Goma : Choqués par les assassinats répétés de leurs confrères, les journalistes allument des bougies pour leur rendre hommage et réclamer justice

La campagne « une bougie pour la liberté de la presse au Nord-Kivu » initiée depuis une semaine par l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC)/section Nord-Kivu, vient d’être clôturée ce vendredi 27 Août 2021.

En ville de Goma, les centaines des journalistes vêtus majoritairement en tenue de couleur noire, se sont rassemblés au rond-point Tchukudu la soirée de ce vendredi. Muni chacun d’une bougie allumée, les professionnels de la plume ont par cet agissement, exprimé leur souci de voir la liberté de presse être respectée.

« La place du journaliste est sur terrain et à la rédaction et non dans la tombe, encore moins dans un cachot » scandaient-ils..

Pour Rosalie ZAWADI Masika, présidente de l’Union Nationale de la Presse du Congo UNPC section du Nord-Kivu, « La cérémonie d’aujourd’hui visait à rendre hommage à nos confrères journalistes. Nous avons l’espoir de voir venir au Nord-Kivu, une presse pacifique, où le journaliste exerce librement son métier. »

Et comme journaliste, indique-t-elle, nous avons demandé et plaidé auprès des autorités, pour une vraie sécurité.

« Aujourd’hui plusieurs journalistes sont menacés, et d’autres vivent dans la clandestinité…  Cela ne permet pas aux journalistes de bien exercer son métier, de livrer l’information… Le journaliste s’autocensure et l’information n’est plus donnée comme il il fallait. Le journaliste a peur… » opine Rosalie ZAWADI.

« Les autorités doivent nous sécuriser et nous permettre de bien exercer notre travail, … Toutes les autorités du Nord-Kivu et celles d’ailleurs à travers la RDC, doivent mettre toutes les batteries en marche, enfin que le journaliste recouvre sa liberté, » soutient Jérémie Bahati, journaliste à Fast TV, une télévision émettant de Goma.

Une démarche soutenue par la population

Au rond-point Tchukudu, il n’y avait pas que des journalistes. Même les citoyens ordinaires sont venus soutenir ceux qu’ils appellent affectueusement les « wa andishi wa habari » (les rédacteurs d’informations, en swahili).

Juvénal est l’un d’eux. Ce dernier se dit choqué, de voir les conditions de vie difficile des journalistes. « Les conditions de vie difficile des journalistes me rongent le cœur…Dans d’autres pays, les journalistes sont mieux payés et financés…Dommage que n’est pas le cas chez nous. Au regard de la noblesse et de l’aridité de son travail, un journaliste c’est quelqu’un qui devrait être mieux payés et mieux protégé ce n’est pas le cas dans notre pays. » soutient Juvénal.

Le samedi 7 Août 2021 et le dimanche 9 mai de la même année, mourraient par assassinat, les journalistes Héritier Magayane et Barthélémy Changamuka respectivement de la RTNC sous station de Rutshuru et de la radio communautaire de Kichanga, dans le territoire de Masisi. Dans la province de l’Ituri voisine, un autre journaliste du nom de Musavuli, mourrait également tué par des bandits, toujours au mois d’Aout, peu après Magayane.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC


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Goma : la rue pavée «Marché Alanine-plage du peuple» réclame son éclairage public

Pourtant salué il y a quelques années par l’ensemble des habitants du Quartier Himbi, premiers bénéficiaires, et par ricochet par toute la population de Goma ; les projecteurs d’éclairage public le long de cet axe; que certains des passagers ont surnommé affectueusement « Miami » en raison de sa brillance ; ne s’allument plus depuis plusieurs jours.

Nombre de ces projecteurs, constate un curieux, seraient endommagés ; conséquence : la population est retournée dans  sa traditionnelle obscurité des nuits.

Le pire serait à craindre  dans ce rare axe routier que des milieux d’habitants de HIMBI empruntaient à toutes heures sans être inquiets pour leur sécurité… hélas, ce tronçon jadis éclairé chaque soir à partir de 18 heures jusqu’à 6heures du matin, ne l’est plus pour une raison qui reste à déterminer.

C’est presque la coutume du manque de suivi pourraient estimer ceux qui observent l’état actuel de cette infrastructure publique comme c’est le cas du délabrement des routes macadamisées, et des nombreuses constructions en la ville de Goma.

Un piéton qui emprunte cette rue actuellement durant les heures de la nuit, se voit obligé d’allumer une lampe pour éclairer son passage. Avec un risque désormais élevé, suite à l’obscurité,  de se croiser avec « des ravisseurs ». 

La sécurité des passagers menacée

Bien que n’étant pas la solution directe pour faire face à l’insécurité en milieux urbain, estime un habitant de Goma, la lumière dans les rues contribue d’une certaine manière à la sécurisation des passagers pendant les heures vespérales.

En l’absence de la lumière, renchérit-il, il est plus facile de se faire braqué par « les bandits » du fait qu’on ne sait pas repérer à distance leur présence pour prendre des précautions nécessaires… « Voilà pourquoi, la plupart des passagers aiment emprunter les rues plus ou moins éclairées ».

Dans certaines avenues de la ville de Goma, plusieurs habitants, soucieux de la sécurité de leur rue aux heures vespérales, se sont déjà organisés plaçant des lampes de lumière devant leurs enclos…une stratégie, à en croire certains de ces habitants, qui diminue la fréquentation « des bandits » dans leurs avenues. Cependant, s’inquiètent-ils, même si les avenues sont éclairées, le danger demeure si l’axe principal que l’on emprunte avant d’entrer dans l’avenue ne l’est pas.

Quand les rues principales telles que celle de l’axe « Marchée Alanine-Plage du peuple », empruntée par des dizaines des milliers d’habitants,  demeurent en obscurité pendant plusieurs jours pour des raisons non déterminées ; il se trouve que certains citoyens, soucieux d’éclairer celles de leurs avenues se voient très découragés dans leurs initiatives. Un appel à la responsabilité est donc lancé aux concernés.

Emmanuel BARHEBWA

RDC : la mort instructive de l’étudiant congolais en Inde

La mort de l’étudiant Congolais dans la ville de Bangalore en Inde lundi 2 août 2021 a engendré des remous dans les esprits des Congolais et a suscité des tentatives de vengeance chez certains,… une situation qui n’a pas laissé sans réaction certains observateurs joint par Kivu Nyota, qui n’ont pas tardé à lancer des appels à l’apaisement craignant que le pays ne soit plongé dans une série des violences à tendances xénophobes.

Que faire pour que les congolais vivant à l’étranger, les étudiants en particulier, ne soient plus victimes des traitements inhumains ? Faut-il se venger en diminuant l’hospitalité vis-à-vis des étrangers vivant au pays, tel que le soutiennent certains congolais? Faut-il trouver d’autres mécanismes plus pacifiques pour réclamer une justice transitionnelle d’après les avis des autres ? Ou encore faut-il réfléchir sur l’amélioration du système éducatif dans les universités du pays pour augmenter la confiance à l’enseignement de la place et diminuer le départ massif des congolais à l’Etranger à la recherche d’une meilleure formation ?  Des questionnements ne cessent de se formuler dans tous les sens après cette énième tuerie d’un congolais vivant à l’étranger.

L’indignation des congolais

Des mouvements citoyens, des acteurs de la société civile, ainsi que les citoyens ordinaires couplés aux politiques, ont tous dénoncé une encontre aux principes moraux consacrant la dignité à l’être humain, telle que reconnue dans la déclaration universelle des droits de l’homme DUDH, après la mort de l’étudiant Joël Malu Shindani, 27 ans, après avoir été sérieusement tabassé et placé en garde en vue par la police Indienne dans la ville de Bangalore.

« Ce qu’a subi l’étudiant Congolais en Inde est inacceptable, intolérable, et nous pensons que la responsabilité de notre Etat jouera son rôle… C’est important que le ministre des affaires étrangères puisse nous donner des réponses, et trouver des mécanismes holistiques permettant de protéger nos compatriotes Congolais vivant en dehors de l’espace Congolais » souligne, Raphaël WAKENGE, défenseur des droits humains et membre du groupe d’étude sur la justice transitionnelle.

À Kinshasa, plusieurs citoyens se sont révoltés et se sont attaqués aux magasins des Indo-paquistanais, comme pour exprimer leur colère suite à la « barbarie » de la police Indienne, qui a entraîné la mort de Malu Shindani, cet étudiant Congolais mort en garde en vue en Inde.

En ville de Goma, des mouvements citoyens ont menacé de passer à la vengeance et faire autant que les citoyens de Kinshasa, dans la mesure où le gouvernement Indien ne présentait pas ses excuses à l’endroit des Congolais…

Pour le mouvement national du Congo MNC, « le comportement inhumain subit par l’étudiant Congolais en Inde, est un symbôle très fort de xénophobie, qui mérite être découragé ».

Les citoyens Congolais ne devraient pas bénéficier d’un tel traitement, qui est, il faut le dire, de « nature à désacraliser la vie des Congolais », note une déclaration lue devant la presse par Érick MUMBERE BWANA PUA, leader du mouvement MNC, en date du samedi 7 Août 2021 en ville de Goma.

« Nous demandons au gouvernement Indien de présenter ses excuses à l’endroit des Congolais, dans les 72 heures, … À défaut de cela, nous allons jouir de notre droit de réciprocité », poursuit la déclaration.

Fallait-il recourir à la violence pour venger Malu Shindani ?

 « La violence n’a jamais payé… La répression, la vengeance, … n’ont jamais payé. Je sollicite que nos amis citoyens fassent une relecture pour utiliser des mécanismes non violents vis-à-vis de cette question. Je ne peux pas adhérer à une voie de la répression… » opine WAKENGE encore une fois.

Dans le même angle d’opinion, le directeur général de l’Institut Supérieur de Commerce, ISC-Goma, le Professeur Docteur Joseph Kitaganya voit en ce qu’a fait la police Indienne, une certaine dose de « Xénophobie, comme c’est courant en Asie et en Occident ».

Toutefois, nuance le professeur, « la vie humaine est sacrée. La loi ne nous dit que toute personne humaine a droit à une dignité. Est-ce-que la dignité veut pour autant dire qu’il faut frapper l’autre, le minimiser ? l’écraser ? le maltraiter, l’éliminer ?… Non ! Il faut plutôt se tolérer mutuellement ».

Au sujet de la vengeance, le philosophe semble caustique «  Je ne pense pas que la justice populaire soit vraiment appropriée pour nous. Je ne peux pas soutenir la voie de la violence… C’est vrai il y a un certain Jira Arat qui a tellement soutenu la violence jusqu’à la positiver, mais ça n’engage que lui. Je pense plutôt que la meilleure façon est d’accepter l’autre dans sa différence, l’accueillir dans son altérité… » poursuit-il.

La mort d’un étudiant à l’étranger doit interpeller à revoir le système éducatif (Prof J. Kitaganya)

 La mort de l’étudiant Malu, devrait interpeller le gouvernement à revoir le système éducatif Congolais, soutient le directeur générale de l’ISC/Goma.

« Dans les années 1970 et 1980, les Camerounais, les Tchadiens, les Sénégalais, venaient étudier chez nous… Mais qu’est-ce qui empêcherait que les gens viennent de l’extérieur vers nous ? Pourquoi c’est seulement nous qui allons à l’extérieur et difficilement les autres venir étudier chez nous ? » S’interroge le Professeur Joseph KITAGANYA, qui insinue qu’il est très important que  « Nous travaillions sur notre système éducatif en vue de le rendre plus attractif ».

Le fait pour les étudiants Congolais d’aller toujours à l’extérieur du pays à la recherche de l’éducation, n’est pas un crime, reconnait-il tout de même… « Ils vont à la rencontre d’une autre culture, ce n’est pas à négliger… »

Ainsi, il faudra inculquer aux jeunes d’aujourd’hui, des bonnes valeurs morales, en vue de faire d’eux, des femmes et des hommes complets, fait remarquer le professeur.

« Si chaque Congolais prenait encore Conscience d’œuvrer pour ce pays, comme lui appartenant, je pense que dans 10 ans, ou dans 20 ans, les Indiens aussi commenceront à venir en RDC »… Kitaganya, qui appelle les étudiants à mettre en avant les missions qui les amène à quitter leur pays l’étranger.

Lundi 2 Août 2021 dernier, la police Indienne a ôté la vie à un étudiant Congolais, après l’avoir surpris avec des pillules d’ecstasy, une drogue interdite dans cet État d’Asie.

Joël Malu, 27 ans, est mort après avoir été sérieusement tabassé et placé en garde en vue par la police Indienne dans la ville de Bangalore.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

Infrastructures : l’Entreprise ARCHIAS ouvre officiellement ses portes à Goma

Spécialisée dans l’étude, conception et exécution des projets de constructions de toutes natures, la fourniture et vente des matériaux ainsi que dans le transport, import-export et entreposage, ARCHIAS engeneering & services a ouvert ses portes officiellement à Goma, mardi 18 aout 2021

Cette Société par actions à responsabilités limitées de droit congolais est l’œuvre d’une poignée des jeunes Ingénieurs de Goma et Bukavu, à l’Est de la RDC qui ont dit « assez » au fléau « sous-emploi » de la jeunesse dans la région.

Pour Crépin Hamuli, Directeur Général de ARCHIAS sarl, l’Entreprise vient apporter plusieurs innovations dans le secteur de la construction des bâtiments ; partant du constat d’un besoin énorme observé au sein de la société qui est en quête d’une construction moderne efficace.

« La particularité de notre entreprise c’est de réaliser des constructions répondant aux normes modernes. Nous avons constaté plusieurs dérapages dans les différentes constructions ici chez nous, et nous nous fixons comme objectif d’améliorer ce secteur et d’apporter, partant de notre formation, plusieurs innovations dans nos différentes constructions pour satisfaire tant soit peu à la demande de nos clients… »

Abordant  à fond des services que sa S.A.R.L. offre aux clients, Crépin HAMULI parle d’un pont vers une nouvelle génération qui se jette : « ARCHIAS engeneering & services SARL œuvre aussi dans le contrôle des travaux, la sous-traitance, la location de la main d’œuvre marketing, la représentation et implantation des maisons commerciales et bureaux d’études,…Nous faisons aussi la  fourniture des matériaux de construction et la prestation des services d’ingénierie tels que l’informatique, la télécommunication, l’électricité, la plomberie, la Mécanique, le Bureautique et les nouvelles technologies » .

Appelant la population à recourir aux services de son entreprise, Crépin Hamuli demande de faire confiance à la jeunesse.

La cérémonie de lancement officiel d’ARCHIAS s’est ténue en présence de certains de ses anciens et actuels clients qui ont fait des témoignages positifs quant « au sérieux qui caractérise les ingénieurs membres de cette plateforme ».  Pour accéder aux services de l’entreprise, indiquent ses responsables, tous les renseignements sont disponibles sur son site web

Emmanuel BARHEBWA

Nouveau tremblement de terre à Goma, pas de danger selon l’OVG

L’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG) appelle la population au calme, après le tremblement de terre ressenti vers 2h du matin de ce jeudi 5 aout 2021 dans les villes de Goma et de Gisenyi(au Rwanda) et leurs environs.

Dans un communiqué parvenu à la rédaction de KivuNyota ce meme jeudi, cette structure qui assure le contrôle des activités des volcans actifs à l’Est de la RDC, rassure que ce séisme, “de magnitude 4 sur l’echelle de Richter, n’a aucun rapport avec l’activité volcanique de Nyiragongo et Nyamulagira”.

Localisé à environ 2 kilomètres au sud de la ville de Goma dans le lac Kivu, précise le même communiqué, « il est dû à l’activité de la branche occidentale du système des rifts Est Africain ».

Jusqu’ici aucun dégât humain ou matériel causé par ce tremblement n’a encore été rapporté, indique l’OVG, qui appelle la population à garder son calme, assurant qu’il « continue à suivre d’une manière judicieuse les activités des volcans Nyiragongo et Nyamulagira et du mouvementt du Rift ».

Sephorah Mugisho

Flambée des cas de Covid-19 à Goma: l’Ir Christian Chirontyo repropose l’Artemisia comme palliatif

Reconnue à travers le monde comme un antipaludéen efficace et avec des multiples propriétés médicinales, cette  plante tropicale connue scientifiquement sous le nom d’Artemisia Annua que produit et propose cet ingénieur en sciences agronomiques basé à Goma, pourrait avoir des effets sur la Covid-19. En attente des résultats des recherches en cours vérifiant cette hypothèse ;  estime l’ingénieur, cette plante qui prévient et guérit efficacement le paludisme (une maladie aux symptômes presque similaire à la Covid-19), devrait servir de solution alternative dans cette ville qui enregistre actuellement plusieurs décès dus à la Covid-19.

D’après l’Ingénieur  Christian Chirontyo, sa proposition de recourir à l’artemisia  part du constat selon lequel il se développe à Goma depuis le début de la montée des cas de Covid-19,  une automédication à base des nombreuses formules traditionnelles avec aucune base scientifique, ce qui exposerait les consommateurs à des éventuelles maladies.

« Si je  propose cette plante dont les propriétés sont bien connues et que vous pouvez vous-même retrouver sur internet si vous avez besoin d’approfondir des recherches, c’est parce que je me suis rendu compte que les différentes formules traditionnelles  auxquelles recoure actuellement la population de Goma , peuvent avoir des conséquences sur leur santé… » explique l’Ingénieur.

La consommation de l’artemisia par contre, indique-t-il, « assure la prévention efficace contre le paludisme et “probablement aussi contre la Covid-19”, et n’a aucun effet sur la santé humaine, d’après les recherches faites. Certaines études encore en cours estiment même que cette plante aurait des vertus dans le traitement du cancer. Ses vertus en  médecine sont énormes d’après plusieurs recherches et que je vous recommande aussi d’aller approfondir si vous voulez… »

Concernant la posologie et les contre-indications, l’ingénieur prévient avoir tout indiqué sur l’emballage contenant ses produits. « la posologie et les contre-indications indiquées sur cet emballage sont basées sur les prescriptions des experts de la “Maison Artemisia”, une association mondiale impliquée dans la promotion  de cette plante, des publications des plusieurs chercheurs ainsi que des formations que j’ai eue en la matière » rassure Christian.

Il ajoute tout de même avoir fait le suivi de la culture de ses artémisia dès leur plantation jusqu’à leur récolte dans le groupement de Buzi Bulenga où il les produit avant de les transférer à Goma pour le traitement,  indiquant que « plusieurs personnes qui ont déjà recouru à ses artemisia témoignent être  soulagé de leurs malaises ».

Néanmoins, éclaircit l’ingénieur, le recours à cette plante n’interdit pas l’observance des mesures barrières édictées par les autorités « car celles-ci restent jusqu’à ce jour les moyens efficaces pour éradiquer cette pandémie ».

Ceux qui se sentent intéressés, conclut Ingénieur Christian, et “qui estiment comme moi que l’artemisia peut les aider à se prévenir contre non seulement le paludisme mais probablement aussi contre la Covid-19 ou contre d’autres maladies, je les invite à ne pas hésiter de s’en procurer où ils peuvent la trouver. Quant à moi, Je reste joignable pour ceux qui en veulent en petite ou en grande quantité aux adresses physiques sis N° 05, avenue du Musée, quartier Himbi, commune de Goma ; mes adresses électroniques sont  le +243 990 288 786, mon mail c’est christiankahu2019@gmail.com”.

Rappelons qu’il y a une année, les vertus de l’artemisia dans la lutte contre la Covid-19 avaient été défendues par le docteur congolais Jérôme MUNYANGI depuis le Madagascar. Celui-ci soutenait que l’artémisia permettrait de renforcer les défenses immunitaires. Rapatrié en RDC, celui-ci avait été nommé à la tête d’une équipe des chercheurs pour faire des essaies cliniques sur l’artemisia annua dans le traitement de la Covid-19. L’affaire est sans suite depuis… A ce jour aucune étude clinique n’a encore confirmé son efficacité curative, ni même préventive, contre la Covid-19.

Emmanuel BARHEBWA