La Maison des Jeunes Goma et l’IDE lance un nouveau documentaire pour la promotion des droits de la femme et de l’enfant.

« Protégeons la femme et son enfant, la résolution 1325 c’est maintenant » c’est le titre du film que lance l’Initiative  pour le Développement Endogène (IDE) ce dimanche 25 novembre 2018 à l’hôtel VIP à partir de 14 heures de Goma.

Ce film travaillé avec finesse et expertise est inspiré de la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies « femmes, paix et sécurité ». Pour y arriver, l’IDE a fait participer trois universités de la ville de Goma, actrices clés dans la promotion des droits de la femme et la réintégration du leadership de celles-ci dans la communauté. Il s’agit de l’ULPGL, l’UCS  et l’UNIGOM.
Pour Nelson Mantama, directeur exécutif du projet, ce film documentaire sera un support sans précédent dans le programme de formation et de sensibilisation sur les droits de la femme pour une durée de 3 ans. Il va particulièrement cibler la population féminine affectée par les conflits et victime des violences sexuelles, « pour leur réintégration dans la vie active comme femmes leader, comme femmes engagées et sauver l’avenir de leurs enfants à travers le pays et dans le monde »

Ce documentaire riche en thématique parlera du Leadership féminin, Engagement, Egalité, la lutte contre les violences sexuelles, la lutte contre le VIH, les droits des femmes et des filles à travers le DDR, les défis des femmes en matière de réintégration, les défis des femmes en matière de participation politique, la situation des femmes refugiées

Il a pour objectifs :

  • Réunir les femmes leaders, inspirantes et libres
  • Booster la construction du leadership des femmes pour plus de leadership, pour plus de performance et pour plus des résultats (les techniques de gestion, l’informatique, la bureautique, la réfection des routes, la construction, etc.)
  • Lancer un message de soutien aux initiatives des femmes congolaises en leur permettant d’acquérir les ressources nécessaires (financières, logistiques et humaines) pour participer efficacement à tous les aspects de la socio-politique dans le pays.
  • Rappeler le soutien des initiatives visant à lutter contre la violence sexuelle faite à la femme dans tout le pays en général et dans les zones post conflits du Nord et du Sud Kivu en particulier.
  • Apprendre comment intégrer le principe de l’égalité entre les sexes dans les programmes humanitaires et dans les programmes liés à la paix et à la reconstruction.
  • Concevoir un cadre politique qui vise la participation des femmes aux affaires locales, notamment en sensibilisant la population et les acteurs locaux sur le rôle des femmes dans la paix, le développement et la réconciliation nationale
  • Enfin, ce présent documentaire appelle le Conseil de Sécurité ainsi que les partenaires internationaux et régionaux à fournir un appui financier et technique pour l’autonomisation économique des femmes, ce qui aidera à lutter contre la pauvreté et la nature cyclique de la violence en RDC.

CPN,SMS pour une grossesse apaisée.
Dans ce même cadre, ce sera une occasion pour l’IDE de présenter au public le logiciel CPN SMS. Ce logiciel a été conçu par les jeunes ingénieurs dans le but de faciliter les femmes enceintes dont la plupart ratent des rendez-vous de consultance pour des raisons liées à certaines conjonctures sociales. Ce logiciel CPN SMS facilitera les femmes enceintes à ne pas se déplacer pour les centres de consulation. C’est un système efficace de rappel du rendez-vous de Consultation Prénatal.

Ce dimanche 25 novembre, il sera expliqué les procédés pour l’usage de ce logiciel, un premier à Goma et partout ailleurs

 

 

La Fondation Remy Segiobe sacre Serge Deshelie meilleur artiste de l’année 2018

Serge Deshelie a remporté une somme de un million de francs congolais comme prix après sa victoire du concours organisé par la Fondation Remy Segiobe

Ils étaient au nombre de vingt et un artistes mais seulement un seul a pu se libérer des mailles du filet que leur ont imposé les membres du jury pour sortir victorieux du concours. Lui, c’est Serge Deshelie reconnu aussi sous le nom de Vampiroi ya Rumba. Le concours a duré quatre semaines  dans une émission sur la radio Blessing Fm. Il était question de chanter en life, de créer un morceau à l’aide d’une guitare et se laisser aller à l’appréciation du jury et des auditeurs qui votaient par sms. C’est le résultat de ce vote qui lui a valu la place du champion et gagner pour ainsi, une somme de un million de francs congolais accordée magistralement par la Fondation Remy Segiobe

Contacté par KivuNyota, Serge Deshelie se sent satisfait et considère ce prix comme l’expression de confiance que ses fans et tout le public de Goma donnent à son travail d’artiste et à toutes ses œuvres. Il n’a pas manqué à remercier les organisateurs de cet événement de promotion culturelle et tous ses fans« Que comptez-vous faire de ces un millions de francs congolais ? » lui a posé la redaction de KivuNyota. Surpris qu’une telle question lui ait été posée, Deshelie a souri et a répondu « j’avoue que je n’y ai pas encore pensé mais j’ai toujours rêvé faire le commerce. Cela pourrait être un bon début. Aussi, ce prix pourrait contribuer à la promotion de mon album »

Artiste de Goma, l’un des éminents qui font parler et consommer avec finesse la rumba congolaise à Goma, Serge Deshelie, venait de lancer le dimanche 11 novembre 2018 son nouvel album  « Simple mais bien » chez Ibbiza Garden Bar.

  Patrick Bassham

Lucette Soki, enfin retrouvée

Enlevée depuis le dimanche 11 novembre 2018, Lucette Soki Mulekya a été retrouvée vivante la nuit de ce mercredi 14 novembre à ce jeudi 15 novembre 2018 aux environs de 23 heures.

Ceci est le résultat de l’effort fourni par plusieurs acteurs, membres de famille, de l’église où elle prie et des autorités de la place que cette activité du droit de la famille a été retrouvée aux environs de Turunga. Nous n’avons pas encore assez d’éléments sur les auteurs de cet acte de Barbarie.

Coordonnatrice de l’organisation Femme pour la Paix, Lucette Soki avait été enlevée le dimanche 11 novembre après une activité dans l’enceinte de Children Voice, dans le cadre de la promotion de la femme, combat qu’a toujours mené son organisation « Femme pour la Paix »

Le Bishop Joseph W. Tolton de The Fellowship of Affirming Ministries explique le projet « Congo tomorrow” à la presse de Goma

« Congo Tomorrow » ou si vous voulez, « Congo demain », c’est le nom du projet en cours de lancement dans la ville de Goma par l’organisation Umoja et The Followship of Affirming Ministries des Etats Unis d’Amérique. Le Bishop Joseph W.Tolton en séjour à Goma l’a expliqué devant la presse ce vendredi 19 octobre 2018.

Au Congo, comme dans d’autres pays où le projet a déjà été implanté, entre autres l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda, la Cote d’Ivoire, le Bishop Tolton veut tendre la main aux congolais pour les accompagner dans sa vision vers un avenir meilleur. C’est le focus de ce projet « Congo Tomorrow « qu’il réalise grâce à Umoja, une coalition de quatre organisation, Other Ship, Umoja, La Colombe et MOPREDS qui œuvrent déjà dans la promotion des personnes vulnérables et délaissées.
Ce projet « Congo tomorrow » va consister à encadrer 500 jeunes dont 250 garçons et 250 filles qui vont bénéficier d’un accompagnement socioéducatif en leur offrant des opportunités de formation, de réinsertion. Pour y arriver, le pasteur américain a mentionné que le projet compte travailler avec des pasteurs d’églises et des directeurs d’écoles afin d’identifier tous ces jeunes, ensuite un programme sera pris en compte pour offrir à tous ces jeunes bénéficiaires toutes les opportunités nécessaires comme des bourses d’études à l’étranger
Le Bishop Tolton veut prêcher l’unité, l’amour et la cohésion sociale en Afrique en stimulant un panafricanisme révolu comme l’a prôné Julius Malema en Afrique du Sud. Pour lui, il est important que l’Afrique soit reconnectée à travers le monde pour lui donner une chance de réussir sur tous les plans, que ce soit économique, socioculturel ou religieux. Pour lui, la vision de Khadafi pour l’Afrique doit être réétudiée afin de recréer une Afrique meilleure, libre, un continent sans barrière.


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Le salongo contribuera-t-il a baissé le taux d’insalubrité dans la ville de Goma ?

Pour résoudre le taux élévé d’insalubrité dans la ville de Goma, chaque habitant est tenu de nettoyer devant sa parcelle ou son lieu de travail. Meme si la ville de Goma a intégrer le Salongo tous les samedis, il existe tout de même certains coins de la ville de Goma non assainies.  

Ce travail communautaire appelé Salongo, (terme lingala qui veut dire « travail ») se fait tous les samedis entre 8h à 10h. Pendant ce temps, Papeteries, magasins, boulangeries, boucheries sont fermés sauf les écoles ou les pharmacies et hopitaux. Malheureusement, ce salongo ne change pas grand-chose : la ville est toujours sale dans plusieurs endroits. D’aucuns se demandent si le Salongo contribuera réellement à diminuer la saleté éparse dans la ville de Goma.

Murula, revendeur  d’unité de communication pense que c’est une activité de spoliation initié par l’Etat pour escroquer de l’argent à la population. « Imaginez-vous, ils nous imposent à travailler chez nous ce qu’on fait mais les espaces publics dont ils devraient s’occuper restent sales. Ils veulent seulement profiter quand on ne l’a pas fait pour qu’ils nous fassent payer des amendes .

Pour Charles, un enseignant d’une école de la place, instaurer le salongo est meilleur mais il faut que l’Etat prenne aussi ses responsabilités.

Le salongo a été instauré en RDC au début des années 70 par Mobutu.  C’était lors de la vague de la zaïrianisation. Il a changé de jour entre vendredi dans certaines villes et samedi dans d’autres.

Patrick BASSHAM BASHONGA