandais installé à l’Est du Congo depuis 1994.

Selon ce rapport présenté à la presse de Goma, Capitale touristique de la RDC, jeudi 11 mars 2021 par un expert de la fondation, l’ADF est désormais un Khalifa du Groupe Etat Islamique à partir de 2014. Pour ce rapport soutenu par plus de 47 interviews réalisées par des journalistes d’investigation avec toutes les sources confondues, les preuves sont désormais indéniables que c’est le groupe Etat Islamique qui finance cette campagne qui a couté jusque-là la vie à plus de 5.000 civils tués à l’arme blanche.

L’organisation présente un certain MOUSSA SEKA BALUKU : sujet Ougandais, beau-fils de l’ancien Chairman de l’ADF, Djamil MUKULU et fervent jeune djihadiste qui a combattu dans le Groupe du Mozambique et de la République Centre Afrique comme actuel numéro un de ce Khalifa de l’Etat Islamique de l’Afrique Centrale

« Après l’arrestation de Djamil MUKULU par Kampala en 2014, son numéro deux, à bout des moyens, MOUSSA BALUKU a saisi l’occasion pour prêter allégeance à l’Etat Islamique. Nous avons intercepté des appels téléphoniques à partir de l’Ouganda entre MUKULU et SEKA BALUKU ; le premier demandait à son adjoint chargé de discipline et questions religieuses et beau-fils de ne pas se rallier au groupe terroriste… de résister au manque des moyens. Bien au contraire, MOUSSA SEKA BALUKU, qui est devenu numéro Un de l’ADF après que MUKULU a été arrêté a, non seulement radicalisé le groupe, il a aussi exécuté tous les membres de son Khalifa  qui ne se sont pas radicalisés: son épouse, sa belle-mère et son beau-frère » renseigne l’expert de Bridge Way foundation qui présente les résultats de 5 ans d’investigation sur les questions y afférentes. A l’en croire, entre 2015 et 2016 le Khalifa sous l’égide de MOUSSA SEKA BALUKU a commencé à faire des sorties sporadiques des massacres dans la région de Beni ; ce qui correspond à la flambée des tueries constatée par la société civile.

L’expert ajoute que jusque-là, la Bridge WAY foundation  a réussi à découvrir, avec des preuves grâce à sa technologie que certains services secrets des Etats de la sous-région ont du mal à avoir, qu’il a existé trois réseaux de transit des financements venant du groupe Etat Islamique en faveur du Khalifa de la région de Beni :

« Les premières transactions sont d’abord passées par un certain Walid zeik,  sujet kenyan qui a son père en Syrie qui se faisait livrer les moyens à partir de l’Ouganda à travers des camionneurs. A son tour Walid transférait cet argent vers la RDC soit par Western Unions soit par d’autres entreprises bancaires avant que le Kenya ne l’appréhende et que le trésor américain de fasse tomber sur lui des lourdes sanctions. Le deuxième réseau passait par un certain Youssouf Mahnouk sujet syrien et cousin d’un membre du Groupe Etat Islamique qui  envoyait en Ouganda l’argent à Djamil MULONGE avant d’être arrêté en 2018. L’actuelle transaction passe par l’Afrique du Sud où un certain Shatif el Abdi, enverrait encore de nos jours des moyens à deux sujets du pays de Cyrille RAMAPHOSA qui font parvenir au Khalifa de l’Afrique centrale. Nous avons des preuves que les transactions se poursuivent. Nos investigations se poursuivent pour demasquer les bras long dans cette affaire»  a rassuré l’expert.

De nos Jours, le Khalifa de l’Etat Islamique en Afrique Centrale utilise le gros de ses moyens pour le recrutement des combattants. Ce recrutement se fait souvent sur base de ruse, dit le rapport qui souligne que la majorité des combattants de ce Khalifa est composé des sujets étrangers, notamment des citoyens de l’Afrique du sud, de la london cellule, de l’Ouganda, du Rwanda, de la Somalie du Mozambique… La Bridge WAY Foundation nie une quelconque implication des autorités Etatiques, encore moins celle de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation de la RDC (MANUSCO) qui souffrent le même martyre djihadiste que des milliers des citoyens de la région depuis 2014

Il affirme l’existence des cellules en gestation de ce Khalifa d’Afrique Centrale notamment dans la province Congolaise de Tanganyika, à Uvira et baraka dans la province du Sud-Kivu mais également des cellules dormantes à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu ;  dans la province de l’Ituri,  et de début d’un commerce sur le lac Albert à Kasenyi dans la partie Est de la RDC ;

Importée en République Démocratique du Congo depuis la crise Ougandaise des années 90 contre le Régime Yoweri KAGUTA MUSEVENI, la guérilla de l’ADF fait objet de nombreuses enquêtes après le du rapport du Département d’Etat Américain qui reconnait la de nos jours comme étant une branche du mouvement islamiste en connivence avec le DAHESH ; Washington vient d’ailleurs d’émettre de graves sanctions contre ses présumés animateurs et complices

Flavien MUHIMA

Résurgence d’Ebola en RDC : un troisième cas confirmé au Nord-Kivu

Réapparu, à nouveau dans la province du Nord-Kivu, la fièvre hémorragique à virus Ebola progresse avec des nouvelles contaminations. Ce vendredi 12 fevrier, vient d’etre confirmé un troisième cas testé positif au virus.

Le cas est confirmé par le ministre provincial de la santé au Nord-Kivu, Eugène Nzanzu Syalita, qui séjourne à Butembo depuis la découverte du premier cas réapparu, dimanche 07 février dernier.

« L’information est vraie. Le laboratoire a détecté un troisième cas d’Ebola. Vous aurez les détails dans les heures qui suivent » a-t-il déclaré à nos confrères de 7sur7.cd.

Rappelons qu’après la déclaration de la fin de la maladie à virus Ebola en province de l’Equateur au mois de novembre 2020, un nouveau cas a été détecté à Butembo au Nord-Kivu depuis le 07 février 2021. A ce jour, on compte deux décès depuis la réapparition du virus. A la confirmation positive des résultats des tests du premier cas réapparu , le ministre national avait rassuré que des échantillons prélevés sur le patient porteur du virus Ebola sont sous examen pour un séquençage du génome afin d’identifier la souche du virus Ebola et de déterminer son lien avec l’épidémie précédente.

La dixième épidémie d’Ebola en RDC a duré près de deux ans, et a été la deuxième plus importante au monde. Lorsqu’elle s’est terminée, on comptait 3481 cas, 2299 décès et 1162 survivants.

Emmanuel BARHEBWA