Carly NZANZU KASIVITA prend officiellement fonction de gouverneur de la province du Nord-Kivu.

C’est officiel ! Carly Nzanzu KASIVITA, est désormais le 9e gouverneur de la province du Nord-Kivu avec pour adjointe Marie LUMOO KAHOMBO. Il est entré en fonction ce vendredi 28 juin 2019 au cours de la cérémonie de passation pacifique et civilisée du pouvoir entre lui et le vice-gouverneur et gouverneur a.i Feller Lutaichirwa. La cérémonie a été organisée dans les installations du Musée devant plusieurs cadres de la province du Nord-Kivu dont autorités polito-civiles, judiciaires, militaires et religieuses.

Dans son discours inaugural, Carly le nouveau gouverneur du Nord-Kivu a promis de promouvoir la reconstruction de la province du Nord-Kivu à travers la  cohésion sociale et la cohabitation pacifique de toutes les communautés. Il a aussi promis de s’investir dans la lutte contre l’insécurité et mieux encore la lutte contre l’épidémie de la maladie à virus Ebola, la facilitation de l’entrepreneuriat des jeunes et de la lutte pour un développement durable

Élu le 30 mai dernier,  Carly Nzanzu KASIVITA a été confirmé gouverneur le 12 juin et investi par ordonnance présidentielle le 20 juin dernier.  Il remplace ainsi Julien Paluku qui a fait 12 ans à la tête du Nord-Kivu

Biographie de Nelson MANTAMA

Nelson Mantama, un homme à la casquette colorée d’arc en ciel.

Juriste, entrepreneur, Fondateur et Directeur Régional de IDE (Initiative pour le Développement Endogène.)

Nelson MANTAMA, né un certain 17 mai 1993, date de libération en République démocratique du Congo dans la ville de Goma, à l’Est du pays.

Il commence ses études maternelles et primaires à Bukavu, une ville de la province du Sud-Kivu, et après il les poursuive à Goma, sa ville natale où il obtient haut la main son certificat.

En 2006, il commence ses études secondaires au collège Mwanga où il décroche avec brio son diplôme d’état en latin philo en 2012 qui lui ouvre la grande porte de  l’alma mater  de l’Université Libre des Pays des Grands Lacs (ULPGL) et s’inscrit dans la noble  faculté de Droit. Après son premier cycle en droit, Nelson MANTAMA préfère renforcer son expérience sur le terrain par des formations avancées en droits humains et droit humanitaire international certifiées par le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), en Leadership Administration, Orientation , en Management des projetset en entreprenariat.

 De part, son engagement sur le terrain, Nelson MANTAMA a mis en évidence les qualités indispensables pour mener à bien, en synergie avec ses collaborateurs, toute action humanitaire ; à savoir, la diplomatie, la ténacité, l’esprit d’initiative et une grande autonomie.

Nelson MANTAMA, est un homme intègre et intégrateur en quête permanente du bonheur et de l’excellence dans tout ce qu’il entreprend comme projet. Homme honnête profondément engagé dans les valeurs d’abord chrétienne et ensuite républicaines.

Les uns l’ont vu inspirer ses pairs et servir de base modéliste pour plus d’un. Les autres l’ont croisé lutter de sang-froid et à bras le corps pour plus les causes de droit, de santé et de leadership tant cohésif que transformationnel. Peu voient en lui un homme désespérément ancré à lui-même. Beaucoup découvrent en cet homme une incarnation de la sagesse, une inspiration et toute une école d’engagement.

A son actif, nous pouvons égrener toute une kyrielle de réalisations d’ordre volontariste et philanthropique.

En 2012, il lance un centre culturel pour l’encadrement des jeunes qu’il donne le nom de UCA, Union Culturelle Africaine au sein de laquelle il assure sans cocasserie la fonction de coordonnateur. Avec son profond sens de visionnaire, en 2015 il démissionne de son poste de Coordonnateur à UCA et fonde l’asbl IDE, Initiative pour le Développement Endogèneet y  assume jusqu’à cette heure les fonctions de Fondateur et Directeur Régional.Aujourd’hui IDE enregistre à son actif des innombrables réalisations sur un large éventail de projets de conception et de développement. IDE s’est inscrite comme une organisation non gouvernementale, indépendante, apolitique et non discriminatoire qui, depuis 2015travaille en étroite collaboration avec les organisations tant locales, nationales et internationales, les agences et systèmes des Nations unies comme  le HCR, la MONUSCO, l’UNFPA, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), etc.

L’IDE est d’ores et déjà placée parmi les organisations de référence travaillant pour le bien-être des communautés, dans le programme ‘Paix et Développement’focalisé principalement sur la participation de la jeunesse et l’intégration effective de la femme et de la jeune fille dans les efforts pour la paix et le développement.

Par ailleurs, Nelson MANTAMA s’est particulièrement attaché, en tant que représentant officiel de l’organisation IDE, à négocier directement avec les autorités locales et les partenaires, afin de garantir la pérennité de ses actions sur le terrain. (Site Web : htpp/ www.ide-rdc.org)

Homme de culture et peace building(constructeur de la paix), depuis janvier 2016Nelson MANTAMA développe comme initiateur, un programme de paix pour le rapprochement et l’unité de la jeunesse du Congo et celle du Rwanda. Le Rwanda l’un des pays voisin de la RDC que l’histoire attribue de qualification entre ces derniers « pays ennemis » avec des tendances de civilisations. Nelson MANTAMA oriente sa vision en créant le mouvement culturel RWANCO pour le rapprochement et l’unité de ces 2 pays  et  qualifie ce mouvement comme « la première étape du plus grand rêve de paix et d’unité RWANDA-CONGO » 

 Aujourd’hui le mouvement culturel RWANCO est actif dans plusieurs forum des paix dans la sous-région des grands lacs, et le calendrier de ses activités dans la lutte pour  l’unité et la paix entre Rwanda-Congo, donne davantage des fruits les plus mûrs et délicieux.

Nelson MANTAMA poursuit inexorablement sa lutte acharnée pour la paix et l’unité de l’Afrique en assumant la fonction depuis 2017 jusqu’au aujourd’hui du Directeur de communication du grand forum Régional des jeunes pour la paix. Un forum œcuménique organisé chaque année par le Diocèse de Goma pour réunir les jeunes des pays des grands lacs et parler de différentes thématiques des jeunes et plus particulièrement sur la question  »paix, unité  et développement ».

Nelson MANTAMA est tout de même le Directeur de  communication et le chargé des affaires extérieures de la Maison des jeunes Goma depuis 2017. La Maison des jeunes du Diocèse de Goma qui est une structure d’accueil pour l’infaillible encadrement et l’épanouissement sans conteste de la jeunesse du Nord-Kivu, à l’est du pays, depuis 1986.

Le leader naturel et transformationnel Nelson MANTAMA, ne cesse de développer une attitude à l’écoute et à la communication qui lui permet d’encadrer parfaitement une équipe et d’endosser au besoin un rôle de soutien psychologique en faveur de la société.

En juin 2018, Nelson  MANTAMA est  invité par Nicky HALLEY de l’Ambassade des Etats d’Amérique en République Démocratique du Congo pour participer à la célébration du 242eme Anniversaire de l’indépendance des Etats unis d’Amérique.Céruse sur le gâteau, Il tien part à ce grand rendez-vous historique avec  un marquant discours  (Afrique en Avant, Rendez-vous au sommet)dont il en est Auteur, lui a valu le pseudo de l’Ambassadeur Congolais en Afrique.

Comme pour honorer encore une fois sa présence, le jeudi 27 juin 2019, l’Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique en république démocratique du Congo  S.E Mike Hammer et Mme Margret jorgulfsdottir invitent encore une fois  Nelson MANTAMA de leur faire l’honneur de prendre part à une réception pour célébrer le 243eme anniversairedes Etats Unis d’ Amérique. Invitation qu’il honore avec gratitude.

Nelson MANTAMA se laisse prédire par son entourage comme le nouveau Nelson MANDELA. Comparaison qu’il ne conçoit peut être pas  parce que dit-il, Nelson Mandela est un baobab avec une histoire qui dépasse des spécificités  des communs des mortels. Nelson MANTAMA se qualifie d’un petit fils qui s’inspire du génie et de la sagesse du grand père MANDELA.

 « Je suis Nelson Mantama, je suis africain et fier de l’être. Je ne m’en vante pas !

Je suis Nelson MANTAMA, je ne suis peut-être pas un homme de succès. Je ne m’en glorifie pas !

Je suis Nelson MANTAMA,  je crois juste être quelqu’un de valeur comme la plupart. Je ne m’en vante pas !

Je suis Nelson MANTAMA et non pas Nelson MANDELA. » explique Nelson MANTAMA en ces mots.

En tant qu’acteur humanitaire et entrepreneur, sa motivation profonde est de contribuer, par ses connaissances et son expérience, à l’amélioration d’un monde nouveau à travers  différents programmes.  « A tous les jeunes africains, mon message restera le même : il faut nous unir ! Il faut nous unir pour construire l’Afrique et le monde, il faut nous unir pour construire un avenir meilleur, un monde de la science et de progrès, ce qui mènera tous les hommes vers le bonheur.» Souligne Nelson MANTAMA

Enthousiasmé par le sens de mieux faire ce qu’il fait bien, Nelson MANTAMA poursuit des mouvements entrepreneurial, diplomatique et humanitaire qui sont les 3 termes qui définissent son être et son avoir. Il perfectionne constamment son métier dans l’apprentissage de nouvelles méthodes et tendances.

 Que vive l’homme!

Stino Lanç’art, le sceptre de la musique congolaise

Il est des artistes avec plus d’enthousiasme, plus de déterminisme quand il faut qu’ils soient ambitieux. Faustin MBAYA SAMBA, ou si vous voulez, STINO LANC’ART, puisque c’est de lui qu’il s’agit en fait bel et bien partie. Né le 23 mars d’une certaine année, STINO LANC’ART oriente son genre musical vers l’Afro Beat et le Word Music offrant à la rumba congolaise un tonus particulier.

C’est « Tout Chic International », un orchestre du quartier qui accueille le jeune Stino en 2010 après avoir passé son temps dans une chorale. Chez Tout Chic International, il forge sa musique aux cotés de JC KIBOMBO, YANNICK DIEGO ou JAKARTA. En 2013 Lanc’Art sort de sa coquille, un orchestre personnel de l’artiste qui lui offre l’opportunité de prester dans des  Night Club alors célèbres à l’époque comme Cotton Club, Riviera Club, Scandinavia avec lesquels il venait de signer d’importants contrats, ce qui fera en sorte que la même année, il soit découvert par Richard Bongania. Deux ans après, en 2015, Stino passe un test de recrutement au sein de Wenge Musica Maison Mère chez Werrason qu’il décroche avec un grand succès, ce qui lui permettra d’ailleurs de prester pour  la première dame Olive Lembe Kabila lors de la soirée de la célébration de sa fête d’anniversaire à sa résidence à Goma. Stino Lanç’art a été invité au Festival Amani édition 2016.

Puisqu’il veut demeurer autonome, nous dira-t-il, lors d’une interview consacrée exclusivement à Kivunyota Magazine, Stino Lanç’Art quitte Werrason en 2017 et rentre à Goma. Il  éveille son orchestre sous « Lanc’art des Stars » avec lequel il travaille aujourd’hui dans le but de redynamiser la musique de Goma.

Pour Stino Lanç’Art, il est très crucial d’offrir à la musique congolaise de Goma une autre image désorientée de l’interprétation des titres d’autres artistes mais un labeur où l’artiste lui-même doit parvenir à s’imposer au public à travers ses propres compositions. C’est sur ce coté-là qu’il aspire travailler pour nager dans la primauté d’inspiration des jeunes générations, un sceptre musical bien tenu dans ses talentueuses mains ambitieuses.

A son actif, il a chanté des titres comme, « Denda », « Roda tu m’as dit », « Ton absence »,  « Insécurité d’amour », « Bolingos », « je suis béni »(futur album)

RDC: la Cour constitutionnelle prête à réexaminer l’invalidation de certains députés

La cour constitutionnelle annonce
la rectification des erreurs matérielles constatées dans les arrêts rendus sur
les contentieux électoraux. Ce processus devrait commencer lundi 17 juin dans
l’après-midi à la Cour constitutionnelle. D’après un communiqué officiel du
greffier divisionnaire de la Cour datant du samedi 15 juin, 52 causes sont
inscrites au rôle.

Cette mesure répond ainsi à l’attente
de certains partisans de l’opposition  et
certains députés invalidés, qui attendent le début des audiences avoir espoir d’avoir
la suite  à leurs requêtes.

Rappelons que dans ses arrêts, la
Haute Cour avait invalidé plus de 33 parlementaires dont 23 de la coalition
LAMUKA, qui avait porté la candidature de Martin Fayulu.

Disons par ailleurs que le
Président de la République a reçu en audience M. Luamba Benoit, Président de la
Cour Constitutionnelle avec qui il s’est entretenu, ce lundi 17 juin 2019 à la
Cité de de l’UA, sur les questions relatives aux contentieux électoraux en
cours d’examen par la Haute Cour

La cour d’appel de Goma confirme Carly NZANZU KASIVITA comme gouverneur de la province du Nord-Kivu

Carly Nzanzu Kasivita et Marie Kahombo Lumoo ont été proclamés respectivement gouverneur et vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu par la cour d’appel de Goma siégeant en matière électorale. C’était ce mercredi 12 juin 2019 au cours d’une audience publique organisée au palais de Justice de Goma.

Carly Nzanzu Kasivita et Marie Lumoo Kahombo ont été confirmés vainqueurs des élections des gouverneurs de la province du Nord-Kivu tenues le 30 mai dernier.

JC KIBOMBO : « Je ne sais pas comment ça a commencé mais je me suis retrouvé en train de faire la musique »

Célèbre artiste musicien congolais, JC Kibombo a grandi dans la ville de Goma où il est né. Il vient de sortir un nouveau titre « combat du coq » présenté du 29 au 31 mars 2019 au cours d’un concert dédié à la femme. Passionné de la musique, il nous présente ici son parcours artistique et sa vision de la musique locale.

KivuNyota : Jc KIBOMBO, bonjour

JC : Bonjour KivuNyota.

KivuNyota Magazine : Vous faites souvent beaucoup de tournée à Kinshasa, qu’est-ce qui t’amène à Kinshasa ?

JC  KIBOMBO: A Kinshasa c’est juste chercher des expériences aux cotés des ainés. Vous savez, faire son nom à Kinshasa s’avère être de grande importance même si on est de Goma. Mon identité est de Goma. Je suis de Goma et je reste de Goma. A Kinshasa, j’y vais juste pour des expériences, pour la visibilité, ensuite je rentre à Goma.  

KN : Est-ce que JC KIBOMBO est en train de dire que sans Kinshasa, la musique de Goma ne peut pas obtenir son tonus ?

JC : je n’ai pas dit ça. J’ai juste dit que c’est une façon d’élargir ma visibilité parce que la visibilité ne doit pas être restreinte. Elle doit être vraiment élargie et la seule façon de le faire c’est de commencer par la capitale.

KN : Comment commence la musicale de JC Kibombo ? Peux-tu le partager à nos lecteurs ?

JC : Je ne sais pas comment ça a commencé mais je me suis retrouvé en train de faire la musique.

On a commencé principalement par le playback quand on faisait les promos scolaires et, avec le temps, on a intégré certains groupes jusqu’à créer mon propre groupe aujourd’hui

KN : N’y a pas d’artistes qui t’ont inspiré ?

Vous savez quand on monte les escaliers, sur les ailes du temps, on arrive au niveau où on doit emboiter les pas de certaines personnes. Là je cite, Papa Wemba-paix à son âme- il y a King Kester Emeneya et la génération Wenge.

KN :Et donc c’est grâce à eux que JC KIBOMBO est devenu le grand JC KIBOMBO, le proffessore ?

JC : Pas grâce à eux. Mais leurs chansons m’ont beaucoup inspiré et puis la confiance que le public, principalement celui de Goma, est en train de mettre sur la personne de JC KIBOMBO. C’est ce qui fait de moi ce que je suis en train de devenir.

KN : JC Kibombo est-il le grand musicien de la ville de Goma tel que certains veulent le pretendre ?

JC : JC Kibombo souhaitera être toujours parmi les professionnels. Le premier, je ne dirai pas oui ou non mais je dirai que je fais de mon mieux pour que la musique de Goma puisse toujours être en marche.

KN : Et comment personnellement tu évalues la musique de Goma ?

JC : Je l’évalue dans l’actif parce qu’on peut déjà dénombrer beaucoup de studio à Goma, tout le monde a la facilité d’enregistrer des chansons, ça c’est une chose parce que le coté life en est une autre. Il faudrait que les gens commencent aussi à expérimenter ce coté du life en passant par les karaokés, comme nous autres. C’est un passage normal. Selon les histoires que nous racontent les grands, les ainés. Les autres passent même par les églises. Chacun a son parcours, selon les circonstances qui ont permis qu’il se retrouve dans la musique mais je crois qu’à Goma, pour le moment, la musique marche bien. Même quand Youssoupha était là, il l’a dit, la vraie capitale de la musique au Congo c’est à Goma.

KN : Parviens-tu quand même à vivre de ta carrière musicale ?

JC : Je vis de ma musique, je vis de mon art et cela depuis jadis parce que dans le temps j’étais coiffeur, c’est toujours de l’art.  J’étais peintre-dessinateur, je faisais aussi la musique pendant que j’étudiais. Je me disais que tout cela pouvait m’embrouiller. J’ai fait le choix. Je n’ai pris que la musique et autre chose, j’ai sacrifiée  pour que je puisse avoir le temps de faire principalement les études. C’est grâce aux études que je sais comment rédiger une chanson, je sais comment écrire, comment parler, comment créer une logique qui va influencer l’audience.

KN. Aujourd’hui, cela ne fait aucun doute, vous portez l’étendard de la musique congolaise à Goma, c’est quoi votre secret ?

JC : Le seul secret c’est avoir ce courage-là d’écouter les autres. Les autres c’est-à-dire, non seulement les artistes, mais surtout les grandes personnes qui ont tant d’expérience que nous. Alors quand vous avez ce courage-là d’écouter les autres, vous aurez vraiment une idée murie de faire la bonne musique. Pour avoir un sujet, nous ne sommes toujours pas tenus de ne chanter que sur l’amour. Des fois, nous avons beaucoup dans le social. Il suffit seulement de s’y intégrer, voir comment épingler certaines réalités passant par la musique.

KN : Combat de coq c’est votre morceau en train d’être consommé actuellement à Goma, chanson sortie en prélude de votre prochain album « Livre de souvenir », pourquoi combat de coq ?

Pour moi combat de coq c’est une chanson à vitesse congolo-ouest africaine c’est-à-dire bien qu’on est en train de se créer un nom à Goma, la chanson va s’élargir jusqu’au niveau national et notre souhait est que ça puisse aller au-delà. Mpaka kulee, tu fike. Combat de coq, c’est une chanson qui, pour moi, réunit les personnes qui peuvent vouloir aider quelqu’un. C’est le concours des apports de ces personnes-là autour de l’artiste ciblé que j’appelle « combat de coq ». Moi je vais donner 100, l’autre 200 ainsi de suite pour l’évolution de la personne ciblée

KN : En s’inspirant de la métaphore retrouvée dans le titre de votre chanson en ce qui concerne le combat des coqs, ne s’agit-il pas ici d’une polémique ?

JC : Moi je définis ça comme une polémique dans le sens positif au bénéfice de l’artiste ou de la personne ciblée

KN : « Livre de souvenir » le titre de votre prochain album. A quel souvenir faites-vous allusion ?

Dans cet album, il y a une chanson que j’ai titré chakula ya Goma. Ici je vais parler de bonnes mœurs qui ne sont plus d’actualités à Goma, qui ne sont plus dans la vie quotidienne de Goma. Moi je vais juste épingler une idée qui va faire référence aux us de jadis qui ne sont plus visible pour le moment dans la communauté principalement à Goma.  Là  je vais consulter les personnes les plus âgées pour voir comment je vais parler des réalités qui ne sont plus visibles à Goma.

KN : Pour ceux qui nous lisent avant ou après ces dates, cela dépend, du 29 au 31 mars prochain,  JC KIBOMBO sera en concert que vous appelez ‘‘far à far’’ avec Papy Kero, parle nous un peu de cet événement.

JC : Concrètement, on va juste célébrer la femme autour de la musique qui sera animé par deux orchestres, un orchestre de Goma et un autre de Bukavu. Musicalement parlant, les gens disent que ce sera Goma contre Bukavu, ça dépend de tout un chacun mais moi je sais que c’est juste une fête de musique à l’honneur de la femme ou chacun des artistes aura le moment d’étaler le meilleur de lui-même.

KN : Avez-vous peur de Papy Kero ?

JC : (rire) Jamais ! Moi je suis le prof, donc la musique est l’art, on nous appelle la musique foul foul. Et pour ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de voir JC KIBOMBO en life, l’occasion est là. Trois jours au rendez-vous, tout le monde va voir JC Kibombo parce que non seulement on fait le karaoke plus que Bukavu mais aussi à Goma, nous avons cette notion-là de composer les chansons qui font danser les gens. Ce sera le moment d’étaler toutes les qualités de la musique de chez nous.

KN : JC Kibombo, c’est quoi votre plus grande peur ?

JC : Ma plus grande peur, c’est de mourir avant que toutes les capacités cognitives dont je dispose en musique ne puissent être dévoilées.

KN : Kivu Nyota vous remercie

JC : Merci

Propos recueillis par Patrick BASSHAM