Assassinat diurne de Ngezayo à Goma: Entre stupéfaction,angoisse et psychose au sein de la population

La surprénante nouvelle de l’assassinat ce matin de Monsieur Simba Ngezayo, fils de Victor Ngezayo, gérant assossié de l’hotel Karibu; est l’actualité qui defraie la chronique ce mardi 03 novembre 2020 à Goma. Les réactions des gomatraciens n’ont pas céssé de se multiplier depuis que la nouvelle est tombée, exprimant soit un sentiment de stupefaction, d’angoisse, ou de psychose vis-à-vis de ce nième assassinat survenu cette fois, en pleine journée.

C’est toute la ville qui a été alertée quant cette nouvelle de l’assassinat de cet homme d’affaire de Goma est tombée. Que ça soit dans les bus de transport en commun, dans les rues de la ville, ou sur les réseaux sociaux, c’est elle qui était au centre de toutes les conversations.

Que s’est-il passé?

D’après plusieurs médias locaux qui rapportent les faits, c’est aux environs de 7h passé de 12minutes que Monsieur Simba Ngezayo, dans sa jeep, a reçu des balles dans la tête; pendant qu’il voulait faire descendre l’enfant qu’il amenait à l’école. Les faits se sont donc produits, d’après les mêmes sources, à la porte de l’école « Arc en ciel », non loin du centre d’Accueil Isidore Bakanja, où le petit étudie. Les malfrats qui, probablément suivaient le véhicule de Monsieur Ngezayo depuis longtemps, se sont envolés ensuite dans la nature après leur forfait. N’étant pas décédé sur place, la victime a été vite achéminée à l’hopital avant de succomber quelques minutes plutard.

Entre stupéfation, angoisse et psychose au sein de la population

Des réactions n’ont pas cessé de se produire par-ci par-là au sein de la population de Goma. Les réseaux sociaux ayant donné la possibilité à tout le monde de s’exprimer, plusieurs internautes de Goma ont manifesté leur mécontentement face à cet assassinat diurne.

Que ça soit sur facebook, dans des groupes whatsapp ou sur d’autres réseaux sociaux, on pouvait lire des réactions du genre  » Goma est dévenu invivable »,  » Ça fait peur quand on doit se faire tuer en pleine journée! », ”Nous sommes fatigués! », »où sont nos autorités? »… pour ne citer que celles-là.

À un autre internaute de faire reflechir ses lecteurs sur « quel serait l’état actuel de cet enfant que le père amenait calmément à l’école et qui, au moment de se dire aurevoir comme d’habitude, a assisté plutôt au meurtre de son  » cher papa »?
« ça fait pleurer! » réagira en commentaire un autre internaute.

Les faits se repètent

Les cas l’assassinat sont dévénus réccurents en ville de Goma ces dernières semaines. Alors que la plupart des cas sont enregistrés souvent pendant les heures vespérales, ces derniers temps on commence à en avoir même pendant la journée. Pas plutard qu’en date du 19 octobre, un négociant des minerais avait également été sauvagement abattu aux heures matinales dans le quartier Himbi vers l’entrée président.

Bien que les services de sécurité soient à pied d’oeuvre et réussissent parfois à traquer certains de ces bandits, ils devront multiplier des stratégies pour la sécurisation des paisibles citoyens. Pour leur permettre de réussir leur mission, ces services ont toujours appelé la population à une bonne et régulière collaboration avec eux, en faisant des alertes et des dénonciations toutes les fois qu’elle constate des mouvements suspects.

Emmanuel BARHEBWA

Insécurité et tracasseries au port de Goma: le maire adjoint tient une réunion pour renforcer la sécurité à ce lieu public

Suite à l’insécurité grandissante qui sévit au port de GOMA actuellement, une réunion de sécurité s’est tenue ce mardi 03 novembre dans la grande salle du port EMMANUEL par le comité restreint de la mairie, présidée par le maire adjoint de GOMA.

Selon l’autorité urbaine, plusieurs cas d’insécurité et des tracasseries ont été déjà enregistrés en ce lieu public. Les responsables seraient, d’après lui, les enfants de la rue communément appelés maibobo qui avaient déjà élu domicile à cet endroit.
Il souligne que cette réunion fait suite à plusieurs alertes lancés par la population quant à la monté de l’insécurité au port.

JUVENAL NDIBESHE précise aussi qu’au niveau du port,certaines persones  y habitent sans autorisation. ceux qui  sont permi d’y habiter, leur nombre est limité et ce sont uniquement des agents de la SNCC.

 » _il y a des familles ici au port dont leurs parents travaillaient à la SNCC ont été retraités, ces dernières font loger certains de leurs membres de familles, à leur tour aussi ils sous-logent les autres avec la clandestinité d’autres personnes venant de la cité, d’où leur mouvement devient incontrôlé »_ a-t-il dit  à Kivu Nyota au sortir de cette rencontre.

A l’issu de la réunion, quelques propositions en terme de recommandations ont été prises pour dénicher ces inciviques qui sèment sèment l’insécurité au niveau du port de goma afin de les mettre hors d’état de nuire, a conclu le maire adjoint.

Emmanuel MWENE

Nord-Kivu: Deux députés provinciaux disent avoir du mal à garder silence après les recents massacres des civils à Beni

Des vives réactions continuent à se produire par-ci par-là, après le nième massacre des civils à Beni, ayant causé le weekend dernier, la mort de 16 personnes dont 6 femmes et 10 hommes (d’après la société civile).
Les députés Promesse Matofali et Jean-Paul Nghangondi, respectivement élu de Butembo et Beni sont parmi ceux qui ont réagi face à cette question devenu casse-tête dans cette partie de la province.

Les deux élus, après avoir interpeller en vain le ministre en charge de la sécurité, promettent de revenir sur cette question malgré le rejet par l’assemblée provinciale de cette interpellation, car pour eux, « la population victime de cette barbarie humaine en a déjà marre ». Ils disent avoir du mal à garder silence face à cette situation dévenu reccurente dans le territoire de Béni.

Rappelons que c’est dans le groupement de Buliki en secteur de Rwenzori à Beni, que ce dernier massacre, attribué aux présumés rebelles ougandais des ADF, a été perpétré. Des sources sur place renseigne que ces massacres ont conduit, comme toujours, à des déplacements massifs des populations vers des zones supposées être sécurisée notamment Kinyuhunda, Bulambo, Butembo, Maboya, Kalungula et Beni. La population restante, ajoutent les mêmes sources, manque sur quel pied marché.

Ricardo Olenga

Goma: Le gouverneur Carly Nzanzu salue l’avancement des travaux de réhabilitation des routes en province

À l’issue d’une visite d’inspection et d’étude topographique effectuée par les experts de la société DOTT SERVICES LIMETED, chargée de l’exécution des travaux de réhabilitation des axes routiers Goma-Bunagana, Butembo-Beni et Beni-Kasindi, le gouverneur de la province du Nord-Kivu, l’honorable Carly Nzanzu s’est montré très rejoui saluant « la diplomatie agissante du chef de l’Etat, Felix Tshisekedi », grâce à laquelle ce projet a été mis en place.

Après lesdites études topographiques, le commissaire général ad-intérim chargé de la reconstruction, le Dr. Akilimali Bamwisho Descartes, qui a fait rapport au gouverneur de province, souligne que ces études précedent la phase d’asphaltage des ces axes, qui interviendra dans les tous prochains jours.

Chose qu’a salué Carly Nzanzu Kasivita, qui attend de pied ferme la fin des travaux pour soulager ses administrés qui se sont toujours plaints de l’état délabrés de ces voiries.

Ricardo Olenga

Goma: Grogne des motards au quartier Katindo vers Bel air, après le vol d’une moto d’un des leurs collègues

Des nombreux motards sont visibles ce matin (aux environs de 10h) devant l’espace « Bel air » vers trois paillotes au quartier Katindo, en ville de Goma. Ils reclament que la moto de leur camarade soit retrouvée, après sa disparition survenue lorsque que ce dernier était à l’interieur de ce bar.

D’après les premiers témoignages recueillis sur place, le motard qui a perdu sa moto aurait été drogué pendant qu’il consommait sa boisson, avant de se rendre compte, quand il s’est retrouvé, que sa moto a disparu de là où il l’a garé.

« Le motard est venu avec deux personnes ici. À son arrivé il a garé sa moto ici à la porte du bar. Ensuite, pendant qu’ils consommaient ce qu’ils ont commandés, lui(le motard) s’est retrouvé endormi. Il a été drogué. A son reveil, il s’est retrouvé seul sur la table de consommation, avant de constater par après que sa moto a disparu… » relate le motard Rajabu, retrouvé sur place.

Et d’ajouter, soutenu par ses camarades: « Nous pensons que les propriétaires de ce bar seraient en complicité avec ces bandits.Ils doivent savoir d’où est provenu la drogue qu’on a fait boire à notre collègue. Voilà pourquoi nous sommes ici, pour exiger que cette moto soit vite retrouvée ».

La situation a été calmée par les agents de l’ordre qui ont amené avec eux les responsables de ce bar, et les propriétaires de la moto pour des pourparlés au bureau de la police.

Emmanuel BARHEBWA