Présente dans les domaines de l’agriculture et l’élevage depuis 3 ans, en 2017 ; cette association d’une vingtaine de jeunes étudiants, majoritairement en agronomie dans différentes universités de Goma, se fixe le challenge d’améliorer ces domaines d’intervention pour couvrir plus de ménages. Agro Vision Group veut devenir la référence dans la production, la transformation et la vente des produits agroalimentaires à partir de l’Est de la RDC.
L’association a tout d’abord commencé par les cultures maraichères pour palier au problème de carence en produits agroalimentaires ; c’est surtout pallier à la problématique du recourt à l’importation pour avoir ces denrées.
Outre la culture de la tomate, des choux et d’autres légumes, ces jeunes ont ensuite élargi leurs activités à la patate douce, la pomme de terre et autres tubercules qui remplissent des tonnes de productions chaque année.
La troisième option pour suppléer à la qualité de l’alimentation des populations de la région, l’organisation AVG a procédé par l’élevage des lapins et l’apiculture pour la production du miel.
Selon Eric KAYANDI, ce challenge de trois ans est surplombé d’énormes difficultés d’ordre infrastructurel et financier pour améliorer la qualité et la quantité des denrées que AVG entretient dans les périphéries de Goma à l’Est de la RDC, à l’instar des agglomérations de MUJA et MUGUNGA, respectivement en Groupement MUJA dans le territoire de Nyiragongo et dans la commune de KARISIMBI.
« Il nous est tout à fait difficile d’avoir accès aux champs dans la région de Goma qui est une zone urbaine. En palliative, nous procédons par une location des espaces insuffisants dans les zones péri-urbaines avec un poids sur le cout de transport. L’insuffisance de l’outil de travail fait un autre défaut ; nous recourrons à un autre prêt pour y remédier… nous sommes en face de l’insuffisance des moyens pour nous procurer des vastes étendues qui vont nous permettre de multiplier nos cultures » lâche le coordonnateur de AVG à Kivu Nyota.
L’AVG crie à un délaissement des autorités académiques et étatiques qui, en principes devraient les accompagner dans l’initiative.
Les cultures sont à ce jour supportées par une vingtaine des jeunes encore à l’Université, qui ne peuvent compter que sur leurs propres poches et sur le soutien de certains parents qui voient en eux une opportunité de développer le pays dès le jeune âge, poursuit le responsable de AVG, qui se félicite de voir chaque jour ses collègues acquérir de l’expérience dans le domaine de l’agriculture, l’apiculture et l’élevage des lapins.
Eric KAYANDI sollicite enfin un accompagnement des autorités à tous les niveaux : académiques et étatique, pour maintenir cette initiative au bon cap.
Emmanuel BARHEBWA