Comment l’ONG APROJED vient de sauver l’instruction des élèves sinistrés à MUJA ?

C’est la première Organisation humanitaire, avec l’appui de SOS ENFANT France son partenaire de taille, qui varie son assistance aux sinistrés de la dernière éruption du volcan Nyiragongo du 22 mai 2021, et la tourne vers le volet amélioration du niveau de l’éducation des élèves, puisque jusque-là l’essentiel de l’aide humanitaire jadis apportée était tournée vers une assistance en vivre et non vivres de ménage ;

L’ONG Action et Projet pour le développement Durable « APROJED asbl » était au chevet de 250 élèves de l’Institut MUJA, une école sinistrée du Territoire de Nyiragongo, à l’Est de la RDC mercredi 23 juin 2021.

A ces futurs cadres du pays, l’ONG a distribué des fournitures scolaires : cahiers stylos et autres fournitures nécessaires aux leçons, et à leurs enseignants une bibliothèque qui reprend les références de différentes filières que cette institution organise.

Initiée par un groupe des mamans vulnérables au sein de la mutuelle de solidarité « GM/MAJENGO » à BUHENE, une entité située au Nord de la ville de Goma, pour pallier au problème de léducation aux riverains, l’Institut MUJA peut encore améliorer le niveau dinstruction de ses apprenants après le drame,  grâce à la visite de l’ONG Action et Projet pour le Développement Durable « APROJED asbl » :

« Nous avons été touchés par le fait quil faut sauver léducation de ces enfants, en leur apportant dans une première urgence des fournitures scolaires et une bibliothèque. Bien que le plaidoyer continue pour les autres nécessités » précise Guillain PUNZU, coordonnateur de APROJED asbl qui a supervisé la distribution.

Jusqu’au-delà d’un mois après la dernière éruption du volcan Nyiragongo qui a touché, le 22 mai 2021, 6 villages du territoire qui porte le même nom, les élèves de l’institut MUJA/EDAP, l’une de la dizaine d’écoles parties sous la lave, étudiaient encore sous des conditions difficiles à qualifier selon les responsables de cette institution qui s’est réfugiée en attendant, dans une école voisine.

Dans cette école, la dotation d’une documentation scolaire, fournitures de bureau, matériels didactiques et fournitures scolaires aux élèves est plus qu’une générosité pour sauver cette année scolaire renseigne Emmanuel FITINA NYANDWI, Préfet des études de l’institut MUJA/EDAP :

« Les enseignants erraient pour trouver des références parfois dans les cahiers danciens élèves. Le pire, nous fonctionnons de fois avec deux à trois classes combinées dans les conditions inqualifiables. Les enseignants font une rotation dans les classes sans tenir compte des charges horaires. » Soulève le Préfet Emmanuel. A l’en croire croire, un autre front reste au niveau de la motivation des enseignants qui dispensent cours à des élèves dont les parents ont tout perdu : biens et champs dans la lave.

Les besoins sont encore énormes soulève le Chef de Groupement MUNIGI, qui salue cette assistance dans l’urgence initiée par APROJED asbl pour sauver l’éducation de ses jeunes administrés et futurs cadres :

« Nous avons un nombre suffisant décoles qui ont été totalement réduites en lave, où les enseignants dispensent encore cours dans des conditions catastrophiques ; heureusement des partenaires tels que APROJED commencent à apporter leur soutien… mais il en faut encore plus pour que ces écoles soient relogées dans de nouveaux bâtiments » plaide TUISHI MUHIRE Olivier .

Même son de cloche pour SHUKURU KISUKA Baby, Sous-Proved de la Sous-Division de l’EPST du territoire de NYIRAGONGO qui dit avoir signé une notre décidant du réaménagent du calendrier scolaire dans sa circonscription, tenant compte des réalités de la dernière catastrophe volcanique.

Flavien MUHIMA

Lubero: 169 cas de grossesses sur des mineures de 13 à 17 ans reportés à Kasugho, Kagheri, Lubero et Lukanga

C’est une alerte de l’organisation non gouvernementale « Sauveurs de la paix et de l’environnement pour le développement de la RDC » SPEED RDC.

Dans un rapport de monitoring d’une dizaine de pages publiée à la fin de ce mois de juin, cette organisation de défense des droits de l’Homme note que ces cas qui sont à tout prix des cas de viols, ont été enregistrés dans les villages de Kasugho, Kagheri, Lukanga et la commune de Lubero, de janvier à juin 2021.

Selon ce rapport, 95 sujets parmi ces filles sont enceintes, alors que 74 ont déjà chacune un bébé et sont des enfants-mères.

Le village de Kasugho caracole en tête en terme du nombre des cas notamment avec 55 grossesses et 10 cas d’ allaitements, suivi de Lubero avec 16 grossesses et 23 cas d’ allaitements, puis Lukanga avec 15 grossesses et 21 cas d’ allaitements, et enfin Kagheri avec 9 grossesses et 20 cas d’allaitementspoutsuit le rapport.

L’abandon des enfants seuls dans les parcelles par leurs parents à la recherche des terres cultivables, la curiosité des mineurs à découvrir la sexualité, l’exploitation sexuelle des mineurs dans des maisons de tolérance, la rupture scolaire faute des moyens suite à l’irresponsabilité de plusieurs parents, la délinquance infantile et juvénile… seraient autant parmi les causes à l’origine de cette alarmante situation poursuit ce rapport.

SPEED RDC fustige néanmoins le silence des autorités à réprimer ces genres des pratiques encore que pour la plupart, les maisons de tolérance et d’exploitation des enfants, sont situées dans les abords des bureaux de la police, y compris celle de la protection de l’enfant, citant par exemple les cas de Kasugho et Kagheri.

Face à cette situation un suivi méticuleux et une réponse urgente multisectorielle demeurent’la priorité conclut le document

John TSONGO

Goma : Afrique Initiative Programme (AIP) assiste des femmes sinistrées du volcan NYIRAGONGO qui ont accouché en marge de l’éruption du 22 mai 2021

Près de 200 femmes sinistrées qui ont fui l’éruption du volcan Nyiragongo du 22 mai 2021, retrouvées dans 4 sites à MUGUNGA, un Quartier situé au Nord-Ouest de Goma en province du Nord-Kivu ont reçu la visite caritative de cette ONG pendant deux jours le week-end du 12 juin 2021.

Afrique Initiative Programme se dit touchée surtout par la situation d’une cinquantaine d’entre ces femmes qui ont fui la ville de Goma et le Territoire de Nyiragongo et qui ont donné de nouvelles vies dans les cantonnements de l’Ecole Primaire UAMSHO, Institut ANGALISHO, au Centres de Santé MUGUNGA et au Centre Médical YESU NI JIBU.Dans sa gibecière.

AIP a apporté à ces femmes de quoi se nourrir et réchauffer leurs bébés : des pagnes, du sucre, de la farine de maïs.

L’organisation a aussi apporté des habits pour les nouveau-nés. Des sources médicales notifient un cas de transfert à l’Hôpital de Kyeshero d’une autre dame qui avait accouché pendant l’éruption-même du 22 mai sur la route pendant qu’elle fuyait la coulée de lave puisqu’elle n’avait pas eu la chance de trouver de premiers soins après accouchement son bébé et elle.

« Nous avons fait tout à notre pouvoir pour sauver la situation de cet enfant, des complications post-natales ont continué, voilà pourquoi il a été décidé de son transfert pour d’âtres interventions, heureusement » renseigne l’une des infirmières du Centre de Santé MUGUNGA.

Touchée, l’ONG AIP ne pouvait pas retenir son assistance disent ses responsables : « Préoccupée par ce témoignage, nous nous sommes mobilisée dans le peu que nous possédions pour redonner espoir à cette brave dame et à toutes celles qui ont accouché ici» témoigne Aimée KATUNGU, Coordonnatrice Provinciale de cette ONG.

L’assistance tombe à pic pour ces femmes qui ont accouché au lendemain de l’éruption du Volcan NYIRAGONGO, certaines sur leur chemin de fuite ne se sont pas suffisamment préparées pour apporter de quoi protéger les enfants à leur naissance.

« Je remercie l’Eternel qui a fait de ce jour un miracle pour moi. Je suis surtout entente du geste que viennent de poser les femmes de AIP à l’endroit de leurs sembles » lâche une bénéficiaire.

AIP, cette organisation qui travaille pour l’autonomisation de la femme et la protection de ses autres droits , encourage les autres organisations à songer à ces femmes. Elle projette une deuxième phase de son assistance qui va se tourner essentiellement vers les personnes de troisième âge en situation de détresse suite à cette éruption du volcan Nyiragongo.

Flavien MUHIMA

Eruption du Nyiragongo : Les avis de recherche d’enfants innondent les medias

Les avis de recherches des  enfants disparus se multiplient dans les medias de Goma depuis les récents déplacements des populations lors de l’éruption du volcan Nyiragongo samedi 22mai 2021. La rédaction de Kivu Nyota vous propose cette liste d’enfants disparus recherchés par leurs familles dont les membres font les tours de medias pour déposer les avis de recherche.

-Abigaël (fillette de 9 ans), recherché par ARIZIKI LOKWATERE résidant vers Don Bosco

-Rébecca NGUKWE (fillette de 8 ans),  recherché par Faustin BIRINDWA résidant à Turunga vers C.S. LE MASUDI

-Ortance MALIRO (fillette de 5ans), recherché par OMBENI BAUMA et KAHINDO ALINE résidant à MAJENGO, Avenue KIMBILIYO N°141

-PEWA Elisée (fillette de 9ans), recherché par BITAKUWA MAULIZO, résidant  à MUGUNGA

-Ange (fillette de 7ans), recherché par ZAWADI FURUMA residant à MURAMBI

-Josué KABUMBA (garçon de 5ans) ; recherché par MAURICE KABUMBA residant à KATINDO 2 vers Caritas

-Davina HABAWEZE (fillette de 3 ans), recherchée par HABAWEZE THABARO résidant vers 3paillottes

-Dada (fillette de 6 ans), recherchée par Jeans Louis MAHAMBA residant vers la fondation du Quartier Turunga

-Kanyere Innes PENDEZA( fillette de11 ans, recherchée par KAMBALE MUNGUMWA Faustin résidant à MAJENGO vers le Garage PLKA

-Ephrem (garçon de 7ans) ;recherché par EZECHIEL NDERAGEZE, residant à KIZIBA2

-Janvier (12ans), Prisca(1an), Anne-Marie(6ans), Ketia(4ans), Kerene(2ans), recherchés par DANU KAMUNDELE residant à CAJED

– Dinuel KAKEBE(9ans) recherché par KOBWA BALYANGA, residant à MUNIGI

-Manu (5ans), recherché par Mwamini KATOTO residant à BUGARURA

-Jovanie MUDIYI (4ans) recherché par Francine BIRANJITE résidant à MUNIGI

-Emmanuel BIRINGANINE (garçon de 7ans) ; recherché par sa famille résident à Ndosho vers l’école MOYO SAFI

-Feza MALIATIRO (6ans), recherché par ZAWADI MULENDA résidant à Kiziba1 vers Neo TURUNGA Terminus.

-Abigaël (Abiga)(fillette de 5ans) recherché par BAHATI KIBINDA residant à Kiziba 1

-IRANZI Fideline (fillette de 7ans) recherché par MATOLEO GAHAMANYI résidant à Nyabushongo vers BITANKE

-USAMA(8ans), recherché par MUMBERE SELEMANI résidant à TURUNGA, Saint Benoit

-Japhet(9ans), recherché par BAHATI MBONEGABO résidant à BUGAMBA

-Leouis (6ans) recherché par GORETTE résidant à KIMAMIYO

-Sarah (5ans) recherché par SHUKURU Justine résidant à Kibati

-Samy MANGA (1an) recherché par TWIZELLE YVONNE, résidant à Kibati vers KUMULIMA

– RAHELI NDIMU (8ans) recherché par NDIMUBAKUNGI residant à Don Bosco

-EVE (5ans) recherché par MARINE BIZEZE résidant à Katindo 2

-Aimerance (3ans) recherché par SIFA GENTIL, résidant à Majengo

-MURIATI (3ans) recherché par SAMSON résidant à TRAMEKO

-BINTI (5ans) recherché par AMANI SHIRIKINYOMA résidant à TRAMEKO

-ARIANE (7ans) recherché par LYDIA MALEKANI résidant à Carracioline vers 3 lampes

-Exaucé (1an), recherché par BONANE résidant à TURUNGA

-Elisha MUKIZA, recherché par LEBON NABUNIBU résidant à CCLK

-Patricia (7ans), recherché par Christian BADOSA résidant à Kyeshero

-Clarice (8ans) et Linda (2ans) recherché par MUZUNGU résidant à BUHENE

La rédaction de Kivu Nyota détient les coordonnées téléphoniques de toutes ces familles à la recherche de leurs enfants égarées. Ceux qui veulent entrer en contact avec elles, peuvent appeler notre rédaction  au +243999098773 ou au +243992178876.

Face à cette situation, la division provinciale des affaires sociales au Nord-Kivu vient de préciser qu’elle a identifié plus de 400 enfants égarés jusqu’au dimanche 23mai et affiche leurs images à son bureau situé sur la route derrière la radio Maria Goma. Le numéro vert à appeler pour entrer en contact avec elle est le 117.

Emmanuel BARHEBWA

Journée de la liberté de la presse : les journalistes de Goma réunis en séance de réflexion sur leur sécurité dans les manifestations publiques

Ténue dans la salle de l’union nationale de la presse congolaise au Nord-Kivu ce lundi 03 mai 2021 en marge de la journée mondiale de la liberté de la presse ; cette séance de réflexion, réunissant les journalistes des différentes structures de presse de la ville de Goma, a servi de cadre pour ces derniers d’épingler les différentes formes de violences qu’ils subissent dans l’exercice de leur métier lors des manifestations publiques et de se donner des conseils sur l’attitude à afficher en pareilles circonstances.

Dans leurs échanges, partageant les expériences ; plusieurs journalistes ont témoigné avoir été victimes entre autre des menaces, des blessures, des attaques, etc. aussi bien de la part des agents de police que des manifestants.

En réponse à ces plaintes, ils ont été conseillé à user de plus de prudence pendant la couverture des manifestations publiques violentes ; à être bien identifié à travers leur visibilité pour ne pas se confondre avec les manifestants, à porter plainte contre les officiers de police en cas de violation de leur droit par ces derniers, pour ne citer que ces quelques conseils.

Parmi les recommandations faites au cours de ces échanges, on note le souhait des journalistes de rencontrer un jour les autorités de la police pour leur dire en face leurs attentes quant à leur protection pendant les manifestations publiques.

Ces échanges ont été sanctionnés par le partage d’un verre de fraternité, dans un climat d’ambiance et de joie ; les chevaliers de la plume remerciant l’Union nationale de la presse congolaise, section Nord-Kivu et son partenaire CORACON (collectif des radios communautaires du Nord-Kivu) pour l’initiative.

 Emmanuel BARHEBWA

Nyiragongo: l’organisation Umuntu Movement octroie un tank d’eau à la population de Bugamba

La remise officielle de ce reservoir d’eau d’une capacité de 10 mètres-cubes, a eu lieu samedi 1er mai 2021 devant les cadres de base du village de Bugamba, en groupement Muja, dans le territoire de Nyiragongo/Province du Nord-Kivu; sous une grande satisfaction de la population de ce milieu, qui assure qu’elle attendait avec impatience un tel don vu les problèmes de carrence d’eau potable qu’elle connait depuis des nombreuses années.

Pour Leon Simwerayi, représentant de l’organisation Umuntu Water Project à l’Est de la RDC, ce don s’inscrit dans le cadre d’une des missions de son organisation, celle de promouvoir l’accessibilité à l’eau potable aux populations des régions non encore desservies.
Le choix de Bugamba, indique-t-il, fait suite à un constat de la quasi-inexistence d’un site d’approvisionnement en eau dans tout le milieu.
Et de souligner, après avoir constaté l’angouement de la population à l’ouverture de ce tank : « Nous constatons que le besoin est tellement énorme par rapport à nos moyens qui sont très limités. D’où, tout en remerciant l’organisation Umuntu depuis la Suisse, qui a financé l’installation de ce tank; nous appellons d’autres partenaires à appuyer les projets de dessertes en eau dans ces milieux »

Monsieur Bisimwa Pacifique, cadre de base de Bugamba, rejouis de ce don, souhaite que ce projet persiste et ne puisse pas s’arreter en mi-chemin, « comme c’était souvent le cas avec d’autres organisations dans le passé.

« Nous disons sincerement merci à l’organisation Umuntu pour avoir songé à la population de Bugamba. Ici chez nous, les gens souffrent énormément pour s’approvisionner en eau. Pour avoir de l’eau ici, on attend la pluie. Et s’il ne pleut pas, on s’approvisionne dans des tanks des particuliers où le prix est tellement élevé par rapport aux moyens de la pauvre population… Nous souhaitons que Umuntu et ses partenaires ne soient pas comme les autres qui amènent des tels projets mais au bout de quelques jours tout s’arrête, on ne sait pas pourquoi… » declare-t-il.

Point de vu partagé par Madame Mapendo Claudine, mère de deux enfants, habitante de Bugamba, rencontré, bidons en main, au lieu où le tank est installé, pour puiser de l’eau.
Celle-ci remercie ceux qui leur apportent de l’eau et souhaite que celle-ci reste permanente dans le reservoir pour permettre à tous les ménages d’être servi.

« Nous disons merci car avec ce tank plusieurs ménages auront une petite provision d’eau. Nous souhaitons qu’ils rendent permanente l’eau dans ce reservoir pour permettre à chaque ménage de s’approvisionner étant donné que nous sommes très nombreux. Et si possible, qu’ils en ajoutent d’autres car ici le problème d’accessibilité en eau est un vrai casse-tête… »

Il sied de noter que les benéfeciaires de l’eau de ce tank sont estimé à environs 140 ménages.

L’organisation « Umuntu Movement » qui finance ce projet, est d’après ses responsables, un mouvement internationale oeuvrant dans la promotion de l’accessibilité à l’eau auprès des populations vulnérables; dans la protection de l’environnement, la promotion de l’agriculture urbaine.

Emmanuel BARHEBWA