8 mars 2020 : L’association nationale des institutions de microfinances sensibilise les femmes sur l’éducation financière, la budgétisation et l’épargne.

Les femmes sont invitées à plus de responsabilité dans la gestion de leur budget et savoir qu’il existe des institutions de microfinances pour les accompagner dans l’éducation financière. L’Association nationale des institutions de Microfinance en RDC (ANIMF) l’a fait savoir aux femmes du Nord-Kivu au cours d’un forum d’échange et de sensibilisation organisé ce samedi 7 mars 2020 dans le cadre de la Journée internationale de la femme célébrée cette année sous le thème « je suis de la Génération Egalité : Levez-vous pour les droits des femmes »

Réunies dans un beau cadre de l’hôtel La Joie Plazza, plus de cent femmes ont répondu présent à l’appel de l’ANIMF/Nord-Kivu leur lancé à l’occasion de la fête de la femme de cette année 2020. Sereine, splendide et assidues, on pouvait les voir attentives , un signe d’appréhension au programme du jour qui a traité particulièrement de l’éducation financière, la budgétisation, l’épargne, la négociation financière et crédit, la définition et la distinction entre les IMF des coopératives d’épargne et crédit et des banques commerciales.

L’éducation financière, pourquoi aux femmes ?

L’ANIMF veut, à travers le thème de cette année, contribuer au développement de la RDC en éduquant la femme dans le domaine d’épargne et la gestion des ressources financières. Par l’éducation financière, une femme  acquiert  des notions sur la bonne gestion de ses revenus en vue de générer des ressources. Les femmes ont aussi un rôle important dans la négociation des crédits et elles inspirent confiance quand il faut rembourser le crédit. Beaucoup d’institutions de microfinances préfèrent impliquer la femme dans leurs activités, a élucidé Madame Carine LUKONGE MUHOMBO, DG Adjointe de l’IMF Hekima, « Il faut dire que la cible de la plupart des institutions financières c’est la femme parce qu’on dit souvent que ce sont les femmes qui savent gérer, que ce soit dans les foyers ou ailleurs. Les femmes savent mieux gérer ! Les femmes sont celles qui remboursent très bien les crédits que les hommes. Les femmes sont à la tête ou à la base de la micro finance. C’est la raison pour laquelle l’IMF est passée par les femmes en cette journée du 8 mars pour leur apprendre et renforcer leur capacité dans le secteur des micro finances afin qu’elles aillent former d’autres femmes dans les quartiers, les marchés, les églises pour montrer que les femmes sont à la base de toutes les négociations financière même de la budgétisation. »  Madame Carine LUKONGE a ainsi invité toutes les femmes à savoir mieux gérer leur budget et cette gestion, selon elle, doit commencer en famille pour que les  besoins de celle-ci «  soient au moins répondus au même pied d’égalité »

Le manque d’éducation financière est considéré comme l’un des principaux obstacles empêchant les femmes d’accéder aux services financiers et d’en bénéficier, a fait savoir l’ANIMF.

Saisissant cette occasion, Pacifique Ndagano, administrateur au sein de l’ANIMF et aussi directeur général de la SMICO, a rappelé aux clients de différentes institutions membres de l’ANIMF au Nord-Kivu des stratégies pour réussir dans leurs activités.  « C’était une façon pour nous de réunir nos clients et de se partager avec eux sur le secret de réussite dans leur business et surtout dans le changement de comportement par rapport à la gestion de leur finance. » Selon Pacifique Ndagano, ce secret est « de commencer par faire un petit budget et de ce budget dégager un petit montant pour faire l’épargne et de recourir au crédit que lorsque c’est important vraiment pour booster le business. »

Ce forum a aussi permis à toutes les institutions membres de l’ANIMF de sensibiliser tous leurs clients sur leurs droits et leurs obligations et comment  communiquer pour construire un secteur financier très solide. A en croire Pacifique NDAGANO, Il n’y a pas une communication claire qui puisse permettre qu’on puisse bien maitriser l’activité du client. Cette mauvaise communication impacte sur l’activité de celui-ci. « C’est la raison pour laquelle nous procédons à l’éducation financière étant donné que le client signe souvent le contrat sans pour autant comprendre le contenu de ce contrat. Nous avons estimé en tant qu’institution financière sérieuse que nous devons former nos clients pour qu’ils puissent être en mesure de bien comprendre les contrats et les engagements qu’ils prennent avec nos institutions »

Rappelons que L’Association  nationale des institutions de Microfinance en Rd Congo est une association sans but lucratif à vocation socioprofessionnelle créée dans l’objectif d’avoir un seul organe représentatif. Opérationnel depuis octobre 2013, elle est présidée au  niveau national par Madame Mamy Kalonda, Directrice Générale de la FINCA et au  niveau provincial par Monsieur Pacifique NDAGANO, directeur Général de la SMICO.

Au niveau national, elle est constituée de plus de vingt institutions membres et alors qu’au Nord-Kivu elle est constituée de cinq membres notamment FINCA, SMICO, PAIDEK, TUJENGE PAMOJA et HEKIMA.

Patrick BASSHAM

L’ONG AIP demande aux jeunes femmes de prendre conscience de leurs places pour participer au développement de la RDC et l’Afrique.

C’était au cours d’un atelier organisé ce vendredi 6 mars 2020 à l’occasion de la journée internationale de la femme sous le thème « le relèvement socioéconomique de la femme congolaise » dans l’objectif de contribuer à la réduction des inégalités basées sur le genre dans la communauté et conscientiser les jeunes femmes et les jeunes filles sur le changement de comportement à travers un leadership transformationnel et autonome des jeunes femmes dans le Nord-Kivu à Goma.

Pour Madame Aimée Katungu, coordinatrice provinciale de l’AIP, les jeunes femmes doivent encore fournir beaucoup d’efforts pour accomplir leurs émergences socioéconomiques et professionnelles et se libérer des carcans qui les empêchent de s’épanouir. « les jeunes femmes doivent encore beaucoup lutter pour que cette autonomisation soit réelle. La jeune femme demeure dépendante sur base des préjugés. Lorsque la femme veut lever sa tête, il y a des découragements et cela fait que la femme reste toujours dépendante »

Elle a, au cours de l’activité, convié les jeunes femmes à prendre conscience de leurs places dans la société afin de participer au développement de la RDC  et toute l’Afrique. « Elles doivent quitter leurs zones de confort tout en luttant contre les préjugés qui les empêchent d’avancer. Elles doivent se donner courage, s’introduire dans cette lutte. Que les jeunes femmes se relèvent pour lutter contre toutes les violences basées sur le genre », a martelé Mme Aimée Katungu.

L’événement a aussi permis d’apprendre  aux jeunes femmes comment elles peuvent se lever et devenir autonomes. A travers les expériences partagées par d’autres jeunes femmes, les participantes se sont décidées à commencer à mettre leurs idées en œuvre pour s’engager au relèvement de la jeune femme congolaise.

AIP est une ONG locale qui œuvre dans le renforcement de l’auto-prise en charge des jeunes femmes en Afrique et en RDC.

Goma : l’Asbl AJVDC décourage l’exploitation du pétrole dans le P.N.de Virunga par le lancement du film « Fossil free Virunga»

C’est à travers la projection de ce film que les jeunes de cette association (AJVDC) joignent leurs voix à celles des nombreux acteurs environnementaux du monde ce 30 juin 2021, date de la commémoration du 61ème anniversaire d’indépendance de la RDC, pour décourager le gouvernement congolais à ne pas autoriser le projet d’exploitation du pétrole dans le parc national de Virunga ; projet qu’ils jugent plus destructeur que conservateur.

Réalisé par 350.org et AfrikaVuka, ce film de près de 10minutes compile plusieurs réflexions des jeunes riverains du parc sur les dangers que représente ce projet aussi bien sur son écosystème que sur les activités de pêche pratiquée sur le lac Edouard grâce auxquelles sont nourries plusieurs familles à travers le pays.

Ténue au centre pallotin à Kyeshero au bord du lac Kivu ; cette projection a été suivie d’une séance d’échanges entre jeunes membres de l’AJVDC (Association des Jeunes Visionnaires pour le développement du Congo) et d’autres acteurs de la société civile du Nord-Kivu ; autour de ce qu’ils pensent des réflexions formulées dans le film, afin de produire un plaidoyer à soumettre aux autorités compétentes et des recommandations à soumettre aux populations locales.

L’ensemble des participants, majoritairement des jeunes environnementalistes, ont soutenu que le projet d’exploitation du pétrole dans le Virunga présente plus de désavantages que d’avantages faisant allusion non seulement à la pollution de l’atmosphère mais également la destruction de l’environnement qu’il peut entrainer.

A en croire Justin  MUTABESHA, l’un d’entre eux, “à l’heure actuelle où l’humanité entière se range derrière la lutte contre le réchauffement climatique, un tel projet n’a pas de place dans un parc réputé de patrimoine mondiale de l’UNESCO, qui dispose d’une faune et d’une flore très particulière avec d’énormes potentialités touristiques, et dont les milieux d’arbres luttent efficacement contre la pollution de l’atmosphère”.

Les participants échangeant après la projection du film

“Que le gouvernement congolais cesse de penser que les intérêts immédiats qu’apporteraient ces sociétés qui veulent exploiter le pétrole dans le parc,  peuvent remplacer ou être supérieurs à tout ce que nous gagnerions régulièrement à travers l’existence de cette aire protégée, dont le monde entier souhaite toujours visiter…Aussi ce que ce parc nous apporte en terme d’atténuation de risque de réchauffement climatique n’est plus à démontrer à ce jour…D’où sa protection est pour notre gouvernement, l’autre nom de la sagesse de l’administration d’un pays qui se respecte…” fait remarquer pour sa part Monsieur OMBENI MALENGO Delphin, un autre participant. 

La plupart d’intervenants plaident également pour l’accompagnement social des populations riveraines du parc et leur implication dans la sauvegarde de cette aire protégée afin d’épargner cette dernière contre plusieurs menaces dont elle fait face actuellement.

photo de famille prise à la fin de l’activité

La coordination de l’AJVDC promet poursuivre la lutte pour éveiller la conscience du gouvernement congolais afin de ne pas céder à tout projet visant la destruction des aires protégées du pays dans l’objectif de la protection de l’environnement. 

Emmanuel BARHEBWA

La fête du 8 mars, que doit-on comprendre?

Commençons par l’intitulé de cette journée. L’ONU parle de la journée internationale des femmes (c’est d’ailleurs l’intitulé officiel) alors que la France a plutôt tendance à privilégier la journée internationale des droits de la femme. Bien entendu la différence n’est pas anodine et nous laissons chacun (et chacune) se positionner selon ses préférences. Nous avons choisi de garder l’intitulé des Nations Unies mais nous n’en faisons ni une prise de position politique ni un casus belli avec les militantes les plus virulentes…

Une date unique dans le monde entier

La Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année par des groupes de femmes dans le monde entier. Elle est également célébrée à l’ONU et, dans de nombreux pays, c’est un jour de fête nationale. Lorsque les femmes de tous les continents, souvent divisées par les frontières nationales et par des différences ethniques, linguistiques, culturelles, économiques et politiques, se réunissent pour célébrer leur Journée, elles peuvent voir, si elles jettent un regard en arrière, qu’il s’agit d’une tradition représentant au moins 90 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et le développement.

Des femmes qui ont fait l’histoire

La Journée internationale de la femme est l’histoire de femmes ordinaires qui ont fait l’histoire. Elle puise ses racines dans la lutte menée par les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes. Dans l’antiquité grecque, Lysistrata avait lancé une « grève sexuelle » contre les hommes pour mettre fin à la guerre. Pendant la révolution française, des Parisiennes demandant « liberté, égalité, fraternité » ont marché sur Versailles pour exiger le droit de vote des femmes.

L’idée d’une Journée internationale de la femme s’est fait jour au tournant des XIXe et XXe siècles, période caractérisée dans le monde industrialisé par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et l’émergence des idéologies radicales.

Repères chronologiques

1909 – Conformément à une déclaration du Parti Socialiste américain, la première Journée nationale de la femme a été célébrée sur l’ensemble du territoire des États-Unis, le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.

1910 – L’Internationale socialiste réunie à Copenhague a instauré une Journée de la femme, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes. La proposition a été approuvée à l’unanimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes venant de 17 pays, dont les trois premières femmes élues au Parlement finlandais. Aucune date précise n’a été fixée pour cette célébration.

1911 – À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale de la femme a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements. Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, et la cessation de la discrimination sur le lieu de travail.

Moins d’une semaine après, le 25 mars, le tragique incendie de l’atelier Triangle à New York a coûté la vie à plus de 140 ouvrières, pour la plupart des immigrantes italiennes et juives. Cet événement a eu une forte influence sur la législation du travail aux États-Unis, et l’on a évoqué les conditions de travail qui avaient amené cette catastrophe au cours des célébrations subséquentes de la Journée internationale de la femme.

1913-1914 – Dans le cadre du mouvement pacifiste qui fermentait à la veille de la Première Guerre mondiale, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale de la femme le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, le 8 mars ou à un ou deux jours de cette date, les femmes ont tenu des rassemblements soit pour protester contre la guerre, soit pour exprimer leur solidarité avec leurs soeurs.

1917 – Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève pour obtenir  » du pain et la paix « . Les dirigeants politiques se sont élevés contre la date choisie pour cette grève, mais les femmes ont passé outre. Le reste se trouve dans les livres d’histoire : quatre jours plus tard, le tsar a été obligé d’abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes. Ce dimanche historique tombait le 23 février dans le calendrier julien qui était alors en usage en Russie, mais le 8 mars dans le calendrier géorgien utilisé ailleurs.

Depuis ces années, la Journée internationale de la femme a pris une nouvelle dimension mondiale dans les pays développés comme dans les pays en développement. Le mouvement féministe en plein essor, qui avait été renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées sous l’égide de l’ONU, a aidé à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique. De plus en plus, la Journée internationale de la femme est le moment idéal pour réfléchir sur les progrès réalisés, demander des changements et célébrer les actes de courage et de détermination de femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire des droits des femmes.

Goma : le COPTAM met en circulation de nouveaux gilets des taximen motards.

Le Collectif Provincial des Taximen Motards et Propriétaires des Motos Taxis (COPTAM) a procédé ce dimanche 1er mars 2020 au lancement officiel de mise en circulation de nouveaux gilets COPTAM asbl dans la ville de Goma. La cérémonie a eu lieu dans la grande salle Kivu Dream en présence du maire de la ville représenté par le chef de division urbain, le chef de bureau Transcom ainsi que le premier substitut du procureur de la république.

Selon SOFT BIN KASONGO, président du COPTAM, ces gilets de couleur orange prestant le jour comme la nuit, permettront de « lutter contre les Finder, certains escrocs opérant à moto et les infiltrés nationaux ou étranger » qui agissent souvent comme des « kamikaze pour dénaturer le décor de tous les efforts étatiques d’organisation associative ou étatique du secteur moto dans la ville de Goma ».

Ainsi, avec ces gilets, le COPTAM a annoncé vouloir à tout prix lutter contre les formes d’antivaleurs « tel que le cambriolage des sacs à mains des mamans », l’éveil d’esprit nationaliste et patriotique au civisme fiscal, le maintien de la discipline sociale sur les voies publiques, la cohabitation associative pour une paix sociale avec les autres corporations détenant les autorisations provinciales de fonctionnement, l’exécution des activités d’appui aux programmes d’assainissement de la Mairie de Goma notamment sur les sites touristiques ou d’intérêt publique commun.

Le président du COPTAM a précisé que tous ces gilets seront harmonieusement numérotés « le même numéro sera inscrit sur moto Casque et les gilets seront une propriété du propriétaire de la moto représenté par le motard taximen en circulation »

En ce qui concerne l’acquisition de ces gilets, la dotation se fera moyennant 2000 fc, en dehors des frais administratifs de la commission. Le COPTAM a souligné que cette offre sera accessible uniquement pour les motards membres et « en règle de cotisation mensuelle de Ristourne et détenteur d’une Carte de membre, une carte d’identité et jeton Nyumba kumi et le motard devra être classé dans un groupe code de supervision contrôlé par un superviseur.

Quant à la gestion des fonds, le président du COPTAM a fait savoir que les frais seront logés dans un compte bancaire et serviront à la motivation des partenaires, les membres du comité, les superviseurs et inspecteur, l’achat d’autres gilets complémentaires et la création de certains projets d’autofinancement comme station Lavages motos, restaurant et soins médicaux.

Représentant spécial du Maire de la ville à la cérémonie, le chef de Division urbain, Monsieur Alexis Ndalihoranye UZARIBARE a, au nom du maire de la ville, salué et congratulé l’initiative du COPTAM qui vise à sécuriser le secteur du transport moto à Goma. Reconnaissant l’utilité de la moto comme « engin le plus utilisé à Goma », il a invité le COPTAM à concentrer ses membres dans la sensibilisation sur le code de la route tout en conviant les motards à prendre des dispositions adéquates pour ne pas mettre en danger leur vie et celle de leur client. Pour cela, il a promis tout son soutien au COPTAM.

L’initiative a également été saluée et bénie par Monsieur  NDALIKO KAKULE Melchior, chef de bureau urbain du TRANSCOM ainsi que par le Magistrat Claver KAHASA, premier substitut du procureur de la république.

Notons que ces gilets sont un don du président honoraire Joseph Kabila depuis 2018.  L’opération d’enregistrement des motards membres pour dotation de ces gilets a débuté ce lundi 2 mars 2020  dans la perspective de lancer au moins 1000 gilets d’ici le 8 mars 2020 lors de la sortie officielle par caravane motorisée.

Patrick BASSHAM

TaxiON, une solution mobile pour améliorer le transport à Goma: les associations du secteur décident d’accompagner le projet

Les associations oeuvrant dans le secteur du transport sont déterminés à soutenir le projet « TaxiON « , une solution mobile pour éradiquer le probleme récurrent du transport dans la ville de Goma. Les concepteurs de ce projet ingénieux et salvateur ont expérimenté leur application devant la presse et l’autorité urbaine ce samedi 29 février 2020 dans la grande salle de la mairie de Goma.

La solution a d’abord été saluée par Dieumerci Lumia, président de l’ACTV (Association des chauffeurs de Taxi et Véhicules) qui a promis de s’approprier le projet et sensibiliser le maximum de ses membres à l’usage de cette solution numérique.

Cette initiative a également rassuré le Collectif Provincial des Propriétaires des Motos Taxis. Pour Soft Bin Kasongo, président du COPTAM, TaxiON est une opportunité pour la ville de Goma de chevaucher vers son développement, une révolution du mode de transport favorisant la sécurité de la population à travers l’identification de tous les taximens et leurs clients. Il a promis aussi d’accompagner le projet en formant et persuadant les 10000 motards que comptent l’association à utiliser cette application qui leur est également d’un grand avantage.

Mouzon Muteberwa, secrétaire administratif de la Mairie de Goma, représentant du maire à la cérémonie invite pour sa part la population de Goma à « emboîter les pas » des initiateurs de TaxiON et à accompagner ce projet.

Lancé depuis le 7 janvier 2020, TaxiON est une solution numérique qui vient révolutionner le secteur du transport à GOMA en facilitant un contact permanent entre les taximens et leurs clients, a expliqué Dialogue Nduwayo, Directeur Général de CONGO SUCCESS TECHNOLOGIE » propriétaire du produit TaxiON.

TaxiON permet à la population de savoir directement et promptement entrer en contact avec un chauffeur de taxi (moto, bus, taxi de toute marque ) en en faisant appel et demande depuis l’application TaxiON disponible déjà sur Playstore et Appstore. L’usage de l’application est simple, facile et ne fait pas consommer beaucoup de forfaits Internet.

L’application compte aujourd’hui plus de 1000 abonnés.

( Plus de détails dans KIvunyota Hebdo imprimé du 2 au 9 mars 2020)

La rédaction