C’est à travers des formations gratuites dans les domaines de savonnerie, coupe et couture, art culinaire, tissage des paniers artisanaux, fabrication des braseros et bien d’autres ; que l’Association des mamans engagées pour l’auto-prise en charge et le développement (AMEAD en sigle), initiative de la philanthrope Joséphine Sauda Kahongya, a rendu autonome plus de 1500 personnes, majoritairement des femmes vulnérables de la ville de Goma et ses environs, tout au long de l’année 2020.
Le bilan a été présenté, preuve à l’appui, ce dimanche 14 mars 2021 à Goma au cours d’une conférence-débat ayant réuni les membres de cette association et quelques autorités polico-administratives du Nord-Kivu, sous le thème : « la morale, une nouvelle approche pour une autonomisation réelle de la femme ».
Dans son exposée, Joséphine Kahongya a souligné que ce record aurait été plus élevé n’eut été les perturbations liées à la pandémie de Covid-19.
« Nous avons érigé 7 sites opérationnels de la formation dans différents métiers en ville de Goma, contenant chacun en moyenne 250 personnes (femmes, jeunes filles et hommes) », a-t-elle révélé.
Et d’ajouter : « En dépit du confinement, il sied de porter à votre connaissance que nous avons atteint le nombre de 1585 apprenants soit 94,7% de notre objectif qui était de 1672. Partant de ce score réalisé, n’eut été cette pandémie à Covid-19, nous aurions atteint le 100% et même aller au-delà de notre projection ».
Un bilan applaudi par toutes les autorités invitées à cette conférence qui ont, non seulement encouragé ces mamans à aller de l’avant dans ces initiatives pour le developpement du pays, mais aussi procédé à l’achat des produits leur présentés au cours de cette activité (savons liquides et en tige, braseros, paniers traditionnels, etc)
Les principales difficultés rencontrées, durant ces formations, ont soulevé les formateurs, se résument par l’insuffisance des matériels pour un bon apprentissage des apprénants.
D’ici fin décembre 2023, l’AMEAD compte réaliser un nombre de 10083 femmes et jeunes filles formées dans différents métiers, a souligné sa coordinatrice avant de lancer « un appel pathétique à tous les parténaires locaux, nationaux et internationaux pour nous accompagner dans cette lutte afin de créer dans l’esprit féminin la loi de la la créativité ».
Emmanuel BARHEBWA