Catégorie : sécurité

Ce constat est du Conseil communal de la jeunesse de Goma, qui l’a fait savoir au cours d’un point de presse ce mercredi 05 juillet, portant sur la présentation du rapport trimestriel de la situation sécuritaire de la commune Goma, dans la ville de Goma, chef lieu de la province.

D’après Jules NGELEZA, son président, 25 cas de cambriolage, 24 cas d’incendie avec plus de 6 personnes calcinées, deux décès par asphyxie par le Mazuku, et 8 accidents ont été enregistrés dans cette partie de la ville de Goma.

De même, celui-ci a reconnu que plusieurs facteurs restent à la base de la situation sécuritaire en commune de Goma, entre autre la prolifération des maisons de tolérance et des ventes du chanvre et autres.

 » Nous appelons les autorités à renforcer les éléments de la police dans cette entité, pour la sécurisation de la population et aux autorités communales à ramener les échanges hebdomadaires autour de la sécurité, qui se faisaient autrefois… » a-t-il indiquée.

Cette structure juvénile exhorte également les autorités d’installer des panneaux des signalisation dans le milieu où l’on note la présence de mazuku mais également d’organiser des audiences foraines pour les auteurs de l’insécurité en ville de Goma de manière générale.

Richard Kubuya

Plusieurs maisons du quartier Lac Vert précisément dans l’avenue Lushagala ont été victimes d’ incursions des bandits armés, parmi lesquels des éléments en tenue militaire dans la nuit du mardi 04 juillet 2023.

Dedesi Mitima qui lance ce cri de coeur affirme que cette entité à l’Ouest de la Ville, à la frontière du parc des Virunga, est devenu cible des quarante voleurs opérant sans inquiétude dans les maisons des paisibles citoyens, qui ne leur privant someil.
Craignant pour leur sécurité, ils ne dorment plus en toute tranquillité, craignant pour leurs vies, moursuit Dedesi Mitima.

« L’insécurité ne cesse de s’agrandir dans le quartier lac Vert à ces jours. Les pillages en répétitions réalisés par les hommes armés, certains portant même la tenue militaire, se sont observés dans l’avenue Lushagala. » a-t-il annoncé

« Ces mêmes bandits ont opéré dans le même quartier précisément dans l’avenue Mungirimu dans la nuit du dimanche 02 juillet au lundi 03 juillet 2023 où ils ont eu à casser les portes et les vitres de l’une des maisons de cet avenu après avoir escaladé les murs. Ces derniers ont torturé les responsables de la maison et apporté de l’argent et beaucoup d’autres biens des valeurs de cette maison. » a ajouté Dedesi Mitima.

La zone, partageant de limite avec le parc de Virunga et le camp des déplacés, serait exposée à la facilité de cachette que s’offrent les malfrats pour troubler l’ordre public, sous l’œil des agents de l’ordre conclut le Chef du quartier Lac vert

Florentin Muzungu

Le Gouvernement doit faire de son mieux pour reconquérir les zones sous occupations des terroristes du M23. Cet appel est de la société civile Force-vive du territoire de Nyiragongo ce lundi 12 juin.

Dans une déclaration de presse, la Coordination de la société civile Force-vive en territoire de Nyiragongo, justifie cet appel par la multiplication des cas de violations de droit de l’homme enregistrés dans plusieurs entites, notamment les assassinats ciblés, l’exploitation et exportation agricoles vers le Rwanda, abattage des arbres dans le champ des populations, extension des pâturages rwandais vers Kibumba, la mise en place d’une administration parallèle, et autres.

Suite à cette situation, cette structure citoyenne exhorte le Gouvernement Congolais à reconquérir les zones sous occupation des terroristes du M23 pour réduire le calvaire et la souffrance des populations déplacés dans différents sites de campement.

Par la même occasion, la société civile de Nyiragongo, alerte sur la disparition de plusieurs personnes qui étaient revenus à Kibumba, pour suivre de près leur patrimoine. Ces dernières auraient été conduites vers une destination inconnue.

Pour ce qui est de la collaboration de la population et les Forces de l’ordre cette structure appelle à la collaboration et à la dénonciation de tout cas de violation de droit de l’homme dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

La Rédaction

Environ 600 maisons ont été complètement calcinées, dans un gigantesque incendie survenu dans la nuit de ce samedi 03 à ce dimanche 4 juin 2023 sur avenue Camp Zaïre, au quartier Nkafu, dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu au Sud-Kivu.

Sur place toutes ces maisons ont été réduites en cendre sans qu’aucun bien ne soit sauvé suite à la forte intensité du feu; conséquences : des nombreuses familles sont désormais sans abris et nécessitent une urgente assistance.

Selon les témoignages recueillis sur place par nos confrères de Laprunelle RDC, le feu a commencé aux environs de 21 heures. Il n’a été maîtrisé par les jeunes du quartier que vers 2 heures du matin.

Les mêmes témoignages critiquent le mode de gestion des catastrophes naturelles par la Mairie de Bukavu et se plaignent de l’absence des véhicules anti-incendies.

« Le feu a commencé vers 21 heures jusqu’à vers 2 heures du matin. Toute une avenue est calcinée sans que la Maire n’intervienne. Pas de véhicule anti incendie alors que les maisons incendiées sont à côté de la route » se plaint une victime auprès de nos confrères.

Toutes les victimes crient au secours vis-à-vis, non seulement des autorités provinciales et nationales mais également vis-à-vis de toutes les personnes de bonne volonté.

Au sujet des dégâts humains, renseignent les sources sur place, aucun mort n’a été signalé jusqu’ici, bien que des chocs physiques et émotionnels ne peuvent pas manquer du côté de nombreux sinistrés.

Des hommes, femmes, enfants, vieux et jeunes, ont tous passé leur première nuit à la belle étoile ce samedi et sont complètement désemparés; criant au secours.

Notons que les cas d’incendie de maison deviennent de plus en plus récurrents dans la capitale Sud-Kivutienne, avec à chaque fois, des lourds bilans des dégâts matériels.

D’où un appel à la vigilance est lancé envers la population locale mais également un appel à la souplesse est exigé aux services de la Protection Civile pour limiter les dégâts le plus vite.

La Rédaction