Recherche des disparus du dernier naufrage sur le lac Kivu: Des plongeurs confrontés à l’obstacle du gaz méthane sous l’eau

Le Gouvernement Congolais a accéléré ce dimanche 6 octobre 2024 le processus de recherche des passagers disparus après le chavirement jeudi dernier du MV MERDI sur le lac Kivu à quelques centaines de mètres de sa destination au port de Kituku de Goma.

Pour soulager des nombreuses familles des victimes qui s’amassent depuis le jour de l’incident au port de Kituku espérant trouver les corps des leurs; les gouvernements provinciaux du Nord et du Sud-Kivu supervisés par l’équipe gouvernementale venue de Kinshasa ont ordonné l’opération de plonge dans les eaux du lac au niveau du lieu où avait chaviré le bateau.

L’équipe des plongeurs qui travaille en collaboration avec d’autres services de secours spécialisés en la matière, a pour mission de localiser les décombres du bateau et d’évaluer les chances de retrouver d’éventuelles victimes coincées à l’intérieur.

L’opération reste très délicate et dangereuse, reconnaît le vice-gouverneur du Nord-Kivu, présent au bord du lac au moment de cette opération.

« Nous devons comprendre que cette partie du lac Kivu est riche en gaz. C’est à partir de 12 mètres de profondeur, si mes souvenirs sont bons. Vous comprenez donc les difficultés auxquelles nous sommes confrontés », a expliqué Jean-Romuald Ekuka Lipopo à la population présente au port de Kituku.

« Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir : les bateaux, les drones, tout le monde est mis à contribution pour rechercher» a-t-il poursuivi.

L’objectif de ces opérations est aussi d’établir le bilan définitif de ce drame pour organiser les funérailles dignes envers toutes les personnes décédées.

Les opérations de plonge dans le lac ont produit leur première victime aussitôt lancées, a-t-on appris, puisque quelques instants après son immersion, l’un des plongeurs a failli être asphyxié pour avoir atteint une zone à forte concentration de gaz.
Heureusement, indiquent nos confrères de Tazamardc, « ses coéquipiers ont réussi à le repêcher rapidement, et il a été transféré à l’hôpital pour des soins appropriés, son état de santé étant désormais sous contrôle ».

Nos sources indiquent que malgré cet incident, « les plongeurs ont réussi à identifier l’épave du MV Merdi, qui repose au fond du lac, et s’organisent pour capturer des images sous-marines afin de confirmer l’état de la carcasse et d’évaluer les chances de retrouver d’éventuelles victimes coincées à l’intérieur ».

À ce jour, le bilan de ce énième naufrage sur le lac Kivu fait état de 34 corps repêchés, selon la Protection civile, avec 80 rescapés actuellement pris en charge dans différentes structures médicales de la place.

Pour appuyer l’équipe gouvernementale dépêchée sur place ainsi que les deux gouvernements provinciaux concernés par ce drame, le Vice Premier Ministre et Ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières, Jacquemin Shabani a atterri l’après-midi de ce dimanche 06 octobre 2024 à Goma.
La présence des membres du Gouvernement dans la zone s’inscrit également dans le cadre d’evaluer l’évolution de l’enquête annoncée par les autorités pour établir les responsabilités et prendre des sanctions et mesures nécessaires. L’ouverture urgente de l’axe routier Minova-Goma fait partie des recommandations des familles des victimes lors d’un entretien avec la ministre des affaires sociales qui les a rencontré samedi 05 octobre.

Emmanuel Barhebwa

Ouverture à Kinshasa de l’Atelier de plaidoyer sur la promotion du leadership humanitaire local en RDC

L’Hôtel Béatrice à Kinshasa/Gombe a accueilli ce mercredi 2 octobre 2024 l’ouverture de l’Atelier de plaidoyer sur la promotion du leadership humanitaire local en République démocratique du Congo (RDC), sous le thème : « Ensemble pour une localisation de l’aide humanitaire de qualité et redevabilité en RDC ». Cet événement s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne visant à renforcer le rôle des acteurs locaux dans les actions humanitaire et durable en RDC.


Organisé par le Réseau Congolais de la Charte pour le Changement (C4C-RDC), l’ONGD UPDDHE, HDC, et CONAFOHD, en partenariat avec l’ONG internationale Trócaire, cet atelier de deux jours réunit divers acteurs clés du secteur humanitaire et durable, notamment les bailleurs de fonds, le gouvernement, les organisations non gouvernementales internationales (ONGI), et les organisations non gouvernementales locales (ONGL-N).

L’atelier vise à réunir les principaux acteurs des actions humanitaires et durable (bailleurs de fonds, gouvernement, ONGI, ONGL-N) pour renforcer le leadership local et améliorer l’efficience et l’efficacité des interventions en RDC. Il cherche également à favoriser l’appropriation de la localisation de l’aide par les autorités et les acteurs humanitaires locaux, à initier un dialogue sur une politique nationale intégrant les dimensions Nexus (Humanitaire, Paix, Développement et Climat), et à vulgariser les outils développés par le Grand Bargain et la charte pour le changement-C4C, ainsi que les résolutions du premier symposium national sur la localisation à Bukavu en octobre 2023.

Pour ce premier jour, il a été question de poser les bases d’une réflexion approfondie sur la définition et la mise en œuvre de ce concept. Trois moments forts ont marqué cette journée, reflétant l’engagement des participants à améliorer la qualité et la redevabilité des actions humanitaires et durable.


Revisitation de la définition de la localisation


L’un des moments majeurs de cette première journée a été la révision de la définition de la localisation, adoptée il y a un an lors du premier symposium national sur la localisation tenue à Bukavu. Les participants ont pris le temps de relire cette définition pour s’assurer d’une compréhension commune parmi tous les acteurs humanitaires.

Des discussions constructives ont suivi, permettant d’évaluer si des améliorations étaient nécessaires ou si la définition devait être maintenue telle quelle. À l’issue de ces échanges, la définition a été approuvée par l’ensemble des participants, consolidant ainsi un socle commun sur lequel reposera la mise en œuvre de la localisation dans le pays.

Les huit engagements de la charte pour le changement


Le deuxième temps fort de la journée a été la présentation du point focal de la charte pour le changement en RDC et directeur exécutif de l’UPDDHE/GL, Mr Meschac NAKANYWENGE qui est revenu sur les engagements du Grand Bargain et ceux de la charte pour le changement en rappelant aux différentes parties prenantes de faire honorer leurs engagements qui sont :

  1. 1.Augmenter le financement direct accordé aux ONG des pays du Sud afin de soutenir l’action humanitaire : actuellement seulement 0,2% de l’aide humanitaire est envoyée directement aux acteurs nationaux non-gouvernementaux (ONG et OSC) pour la mise en œuvre de l’action humanitaire – soit un total de 46.6 millions de dollars USD sur 24.5 milliards de dollars USD. Nous nous engageons par la voie du plaidoyer à influencer les pratiques des donateurs Américains et Européens (Institutions, fondations et secteur privé) afin de les encourager à augmenter le taux annuel de leur financement en matière d’aide humanitaire alloué aux ONG des pays du Sud. Nous nous engageons à ce que au moins 20% de notre propre financement soient transférés aux ONG des pays du Sud. Nous nous engageons à introduire nos ONG partenaires à nos donateurs afin de leur permettre d’accéder elles-mêmes à leurs financements.
  2. 2.Réaffirmer les Principes de Partenariat : Nous réitérons notre engagement à respecter et à promouvoir les Principes du Partenariat – Égalité, Transparence, Approche orientée sur les résultats, Responsabilités et Complémentarité – mis en place dans le cadre de la Plateforme Humanitaire Mondiale de 2007
  3. 3. Introduire plus de transparence dans les versements effectués aux ONG locales et nationales des pays du Sud. Un changement significatif dans les approches liées à la transparence permettrait de favoriser la confiance entre les acteurs humanitaires du Sud et leurs intermédiaires internationaux et également d’accroître la responsabilité et l’efficacité des investissements de ces derniers. Nous nous engageons à documenter le type d’organisation avec lequel nous travaillons dans le déploiement de l’action humanitaire, et à publier nos données (statistiques) dans nos comptes publics en utilisant des catégories reconnues telles que celles de l’Aide Humanitaire Internationale (GHA) en temps réel, conformément aux standards de l’Initiative Internationale pour la Transparence de l’Aide.
  4. Préserver les capacités des acteurs locaux : Nous mettrons en place une compensation juste et équitable pour les ONG locales dont le personnel qualifié est amené à prendre part a des missions de secours en cas de catastrophe durant les six premiers mois d’une urgence humanitaire, ou lors d’une crise de longue durée. Cette compensation pourrait consister en des frais de recrutement équivalents a 10% des six premiers mois de salaire.
  5. Mettre l’accent sur le rôle des acteurs locaux : Nous nous engageons à recommander à nos donateurs qu’ils fassent du recrutement d’humanitaires locaux un critère d’évaluation pour les partenariats et les appels à projet.
  6. Aborder la question de la sous-traitance : nos partenaires au niveau national et local participent à la formulation des programmes, des règles de partenariat et aux processus décisionnels au même titre que les ONG internationales.
  7. Renforcer les capacités opérationnelles et améliorer le soutien organisationnel : Nous nous engageons à soutenir les acteurs locaux dans le renforcement de leur système organisationnel, afin de les aider optimiser leur rôle dans le déploiement de l’aide humanitaire et du secours en cas de catastrophe. Nous nous engageons à financer les procédures administratives nécessaires. Pour attester de notre détermination à renforcer les capacités organisationnelles des acteurs du Sud, nous nous engageons à envoyer les financements requis à nos partenaires d’ici mai 2018.
  8. Communications sur les partenariats à l’attention des médias et du public : tous nos communiqués extérieurs (internationaux et nationaux) : devront promouvoir le rôle de nos partenaires du Sud et valoriser leur travail, ainsi que les intégrer en tant que porte-parole lorsque les conditions de sécurité le permettent.

La vision du gouvernement sur la localisation

Le troisième temps fort de la journée a été la présentation de la vision du gouvernement sur la localisation, un moment particulièrement attendu. Le secrétaire général aux affaires humanitaires a exposé les intentions et les stratégies de l’État pour concrétiser la localisation de l’aide humanitaire en RDC.

Il a mis en avant la nécessité d’une collaboration étroite entre les acteurs nationaux, internationaux, et les Nations Unies pour aligner leurs efforts et avoir une compréhension commune des enjeux. « Nous devons travailler ensemble, avec une vision partagée, pour atteindre des résultats collectifs », a-t-il souligné, tout en évoquant les moyens concrets que le gouvernement compte mettre en place pour renforcer cette approche.

L’engagement des partenaires internationaux

Le quatrième temps fort a été la présentation des partenaires internationaux et des différentes plateformes impliquées dans la localisation de l’aide. Plusieurs organisations ont partagé leurs expériences et ont montré comment elles appuient le leadership local.

Les partenaires ont exprimé leur volonté de continuer à soutenir les initiatives congolaises, tout en offrant un appui technique et financier pour renforcer les capacités des acteurs locaux. Cette approche vise à garantir que les organisations humanitaires congolaises soient mieux outillées pour répondre aux crises sur le terrain, avec un rôle de plus en plus central dans la gestion de l’aide.

A l’issue de cette première journée, Dr Joseph Kakissingi, coordonnateur national de CONAFOD se sent très satisfait : “C’était très participatif, on a vu que tout le monde était vraiment engagé dans cette dynamique de la localisation, (et c’était quelque chose de très plaisant, parce que dans le temps, quand on a commencé ce processus, on trouvait qu’il y avait une sorte de résistance, parce que les ONG internationales pensaient que c’était une façon pour les ONG nationales de les chasser. Mais avec plusieurs conversations qu’on a eues, on est arrivé à comprendre que c’est plus qu’une complémentarité, c’est-à-dire que les acteurs internationaux doivent jouer désormais un nouveau rôle, les acteurs nationaux le rôle du premier plan, et ensemble ils peuvent se compléter, et on doit utiliser les atouts de chacun pour arriver à une réponse humanitaire et durable efficace et efficiente’’

Rendez-vous ce jeudi pour la clôture de cet atelier

Patrick BASSHAM

    Santé et Entrepreneuriat : la société Shivalik récompense les meilleurs distributeurs de ses médicaments à Goma

    Des véhicules, des motos, des smartphones, des voyages à l’étranger, des sacs de farine et du riz, des pagnes, des matelas et plusieurs autres biens de valeurs ont été remis aux membres de la société Shivalik Herbals en ville de Goma ce dimanche 29 septembre 2024, en guise de reconnaissance du brillant travail qu’ils ont abattu dans la distribution des produits médicaux et suppléments alimentaires qu’elle commercialise.

    La salle de conférence était pleine à craquer ce dimanche. Plusieurs habitants de la ville de Goma sont venus s’enquérir de cette réalité et recevoir des renseignements nécessaires autour des activités qu’organise cette société internationale d’origine indienne, spécialisée dans la production et la vente des produits médicinaux et suppléments alimentaires à base des plantes, ainsi que dans le marketing relationnel.

    Sur place, les responsables de Shivalik Herbals ont d’abord expliqué aux participants la vision de cette structure, présentant les différents produits qu’ils mettent à la disposition de la communauté; avant de leur parler de comment faire fortune dans la vente de ces produits à travers le marketing relationnel.

    Dr Evariste et Monsieur Janot Vitsumbwa, les deux orateurs du jour, ont appelé la communauté de Goma à ne plus hésiter à recourir aux services de la société Shivalik Herbals qui leur permettra « non seulement d’obtenir une bonne santé mais aussi de gagner de l’argent ».
    « Il suffit de payer votre frais d’adhésion qui vous garantit l’achat d’un paquet de produits médicaux et ensuite de créer un réseau d’autres adhérants à partir de qui vous gagnerez des points grâce auxquels vous serez récompensez » a indiqué Jadot Vitsumbwa

    Des récompenses encourageants

    C’est le Directeur Général de Shivalik Herbals en République Démocratique du Congo, Monsieur Jackson Mahindi qui a présidé cette cérémonie.
    Au total six personnes ont reçu des véhicules, sept ont eu des voyages dont 6 à Nairobi et 1 en Afrique du Sud, cinq ont reçu des motos, et une trentaine d’autres ont reçu des téléphones, des matelas, des pagnes et d’ autres biens de valeurs, se réjouissent les organisateurs.

    Pour Me Muhindo Tsongo Pascal, l’avocat-conseil de Shivalik Herbals, cette activité démontre clairement le souci qui anime leur société, souci de garantir une bonne santé à la communauté et l’aider à gagner de l’argent.

    « Nous sommes satisfaits du record atteint et surtout de la présence de toute cette foule de personnes dans la salle. Nous espérons qu’à travers cette activité, nombreux parmi les participants vont prendre leurs adhésions et ouvriront ainsi leur chance de gagner pleins de cadeaux… » a-t-il déclaré.

    Les bénéficiaires rendent grâce à Dieu

    Trois ans après son adhésion dans Shivalik et un travail de titan, Madame Kavira Jacquie a reçu un véhicule de marque Noah ce dimanche.
    Pour elle, cette société est un cadeau du ciel pour les populations souffrantes de la partie Est de la RDC.

    « J’ai pris connaissance de cette société lorsque j’étais partie chercher des remèdes pour mes différents problèmes de santé. Après des explications sur le mode de fonctionnement, j’avais pris la résolution d’adhérer. J’ai associé plusieurs personnes dans mon réseau et voilà qu’aujourd’hui je viens d’être récompensée par mon premier véhicule. Vraiment je rends grâce à Dieu et je bénis les responsables de Shivalik pour ce geste… » a-t-elle témoigné.

    Mêmes impressions pour Denise Kavuho, une autre dame qui a reçu une moto. Celle-ci a saisi l’occasion pour inviter la communauté à se lancer dans le marketing relationnel prônée par la société Shivalik, « grâce auquel on gagne de l’argent ensemble ».

    « La première récompense que j’avais reçue il y a quelques mois c’était le téléphone. Aujourd’hui je viens d’être benie en recevant une moto qui va sûrement m’aider à me relever dans la société et subvenir aux besoins de la famille. Je demande à tous de venir se joindre à nous. Ce business est vraiment une réalité. Je gagne des cadeaux tout en gagnant de l’argent à travers le marketing relationnel » se réjouit-elle.

    Plusieurs autres témoignages ont été faits au cours de la même séance pour louer l’efficacité des différents produits que propose Shevalik Herbals « pour guérir nombreuses maladies présentes dans notre région ».

    La cérémonie de ce jour a été sanctionnée par le partage du repas et la remise de cadeaux au Directeur Général de Shivalik Herbals en RDC par différents lauréats, en signe de gratitude pour son engagement à garantir une meilleure santé à la communauté en faisant sortir cette dernière de la pauvreté.

    Emmanuel Barhebwa

    Goma: l’ONG humanitaire Pene Foundation sensibilise les étudiants et prestataires de santé sur le MPOX

    Comprendre, prévenir et répondre à la menace émergente de la maladie à virus Mpox, tel est l’objectif d’une conférence ayant réuni ce samedi 28 septembre à Goma les étudiants en médecine, les prestataires de santé et les experts en santé publique, dans le cadre de la sensibilisation sur la lutte contre cette maladie dont la progression devient de plus en plus inquiétante en République Démocratique du Congo.

    Pour cette organisation d’aide humanitaire œuvrant dans le domaine de la santé, il est crucial que tous les intervenants dans le secteur de la santé soient largement informés autour de cette maladie pour orienter la population sur les précautions à prendre pour limiter sa propagation.
    « Nous avons invité trois médecins venus des différentes structures engagées dans la lutte contre cette maladie pour nous donner des informations utiles sur le Monkeypox en cette période où le pays est en alerte maximale suite à la montée inquiétante des cas de contaminations… » a indiqué Muhindo Lwanche Samuel, PCA de Pene Foundation.

    Dans leurs interventions, les Docteurs Fabrice Bishenge de l’hôpital de Kyeshero, Kizito Deogratias de l’organisation KEMG(Kivu Emergency Medical Group) et le Docteur André Kabudi ont confirmé, preuve à l’appui, l’existence de cette maladie et « le risque élevé de contamination dans notre région »; avant de donner des renseignements sur le protocole adopté par le Gouvernement Congolais autour de la riposte contre le Mpox.

    À ce jour, la RDC présente le plus grand nombre des patients sur un an par rapport à tous les autres pays du monde touchés par ce virus, a reconnu le Dr Kizito Deogratias, invitant les participants à briser le doute et la résistance au sein de la communauté.
    « le Mpox est une maladie réelle et elle est présente dans notre pays, dans notre province et même ici en ville de Goma. Ce n’est pas un montage ou un virus créé dans un laboratoire. C’est une maladie mortelle. Mais notre chance est qu’elle se soigne et elle guérit une fois détectée à temps et se prévient… »affirme-t-il.

    Réjoui de la forte implication des étudiants en médecine dans cette lutte, le Dr Fabrice Bishenge attend de ces derniers la sensibilisation de la communauté sur la prévention de cette maladie très contagieuse.
    Celui-ci a insisté sur le fait que les sensibilisateurs et tous les personnels soignants doivent être habités par « le souci de protéger la communauté et de se protéger soi-même ».

    Au sujet du vaccin contre le Mpox, le Dr André Kabudi a souligné qu’il s’agit d’un vaccin aux normes similaires à tous les autres vaccins.
    « Ce n’est pas une histoire inventée pour faire je ne sais quel mal, comme les gens le prétendent. C’est un vaccin qui a déjà été utilisé aux États Unis, et il a fait ses effets. Il a été préparé selon les normes que nous connaissons tous, les normes que chaque médecin, chaque personnel médical, a appris à l’école. C’est un vaccin vivant atténué… » a-t-il déclaré.

    Le Dr André a rappelé par ailleurs que les mesures de prévention contre le Mpox sont similaires à celles observées lors de la COVID-19, recommandant la diminution des contacts physiques entre les personnes, le lavage fréquents de mains, tousser dans les creux du coude, etc.

    Les participants s’engagent à relayer les informations reçues

    Étudiante en deuxième année de doctorat en Médecine, Martine Mweze reconnaît que les renseignements reçus autour de cette maladie sont très bénéfiques pour elle en cette période où les nouveaux cas de contamination de MPox continuent à être notifiés dans l’Est de la RDC.

    C’est une conférence qui arrive à point nommé, indique-t-elle, « étant donné qu’on a toujours entendu parlé de cette maladie sans savoir comment s’y prendre au moment de la prise en charge, et la prévention ».

    « Grâce à cette conférence, j’ai appris comment me comporter face à une personne atteinte, j’ai appris comment l’accompagner de l’isolement jusqu’à la guérison » se réjouit Martine Mweze.

    Après cette conférence, celle-ci s’engage à sensibiliser la communauté sur la prévention car, selon elle, « la prévention reste le moyen le plus efficace pour limiter la propagation du virus et éradiquer cette maladie ».

    Il sied de noter qu’à la fin de cette conférence l’ONG Pene Foundation a remis des brevets de mérite à ses membres qui ont dernièrement participé à la campagne de déparasitage qu’elle a organisée dans le camps de déplacés de Lushagala au nord-ouest de la ville de Goma.

    Emmanuel Barhebwa

    Transport routier Goma-Grand Nord: CECOTEL, l’agence qui adapte sa tarification à la conjoncture du milieu

    Présent dans le secteur de transport routier depuis 2015, reliant différentes villes du Nord-Kivu; l’agence CECOTEL s’est engagée à offrir à la population de cette partie du pays des services de qualité et au prix adapté à sa conjoncture économique.

    Dotée des bus, voitures et autres engins roulants, régulièrement soumis à un contrôle technique « rigoureux » ; l’agence dirigée par des fils du milieu, gagne de plus en plus la confiance des voyageurs qui recourent à ses services, devenant un acteur incontournable dans le secteur de transport routier à l’Est de la RDC.

    Itinéraire adapté au contexte et à la sécurité du client

    Dans le but de garantir la sécurité à sa clientèle, l’agence CECOTEL, disposant des bureaux à Goma, Butembo, Rutshuru, Kirumba, Beni et Kasindi; déjà tracé des nouvelles itinéraires de voyages pour satisfaire à la demande de chacun de ses clients.

    Elle propose ainsi plusieurs destinations diversifiées dont;

    1. Butembo – Goma, en passant par l’Ouganda
    2. Butembo – Goma via Rutshuru
    3. Goma – Butembo via l’Ouganda
    4. Goma – Butembo via Rutshuru

    Ceci témoigne de la bonne foi et de la détermination des visionneurs de cette agence à relier les différentes villes de la province du Nord-Kivu, en tenant compte des besoins et des soucis de la communauté, explique un acteur de la société civile locale habitué aux services de CECOTEL.

    Il faut encourager ces genres d’initiatives, estime-t-il, « qui participent non seulement au désenclavement des villes et à la cohésion sociale des populations, mais aussi à la modernisation du secteur de transport chez nous ».

    Le client au centre des préoccupations de la Direction

    Pour la Direction de cette agence de transport routier, le principe selon lequel « le client est roi » demeure au centre de ses préoccupations.

    Celle-ci a mis en place un système de communication régulière avec sa clientèle qui lui permet de recueillir des avis autour des services qu’elle offre, ainsi qu’autour des relations entre celle-ci et ses agents.

    « Chaque plainte ou encouragement du client est prise en compte chez nous car le client est le boss, le client est roi » insiste la Direction de CECOTEL à ses agents, avant chaque voyage.

    C’est sur base de ces feedbacks des clients, assure la Direction, « que nous améliorons régulièrement nos services afin de garder la notoriété, la confiance et la place de leader que la communauté nous a déjà accordées ».

    La particularité de cette agence, témoigne un client, « c’est le respect de ses passagers. C’est une agence qui place l’intérêt supérieur de l’humain au cœur de ses activités, garantissant un traitement respectueux et attentif envers tous ses clients. Dès qu’on arrive à l’agence, on n’a plus à attendre beaucoup de temps avant de partir. »

    Et un autre d’ajouter : « Ce que j’aime chez CECOTEL, c’est surtout la sécurité et le confort au sein de ses véhicules modernes. L’agence veille à ce que chaque client se sente en confiance, tant pour le transport de ses biens que pour ses déplacements personnels, et cela à un prix très réduit. C’est vraiment une bénédiction de Dieu envers les habitants de cette partie du pays qui ont longtemps souffert des affres de la guerre ».

    Pour tout renseignement la Direction de l’agence CECOTEL se laisse joindre au. +243 973 943 534

    Wivine Kavira

    Goma: Expert au cabinet du Gouverneur militaire, Yvan Simwerayi agressé par des bandits ce soir

    Cet acteur politique a été la cible des bandits armés qui l’ont tabassé et blessé grièvement la soirée de ce lundi 23 septembre 2024 dans son avenue située au Quartier Office, rapportent nos sources.

    Grâce à l’intervention urgente des éléments de l’ordre ,la victime a été sauvée en étant dans un état critique, poursuivent les mêmes sources, images à l’appui.

    Présentement, cet expert poursuit les soins appropriés dans une structure sanitaire de la capitale du Nord-Kivu.

    Lee Sadiki Kajibwami