Insécurité à Goma: le colonel Job Alisa annonce les nouvelles mesures pour renforcer la sécurité de la population

Dans une interview accordée à presse ce lundi 12 octobre au sortir d’une réunion de sécurité avec les cadres de bases et les présidents des différentes associations de taximen-moto, à la mairie de goma , le commandant ville Job ALisa a annoncé le lancement des opérations de grande envergure pour mettre hors d’état de nuire tous les bandits à main armés dans la ville de Goma.

D’après lui, ces opérations sont basées sur la collaboration entre la population et les services de l’ordre. « Toute personne qui connait des maisons où se cachent des bandits à mains armé est prié de venir au bureau de la police de proximité pour dénoncer ces malfrats qui sement la peur et la terreur dans la population et dans la ville ». a déclare Job Alisa.
Et de rencherir: « Les opérations vont bientôt commencer.La personne qui dénoncera un bandit main armé sera récompensé par une moto et sa sécurité sera à 100 pourcent garantie comme Jésus nous protège ».

Notons qu’il s’observe une montée de la criminalité en ville de Goma ces dernières semaines. Des cas de fusillades, de vols, de kidnapping, etc. sont signalés presque chaque jour dans plusieurs quartiers de la ville de Goma. Une situation qui n’a pas cessé même en présence du chef de l’Etat. Celui-ci a promi de revenir à Goma dans les tout prochains jours pour s’y installé pour renforcer les opérations de la sécurisation de la population.

Ricardo olenga .

Insécurité à Goma: Encore une personne fusillée dans le quartier Katindo, non loin de l’institut Rwenzori vers Carmel

Une personne vient d’être tirée deux balles le soir de ce lundi 12 octobre 2020 au quartier Katindo non loin de l’institut Rwenzori, aux environs de 18h30. Acheminée vite à l’hopital, elle se retrouve pour l’instant entre la vie et la mort.

La victime, un certain Dudu est un révendeur d’unités et changeur de monnaie de ce coin, à en croire les prémiers témoignages de nos sources que Kivu Nyota a rencontrées sur place quelques minutes après le forfait .
Les mêmes sources renseignent que les bandits ont trouvé cette personne dans la boutique située proche de chez elle avant de commettre leur forfait et de s’evaporer ensuite dans la nature.

Ce cas s’ajoute à plusieurs autres cas de meurtres enregistrés ces dernières semaines dans la ville de Goma. Samedi dernier, aux environs de 21h30, une autre personne a été assassinée par balle dans le même quartier. Son enterrement interviendra ce mercredi et le deuil est encore en cours a son domicile situé non loin de la paroisse Mont Carmel de Katindo.

Emmanuel BARHEBWA.

Bukavu: un nouveau centre culturel voit le jour (Espace Culturel Kwetu Art)

Espace culturel Kwetu art (ECKA), C’est le nom d’un Nouveau Centre culturel qui vient de voir le jour dans la ville de Bukavu.
Ce Centre a officiellement été lancé ce samedi 10 octobre 2020 par la ministre en charge de la culture et le maire de la ville à son bureau provisoire situé à Muhumba dans l’enceinte de Karibu Café.

Selon son directeur Joyeux Bin Kabodjo, cet Espace a pour particularité la mise en place d’un espace d’un cadre d’expression et de réorganisation de l’action culturelle de la ville. Un espace qui a pour vocation d’informer, former et divertir. Et cela en rencontrant toutes les disciplines Artistiques.

Deux journées portes ouvertes sont organisées au sein de l’Ecka dans l’enceinte de Karibu Café du lundi au mardi à partir de 9h. Ces deux jours la scène s’ouvre à 17h et des expos sont en cours à l’espace.

Nous invitons la population à s’approprier cet Espace qui sera définitivement installé à Bagira après réhabilitation et aménagement de cet l’espace lui y accordé par le gouvernement provincial. Francis SHOK MWEZE

RDC-Rentrée scolaire 2020-2021: Après sept mois sans cours,tout le monde n’est pas prêt pour commencer

C’est officiel,les élèves de toutes les écoles de la RDC reprennent finalement les cours lundi 12 octobre 2020. C’est également la date qui marque la rentrée scolaire pour la nouvelle année 2020-2021. Environs sept mois après; alors que certains parents semblent moins prêts pour envoyer leurs enfants à l’école, les élèves sont plus que détérminés pour démarrer les activités, pendant que les enseignants posent encore un certain nombre de doutes. C’est le constat fait par votre rédaction à la veille de cette rentrée scolaire.

Comparativement aux années précédentes l’ambiance qui règne aux jours précédents la rentrée scolaire n’est pas très visible cette année. L’engouement qui s’observe dans les marchés des fournitures scolaires( uniformes,cartables, cahiers, et autres objets classiques) est faible par rapport aux années antérieures, a-t-on constaté.

Joyce Musafiri, une vendeuse des objets classiques rencontrée dans une papéterie du centre ville de Goma nous relate ce qui suit: « Nous sommes samedi aujourd’hui, à la veille de la rentrée scolaire mais le stock est encore grand. Lors des années antérieures, à un jour comme celui-ci, les clients étaient plus nombreux et le stock se serait déjà épuisé…Cette année,les clients sont moins nombreux et la vente évolue à pas de tortue. » renseigne-t-elle.

L’observation de Joyce se confirme par les propos de certains parents rencontrés dont les plaintes sont liées surtout du côté financier.
« J’ai appris que la rentrée scolaire c’est pour ce lundi. Mais faute de moyens, je vais chercher tout simplement quelques cahiers et des stylos pour permettre à mes enfants d’aller suivre les cours. Quant aux cartables, uniformes et autres objets classiques, ils pourront utiliser ceux de l’année passée dans un premier temps.Je n’ai pas le choix de toutes les façons.Vous savez vous-même la situation que nous traversons actuellement. » indique Linda, mère de 5 élèves.
A un autre parent d’ajouter: « Cette rentrée scolaire intervient dans une période où tout le monde cherche à se stabiliser financièrement après la crise du corona virus. Il est impossible pour nous de répondre à 100% les besoins des enfants pour cette rentrée scolaire. Voilà pourquoi les enseignants devront nous comprendre un peu et accepter les enfants tels qu’ils se présenteront ».

Les élèves attendent la rentrée des classes avec impatience

Peu importe les difficultés financières auxquelles sont confrontés leurs parents, les élèves n’attendent rien d’autre à part la reprise des cours. Ils ont soif d’étudier après près de sept mois passés à la maison.
 » Mon nom c’est Judith. Cette année je passe de la 8ème primaire en 1ère secondaire. J’attendais ce moment depuis longtemps. Les études m’avaient déjà manquée. Nous sommes déjà fatigués de rester à la maison. »
Gauthier Heshima,un autre élève, souhaite que les problèmes de l’année passée ne se reproduisent plus cette année.
« Nous sommes plus que prêts pour réprendre le chemin de l’école. Nous voulons que cette année scolaire se termine en paix. Qu’il n’y ait plus de grèves ou de corona virus encore. Que nos autorités prennent des dispositions pour que les problèmes de l’année passée ne reviennent plus cette année. »

Les enseignants hesitent encore

Les professionnels de la craie rencontrés, même s’ils disent être prêts à répondre à l’appel de leur hierarchie,celui de reprendre le chemin de l’école; ils hesitent encore quant à certains aspects téchniques liés à la dispensation des enseignements cette année.
« Comme tout travailleur, nous allons bel et bien répondre à l’appel de nos employeurs en nous présentant aux cours le lundi. Néanmoins, je doute encore de l’effectivité des enseignements et du respect du programme national cette année. » nous fais savoir Guylain Chimeshula,un enseignant de la place.
« Les matières non vues l’année passée suite à la suspension des cours à cause du corona virus, risquent d’empieter sur celles de cette année. L’enseignant actuel, poursuit-il, se verra dans l’obligation de revenir sur ces matières avant d’entammer celles de cette année,pour une bonne compréhension des apprénants. »Cela aura un impact sur le respect du programme national ».

Guylain estime que le gouvernement devrait réajuster le programme et leur donner la possibilité de revenir sur les matières non vues l’année passée, en uniformisant le programme. Sans cela, pense-t-il, il risque de s’observer un desordre dans la dispensation des cours, l’enseignant ne sachant pas par où commencer.

Le corona virus étant encore présent au pays, le gouvernement en confirmant la reprise des cours pour ce lundi 12 octobre, a souligné que le port des masques restera obligatoire dans toutes les écoles de la RDC, le respect des gestes barrières de lutte contre la propagation de la Covid-19 également.

Emmanuel BARHEBWA

Sérieusement frappé par la Crise du Coronavirus,le secteur du tourisme en RDC,pourra-t-il survivre?

Le 27 septembre de chaque année, l’humanité célèbre la journée mondiale du Tourisme. C’est une occasion de faire une pensée spéciale sur l’évolution de ce secteur et son apport dans le développement des pays. Cette année en RDC, cette journée s’est célébrée à Idjwi, île de l’Est du pays; en présence du ministre national du tourisme Yves Bunkulu dont le message s’est focalisé sur la relance du secteur touristique post Covid-19. Un message bien accueilli par les opérateurs du secteur, car traduisant la bonne foi du gouvernement, mais qui est loin de résoudre les problèmes.

En plus des nombreux defis auxquels il fait face depuis des nombreuses années, le secteur du tourisme en RDC a été sérieusement frappé cette année par une des pires crises sanitaires que le monde ait connu.
Bien que la covid-19 ait perturbé presque tous les secteurs du pays, le tourisme est essentiellement l’un des secteurs qu’elle a le plus paralysé.
La suspension des vols internationaux, la fermeture des sites touristiques, la limite de la mobilité des gens,etc. sont entre autre les mesures qui ont mis en mal le fonctionnement des plusieurs entreprises touristiques durant la période dite de confinement en RDC(mars à septembre 2020,soit près 6mois). Les bars et restaurants ayant été obligés de fermer, les hôtels, les sites touristiques et les compagnies d’aviation également, des milliers des congolais ont été au chômage.

Un plan de relance du secteur adopté par le gouvernement congolais

Le ministre national du tourisme a, lors de la cérémonie du 27 septembre 2029 a Idjwi, rémonté le moral de toutes ces entreprises touristiques affectées par les conséquences de la pandémie, en annonçant que le gouvernement congolais a adopté un plan d’urgence de la rélance du secteur touristique post Covid-19.
Ce plan,a dit le ministre, met un accent particulier sur « la promotion et le développement du tourisme domestique ».

Il s’agit concrètement, explique Yves Bunkulu, de mettre un accent particulier sur des actions à mener allant dans le sens d’inviter les Congolais à faire de leur pays la première destination touristique, d’autre part, il faut mettre en exergue l’existence d’énormes potentialités tant touristiques qu’économiques en vue d’en favoriser l’exploitation par des capitaux et investissements privés.

Par ailleurs le ministre national du tourisme a fait également savoir aux opérateurs du secteur touristique, qu’il est prévu plusieurs activités au pays en marge de la journée mondiale du tourisme, dans le but de stimuler la population à consommer l’offre touristique locale, et encourager davantage d’investissements dans le secteur et amener les opérateurs déjà actifs à développer la qualité de leurs offres.

Une réaction qui ne met pas fin aux problèmes du secteur

Bien qu’elles traduisent la bonne foi du gouvernement à relancer le secteur du tourisme au pays après la période inédite de la crise sanitaire, les mesures adoptées par le gouvernement ne résolvent pas totalement les multiples problèmes qui empèchent ce secteur de se développer.

Réunis en atelier de reflexion en marge de la journée mondiale du Tourisme/édition 2019, les acteurs du secteur touristique du Nord-Kivu (agence de voyages, tours opérateurs, Office national du tourisme, division provincial du tourisme,…) étaient révenus sur les principales difficultés qui freinent le developpement du tourisme en République Démoctatique du Congo.
L’insécurité étant le défis majeur, ils y avaient ajouté la cherté du visa congolais (et la difficulté de l’obtenir), l’insuffisance des infrastructures de base(état délabré des routes), les tracasseries routières (l’existence d’inombrables barrières installées les longs des routes), la multiplicité des taxes, les difficultés d’accès à certains sites touristiques du pays, le non-entretien de certains sites touristiques, la mauvaise présentation de l’image du Congo au monde, etc.

À côté de cela, les opérateurs du secteur touristique avaient déploré un comportément bizarre observé chez une frange de la population congolaise; « le rejet ou la non acceptation des touristes étrangers ». Ceux-ci sont parfois victimes des insultes, de calomnie,de manque d’hospitalité…Les participants à cet atelier avaient d’ailleurs suggéré, pour contourner cette obstacle, l’organisation des campagnes de sensibilisation, de reéducation de la population envue de cultiver en elle l’esprit d’hospitalité envers les étrangers.

Les participants à cet atelier de formation avaient estimé que si toutes ses difficultés obtienaient des solutions, le secteur touristique trouverait des bonnes bases pour décoller et contribuerait au développement économique du pays, au même titre que tant d’autres secteurs comme le secteur minier, auxquel le pays focalise plus son attention.

Malgré ses énormes potentialités touristiques (faune et flore très particulières, multiplicité des cultures, des talents exceptionnels des artistes, etc.), la RDC ne réussit toujours pas, soixante ans après son indépendance, à à vivre de son tourisme. L’attrait des touristes locaux et étrangers décroit du jour au lendemain et empèche au secteur de décoller. Les crises comme celles du coronavirus devraient pousser les congolais à reflechir suffisamment sur les voies et moyens pour mettre en valeur leurs richèsses touristiques afin de faire décoller ce secteur, considéré comme l’un des pilliers de développement de nombreux pays à travers le monde.

Emmanuel BARHEBWA

Diocèse de Goma: »La vente obligatoire des fournitures scolaires désormais suspendue dans les écoles catholiques »(Abbé Henri Chiza, nouveau coordinateur diocésain)

Le nouveau coordinateur provincial et diocésain des écoles conventionnées catholiques du diocèse de Goma, l’abbé Henri Chiza Balumisa a réuni ce vendredi 09octobre2020 les chefs d’Établissements des écoles catholiques du diocèse. Objectif: Donner des directives à suivre au cours de la nouvelle année scolaire 2020-2021 dont la rentrée est prévue pour ce lundi 12 octobre 2020.

L’abbé Henri Chiza, après avoir insisté sur la consolidation et la pérénisation de la gratuité à l’école primaire précisant que les frais de motivations sont totalement supprimés dans toutes les écoles conventionnées catholiques, est revenu sur la question de la vente des fournitures scolaires.
« Les écoles ne sont pas des lieux de commerce. Aucune école catholique ne pourra plus se livrer dans la question de vente obligatoire des fournitures scolaires: uniformes, journal de classe, cahier de communication ou autres objets. Les élèves devront aller acheter au marché les fournitures scolaires » a-t-il déclaré.
Si jamais, ajoute-t-il, « les parents d’une école, en collaboration avec les chefs d’établissement,trouvent mieux d’uniformiser, alors le prix fixé par l’école devra se conformer au prix du marché. Mais sinon l’interdiction de vente obligatoire des fournitures scolaires est formelle. Les éléves doivent se sentir dans la liberté quant à ce. »

Retenons que l’abbé Henri Chiza Balumisa, nouveau coordinateur provincial et diocésain des écoles conventionnées catholiques en diocèse de Goma a pris officiellement ses fonctions lundi 05 octobre 2020. La cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, l’abbé Daniel Kitsa, s’est tenu au complexe scolaire Mama Mulezi de Goma.

Emmanuel BARHEBWA