Goma : La corruption, un mot qui ronge le Nord Kivu

La corruption est un fléau qui ne profite pas qu’à une certaine couche de la population et non à la nation, tout le monde doit s’investir dans la lutte contre cette pratique pour permettre d’accroitre la caisse de l’Etat en général et celle de la province en particulier.

C’est le gros de la conférence débat organisée à Goma à l’intention des étudiants du chef-lieu de la province du Nord Kivu ce vendredi 15 novembre 2019 par le gouvernement provincial en partenariat avec l’office pour la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption OBLC sous le thème : la corruption est un crime qui tue la société dans les enceintes de l’ULPGL.

 C’est dans la politique de proximité que prône le gouvernement provincial que cette conférence a été organisée et veut à ce que cette crème intellectuelle s’inscrive aussi dans cette vision qui pourra augmenter un plus dans l’assiette publique.

Au nom du gouverneur de province Carly NZANZU KASIVITA, la ministre provinciale de la jeunesse a fait savoir que le gouvernement provincial accorde une attention particulière à la jeunesse qui constitue une grande partie de la population et l’appelle à s’approprier cette lutte pour ainsi aboutir à un développement proche.

Pour elle, le jeunesse une fois unie à la vision du gouverneur celle luttant contre la corruption, le Nord Kivu pourra entreprendre trop des projets de développement car d’énormes devises entrent dans les poches des personnes au lieu d’entrer dans la caisse de la province.

Dr. FATOUMA SHEILA lance un vibrant appel aux étudiants en disant que la corruption est une mauvaise pratique qui ne fait que détruire la province au lieu de la construire et qu’une politique est prévue par au gouvernement provincial de bien contrôler toutes les recettes perçues.

La province perd des millions à cause de la corruption

Mr. Patient BEMBELEZA commissaire provincial en charge de la bonne gouvernance, les étudiants doivent s’impliquer dans la lutte contre la corruption qui est une antivaleur qui fait perdre à la province des millions de dollars avec des conséquences néfastes sur le bien-être de la population.

Selon lui certains projets ne sont pas réalisés en province car il y a coulage des recettes publiques, le système de pot de vin se trouvant dans les têtes de certains compatriotes mais pas un manque de volonté du pouvoir que car et que c’était urgent que cette conférence soit organisée ce jour pour arriver à mettre fin à ce fléau un jour.

Mr. Patient BEMBELEZA félicite l’autorité provinciale dans la lutte contre la corruption qui gangrène la province en commençant par les étudiants dans l’objectif de renforcer les capacités de ces derniers en évitant ces mauvaises pratiques et les initier dans la politique de la gestion transparente et saine de la chose publique.

Malgré que la corruption se retrouve partout au monde le cas de la RDC est alarmant d’où une urgence de mettre fin à ce fléau.

Il appelle les étudiants à s’approprier la vision du 1er citoyen de la province car ils sont l’avenir de demain.

Pour l’auditeur provincial de l’OBLC Me. Rostand KAHONGYA, les étudiants l’avenir de demain et que c’est important qu’avec la lutte contre la corruption le pays peut se développer comme d’autres pays et permettre au pays d’avoir un budget de 60 milliards de dollars par an.

Il appelle les congolais d’avoir une prise de conscience car le corrupteur et le corrompu sont tous les citoyens et regrette cette pratique qui ne profite qu’à une couche de la population au lieu à tout un pays.

                                                                                                                   Guellord RISASI

Le directeur des Etudes Nathanael Munyaka, est désigné préfet a.i de l’Institut Mwanga

Cette décision de l’IPP Gilbert Wiholo fait suite à la suspension « pour mesure disciplinaire » du préfet de l’Institut Mwanga, l’Abbé Malemo Floribert après l’incident survenu le 8 novembre dernier à l’école dans l’affaire liée à la gratuité.  

Dans une lettre signée par l’IPP, le nouveau prefet a.i , est demandé de se « conformer aux instructions officielles en remettant de l’ordre dans le fonctionnement du COGES  de l’école et toute affaire cessante, de surseoir la perception de 100$ par élève jusqu’à nouvel ordre »

Goma : Ebola déstabilise le travail du fonds social de la RDC à l’est

Le Fonds Social n’est pas épargné de la maladie à virus Ebola qui perturbe les activités des personnes physiques et morales. Depuis son apparition à Mangina dans la partie Nord de la Province du Nord-Kivu le 1er aout 2019, la maladie a fait plus de 2000 vicitimes.

Dans un point de presse tenu ce dimanche 10 novembre 2019, en provenance de Kinshasa, Ruphin BO ELONGO, n°1 du Fonds Social dénonce les dégâts que cette maladie ne cesse de causer

Au cours de la mise en œuvre tranquille des projets du Fonds social à l’Est de la RDC, Ebola est venu se mettre dans le contexte, ce qui a freiné un tout petit peu les allures dans la mise en œuvre des projets.

Ruphin ELONGO félicite par ailleurs les agents de la riposte qui ont essayé de maitriser Ebola, ce qui a permis à son organisation de continuer avec la réalisation de quelques projets, cela avec moins de crainte et peu des difficultés.

Ebola n’a pas été la seule difficulté qu’a connue le fonds social durant l’année 2019 qui tend à sa fin

Selon Ruphin BO ELONGO n®1 du fonds social de la RDC, les partenaires de mise en œuvre étaient parmi les difficultés, il sera question d’évaluer tout ce qui a été lancé et qui l’a réalisé jusqu’au terme de façon efficace et qui va continuer à accompagner le fonds social car la banque mondiale l’a dotée d’un financement additionnel.

Les problèmes de l’accès physique et sécuritaire n’ont pas été oubliés par le n®1 du fonds social de la RDC ce qui se trouve dans presque tous les territoires du pays.

 Le directeur général du fonds social Ruphin BO ELONGO, promet mettre fin aux contrats avec les partenaires de mises en œuvre des projets qui n’ont pas été en mesure de bien réaliser les activités du fonds social.

 Il veut que son organisation travaille avec les partenaires les plus performants car l’organisation vise le bien de la population et moins performants seront mis dans la liste noire et ne pourront plus travailler avec le fonds social.

Il appelle par ailleurs la population à bien gérer et de s’approprier les différents projets que réalisent le fonds social de la RDC et cela sur toute l’étendue du territoire national.

Pour lui, tous les projets que son organisation effectue au pays proviennent de la population et le fonds social vient en appui à ces initiatives de la population.                                                                                                                           Guellord RISASI

Goma : Le Nord Kivu va profiter du nexisme bientôt

AKILIMALI BAMWISHO Descartes commissaire général en charge des affaires humanitaires est arrivé à Goma ce vendredi 01 novembre 2019 en provenance de Kinshasa après avoir participé à un atelier de 5 jours sur le nexisme.

Il est parti représenter le gouvernement Carly NZANZU KASIVITA dans cet atelier du nexisme qui est une approche qui a pour but de diminuer les actions et oeuvres humanitaires au profit des actions de développement dans le souci de trouver la paix tant recherchée au pays surtout dans la partie Est ou les guerres sont incessantes depuis presque 3 décennies.

Selon lui le Nord Kivu et son chef-lieu la ville de Goma ont tirés profit de cet atelier grâce aux plaidoyers qu’il a pu faire parmi tous les participants venus des autres provinces de la RDC car ont été choisis parmi les zones pilotes ou le nexisme sera opérationnel dans un futur proche.

Il pense qu’après la rencontre tripartite gouvernement national, les ONG nationales et les ONG internationales le Nord Kivu atteindra rapidement le développement durable au plaisir de plus d’une personne.

 Guelor RISASI

L’évêque de Goma Mgr Willy Ngumbi, inaugure de nouveaux bâtiments de l’Université Catholique la Sapientia

L’université Catholique La Sapientia a inauguré ce jeudi 31 octobre 2019 de nouveaux bâtiments à l’occasion du lancement officiel de ses activités pour cette année académique 2019-2020. La cérémonie a eu lieu au cours d’une messe bénie par l’évêque de Goma, Mgr Willy Ngumbi en présence de plusieurs autres autorités politico-administratives de la province du Nord-Kivu dont le président de l’assemblée provinciale du Nord Kivu Robert SENINGA, la ministre provinciale de l’éducation Prisca LUANDA KAMALA représentante personnelle du gouverneur de province qui a procédé à la coupure du ruban symbolique, les prêtres venus des différentes paroisses, les représentants des partenaires

Ces bâtiments construits grâce au financement de plusieurs partenaires dont la Société PREMIDIS d’une hauteur de plus de 200 000 $ abritera des auditoires, une salle de spectacle, laboratoires et d’autres services.

Dans un entretien avec la presse Willy NGUMBI l’évêque du diocèse de Goma s’est dit être fier de l’inauguration de cette première université de l’église catholique dans le diocèse de Goma depuis sa création. Il  a fait savoir que l’aboutissement de ce beau cadre va servir de lieu d’apprentissage pour plusieurs personnes qui seront utiles à eux-même et à la société Congolaise pour son développement.

Selon lui l’Eglise Catholique joue un rôle très important dans l’éducation partout au pays et que c’est important qu’elle soit accompagnée par plus d’un individu et partenaire pour aider l’Etat Congolais dans sa noble mission d’éduquer la nation car aucun pays ne peut se développer sans l’éducation dit-on.

Pour l’abbé Innocent NYIRINDEKWE, recteur de l’université catholique la Sapientia, malgré l’inauguration de ce bâtiment, les défis restent énormes pour que son institution soit parmi les meilleures au pays à titre d’exemple : la continuité de la construction des bâtiments et homes pour étudiants. Celui inauguré ce jeudi est la genèse, il faudra donc avoir assez des matériels didactiques, bien équiper les laboratoires pour les pratiques professionnelles des étudiants de toutes les facultés, enseigner les enseignants qualifiés et expérimentés afin que les finalistes de l’UCS soient des créateurs et non des quémandeurs d’emplois.

                                                                                                                                                   Guellord RISASI

Un meilleur assainissement dans les etablissement scolaire est necessaire pour l’hygiène des eleves

Les conditions d’hygiène et d’assainissement en milieu scolaire influent sur l’état de santé des élèves, mais aussi de la population. Le déficit d’accès à l’eau potable, aux installations sanitaires ainsi que le faible niveau d’adoption des comportements et pratiques d’hygiène appropriés favorisent des maladies liées à l’eau et à l’insalubrité du milieu scolaire comme les diarrhées, le trachome et les dermatoses qui constituent des problèmes majeurs de santé publique. Cette situation peut compromettre la fréquentation scolaire et la capacité d’apprentissage des enfants. Les jeunes scolaires, de par leur âge sont plus réceptifs à l’acquisition de nouvelles connaissances et à l’adoption des comportements et pratiques d’hygiène favorables à la santé ; aussi, l’école de par sa vocation constitue l’endroit privilégié pour faire la promotion de l’hygiène.

Même si le besoin d’assainissement en milieu scolaire est largement reconnu, la réalité ne reflète pas cette idée. Des ateliers tenus en Afrique de l’ouest et en Amérique latine ont révélé que la situation en matière d’éducation à l’hygiène et d’assainissement de ‘environnement du milieu scolaire laisse beaucoup à désirer. En Afrique de l’ouest, c’est particulièrement le cas dans les internats. Voici quelques-unes des raisons les plus fréquemment mentionnées pour expliquer la situation déplorable en matière d’hygiène et d’assainissement de l’environnement  en milieu scolaire : • la formation inadéquate des enseignants ; • l’absence d’installations d’eau et d’équipements sanitaires en état de fonctionner, qui pourraient permettre aux élèves de mettre en pratique ce qu’ils ont appris ; • l’accès insuffisant aux méthodologies et au matériel pédagogique ; • le fait que l’éducation sanitaire ou l’éducation à l’hygiène ne constituent pas une matière distincte et soient, dans le même temps, insuffisamment abordées dans le cadre d’autres matières ; • l’insuffisance de la supervision et du suivi, au sein des écoles, des activités d’hygiène et d’assainissement.

En Egypte, durant les deux premières années des clubs d’été consacrés à l’éducation sanitaire, tenus dans le cadre d’un projet action-recherche, les chercheurs ont constaté que les enseignants contribuaient peu à l’hygiène et à l’assainissement des écoles pour, notamment, les raisons suivantes :

• le fait qu’ils étaient peu ou mal informés sur la santé, l’assainissement de l’environnement ;

• le fait qu’ils n’étaient pas au courant des méthodes innovantes de communication ;
• le fait qu’ils manquaient d’outils et de matériel audio-visuel de référence ;

• le fait qu’ils n’étaient ni supervisés ni suivis.serait annulé faute d’autorisation.

Depuis le matin de ce lundi 10 juin 2019, comme durant toute la semaine, toutes les rues de Goma étaient en ébullition pour attendre Moise Katumbi. les militants des partis d’Ensemble et ceux de Lamuka l’ont pourtant faisaient pourtant leur pieds de grue avec les calicots et banderoles sur lesquels sont écrits les messages de bienvenue adressés à Moïse Katumbi.

Moise Katumbi doit ou devrait atterir à Goma dans le cadre du programme « Safari » de sa tournée en province pour remercier la population de son soutien pendant son exil. Des hommes sont mobilisés au stade Afia pour attendre le message du chairman dont la venue, une fois de plus, pourrait être annulée à Goma.

Patrick BASSHAM BASHONGA