Trois astuces incontournables de UJAMAA pour rester en bonne santé

Saviez-vous qu’un mélange des graines moulues pour faire une farine a plus de valeur sur la santé des populations ?

La santé, disait un spécialiste en diététique, n’est que résultante de ce que l’on mange, sent, renifle…

UJAMAA, cette société basée à Goma à l’Est de la RDC qui travaille dans l’agroalimentaire, propose trois solutions des céréales et épices qui, une fois goutés, vous avez une assurance sur votre santé.

Découvrez donc quels sont les ingrédients pour garder votre santé en parfait état grâce à la nouvelle gamme de produits UJAMAA

MASOSO +BLE

Composée de Mais, Sorgo et soja (MASOSO), ces trois céréales sont renforcées de blé pour faire une farine compacte, riche en vitamines, en calcium, en Protéines et  en fibre, en Vitamine B1 et en Fer.

Ces produits sont cultivés localement.  Facile à digérer, la solution MASOSO + Blé de UJAMAA renforce les os. Son traitement est de meilleures qualités dans des emballages VIP.

TANGAUSI MOULU

A usage médicale  à la fois préventif et curatif, le TANGAUSI  MOULU de UJAMAAest un Puissant Antirides, un Super anti-inflammatoire, le gingembre moulu made in Goma aide aussi à la bonne digestion ; lutte contre la fatigue, renforce le système immunitaire.

Il est bon pour le cœur, Contre le diabète, un bon aphrodisiaque naturel, lutte  Contre le cancer, la cellulite et la  migraine. Soulage les rhumatismes, les nausées ; il lutte contre  le vieillissement.

Il est conservé dans des petits emballages regroupé par nombre de 6 dans un carton facile à transporter partout avec soi et accessible à un prix défiant la concurrence.

CESAME

Arrêtez de vous tracasser pour les maux des nerfs ou pour les autres maux de tête ! Pensez plutôt aux  césames made in UJAMAA qui vous apportent équilibre nutritionnel, mieux-être, naturalité mais aussi variété des saveurs, Sans conservateur, sans aromes artificiel

Testez donc le gout naturel emballé VIP à un prix défiant toute concurrence.

Prenez rendez-vous à nos locaux sis sur Boulevard Julien PALUKU, Avenue Nyiragongo, Quartier Murara; près de l’Eglise KANISA LA MUNGU/ MURARA.

Flavien MUHIMA

Goma : le gouverneur Carly KASIVITA tranche l’affaire spoliation du terrain de SOTRAKI

C’est la réponse à une tension vive qui a régné la matinée du mardi 28 avril 2021, la jeunesse a, tôt le matin, barricadé la route pour demander la restitution dudit terrain spolié au quartier kyeshero.

A chaud, un groupe de députés accompagnant les Ministres des Affaires foncières et de l’Urbanisme et habitat vont appeler à l’apaisement avant   que le Gouverneur du Nord-Kivu et le Président de l’Assemblée provinciale ne tapent du poing sur la table

 » J’ai résolu cette affaire au temps où j’étais ministre des affaires foncières. Depuis 1972, ce terrain appartient à la jeunesse de kyeshero. Ceux qui veulent désaffecter cet espace vert sont    des mafieux contre lesquels nous allons agir en justice. Au nom du président de la République, je ne vais pas accepter qu’un jugement qui trouble l’ordre public soit exécuté » précise le gouverneur Carly, annonçant le déploiement des tracteurs pour ré-niveler le terrain sujet des conflits.

Le speaker de l’organe délibérant a annoncé aussi un suivi pour que les jeunes recouvrent leur droit.

C’est seulement après que cette précision que moellons, pierres et pneus brûlants ont été dégagés sur la chaussée, laissant place à un retour progressif au calme.

Flavien Muhima

Les retombées des tensions de Buhene : Une maman à la recherche de son enfant égaré depuis les échauffourées, exprime son inquiétude actuelle

Les retombées de la vive tension qui a éclaté les semaines dernières en territoire de Nyiragongo, dans les agglomérations de Buhene et le village de Turunga, à proximité de la ville de Goma sont déjà perceptibles au sein de la population. Kivu Nyota a rencontré ce lundi 26 avril 2021, Angélique LUANDA, faisant le tour des médias, à la recherche de son fils Jordan (7 ans) égaré depuis le 13 avril dernier durant les échauffourées. Une peine à laquelle s’ajoute l’effroi qui règne dans son quartier (à MUJA) actuellement suite, non seulement à ce qui s’y est passé il y a deux semaines, mais aussi à l’insécurité et les tracasseries militaires qui y règnent.

Mère de quatre enfants, Angelique LUANDA, ne sait plus à quel Saint se vouer depuis que son fils Jordan, élève en troisième année primaire à l’EP JUKUMU, s’est égaré. Elle raconte que l’enfant avait quitté la maison par peur, après avoir entendu les sons des bombes tirées non loin de chez lui et n’est plus revenu.

« L’enfant s’est égaré quand les tensions de BUHENE ont commencé. Ils venaient de Makao (avec les autres enfants, ndlr) passant par MUJA. Ensuite deux coups des bombes ont été entendus, l’enfant a eu peur et s’est échappé de la maison pour fuir. Depuis lors, on a aucune nouvelle de lui…Chez nous c’est à Muja, à l’endroit communément appelé Tanzanie » raconte-t-elle d’un air très inquiet, avec presque les larmes aux yeux.

Celle-ci ajoute aussi que ce même mardi où les tensions ont éclaté à BUHENE, sa maison avait été visitée par des bandits qui avaient emporté presque tous les biens de la maison, y compris tous les téléphones portables, ce qui rend très difficile ses démarches de recherche de son enfant égaré.

La mère de Jordan précise en outre que le calme n’est toujours pas revenu dans son quartier suite à la psychose qui règne encore au sein de la population et au déploiement d’un grand nombre des soldats qui, selon elle, n’assurent pas tous la sécurité des populations.

« La situation à Muja n’est toujours pas calme jusqu’à ce jour, parce qu’il y a toujours la peur au sein de la population. Hier soir même, nous avons encore entendu plusieurs coups de feux. Et les soldats sont devenus plus nombreux dans la zone… Certains d’entre eux ravissent les biens de la population à partir de 18h 30, rendant moins libre la circulation à ces heures… Que le gouvernement observe de plus près la situation de Muja. » indique-t-elle, répondant à la question de savoir comment évolue la situation dans son milieu actuellement.

Celui qui trouve mon enfant, conclut Angélique, prière l’amener au niveau de « Neo Turunga » ou au complexe scolaire JUKUMU. Il est habillé en tricot de couleur vert-militaire, pantalon « jeans » et les babouches (« boda boda ») de couleur rouge…

Pour rappel ; 14 morts, 53 blessés, plus de 35 maisons incendiées et plusieurs autres maisons de commerce pillées, c’est le dernier bilan officiel présenté par les autorités du Nord-Kivu, après les vives tensions survenues dans les agglomérations de BUHENE et le village de Turunga entre le 11 et le 13 avril dernier. A la base des tensions, les manifestations dénonçant l’insécurité grandissante dans le territoire de Beni et exigeant le départ de la MONUSCO se seraient transformés en un conflit à caractère tribalo ethnique. Une version contestée après par certains analystes, estimant qu’il se serait agi des manipulations juvéniles pour des intérêts égoïstes. Actuellement, les enquêtes sont encore en cours.

Emmanuel BARHEBWA

Kiwanja: Deux personnes kidnapées dont une vielle maman de 65ans, alerte Aimé Mukanda

D’après ce notable de Rutshuru, se confiant à Kivu Nyota, le kidnapping de ces deux personnes a eu lieu l’après-midi de ce jeudi 22 avril 2021 dans les champs périphériques de l’agglomération de Kiwanja précisément à Kasenyi Buhimba, non loin du champ pénitentiaire de Nyongera Kiwanja.

« Il s’agit de deux mamans kidnapées à Kasenyi Buhimba, Madame Kahambu Donacianne agée de 65 ans et mère de 7 enfants, chrétienne catholique et habitante du Quartier Mabungo, Av.Mbingi,…et la femme de papa Kauntura, toutes de la même avenue » précise-t-il.

Les groupes armés CMC-Nyatura basés dans la zone sont soupçonnés par la population d’être les auteurs de cet enlevement, ajoute Aimé Mbusa Mukanda déplorant le fait que les membres de ces groupes armés opèrent depuis un certain temps dans la région sans inquiètude, rançonnant les paisibles citoyens pour financer leurs opérations.

Rappelant que ça fait près d’une année sans que les cas de Kidnapping ne soient signalées dans les environs de Kiwanja, celui-ci appelle les autorités à prendre leur responsabilité en main.

Emmanuel BARHEBWA

Goma : la plate-forme CASED lance un tournoi inter-quartier de Basketball

Ce tournoi, qui regroupe les équipes des jeunes venus de différents quartiers de la ville, a été lancé ce mardi 20 avril 2021 au stadium de l’ISC/Goma dans le cadre du projet « Activité de l’USAID pour le développement intégré de jeunes (ADIJ en sigle) ». Au total huit équipes, dont quatre féminines et quatre masculines, sont en lice pour cette compétition dont la finale intervient ce jeudi.

Le coup d’envoi a été lancé l’après-midi de ce mardi 20 avril avec deux rencontres au rendez-vous. La première a opposé les équipes des dames de GNB du quartier KATINDO et Panthère du quartier Mapendo, avec comme score à la fin de la partie 36 à 27 en faveur de Panthère. La seconde a opposé les équipes des messieurs, de MAGIC du quartier Mapendo face à YABA Academia du quartier les volcans, sanctionnée par une large victoire de MAGIC sous un score de 67 contre 38 paniers.

Les organisateurs du tournoi et le public au stadium de l’isc, régardant le match

Tout s’est passé devant les yeux admirateurs du public venu nombreux assister ce match ainsi que  des organisateurs de ce tournoi. Ceux-ci se félicitent du bon déroulement de cette première journée et disent attendre des bons résultats à l’issue de ces activités.

« Je suis satisfait de voir comment les jeunes qui ont été formé au niveau de leur communauté sont en train de se produire au niveau du terrain ici et je trouve que ce sont des équipes jeunes, et c’est à ça d’ailleurs que je m’attendais,…Je vois des jeunes qui sont en train d’acquérir de l’expérience et je trouve que ça se passe dans un bon climat ici. Je ne peux que les encourager à aller de l’avant et à s’engager d’une manière positive dans leur communauté » a déclaré à Kivu Nyota Monsieur HERI BASIMIKE Emmanuel, chargé du projet ADIJ pour le compte de fhi 360.

Nos attentes à l’issu de ce tournoi, poursuit-il , c’est de voir comment les jeunes marginalisés peuvent s’engager d’une manière positive dans leur communauté en évitant certaines anti-valeurs…

Point de vu partagé par James Calvin BARHEBWA, coordonnateur de la plate-forme CASED ( Consortium d’Actions pour l’Appui Socioéconomique et le développement) qui organise ce tournoi. Il indique que cette compétition s’inscrit dans le cadre du projet de son organisation, visant l’encadrement sportif de jeunes avec comme thème central « la paix pour tous et partout », et avec l’ambition de s’étendre jusqu’au niveau régional.

« La vision de cette activité c’est de faire du sport un engin de paix. Nous allons l’étendre jusque dans toute la région des grands-lacs dans l’optique de réunir plus de communautés. Nous envisageons banir au sein de la jeunesse des anti-valeurs tels que l’oisivité, le tribalisme, la délinquance, etc. » souligne le coordonnateur de CASED.

Les représentants de CASED et fhi360 au stadium de l’isc le jour du lancement du tournoi

Avec comme principal partenaire l’ONG fhi 360 ; la plate-forme CASED a, avant le lancement de la compétition, organisé des séances de formations et d’encadrement de ces jeunes basketteurs qui y prestent, vulgarisant le thème centrale de ce tournoi axé sur la paix; indiquent ses responsables.

Emmanuel BARHEBWA

Goma : le projet TUFAULU PAMOJA ouvre la voix à 1200 jeunes pour s’engager dans les activités de developpement

C’est à travers des séances de formation dans plusieurs filières ( entrepreneuriat, politique, agriculture, et autres), et plusieurs autres techniques d’encadrement et accompagnement de la jeunesse que ce projet, conçu pour une durée de trois ans, compte ouvrir la voix à 1200 jeunes du Nord-Kivu, pour s’engager dans les activités de developpement du pays.

L’élaboration de la feuille de route de ce projet a été faite lundi 05 avril 2021 dans la grande salle de la maison des jeunes à Goma par les membres des organisations et association des jeunes; avec la participation du président du conseil urbain de la jeunesse et du conseiller au ministère provincial de la jeunesse au Nord-Kivu. La feuille de route prevoit l’ensemble des activités à mener dans le cadre de ce projet, leurs objectifs et leurs chronogrammes d’exécution.

Pour Nelson Mantama, coordonateur de ce projet, TUFAULU PAMOJA (réussir ensemble) vise l’implication et la promotion des jeunes et de la femme dans le sphère des instances de prise des décisions et cela dans le processus de paix et de développement à tous les niveaux, en RDC en général et au Nord-Kivu en particulier.

Ce projet, indique-t-il, s’étend sur trois ans et sa prémière année s’est achevée sans que les activités ne soient débutées faute de la crise sanitaire liée à la pandémie à Covid-19.
Il cible au total 1200 jeunes en province du Nord-Kivu dont 800 à Goma et 400 autres en territoire de Beni, avec comme vision la cohabitation pacifique.

Le projet TUFAULU PAMOJA est financé par l’ambassade de la Suède en RDC et est mis en oeuvre par la CAFOD ( Caritas d’Angleterre), La Commission Episcopale Justice et Paix, le Mouvement Rien Sans les Femmes, ainsi que les plateformes provinciales des jeunes.

Emmanuel BARHEBWA