Goma : Réduction du prix de la plaque d’immatriculation pour les motos en province: le ministre PALIA se réjouit

Le ministère provincial des transports et celui des finances ont signés un communiqué commun interdisant tout propriétaire et à tout conducteur privé des motos ou de transport public de moto de mettre en circulation une moto non immatriculée sous peine de subir des sanctions qui s’imposeront dont le prix a été réduit de 15 dollars soit de 40 à 25 dollars.

Dans ce communiqué les deux ministères disent qu’aucune moto n’est autorisée de circuler sur toute l’étendue de la province du Nord Kivu si elle ne porte pas une plaque d’immatriculation couverte par une carte rose délivrée par la DGR NK, toute personne qui acceptera de monter sur une moto sans plaque d’immatriculation sera considérée comme complice du contrevenant et traitée comme telle et un contrôle systématique des motos est annoncé à partir du 10 février 2020 date à laquelle les présentes mesures seront d’application strictes.

Au cours d’un entretien avec la presse ce jeudi 23 janvier 2020, le ministre provincial des transports et voies de communication Rodriguez MBULULI PALIA MUHINDO a justifié la réduction de ce prix par la volonté du gouvernement KASIVITA dont le gouverneur avait signé un arrêté récemment sur la procédure d’immatriculation des motocycles en province et cette réduction est le résultat d’un long travail entre les associations des motocycles et le ministère provincial de tutelle vu qu’avant le prix de la plaque était fixé à 40 mais grâce aux doléances données au ministre par ces associations le gouverneur KASIVITA a pris la décision de réduire de 15 dollars au prix de cette plaque.

Selon lui, cette réduction s’inscrit dans le cadre de la politique de proximité avec le peuple du gouvernement provincial parceque depuis un certain temps le taux du dollars a galopé mais le prix de la course n’a pas augmenté ce qui compliquait le travail des motocycles mais aussi les guerres ont sensiblement abimées les tissus économiques et ce qui a influencé le gouverneur KASIVITA de prendre cette décision qui allégera la tache aux propriétaires des motos et conducteurs des motos privés et du transport public.

Nous devons nous conformer aux réalités de la modernité comme dans d’autres provinces du pays c’est incosevable qu’une moto puisse circuler sur toute l’étendue de la province sans être immatriculer, nous avons toujours clamer que l’autorité de l’Etat soit rétablie cela passe par cette réforme en immatriculant toutes les motos et nous encourageons tous nos compatriotes à se procurer dans le délai établi dans le communiqué renchérit le ministre PALIA.

Pour le ministre PALIA l’insécurité est décriée dans notre province, certains de nos compatriotes sont kidnappés et les motos sont parmi les moyens utilisés par ces bandits, une moto non répertoriée et non immatriculée rend du mal aux services de sécurité à être retrouvée afin de connaitre l’utilisateur ou le propriétaire et le respect de cette mesure réduisant sensiblement le taux du kidnapping au Nord Kivu car le prix de la plaque d’immatriculation est abordable à tout le monde et que cet argent payé permettra au gouverneur KASIVITA de mettre en œuvre sa politique pour la province.

La loi s’appliquera à tout le monde

Nul n’est au-dessus de la loi, cette mesure concerne tous les propriétaires des motos en province il n’y aura pas des catégories privilégiées et exonérées ainsi quedes exceptions pour le paiement de ces plaques d’immatriculation car nous ne voulons pas en province du Nord Kivu une moto sans plaque d’immatriculation c’est pour cela nous avons signés ce communiqué avec David KAMUHA mon collègue des finances.

A lui de conclure qu’en payant ces plaques le contribuable contribue au développement de notre province et qu’ils doivent le faire dans le délai prévu pour ne pas être victime des sanctions prévues

.Guellord RISASI 

ISHARA JOHNSON arrêté pour usurpation de qualité du président du parlement des Jeunes du Nord-Kivu.

ISHARA BUTARAGAZA Johnson vient d’être transféré ce mardi  matin à la prison de Munzenze après une nuit passée au cachot, nous rapporte le parlement des jeunes du Nord-Kivu. Il a été arrêté hier lundi 16 décembre  2019.  Selon Gentil Kashali, directeur de Cabinet de Monsieur Arthur Omar Kayumba, président national du parlement des jeunes, cette action de la justice intervient après un jugement prononcé au cours d’une audience publique en date du 28 novembre 2019 (dont Kivunyota a consulté une copie du jugement) qui prévoit seize mois de prison ferme et une amende de 2000$ au Parlement des Jeunes.

 Ishara Johnson est condamné pour usurpation de qualité de président du parlement des jeunes du Nord-Kivu, faux commis en écriture et usage des faux, imputation calomnieuse.

 Le bureau du parlement des jeunes du Nord-Kivu représenté par Ibrahim Ali en tant que président dont l’autorité a été usurpée, nous fait-on entendre « met en garde tous ceux qui continuent à suivre Ishara Jonhson dans son périple illégal au risque de subir la rigueur de la loi. » extrait dun communiqué qui a été rendu public et dont la copie a circulé sur les réseaux sociaux la nuit du lundi à ce mardi.

La rédaction.

La deuxième édition du Salon d’Innovation du Kivu confirmée pour ce vendredi 29 novembre 2019

La deuxième édition du Salon d’Innovation du Kivu débute bel et bien ce vendredi 29 novembre 2019 jusqu’au samedi 30 novembre 2019. Cette rencontre des entrepreneurs du Kivu se tiendra à l’hôtel pendant deux jours, sur le thème « Innovation, facteur déterminant pour le succès de l’entrepreneur ». L’annonce a été faite ce jeudi 28 novembre 2019 au cours d’une conférence de presse organisée par  le SIK à Kivu Entrepreneurs.

Cette deuxième édition se réalisera sous quatre panels dont l’éducation, le numérique, l’industrie et les finances avec des orateurs qui viendront de différents coins de la RDC. Selon le promoteur du salon, l’événement est organisé pour exposer les entrepreneurs innovants au public en général et aux potentiels partenaires    (Investisseurs, Banques, Corporate…), renforcer le niveau de connaissance des participants sur le concept Innovation  dans    l’entrepreneuriat à travers les conférences-débats et ateliers; Inciter les participants entrepreneurs et potentiels entrepreneurs au concept innovation   dans l’entrepreneuriat; faciliter le contact entre les entreprises Corporate, Banques, autres acteurs d’appuis à   l’entrepreneuriat et les entrepreneurs porteurs des produits et services innovants ;

Pour cette édition, des conférences-débats sont au rendez-vous, des séminaires et ateliers, des sessions de Networking et des séances culturelles pour promouvoir l’entrepreneuriat culturel.  L’édition précédente s’est tenue du 28 au 30 novembre 2018 à l’hôtel Cap Kivu  s’est révélée de grand succès avec plus de mille participants, 40 projets d’entrepreneurs innovants présélectionnés, 10 sponsors et deux partenaires projets retenus pour la finale du Business Pitch Award

Quartier Himbi : Un homme tué lâchement dans l’avenue de Goma

Un homme vient d’être tué par balle dans le quartier Himbi avenue de Goma dans la rue de l’hôpital des Sœurs Carmélites.

Il s’agit de Willy BAHISHI . Une balle l’a atteint au visage du coté des oreilles et a ressorti.. Les témoins affirment avoir entendu une seule balle avant d’apercevoir deux hommes s’enfuir avec une moto qui les attendait les malfrats à quelques mètres du lieu de drame. La victime a vite été conduit à l’hôpital des Sœurs Carmélites mais sans vie.

Selon certains témoins, la victime était changeur de monnaie exerçant ses activités vers l’aéroport de Goma. L’incident a eu lieu alors qu’il quittait son travail aux environs de 19h 47.

Campagne #IBelong : L’IDE sensibilise la population de Bukavu sur la lutte contre l’apatridie

L’Agence des Nations Unies pour les Refugiés (HCR) poursuit avec la campagne #IBelong (#J’appartiens) à travers l’un de ses partenaires dans le projet, Initiative pour le Développement Endogène (IDE). Ce vendredi 15 novembre 2019, c’est la population de Bukavu et ses environs qui a été sensibilisée au stade Nfunu sur la situation d’apatridie qui continue à semer désolation dans nos communautés.

C’est par la danse, le chant et le théâtre que l’IDE a décidé de contribuer à la campagne #IBelong (#J’appartiens) initié par le HCR. Réunies au stade Nfunu à Bukavu le vendredi 15 novembre 2019, plus de cinq cents personnes entre autres des adultes, des jeunes et des enfants ont suivi avec attention la pièce de théâtre « J’ai droit à une nationalité, mon identité » présentée par les acteurs de l’IDE. La pièce démontre deux apatrides qui, après avoir souffert à la recherche de leurs patries, rencontre enfin un agent du HCR qui les oriente et leur offre de l’espoir en leur expliquant la procédure à suivre pour quitter du statut d’apatride. En effet, la pièce montre comment on peut tomber dans l’apatridie et lance un appel à tous ceux qui se retrouvent dans la même situation d’apatridie ou qui connaissent ceux affectés par ce problème à pouvoir se confier à l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ou à ses partenaires, en vue de pouvoir être éclaircis d’éventuelles procédures à suivre dans cette situation.

Pour Maitre Kalabula, assistant de terrain à la Commission Nationale des Réfugiés (CNR/Bukavu) facilitateur de l’événement à Bukavu, le message dans la pièce tombe est bien lancé. « L’apatridie c’est un danger et il doit être éradiqué » a-t-il martelé. Il invite tous les humanitaires à élargir le message dans tous les coins des provinces du Nord et du Sud-Kivu.

Nelson Mantama, directeur Exécutif de l’IDE est aussi satisfait de la descente effectuée à Bukavu avec une population qui était surtout attentive au message lui adressé. Il invite aussi tous ceux qui sont affectés par ces problèmes à prendre conscience et chercher les instances compétentes à les accompagner pour revenir sur leurs droits. A la population de Bukavu, il ne manque pas de laisser un message important pour surmonter ce défi d’apatridie.  « Nous avons commencé par d’autres provinces et là nous sommes à Bukavu et ensuite on ira en Ituri. Le seul message est que la population de Bukavu doit savoir que pour bien se développer dans la vie, il faut qu’on soit identifié et notre identité est créée dès la naissance. Qui que l’on soit, tachons toujours à demander l’acte de naissance pour nos enfants dès leurs naissances. J’invite donc  la population de Bukavu présente ici à se diriger maintenant dans les bureaux du HCR  et ses partenaires pour que d’ici 2024 nous ayons déjà atteint tous ces objectifs »

La campagne #IBelong (#J’appartiens) a été initiée en 2014 par le HCR  dans le but de mettre fin à l’apatridie d’ici 2024 en réglant les situations actuelles d’apatridie, en prévenant l’émergence de nouveaux cas et en identifiant et en protégeant mieux les populations apatrides. Depuis 2018, l’IDE est partenaire au HCR dans ce projet.

Patrick BASSHAM

Goma : La corruption, un mot qui ronge le Nord Kivu

La corruption est un fléau qui ne profite pas qu’à une certaine couche de la population et non à la nation, tout le monde doit s’investir dans la lutte contre cette pratique pour permettre d’accroitre la caisse de l’Etat en général et celle de la province en particulier.

C’est le gros de la conférence débat organisée à Goma à l’intention des étudiants du chef-lieu de la province du Nord Kivu ce vendredi 15 novembre 2019 par le gouvernement provincial en partenariat avec l’office pour la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption OBLC sous le thème : la corruption est un crime qui tue la société dans les enceintes de l’ULPGL.

 C’est dans la politique de proximité que prône le gouvernement provincial que cette conférence a été organisée et veut à ce que cette crème intellectuelle s’inscrive aussi dans cette vision qui pourra augmenter un plus dans l’assiette publique.

Au nom du gouverneur de province Carly NZANZU KASIVITA, la ministre provinciale de la jeunesse a fait savoir que le gouvernement provincial accorde une attention particulière à la jeunesse qui constitue une grande partie de la population et l’appelle à s’approprier cette lutte pour ainsi aboutir à un développement proche.

Pour elle, le jeunesse une fois unie à la vision du gouverneur celle luttant contre la corruption, le Nord Kivu pourra entreprendre trop des projets de développement car d’énormes devises entrent dans les poches des personnes au lieu d’entrer dans la caisse de la province.

Dr. FATOUMA SHEILA lance un vibrant appel aux étudiants en disant que la corruption est une mauvaise pratique qui ne fait que détruire la province au lieu de la construire et qu’une politique est prévue par au gouvernement provincial de bien contrôler toutes les recettes perçues.

La province perd des millions à cause de la corruption

Mr. Patient BEMBELEZA commissaire provincial en charge de la bonne gouvernance, les étudiants doivent s’impliquer dans la lutte contre la corruption qui est une antivaleur qui fait perdre à la province des millions de dollars avec des conséquences néfastes sur le bien-être de la population.

Selon lui certains projets ne sont pas réalisés en province car il y a coulage des recettes publiques, le système de pot de vin se trouvant dans les têtes de certains compatriotes mais pas un manque de volonté du pouvoir que car et que c’était urgent que cette conférence soit organisée ce jour pour arriver à mettre fin à ce fléau un jour.

Mr. Patient BEMBELEZA félicite l’autorité provinciale dans la lutte contre la corruption qui gangrène la province en commençant par les étudiants dans l’objectif de renforcer les capacités de ces derniers en évitant ces mauvaises pratiques et les initier dans la politique de la gestion transparente et saine de la chose publique.

Malgré que la corruption se retrouve partout au monde le cas de la RDC est alarmant d’où une urgence de mettre fin à ce fléau.

Il appelle les étudiants à s’approprier la vision du 1er citoyen de la province car ils sont l’avenir de demain.

Pour l’auditeur provincial de l’OBLC Me. Rostand KAHONGYA, les étudiants l’avenir de demain et que c’est important qu’avec la lutte contre la corruption le pays peut se développer comme d’autres pays et permettre au pays d’avoir un budget de 60 milliards de dollars par an.

Il appelle les congolais d’avoir une prise de conscience car le corrupteur et le corrompu sont tous les citoyens et regrette cette pratique qui ne profite qu’à une couche de la population au lieu à tout un pays.

                                                                                                                   Guellord RISASI