Quelques jours après la mort de l’ancien premier ministre
Antoine Gizenga, voici le programme des funérailles
* Samedi 9 mars 2019 : levée du corps à la morgue du
cinquantenaire et exposition à l’Assemblée nationale.
* Dimanche 10 mars 2019 : départ de la dépouille mortelle à
la cité de Buma vers Mikondo/Kimbaseke en passant par le siège du Palu au pont
Matete
* Lundi 11 mars 2019 : inhumation à la cité de Buma.
Rappelons que l’ancien premier ministre Antoine Gizenga
avait rendu l’âmeMort le 24 février 2019,
la disparition d’Antoine Gizenga continue d’effondrer le pays. Un deuil de
trois jours est prévu à Kinshasa à son hommage
Ce jeudi 21 Février, le monde célèbre
la journée mondiale de langue maternelle telle proclamée en 1999 par
l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
(UNESCO),
Après investigation et sondage,
on a constaté que la grande partie de la jeunesse est caractérisée par l’acculturation.
Beaucoup de jeunes n’usent pas ou ne connaissent pas carrément leurs langues
maternelles. Des langues traduites suivies dans des séries télévisées, de
musique ‘’Streets’’ peut-être à la hauteur de ce défi.
Mais cela ne veut pas autant
dire que les parents ou les adultes sont écartés ou qu’ils n’ont pas aussi une
part de responsabilité ou du moins là-dedans, puisque normalement ce sont eux
qui devraient inciter la jeunesse à sa promotion, tout en l’apprenant petit à
petit pour qu’il ne finisse par perdre la culture ou l’ignorée, et voir comme
si celle des autres est extrêmement importante que la sienne.
« Le multilinguisme est
une force et une chance pour l’humanité. Il incarne notre diversité culturelle,
encourage le brassage des points de vue, le renouvellement des idées,
l’élargissement de nos imaginaires », a déclaré la directrice générale de
l’UNESCO, IRINA BOKOVA, dans le message qu’elle a adressé à cet occasion. Mais
ce propos n’est pas synonyme à croire toujours qu’ailleurs est excellent que
chez soi.
En marge de la vingtième
occasion de langue maternelle, avons aussi réalisé une discussion d’arguments,
recueillie auprès de certains habitants
de la ville de Goma, pour afin trouver un ouf de soulagement si pas un remède
de faire sortir la jeunesse de cet engouffrement, obscurité obscur qui est celui de ne pas être
fier de sa langue maternelle.
SERGENS GLOIRE BASHONGA, un jeune activiste, réalisateur de film et Enfant Congolais du Futur, pense selon lui, que tout est biais dès le départ ; Il s’explique ici « On a grandit avec la mentalité de croire toujours que tout ce qu’on nous reproche et nous apprend à l’école c’est ça le vrai. Quand les professeurs, instituteurs et enseignants interdisent aux élèves de ne pas parler les langues comme ‘’SWAHILI, NANDE, HAVU, SHI’’ ou autre langue maternelle à l’enceinte de l’institution scolaire. C’est ce qui handicape même la valorisation de nos langues maternelles. Pour trouver solution, il faut d’avance que la base prenne conscience de la promotion de ces langues maternelles » ; JEANNINE, une mère de famille, habitant Goma, curieuse de nous partager ce qu’elle a vu dans un téléphone de son fils, « Il y a pas une semaine que mon fils m’a fait montrer un extrait vidéo du film fiction de JESUS-CHRIST traduit en ‘’SHI’’ tiré sur whatsapp, ma langue maternelle. Cela m’a donné l’impression de croire que si l’on traduisait souvent les séries télévisées célèbres en nos langues locales, la jeunesse peut encore être repêchée et connaitre la langue maternelle ». PAR LEBON KASAMIRA
La population du quartier Ndosho est entrée dans la rue ce jeudi matin pour protester contre l’insécurité qui a caractérisé leur quartier ce mercredi 20 février 2019 aux environs de 19 heures. Cette perturbation sécuritaire caractérisée par des tirs à balles réelles a couté la vie à cinq personnes, trois autres ont été blessées et une dizaine enlevée. Cette attaque a intervenu alors que, quelques heures avant –la veille- huit autres personnes venaient de perdre la vie dans une situation similaire dans le quartier Mugunga.
Des élèves dénonçant le kidnapping de leur préfet lors
de cette attaque sont descendus dans la rue ce jeudi matin dans l’avenue
Rwassama et Iléon Songo. Ils marchaient barricadant la route jusque, disaient-ils
à la mairie de Goma, pour demander aux autorités locales à s’impliquer
davantage afin de retrouver les personnes enlevées et punir les auteurs de ces
crimes. Cette situation qui a fragilisé les activités à Ndosho pendant
plusieurs heures.
Selon des
sources contactées par Kivunyota, ce mercredi soir, aux environs de 19 heures, des
hommes armés non autrement identifié ont fait irruption dans une des avenues du
quartier en tirant des balles réelles dans chacune des maisons qu’ils
visitaient tour à tour avant de prendre la poudre d’escampette et laisser des
victimes dont cinq personnes tuées, trois blessées et d’autres disparus.
It was a very decisive day
for Congo Tomorrow project actors.
This Saturday, January 5,
2019, the project has climbed its ladder.
Present in Goma, the African
American bishop Joseph Tolton from the Global
Fellowship of Global Affirming Ministries, (TFAM / GLOBAL) promoter of the
project with the extension of TFAM / DRC in collaboration with umoja the
coalition of LGBTI organizations, facilitated three main activities which gave
a new breath to this project. In this story, we present you what was the essence of the day of January
5, 2019
In the morning was organized an exchange session with
different structures involved in the progress of the project. It is the TFAM /
DRC and its partners: the civil society,
government members ,police, the
LGBT community, university lecturers ,
the media,TFAM churches pastors, youth DRC TFAM committee for reviewing and
evaluating the provisions taken into account at the last meeting that took
place on Thursday, October 18, 2018 at the Caritas reception center.
With these different
structures, it was about putting in place other useful strategies in the
progress for the project. Each organization was therefore asked to contribute
somewhat to the expansion and popularization of the message of change and freedom,
the battle horse in Congo Tomorrow
project. Special emphasis has been placed on the media side that, moreover, Mr.
Junior, coordinator of Umoja and one of the focal points of the project
qualifies media as « chukudu » during this one year that will last the
project. « It’s the media that will help us carry the message, send it to
the general public, that will facilitate us. And so, we expect big from media «
During the same meeting, volunteers
chose to reflect on the vision of Congo
Tomorrow project. One member from each represented structure has been selected.
It is through this vision that strategies will be defined to virtually
launch activities of Congo Tomorrow project.
The second part of the day was devoted to a conference. Themes have been developed. They can be summarized as follows: « Interconnected Justice: Pan-Africanism Congo Tomorrow; LGBTI rights, women’s rights, economic justice and prosperity.
In his presentation, Bishop Joseph Tolton introduced the issue of Pan-Africanism, which is crucial at a time when Africa seems will survive divisions. He therefore called for African unity, mutual aid, the fight against all forms of discrimination currently observed as well as social injustices of bad omen. He warned some Westerners who want to abuse Africa plundering and sowing discord among the African population. The African and Congolese people must be aware of the opportunities that abound. « It’s important to understand the opportunities within Africa, » said the afirican American bishop.
The third part of the day was devoted to a press conference. It was another opportunity of inviting all journalists to join the project in their work because it is through the press that the message of the project will be spread across the general public.
As a reminder, Congo Tomorrow project is a project realized by the TFAM / DRC in collaboration with umoja and its partners and which is funded by The Followship of Affirming Ministries of the United States of America represented by Bishop Joseph Tolton.
Congo TOMORROW is a social justice initiative intended to « make a dramatic declaration on the progressive social trajectory of the DRC » Through this project, the TFAM Youth DRC will implement a one-year program of support and « empowerment » which involves a total of 500 young people including 250 boys and 250 girls. The latter will benefit from socio-educational support in terms of workshops, worship services and advocacy training focused on women’s well-being, the redefinition of male identity and the social inclusion of all minorities and women. cooperation and economic creativity.
To achieve this, the project will work with church pastors and school directors to identify all these young people, then a program will be taken into account to provide all these recipients with all the necessary opportunities such as scholarships. study abroad. The very success of this project is that actors believe that there will be a change in the DRC, whatever the weather, explained Mr. Junior BASOSILA, one of project focal points and coordinator of Umoja.
A similar project funded by The Fellowship of Affirming Ministries from the United States of America already exists in other countries. These countries are Uganda, Kenya, Rwanda, Cote d’Ivoire, etc. in the frame see a reunited Africa.
Cela a été une journée très décisive pour les acteurs du projet Congo
Tomorrow. Ce samedi 5 janvier 2019, le
projet a gravi ses échelons. Présent à Goma, le bishop américain Joseph Tolton
du Fellowship of Affirming Ministries
Global, (TFAM/GLOBAL) promoteur du projet avec son extension de TFAM/RDC en collaboration avec umoja la coalition des
organisations LGBTI a facilité trois
principales activités qui ont donné un nouveau souffle à ce projet. Dans cet
article, nous vous présentons ce qu’a été l’essentiel de la journée du 5
janvier 2019
Dans la matinée il a été organisé une séance d’échange avec différentes
structures impliquées dans le
déroulement du projet. Il s’agit de la TFAM/RDC et ses partenaires : la société
civile, les membres du gouvernement, la police , la communauté LGBT, les
étudiants mais aussi les médias. Les pasteurs des églises de TFAM, le comité de
la jeunesse de la TFAM/RDC pour revoir et évaluer les dispositions prises en compte
lors de la dernière réunion qui avait eu lieu le jeudi 18 octobre 2018 au centre
d’accueil Caritas.
Avec ces différentes structures, il a été question de mettre en place
d’autres stratégies utiles dans l’avancement du projet. Il a donc été demandé à
chaque structure de contribuer tant soit peu à l’élargissement et à la
vulgarisation du message de changement et de liberté, cheval de batail dans le
projet Congo Tomorrow. Un accent particulier été placé du coté des médias que
d’ailleurs, monsieur Junior, coordonnateur de Umoja et point focal du projet
qualifie de « chukudu »
durant cet un an que va durer le projet. « C’est
les médias qui vont nous aider à porter le message, à le faire parvenir auprès
du grand public, qui vont nous faciliter. Et donc, nous attendons grand des
médias »
Au cours de la même réunion, des volontaires se sont choisis pour se mettre
à réfléchir sur la vision du projet
Congo Tomorrow. Un membre parmi chaque structure représenté a été sélectionné. C’est à travers cette vision que des stratégies
vont être définies pour lancer pratiquement les activités du projet
CongoTomorrow.
La seconde partie de la journée a été consacrée à une conférence. Des thématiques ont été développées. Elles peuvent
être résumées en ce qui suit : « Justice interconnectée :
panafricanisme Congo demain ;
droits des LGBTI, les droits des femmes, la justice économique et
prospérité.
Lors de son exposé, le Bishop Joseph Tolton a introduit la question du
panafricanisme, qui est crucial au moment actuel où l’Afrique semble vouloir
connaitre des divisions. Il en a donc appelé à l’unité africaine, à l’entraide
mutuelle, à la lutte contre les formes de discrimination observées actuellement,
à des injustices sociales de mauvais augure. Il a mis en garde certains
occidentaux qui veulent abuser de l’Afrique pour la piller et semer la discorde
entre la population africaine. Le peuple africain et congolais doit prendre
conscience des opportunités qui les regorgent. « C’est important de comprendre les opportunités au sein de
l’Afrique » a souligné le Bishop américain.
La troisième partie de la journée était consacrée à une conférence de
presse. C’était encore une occasion d’inviter tous les journalistes à intégrer
le projet dans leur travail parce que c’est par la presse que le message du
projet sera répandu à travers le grand public.
En rappel, le projet Congo Tomorrow est un projet réalisé par la TFAM/RDC en collaboration avec umoja et ses partenaires
et qui est financé par The Followship of Affirming Ministries des Etats-Unis d’Amérique
représenté parle Bishop JosephTolton.
Congo TOMORROW est une initiative de justice sociale destinée à
« faire une déclaration dramatique sur la trajectoire sociale progressive
de la RDC » A travers ce projet, la TFAM Youth RDC mettra en œuvre un
programme de un an d’accompagnement et « d’autonomisation » qui
implique au total 500 jeunes dont 250
garçons et 250 filles. Ces derniers vont bénéficier d’un accompagnement
socioéducatif en termes d’ateliers, de services de culte et de formations au
plaidoyer centrés sur le bien-être des femmes, la redefinition de l’identité
masculine et l’inclusion sociale de toutes les minorités et coopération et
créativité économique.
Pour y arriver, le projet va travailler avec des pasteurs d’églises,la
coalition umoja et des directeurs d’écoles afin d’identifier tous ces jeunes,
ensuite un programme sera pris en compte
pour offrir à tous ces bénéficiaires toutes les opportunités nécessaires comme
des bourses d’études à l’étranger. Le succès même de ce projet est que les
acteurs croient qu’il y aura un changement en RDC, cela quel que soit le temps,
a expliqué monsieur Junior BASOSILA, un des points focaux du projet et
coordonnateur de Umoja.
Un projet similaire financé par The Followship of Affirming Ministries des
Etats Unis d’Amérique existe déjà dans
d’autres pays. Ces pays sont l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda, la Cote d’Ivoire,
etc. dans le cadre voir une Afrique réunifiée.
La première édition du Salon d’Innovation du Kivu a été lancée ce mercredi 28 novembre 2018 dans la grande salle de l’hôtel
Cap Kivu. Tous les participants se declarent satisfaits de cette première journée. Pendant trois jours, plusieurs participants venus de Goma et d’ailleurs réfléchiront autour du thème « l’innovation
pour des entrepreneurs émergents ». Présent au forum, KivuNyota, partenaire et incubateur chez Kivu Entrepreneurs, organisateur du colloque, expose les livres des auteurs publiés aux Editions Kivu Nyota. Cette participation est une façon de mettre à jour l’innovation dans le secteur de la littérature dans la ville de Goma.
Cette première journée a été beaucoup centrée sur la compréhension du concept « innovation » en entrepreneuriat dans le domaine de l’agriculture, de l’industrie de transformation, de la santé et des NTIC. Les orateurs du jour, Joel Tembo, fondateur de Kivu Entrepreneurs et promoteur du SIK et Bonny Maya, CEO de eMart.cd ont peint cette thématique à la satisfaction de tous les participants.
Dans la salle de la conférence, se voyait un environnement participatif de tous, en allant des intervenants aux conférenciers; Attentifs, motivés et intéressés par la programmation des thèmes prévus pour ce mercredi 28 Novembre 2018 en posant diverses questions aux intervenants, tous les participants ont fait sentir leurs gouts de revenir le jeudi 29 novembre 2018 pour la deuxième journée du Salon.
SIK 2018, belle opportunité pour KivuNyota
L’innovation est aussi visible dans le domaine de la littérature, un secteur perdue et fanée, non seulement dans la ville de Goma, mais aussi partout en République Démocratique du Congo. C’est ce que pense Kivu Nyota qui travaille depuis un moment avec Kivu Entrepreneurs pour éveiller le domaine littéraire en boostant les jeunes écrivains qui veulent publier leurs premiers manuscrits. Kivu Nyota profite en effet de cet événement pour présenter les œuvres des
auteurs qui ont publié à Goma et qui, grâce à leurs plumes, raconte l’émergence de la ville de Goma. Il s’agit notamment des écrivains tels Patrick BASSHAM BASHONGA, auteur de « le Regard empoisonné » et de Ingabire, la fille de l’autre tribu, du jeune auteur Alexis Kant Karamu.
Commencé ce mercredi 28 novembre 2018, le salon d’Innovation du Kivu, belle opportunité pour les entrepreneurs innovants, prendra fin le vendredi 30 novembre 2018-11-28