Une tête bien formée, moteur parfait pour la création des projets

Nous sommes dans un pays où l’information à la une est souvent orientée du côté négatif, de ceci, Kivu Entrepreneurs par le bilais du Salon d’Innovation du Kivu (#SIK2019), vise à montrer sur la face du monde que la République démocratique du Congo peut se revêtir de sa vraie robe teintée des atouts suffisants pour améliorer les vies socioéconomiques de sa population, en dotant aux jeunes des connaissances et moyens nécessaires pour entreprendre des activités.

Rassemblés au tour de la thématique : « Innovation Facteur Déterminant pour le Succès de l’Entrepreneur » lors de la 2e édition du Salon d’Innovation du Kivu, #SIK2019, tenue à Goma, Hôtel Linda en date du 29 au 30 Novembre 2019, des entrepreneurs ont décortiqué les causes fondamentales de manque de l’esprit entrepreneurial chez la plupart des Congolais et épingler des pistes de solutions pour entreprendre un business et innover des produits existants et ainsi atteindre un succès.

Pendant l’exposé de l’équipe du premier panel de cette deuxième édition du #SIK2019, une question à été adressée aux panelistes celle de savoir si l’éducation formelle congolaise favorise l’entrepreneuriat. Pour réagir à cette préoccupation, le Professeur Dadis Salleh a affirmé sans hésitation que le système de l’éducation congolaise hérité des Belges ne favorise pas du tout aux jeunes d’entreprendre des startups. Le professeur Dadis continue selon les résultats de ses recherches menées au pays, il affirme : « Même dans des universités qui se disent formateurs des entrepreneurs, dispensent les matières y relatives pendant quelques heures soit 30 ou 45 heures. Durant ce petit moment de formation à l’université sans pratique, les jeunes inspirant à l’entrepreneuriat ne rencontrent pas leur attente celle de créer de l’argent. Au vrai sens l’entrepreneuriat devrait tirer ses racines dès l’école maternelle (éducation formelle des enfants de moins de 6 ans en RDC.»

Durant leurs exposés, les conférenciers concluent : « Quelque part le Gouvernement de la RDC n’est pas forcement responsable premier de manque de création des entreprises mais plutôt le manque des têtes capable de créer des business. » À savoir aussi, ce n’est même pas question de manque de l’argent pour créer une entreprise, ajoute le professeur Dadis Salleh, mais c’est le manque de la capacité de l’homme à initier ou à innover un produit, service. En tout, la solution au problème de la création d’entreprise est l’homme lui-même, martèlent les panelistes.

Samuel Habamungu

Découvrir le Makutano et le pond qu’il crée aux jeunes entrepreneurs à travers le Makutano For Youth

A l’occasion de la 2e édition du Salon de l’innovation du Kivu organisée à Goma à l’Hôtel Linda en date du 29 au 30 Novembre 2019 organisée par Kivu Entrepreneur, Mr Shola Deen présente Makutano For Youth, un réseau des jeunes entrepreneurs visant à promouvoir les jeunes entrepreneurs et les connecter aux Grands CEO afin d’aboutir à la notoriété de leur produit.

Venu de Kinshasa ce 28 Novembre 2019, Mr. Shola Deen, dans sa gibecière remplie de stratégies et moyens entrepreneurials, au profit des jeunes entrepreneurs de la République démocratique du Congo regroupés dans le réseau des professionnels. Ce réseau vise à intégrer les jeunes de tous les quatre coins du pays pour les ouvrir des opportunités et ainsi booster leur business à l’échelle internationale.

Monsieur Shole D. co-initiateur Makutano For Youth, explique le bienfondé de l’initiative Makutano For Youth. Ce dernier est un pond érigé pour nouer des relations entre les jeunes (nouveaux) entrepreneurs qui ne sont pas encore éligibles au regard des critères exigeants du Grand Réseau Makutano. Dans ce même optique, le Makutano For Youth organise des activités centrées sur le Networking, la mise en relation des jeunes entrepreneurs entre eux et avec les CEO du Grand Réseau Makutano pour le partage d’expériences et mentoring et les opportunités d’affaires.

Pour rappel, Shola Deen est l’un des invités de marqués vivement attendu au grand rendez-vous du SIK (Salon de l’Innovation du Kivu).

Samuel Habamungu

La deuxième édition du Salon d’Innovation du Kivu confirmée pour ce vendredi 29 novembre 2019

La deuxième édition du Salon d’Innovation du Kivu débute bel et bien ce vendredi 29 novembre 2019 jusqu’au samedi 30 novembre 2019. Cette rencontre des entrepreneurs du Kivu se tiendra à l’hôtel pendant deux jours, sur le thème « Innovation, facteur déterminant pour le succès de l’entrepreneur ». L’annonce a été faite ce jeudi 28 novembre 2019 au cours d’une conférence de presse organisée par  le SIK à Kivu Entrepreneurs.

Cette deuxième édition se réalisera sous quatre panels dont l’éducation, le numérique, l’industrie et les finances avec des orateurs qui viendront de différents coins de la RDC. Selon le promoteur du salon, l’événement est organisé pour exposer les entrepreneurs innovants au public en général et aux potentiels partenaires    (Investisseurs, Banques, Corporate…), renforcer le niveau de connaissance des participants sur le concept Innovation  dans    l’entrepreneuriat à travers les conférences-débats et ateliers; Inciter les participants entrepreneurs et potentiels entrepreneurs au concept innovation   dans l’entrepreneuriat; faciliter le contact entre les entreprises Corporate, Banques, autres acteurs d’appuis à   l’entrepreneuriat et les entrepreneurs porteurs des produits et services innovants ;

Pour cette édition, des conférences-débats sont au rendez-vous, des séminaires et ateliers, des sessions de Networking et des séances culturelles pour promouvoir l’entrepreneuriat culturel.  L’édition précédente s’est tenue du 28 au 30 novembre 2018 à l’hôtel Cap Kivu  s’est révélée de grand succès avec plus de mille participants, 40 projets d’entrepreneurs innovants présélectionnés, 10 sponsors et deux partenaires projets retenus pour la finale du Business Pitch Award

Quartier Himbi : Un homme tué lâchement dans l’avenue de Goma

Un homme vient d’être tué par balle dans le quartier Himbi avenue de Goma dans la rue de l’hôpital des Sœurs Carmélites.

Il s’agit de Willy BAHISHI . Une balle l’a atteint au visage du coté des oreilles et a ressorti.. Les témoins affirment avoir entendu une seule balle avant d’apercevoir deux hommes s’enfuir avec une moto qui les attendait les malfrats à quelques mètres du lieu de drame. La victime a vite été conduit à l’hôpital des Sœurs Carmélites mais sans vie.

Selon certains témoins, la victime était changeur de monnaie exerçant ses activités vers l’aéroport de Goma. L’incident a eu lieu alors qu’il quittait son travail aux environs de 19h 47.

Campagne #IBelong : L’IDE sensibilise la population de Bukavu sur la lutte contre l’apatridie

L’Agence des Nations Unies pour les Refugiés (HCR) poursuit avec la campagne #IBelong (#J’appartiens) à travers l’un de ses partenaires dans le projet, Initiative pour le Développement Endogène (IDE). Ce vendredi 15 novembre 2019, c’est la population de Bukavu et ses environs qui a été sensibilisée au stade Nfunu sur la situation d’apatridie qui continue à semer désolation dans nos communautés.

C’est par la danse, le chant et le théâtre que l’IDE a décidé de contribuer à la campagne #IBelong (#J’appartiens) initié par le HCR. Réunies au stade Nfunu à Bukavu le vendredi 15 novembre 2019, plus de cinq cents personnes entre autres des adultes, des jeunes et des enfants ont suivi avec attention la pièce de théâtre « J’ai droit à une nationalité, mon identité » présentée par les acteurs de l’IDE. La pièce démontre deux apatrides qui, après avoir souffert à la recherche de leurs patries, rencontre enfin un agent du HCR qui les oriente et leur offre de l’espoir en leur expliquant la procédure à suivre pour quitter du statut d’apatride. En effet, la pièce montre comment on peut tomber dans l’apatridie et lance un appel à tous ceux qui se retrouvent dans la même situation d’apatridie ou qui connaissent ceux affectés par ce problème à pouvoir se confier à l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ou à ses partenaires, en vue de pouvoir être éclaircis d’éventuelles procédures à suivre dans cette situation.

Pour Maitre Kalabula, assistant de terrain à la Commission Nationale des Réfugiés (CNR/Bukavu) facilitateur de l’événement à Bukavu, le message dans la pièce tombe est bien lancé. « L’apatridie c’est un danger et il doit être éradiqué » a-t-il martelé. Il invite tous les humanitaires à élargir le message dans tous les coins des provinces du Nord et du Sud-Kivu.

Nelson Mantama, directeur Exécutif de l’IDE est aussi satisfait de la descente effectuée à Bukavu avec une population qui était surtout attentive au message lui adressé. Il invite aussi tous ceux qui sont affectés par ces problèmes à prendre conscience et chercher les instances compétentes à les accompagner pour revenir sur leurs droits. A la population de Bukavu, il ne manque pas de laisser un message important pour surmonter ce défi d’apatridie.  « Nous avons commencé par d’autres provinces et là nous sommes à Bukavu et ensuite on ira en Ituri. Le seul message est que la population de Bukavu doit savoir que pour bien se développer dans la vie, il faut qu’on soit identifié et notre identité est créée dès la naissance. Qui que l’on soit, tachons toujours à demander l’acte de naissance pour nos enfants dès leurs naissances. J’invite donc  la population de Bukavu présente ici à se diriger maintenant dans les bureaux du HCR  et ses partenaires pour que d’ici 2024 nous ayons déjà atteint tous ces objectifs »

La campagne #IBelong (#J’appartiens) a été initiée en 2014 par le HCR  dans le but de mettre fin à l’apatridie d’ici 2024 en réglant les situations actuelles d’apatridie, en prévenant l’émergence de nouveaux cas et en identifiant et en protégeant mieux les populations apatrides. Depuis 2018, l’IDE est partenaire au HCR dans ce projet.

Patrick BASSHAM

Félix Tshisekedi vante l’expertise de gestion avérée de Joseph Kabila

Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, en visite en Allemagne, a vanté vendredi 15 novembre, sa collaboration avec l’ancien président Joseph Kabila au cours d’une conférence qu’il a co-animé avec la chancelière Angela Merkel.

 « Le courant passe bien entre nous. L’ancien président a de l’expérience avérée de la gestion du pays et quelques fois nous organisons des rencontres pour parler des problèmes du pays et de certains dossiers dans lesquels il a plus de connaissance que moi « , a déclaré Félix Tshisekedi.

Le chef de l’Etat congolais a été clair sur la question de savoir si l’ancien président Kabila est actif ou pas.

« Dans l’ensemble, il sait que je dirige ce pays mais de temps à temps, je le consulte quand j’en ai besoin et d’ailleurs, il le fait de guetté de coeur et j’en profite pour le remercier « .

En outre, il a rappelé que  « Joseph Kabila en tant qu’ancien président de la republique, il a le droit de rester dans son pays. C’est son droit et c’est son pays. Ce n’est pas à Félix Tshisekedi de le pourchasser ou de le poursuivre ».

Le président de la RDC a fait observer également que c’est pour la première fois que le président sortant reste au pays au moment où nous sommes habitués à voir un ancien président partir en exil ou carrément chasser par le pouvoir qui vient d’arriver.

Et des congolais ou certains d’entre eux pensent que cela n’est pas vrai à cause que Joseph Kabila a le droit de demeurer dans son pays.

Parlant de la coalition, le chef de l’État congolais a assuré que les deux personnalités parlent du problème de la coalition et de la gestion du pays.

Il a ajouté qu’il s’agit d’une question de temps et c’est ce temps qui va clarifier les choses et ce sera un vieux débat, a-t-il dit.

Le président congolais Félix Tshisekedi effectue une visite de trois jours en Allemagne. Il a été reçu vendredi par la Chancelière, Angela Merkel.


Ouragan Fm / MCP, via mediacongo.net