Goma : un bébé d’environs trois mois retrouvé abandonné

Selon les sources contactées par nos confrères du média en ligne Le Renouveau.net, les faits se sont passés aux environs de 5 heures du matin de ce vendredi 24 septembre 2021. Ce bébé, un garçon d’environ 3 mois, renseignent les témoins, a été retrouvé nu dans une parcelle vide au Quartier Bujovu, en commune de Karisimbi, dans la ville de Goma.

D’après Maurice Nsengiyumva, point focal du réseau de protection de l’enfant dans le quartier Bujovu, s’exprimant au micro de nos confrères, ce sont les habitants à la recherche de l’eau potable,qui ont découvert le nourrisson et ont alerté les autorités de base.

« La première des choses, on a tout fait pour savoir si l’enfant était encore vivant. Heureusement qu’il l’etait, cet enfant d’environ trois mois d’âge et du sexe masculin serait retrouvé nu, ceux qui l’ont récupéré l’ont directement amené a la Mairie pour le présenter devant l’Officier de l’État Civil, afin que celui-ci en prenne acte. Après cette étape, nous irons à la division des affaires sociales, puis a la commune de Karisimbi afin d’obtenir la fiche de placement provisoire. Tel que recommandé par le code de la famille, l’État Civil doit lui accorder un nom parce que c’est de son droit », a précisé Maurice Nsengiyumva.

Et de renchérir : «Les filles et jeunes femmes doivent cesser cette pratique ignoble. Si elles ne sont pas capables de supporter l’enfant, qu’elles s’abstiennent des grossesses non désirées, c’est inadmissible, dans l’espace de deux semaines l’on ramasse deux nourrissons ».

Des cas similaires (d’abandon des bébés) sont signalés de temps en temps en ville de Goma et ailleurs et sont dénoncés par nombreuses personnes qui voient en cette pratique une irresponsabilité totale des parents et un crime grave contre des innocents enfants qui d’ailleurs, dit-on, constituent l’avenir de la nation.

La Rédaction

Nord-Kivu : le territoire de Walikale plongé dans la famine après la destruction de nombreux champs par la pluie

Parmi les dégâts causés par la forte pluie qui s’est abattue sur le territoire de Walikale au Nord-Kivu ce mercredi 22 Septembre 2021 on note la destruction des vastes étendues des champs des habitants de la place. Un phénomène qui risque de plonger la population dans une grande famine, s’inquiète l’un des notables de Walikale.

En effet, d’après MUHINDO MUHEMERI John, notable de Walikale, qui s’est confié à KivuNyota ce jeudi, les dégâts sur le plan agricole sont énormes. A l’en croire, les eaux des pluies ont détruit plusieurs hectares des champs des populations causant d’énormes pertes de produits champêtres, principaux sources d’alimentation humaine et animale dans la région. Il lance ainsi un SOS en faveur des milliers de familles touchées par ce drame : « nous demandons de l’aide auprès des organisations locales et internationales, au gouvernement et aux personnes de bonne volonté pour que nous ne puissions pas mourir de faim » plaide-t-il.

MUHINDO MUHEMERI rappelle toutefois que l’insécurité demeure aussi l’un des fléaux qui font souffrir les populations de cette partie du pays, fléau auquel s’ajoute à ce jour la famine causée par cette catastrophe survenue mercredi dernier.

Rappelons qu’une forte pluie s’est abattue dans  les localités de Iremya, Kateku, Mirungi et Bushimba dans le groupement Ikobo, secteur Wanyanga ; territoire de Walikale ce mercredi 22 septembre aux heures matinales, causants d’énormes dégâts materiels. Aucune perte en vies humaines n’a été signalée jusqu’à présent.

Chimène KIBIRA

Une lumière sur l’affaire Extorsion du diamant de la COMIBU par le Diocèse de Goma

la dernière accusation faite à la presse par les responsables de la COMIBU(Coopérative Minière de Buuma) selon laquelle le Diocèse de Goma l’aurait extorqué un diamant d’une valeur de 2 millions 700 milles dollars américains suscite des remous au sein de l’opinion locale à ce jour. A cet effet, face à une demande croissante de la lumière sur ce dossier par ses lecteurs et en attendant la réaction officielle du diocèse, ainsi que l’aboutissement de son investigation sur l’affaire, Kivu Nyota propose à ses lecteurs ce billet de LaprunelleRDC.Infos qui a réussi à joindre l’avocat du diocèse de Goma, Me Dunia Ruyenzi pour avoir sa version des faits.

La Coopérative Minière Buuma (COMIBU), exerçant ses activités au Nord-Kivu, accuse le diocèse de Goma de lui avoir « extorqué » un diamant équivalent à 2 millions 700 mille dollars américains, depuis 2017.

Ces accusations sont contenues dans une déclaration rendue publique ce jeudi 16 septembre 2021, et dont une copie est parvenue à Laprunellerdc.info.

 Dans cette déclaration, La COMIBU dit avoir été sollicitée par l’église catholique à travers l’évêque Théophile Kaboyi (Archevêque à l’époque), disant que l’église catholique avait besoin des pierres précieuses à Rome pour la confection des œuvres liturgique.

La majorité des membres de cette coopérative étant des fervents catholiques, ces derniers avaient fait foi à l’église catholique et avaient fourni à l’église un diamant d’une valeur de deux millions sept cent mille dollars américains, à travers une sœur religieuse recommandée par l’évêque du diocèse de Goma Théophile Kaboyi.

D’après la COMIBU, plusieurs rendez-vous de paiement ont ainsi été donnés par l’église pour le payement mais sans succès: « Il nous a fait marcher dans plusieurs diocèses promettant de nous payer, mais toujours sans succès et c’est ainsi que le dossier s’est retrouvé dans différents tribunaux de la place, » dit cette structure.

Selon la COMIBU, le non règlement de cette dette cause la précarité de plusieurs de ses membres de famille.

« À cet effet, Nous demandons au Président de la République, Chef de l’état et garant du bon fonctionnement des institutions, de prendre à cœur cette souffrance qu’endure la COMIBU ainsi que ses dépendants, pour que nous soyons remis dans nos droits les plus légitime, car il s’observe déjà des suspicions au sein de différents groupes ethniques constituant la coopérative. Au saint père, le pape François, de plaider la cause de ses fidèles, qui sont déjà marginalisés par des guerres et autres catastrophes naturelles, et que certains représentants de l’église ne devraient pas rajouter en déviant la mission de l’église catholique, » dit cette déclaration.

Ces derniers ajoutent que plusieurs démarches de médiation ont été déjà menées pour tenter de rapprocher les deux parties mais sans succès. Ceci, après deux procès qu’ils confirment avoir gagné en justice.

Joint à ce sujet, Me Dunia Ruyenzi, l’un des avocats de l’église catholique, rejette formellement les accusations portées contre le diocèse de Goma, et affirme qu’il s’agit plutôt d’une religieuse du diocèse de Bunia, qui avait été arrêtée à Goma. Celui-ci reconnait cependant  que le diocèse de Goma avait intervenu  pour sa libération en attendant la poursuite de l’affaire devant la justice.

« Le TGI a déjà rendu son arrêt et nulle part où le diocèse de Goma est impliqué dans ce dossier. C’est une affaire de Bunia, » dit-il.

Celui-ci dit regretter de constater qu’au lieu que la COMIBU aille en justice avec le diocèse de Bunia, elle pointe du doigt le diocèse de Goma, qui d’après lui n’est pas concerné par ladite affaire.

LaPrunelleRDC.Info via Kivu Nyota

Goma : Nouveau cas de noyade d’un jeune sur le lac Kivu

Agé de 17ans, Vainqueur SHEKASANA qui résidait chez ses parents dans le quartier Mabanga-Sud a été victime jeudi 16 septembre 2021 d’une noyade sur le lac Kivu.

Selon les informations en notre possession  ce jeune homme serait parti se baigner avec ses amis et n’a pas su se ressortir des eaux après s’y être plongé pendant une certaine période. Amené à l’hôpital après être sorti du lac, il avait déjà rendu l’âme, ont constaté les médecins.

Interrogé à ce sujet, CLAUDE RUGO président communal de la jeunesse de Karisimbi confirme l’information et appelle les parents à plus de  responsabilité dans la protection de leurs enfants surtout en cette période de vacances. « Les parents ne jouent pas correctement leurs rôles. C’est comme si l’éducation de  leur enfants est sans valeur. Ce n’est pas aux autorités de prendre soins de vos enfants mais à vous-même de les faire » A-t-il martelé.

Il sied signaler que la semaine dernière deux enfants du Quartier Mugunga ont échappé à une noyade sur le lac Kivu. Cette dernière est comptée parmi les accidents les plus fréquents en ville de Goma en période de vacances des élèves et écoliers, d’après plusieurs sources locales.

Chimène KIBIRA

Goma : L’Association ACMP octroie des motos-taxi aux familles démunies

La cérémonie de remise officielle de ces engins roulants est intervenue dimanche 05 septembre 2021 dans la cours scolaire de l’Institut Shaba de Goma en présence non seulement des cadres de cette association mais aussi des quelques membres de familles bénéficiaires.

Pour l’Abbé KASEREKA HULA Salvinus, président du Conseil d’Administration au sein de l’Association « Action Consolez Mon Peuple (ACMP) », cette action s’inscrit dans le cadre du programme  de Relèvement Communautaire, un des programmes poursuivis par son association dans sa mission de travailler avec les familles moins favorisées pour relever leur niveau de vie.

A l’en croire, ces engins sont remis aux familles des motards membres de cette association sous forme de crédit, devant être remboursé progressivement pendant une certaine période.

« La journée d’aujourd’hui a été consacrée à la remise des motos à ces familles pour qu’elles puissent fructifier ces moyens qui viennent de leur être remis, de sorte qu’après une certaine période, selon la convention avec l’association, ladite famille puisse restituer après une année la même moto, de sorte que l’association puisse payer et acheter une autre moto pour la passer à une autre famille… »  a expliqué l’abbé.

Les bénéficiaires, de leur côté, louent cette initiative et promettent de faire bon usage de ces engins. Monsieur ALAMO BONANE Innocent, père de famille et un des bénéficiaires, indique que « celui qui nous donne une moto est comparable à celui qui nous donne la vie ». Et de renchérir : « ces motos, nous promettons que nous allons bien les entretenir et lorsque nous reviendrons une seconde fois pour récupérer notre deuxième clé, les donateurs seront contents de voir que les engins qu’ils nous ont remis sont toujours en bon état. »

Même point de vu pour  Monsieur BATAKENGANA KAMANDA Joachim, un autre bénéficiaire, qui soutient qu’il n’a jamais assisté à un tel acte depuis qu’il exerce son métier : « J’ai une joie immense aujourd’hui parce que depuis que je travaille comme taximen-moto, je n’ai jamais vu une telle initiative de la part d’une quelconque association, qui décide d’aider les motards…Je loue vivement ce geste parce que j’ai une moto déjà vieillie et qui m’avait déjà fait souffrir avec des problèmes d’amortisseurs. Mais à partir d’aujourd’hui je vais désormais rouler via  le cheval. Vraiment je dis merci aux responsables de cette association… »

Cette action, d’après les responsables d’ACMP, a été appuyée par l’organisation POZZO D’ACQUA, une organisation italienne. A part l’octroi des motos aux motards, les autres membres de cette association ont témoigné avoir déjà reçu des crédits des sommes d’argent qu’ils utilisent dans des petits commerces et qu’ils remboursent progressivement à partir des bénéfices qu’ils obtiennent.

Emmanuel BARHEBWA

Goma : une autorité du secteur de l’éducation victime de cybercriminalité

Inspectrice chef de pool du secondaire de Karisimbi I (Ville de Goma), Madame Antoinette KASWERA WASUKUNDI, résidant en ville de Goma est victime depuis un certain temps de cybercriminalité.

En effet d’après ses révélations à la presse lundi 31 août 2021,  il se trouve que son numéro est utilisé par des inconnus qui demandent de grosses sommes d’argent à ses correspondants. Pendant ce temps, elle-même ne sait plus réaliser aucune opération avec ce numéro.

Madame Antoinette s’explique : « Au fait, mon numéro n’affichait plus. Un moment donné, même quand je formule un message on m’écrit “à l’attente de la réhabilitation du réseau”…Et j’ai attendu…Heureusement qu’on s’est adressé à mon comptable, on lui demandera l’argent du compte du pool. On lui demande l’argent en mon nom, soi-disant que je suis en réunion avec l’IPP et que j’ai besoin de cet argent-là. C’était vers 17h, alors qu’on venait de se séparer avec lui. Heureusement qu’il a vite appelé mon mari pour s’informer sur ma présence à la maison. Heureusement que j’étais déjà à la maison à ses côtés, et là on a vite compris que mon numéro était déjà piraté… »

Elle affirme tout de même avoir alerté les services compétents mais n’a trouvé aucune solution, et a décidé, “avec regret”, de changer ce numéro se procurant d’une nouvelle carte sim.

« Vraiment je regrette fort parce qu’on a sapé ma personnalité. Je demande pardon à tous mes correspondants ;  là je vois mes autorités, mes collaborateurs, et tous mes amis et connaissances, du fait qu’on leur a demandé beaucoup d’argent en mon nom… Que celui qui tombe sur un quelconque message venant de mon numéro, qu’il se rende compte que c’est de la piraterie et qu’on veut seulement lui voler l’argent » souligne-t-elle.

Alors qu’ils étaient quasi inexistants il y a quelques années, les cas de cybercriminalités se font entendre en grand nombre depuis un certain temps dans la ville touristique de Goma. Plusieurs habitants de cette ville deviennent de plus en plus victimes de piraterie de leurs comptes facebook et de plusieurs de leurs réseaux sociaux, voire même de leur numéro de téléphones. Plusieurs criminels accèdent à leurs données personnelles, se plaignent-ils, et font des arnaques de tout genre sans être inquiété ni par la justice, ni par les opérateurs du numérique.

Emmanuel BARHEBWA