Au moins 10 civils viennent à nouveau d’être tués en territoire de Rutshuru dans les zones sous occupations des rebelles du M23 et des troupes de l’EAC.
Ces tueries en série, survenues dans la nuit du mardi au mercredi 05 juillet à Bungushu, entité située dans la localité Katsuba, Groupement Tongo en Territoire de Rutshuru, sont attribuées aux rebelles du M23-RDF qui menacent à mainte reprise nombreuses localités des Territoires de Rutshuru et Masisi au Nord-Kivu actuellement malgré la présence des soldats de la force régionale dans diverses contrées.
Sur place nos sources indiquent que certains corps ont été déversés dans une toilette à une distance d’au moins deux kilomètres de la position des militaires de L’EAC.
Et pendant ce temps cette situation expliquant l’agrandissement de l’insécurité, indigne plus d’une personne.
À côté des tueries, indique une autre source sous anonymat, les éléments M23 se livrent désormais à des pillages des biens de la population et plusieurs intimidations.
Face à tous ces crimes, notre source demande une enquête sérieuse des organisations internationales et des structures de Défense des Droits de l’homme pour que leurs auteurs soient sanctionnés; rassurant que la population est prête à collaborer.
« Ils ont déjà commis des crimes graves dans notre entité. Ils pillent, ils tuent, ils violent …Et nous, on est là. On ne sait pas quoi faire. Nous avons besoin de l’aide, pour sortir de ce calvaire » lâche-t-elle, larmes aux yeux.
Contacté tôt ce matin par KivuNyota,la société civile forces vives dans le Territoire de Rutshuru confirme aussi cette triste nouvelle, faisant un bilan provisoire de 12 civils exécutés par les éléments du M23 dont 8 retrouvés en premier lieu et 4 autres jetés dans une toilette.
Jean Claude Bambanze, président de cette structure citoyenne condamne ces actes ignobles causés par la coalition M23-RDF dans cette partie du Territoire de Rutshuru.
Celui-ci déplore que l’assassinat de ces personnes soit réalisé sous l’œil impuissant des militaires de la Force Régionale, actifs dans plusieurs parties depuis un bon temps.
À l’instant, un déplacement partiel des populations allant dans des juridictions paisibles s’observe dans la zone, témoignent nos sources sur place.
La Rédaction