CULTURE : L’ARTISTE MUSICIEN ANNICK MICHAEL AU FESTIVAL AMANI. IL DEVOILE SA FACE AU MONDE…

MUHINDO MUTONDOLI Michael dit ANNICK, un artiste musicien plein du courage et ambition.  Evoluant en ville de Goma à l’Est de la RDC. Il vient d’être sélectionné à la 6ème édition AMANI FESTIVAL après avoir passé et se démarqué aux éliminatoires.

ANNICK MICHAEL, a vu le jour un certain dimanche 7 juillet 1996 dans la ville de Butembo. Après un bout moment de temps, tellement passionné par la musique, à ses 9ans, il intègre la chorale LA SOURCE DE VIE. En 2016, il est choisi par son école pour une représentation dans un concours tellement qu’il croyait en ses capacités. Et nul n’échappe son destin, il en été vainqueur de par sa démarcation durant le long de la bataille.

A ses 12ans de carrière, n’étant pas satisfait de chanter qu’à l’église en se référant de ceux dont faisaient les autres de sa génération dans le monde profane, l’exemple de son grand ami musicien évoluant en Afrique du sud, DAVID KALUPA, qui selon lui vivait déjà ses rêves artistiques. Un peu plus après la découverte de son talent caché, ANNICK  MICHAEL propose à ses parents de quitter Butembo pour la ville de Goma poussant des raisons moins pures d’étude mais surtout pour celles de performer sa musique.

Dès qu’il arrive dans la ville touristique, l’artiste hâte de s’approcher au FOYER CULTUREL DE GOMA puisqu’il y en a des grands formateurs en chant, en piano, en percussion, en danse et en art parlé.

En 2017, ANNICK MICHAEL s’inscrit comme apprenant au FCG dans le but majeur de performer sa musique et s’ouvrir à tous les horizons possibles du monde. Son premier jour de formation au FOYER CULTUREL DE GOMA, il se retrouve dans les mains du formateur en chant JC WENGA que lui qualifie de grand en ce domaine, puisqu’il l’a profondément aidé d’améliorer sa musique. S’en est suivi par d’autres René BYAMUNGU, Chicco MWENGE et Pinochet KASAY tous formateurs en chant au FCG.

Il obtient son diplôme d’Etat en section commerciale administrative 2017-2018. Un certain 28 avril 2018, Il fait sa première montée sur le podium de SANAA WEEKEND devant un gigantesque public grâce au FCG. Il interprète deux morceaux célèbres de l’artiste française CELINE DION, entre autre « je nous veux », « ma faille ». Puis après, il se rend compte qu’il a emballé tout le public, « pourquoi pas moi!» s’exclame dit-il. C’est à ce point même qu’il trouve l’idée et le courage de postuler aux éliminatoires AMANI FESTIVAL 6ème édition à Goma.

ANNICK MICHAEL fait tout jusqu’à se faire démarquer à la finale d’où interprète la chanson «je lui dirai » de son idol CELINE DION. Delà meme qu’il sera qualifié et selectionné au Festival Amani 6ème édition.

Dans une interview accordée par l’artiste ANNICK MICHAEL,

KN : Qu’est ce qui t’a motivé d’embrasser les éliminatoires AMANI FESTIVAL 2019 ?

ANNICK sourit : c’est rien d’autre que la détermination et la confiance en soi. « Pourquoi pas moi » dit-il

KN : Pourquoi tu admires souvent interpréter CELINE DION ?

ANNICK curieux : j’interprète cette voix féminine française pour seulement marquer la différence avec d’autres de mon domaine. Aussi, je la considère comme idole puisqu’il est pour moi une grande inspiration.

KN : tu fais la musique oui, mais avec quelle vision ?

ANNICK : la musique c’est une passion que je ressent dans moi dès le bas âge. Je fais la musique pour valoriser mon continent Africain et mon pays RDC en particulier à travers le monde.

KN : Un message à tous ceux-là qui te lisent.

ANNICK :je puis dire à tout passionné de la zik, de prendre  décision de se lancer et conscience de leur tâche.

                                                                             PAR LEBON KASAMIRA

EKIDEN AMANI 4EME ÉDITION, COURSE ASSOCIEE A LA PAIX ET AU DEVELOPPEMENT.

ambiance marathon ekiden, photo Festival Amani

Ce dimanche 10 février 2019, vient de se tenir encore un Marathon Ekiden dans la ville de Goma, qui réunissait les coureurs de partout dans la région et ceux du monde entier, dans l’objectif de promouvoir la cohésion, l’esprit d’équipe, la convivialité et la performance sportive dans la ville de Goma.

Il est 7h, devant la tribune ONC, une masse d’hommes en tenus de sport course, agitée par l’envie de vouloir embrasser un circuit passant par le quartier les volcans et de forme trapèze. Une soixante d’équipes au rendez-vous dont 6 personnes par chacune d’elles, entre autre GISENYI ATHLETICS venue du RWANDA,  pleine d’autres d’ailleurs et  de la RDC.

Nous a confié certains participants à la course au lieu même de l’activité après avoir passé leur tour, « Moi c’est NATHALIA MICHEVIC,  de l’équipe LES CROQUETTES. Je suis Française et on est à Goma, il n’y a pas même un mois justement pour participer à la course de paix EKIDEN AMANI. Ce qui nous a plus motivé à participer mes amis et moi, à ce Marathon relais, c’est rien d’autre que la diversité, la paix et le vivre ensemble que prône ce dernier » ; « YVES BAHATI, c’est mon nom. Je suis de l’équipe GENERATION EPANOUIE de la ville de Goma /RDC, d’après tout le marathon c’est bien lui mon sport préféré et ce que je puis suggérer aux organisateurs EKIDEN AMANI, c’est de ne pas la course par équipe mais plutôt par personne si ça vaut le coût de le faire. Malgré que ça n’a pas marché pour moi et à mon équipe cette édition, j’espère cas même remporter dans les prochaines occasions qui viennent voire Deux-milles vingt. C’est du faire Play » ; « PALUKU GERVAIN ASPIRINE, comme toujours de l’équipe DEOS CAFE, j’ai même aussi participé à l’édition précédente EKIDEN AMANI et avons été troisième parmi les gagnants. Auparavant, je ne pratiquais point de l’entrainement mais cette course de paix m’a motivé de le faire une occupation routinière en espèrent remporter encore une fois ».

  On dit souvent ‘’qui sème le vent récolte la tempête’’, comme toujours 3 gagnants des équipes masculines et 3 autres féminines sont proclamés officiellement par la responsable de AMANI FESTIVAL, ARLETTE MUSUNGAY, je cite « Nous sommes vraiment heureuse de nous retrouver aujourd’hui ici sur cette scène, vous présenter les lauréats EKIDEN AMANI 4ème édition. Tout d’abord, je présente mes sincères remerciements à nos partenaires sponsors qui nous ont toujours accompagnés, ORANGE, RAWBANK et les autres que je n’ai pas cités. Comme le thème AMA NI FESTIVAL 2019, a été l’implication de la femme dans la sécurité et la consolidation de la paix dans la région de grands lacs, directement j’appelle d’dorénavant ici devant de la scène les 3 premières gagnantes filles » ; Première, ESPERENCE BANDU âgée de 18ans, elle nous vient de la cité de KIROSHE ‘’ je me sent vraiment heureuse et je remercie mon Dieu puisque sans lui, je ne serai peut-être rien’’ nous a déclaré la fille; s’en est suivi par la deuxième, GERTRIDE NDOOLE, aussi de KIROSHE, âgée de 14ans « malgré les faiblesses et malaises mais cas même je suis très contente d’avoir été parmi les meilleures » dit-il ; et puis enfin pour la discipline féminine, troisième, ASIFIWE NZABAYA, âgée de 16ans, provient de même à KIROSHE « je suis satisfait puisque ça correspond à mes efforts, j’espère en 2020 être première gagnante. Je remercie les organisateurs AMA NI FESTIVAL pour la transparence, faire participer tout le monde à son humble gré malgré son milieu de vie. Mon rêve fou, représenter la RDC aux jeux olympiques».

Du côté de garçons, a été premier FELIX UWIMANA, âgé de 18ans en provenance du RWANDA, GISENYI ATHLETICS c’est son équipe, « je me sens super bien, relax d’avoir été meilleur des gagnants. Je remercie mon seigneur de m’avoir aidé à faire mieux, comme toute personne, j’ai été confronté par des défis mais j’ai su tenir le cout par la grâce de Dieu. Je suis aussi ravi de faire connaissance à ce grand repère du festival, le marathon à l’occurrence », nous a confié l’athlète ; deuxième en provenance de KIROSHE FONDATION, âgé de 20ans, KAMBALE  PALUKU  « que le festival continue toujours avec ce même rythme. Je rêve être parmi les meilleurs athlètes du monde, à l’exemple de MUHAMED FARA et que notre gouvernement s’intègre en s’impliquant aussi dans la promotion des coureurs de notre pays RDC » suggère-t-il ; troisième aussi de KIROSHE, FISTON SADIKI, âgé un jeune de 21ans « je remercie l’éternel, puisqu’on ne croyait pas être là à ce jour, nous qui croyait à la guerre. Je dois fournir plus d’efforts pour représenter la RDC aux olympiques 2020 au Tokyo ».

Les récompenses ont été remises, 3 bourses de 400,230 et 120$ par le festival aux 3premières équipes masculines et 3 autres féminines pour s’acheter des équipements sportifs, un chèque de 500$ offert par RAWBANK aux premiers meilleurs gagnants de la course. 

                                                                             Par LEBON KASAMIRA

ET SI MARTIN fAYULU ETAIT DESIGNE PREMIER MINISTRE DE LA RDC?

Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018, continue de contester les résultats publiés par la CENI et validés par la cour constitutionnelle. Pendant que la légitimité de Félix Tshisekedi continue ses conquêtes au Congo et en Afrique, Fayulu reste déterminé à réclamer la « vérité des urnes ». Nombreux des politiciens, s’inspirant peut-être du discours de Joseph Kabila la veille de l’investiture de Félix Tshisekedi qui prônait la coalition, réajustent la main tendue par Felix Tshisekedi à Martin Fayulu lors de son discours d’investiture.

Alors qu’il vient de terminer sa première tournée en Afrique en tant que président élu et investi de la RDC, petit à petit,  Félix Tshisekedi semble prendre de l’envol dans sa présidence et se conférer une légitimité tant nationale qu’internationale. Lors du 34e sommet de l’Union africaine auquel il prend part depuis le week-end, Félix Tshisekedi vient d’être élu deuxième vice-président de l’Union africaine après Cyril Ramaphosa, premier vice-président et l’égyptien Abdel Fatah Al Sissi, président de l’Union africaine en remplacement de Paul Kagame.   Dans son discour, le président congolais a rendu hommage à ses homologues, loué l’alternance politique « mettant en garde » ceux qui soutiennent les groupes armés  dans son pays tout en  annonçant être disponible de coopérer avec les « partenaires qui veulent faire affaire au Congo. Il a aussi rendu hommage à Moussa Faki, président de la commission de l’Union africaine lui promettant son soutien. Quelques jours avant, le patron de la commission de l’Union Africaine s’était déjà   exprimé pour rassurer la RDC de son accompagnement afin de « consolider ses acquis ». Ces propos de Moussa Faki, lors de la rencontre des ministres des affaires étrangers africains, avaient mis préalablement du baume  sur le cœur du nouveau président congolais dont la légitimité ne cesse d’être contestée par Martin Fayulu son rival des élections du 30 décembre qui revendique la victoire des élections avec 60% de vote.

A quelques jours de l’ouverture du 38e sommet de l’Union Africaine, Fayulu a saisi la cour africaine des droits de l’homme, pour  que, selon le secrétaire général adjoint du Mouvement de Libération du Congo, Fidèle Babala, cité par le soir.be, leurs droits soient reconnus et que Fayulu soit réinvesti dans sa position initiale qui est celle de la présidence de la République, une requête qui, au regard de ce qui précède pourrait avoir peu de chance d’aboutir. Profitant de la session de l’Union africaine à Addis-Abeba, Fayulu a écrit aux chefs d’Etats africains pour leur proposer l’éventualité de réorganiser les élections dans un délai de six mois. Il a demandé à ce qu’il y ait la création d’un comité spécial de l’Union africaine pour la vérification de « la vérité des urnes » en RDC. Dans cette correspondance adressée à l’Union africaine, Fayulu dénonce la CENI d’être complice d’une machination qui cherche à « pérenniser le système de Kabila » tout en regrettant que la mission de l’Union africaine prévu à Kinshasa n’ait pas pu être organisée. Fayulu, va-t-il lâcher prise ?

  Il va sans dire que cette situation risque de plonger la RDC dans une crise qui pourrait être similaire à celle qui prévaut actuellement au Venezuela. Martin Fayulu d’ailleurs y avait fait allusion lors de son meeting dernier à la place Sainte Thérèse lorsqu’il a invité la communauté internationale à « ne pas le laisser tomber ». Fayulu a invité ses partisans à une « résistance pacifique » et a promis faire une tournée dans toutes les provinces pour continuer à revendiquer sa victoire. Une promesse qu’il compte bien tenir puisqu’il a annoncé que le vendredi 15 février prochain il fera un meeting dans la ville de Goma au Nord-Kivu.

Ce n’est pas tout. En réponse à Félix Tshisekedi qui a affirmé mardi à Luanda que Martin Fayulu n’avait pas apporté les preuves de sa victoire, Martin Fayulu a demandé à la CENI de donner les preuves de la victoire de celui-ci. Lors de son discours du 24 janvier 2019, le leader de l’UDPS avait fait un hommage particulier à Fayulu et lui avait tendu la main comme pour dire qu’il était prêt à travailler avec lui. Même si ce dernier qualifie cette main de « sale », il affirme toutefois ne pas être ennemi au nouveau président investi. D’ailleurs les accolades qu’ils se sont donnés à leur église Philadelphie le dimanche dernier ont donné une autre tournure au puzzle. Que voulait-il dire en réalité par « tendre la main » à Fayulu ? Jusqu’où est-il prêt à aller pour stopper l’hémorragie de ses contestations ? D’aucuns pensent que lui qui se veut un pacifiste devrait à tout prix éviter un nouveau chaos politique dans le pays en chantier qu’il vient d’hériter après une si longue lutte. Les actions qu’il a posées à seulement deux semaines de son investiture laissent explorer un nouvel espoir pour le Congo spolié. Mais Fayulu qui ne se tient pas pour battu, avec ses multiples contestations, n’est-il pas nul autre que du sable dans les bottes de son nouveau gouvernement ? Jusqu’où lui aussi il est prêt à aller, lui qui, après le rejet de sa requête par la cour constitutionnelle a décidé de saisir la cour africaine des droits de l’homme et aujourd’hui lancer un appel de soutien à tous les chefs d’Etat réunis à Addis-Abeba ? Et s’il n’avait pas toujours gain de cause ? Fayulu ne veut-il pas aussi prendre part au gâteau ? Et s’il était  nommé premier ministre ?

 Alain Daniel Shekomba,  est l’un de ceux qui s’en tiennent à cette théorie pour, semble-t-il, prévenir de futures « exactions ». Pour ce candidat malheureux à la présidentiel de décembre 2018 qui s’était retiré avant le scrutin du 30 décembre, sa proposition entre dans une « démarche républicaine consistant pour une paix durable, l’unité et la cohésion nationale ». Shekomba, oublie-t-il que le pouvoir de nommer un premier ministre ne revient pas vraiment au président élu qui n’a pas la majorité au parlement ? Et même si un accord devrait être trouvé entre les deux partis pour « bercer » Fayulu et le museler une bonne fois pour toutes, le partisan de Lamuka serait-il prêt à mettre fin à sa course au pouvoir « perdu » ?

La nomination d’un premier ministre et chef du gouvernement reste tant attendu en RDC. En vertu de l’article 78 de la constitution du 18 février 2006 tel que modifiée par la loi numéro 11/002 du 20 janvier 2011, le président de la République doit nommer un premier ministre au sein de la majorité parlementaire. L’article ajoute que « si une telle majorité n’existe pas, le président confie une mission d’information à une personnalité en vue d’identifier une coalition ». Depuis la proclamation des résultats provisoires par la CENI, des doutes sons émis sur l’éventualité d’une majorité parlementaire au sein de l’assemblée nationale. Aucun parti ou regroupement politique  ne peut prétendre aujourd’hui détenir la majorité au parlement, pense aussi, Me Eric Birindwa Nyamazi, avocat au barreau de Goma et chef de Travaux à la faculté de Droit de l’Université de Goma, dans une analyse partagée sur les réseaux sociaux. « Le Front commun pour le Congo compte à ce jour plus ou moins 350 députés nationaux mais cependant, il ne constitue pas un regroupement politique enregistré en bonne et due forme au Ministère de l’intérieur, c’est juste une plate forme électorale et la majorité qu’elle détient est virtuelle »  Me Eric Birindwa trouve aussi la nécessité actuelle pour le président de la république de « designer un informateur qui aura pour mission de dégager la majorité parlementaire réelle d’où sortira le premier ministre et ce, conformément à l’article 78 de la constitution ».

Il est prévu que le président de la république se penche sur cette question à son retour d’Addis Abeba. Pour Alain Daniel Shekomba, nommer Fayulu comme premier ministre permet de mettre de l’eau dans le vin. « ‘Nous sommes dans une situation de crise. Les résultats des élections divisent. Je pense que pour pouvoir mettre en place une certaine cohésion et la paix dans le pays’ le président doit nommer ‘ Martin Fayulu comme premier ministre’ » a-t-il déclaré sur TopCongo FM cité par mediacongo.net. Alain Daniel Shekomba voudrait qu’une exception soit faite étant donné « qu’on sait tous comment ces élections ont été organisées, comment le pouvoir a été donné. Si tout était organisé dans le respect de la loi, Martin Fayulu ne serait pas en train de contester les résultats». « Cette proposition n’est pas constitutionnelle. La loi congolaise a déjà défini comment se désigne un Premier ministre » rappelle Jean-Baudouin Mayo, secrétaire général de l’UNC sur mediacongo.net. Il trouve que rien ne peut justifier une telle nomination « du moment où nous avons des institutions légitimes ».

Qu’en est-il de Lamuka ?

La coalition de Martin Fayulu n’est en rien d’accord avec une telle proposition qui pourrait écarter le combat légitime qu’il mène pour faire accepter la « vérité des urnes ». « Martin Fayulu ne peut accepter cette proposition, car c’est lui qui est le président élu et légitime » réplique le professeur Devos Kitoko, secrétaire général de l’Ecidé, sur mediacongo. Les partisans avancent qu’ils ne seraient pas prêts à accepter une telle proposition.

Qu’en pense l’opinion congolaise ? Y a-t-il lieu de retourner en arrière pour soit disant réclamer la « vérité des urnes » ? Que veut le peuple congolais à l’heure actuelle ? Faut-il se pencher sur un gouvernement d’union nationale qui pourrait faire participer tout le monde et écarter ainsi une potentielle crise ? Et si vraiment cette proposition d’Alain Daniel Shekomba devrait vraiment mise en examen ?

Patrick BASSHAM

Congo Tomorrow project officially launched in Goma

It was a very decisive day for    Congo Tomorrow project actors.

This Saturday, January 5, 2019, the project has climbed its ladder.

Present in Goma, the African American bishop Joseph Tolton  from the Global Fellowship of Global Affirming Ministries, (TFAM / GLOBAL) promoter of the project with the extension of TFAM / DRC in collaboration with umoja the coalition of LGBTI organizations, facilitated three main activities which gave a new breath to this project. In this story, we present  you what was the essence of the day of January 5, 2019

In the morning  was organized an exchange session with different structures involved in the progress of the project. It is the TFAM / DRC and its partners: the civil society,    government members ,police, the LGBT community,  university lecturers , the media,TFAM churches pastors, youth DRC TFAM committee for reviewing and evaluating the provisions taken into account at the last meeting that took place on Thursday, October 18, 2018 at the Caritas reception center.

With these different structures, it was about putting in place other useful strategies in the progress for the project. Each organization was therefore asked to contribute somewhat to the expansion and popularization of the message of change and freedom, the battle horse in  Congo Tomorrow project. Special emphasis has been placed on the media side that, moreover, Mr. Junior, coordinator of Umoja and one of the focal points of the project qualifies media as « chukudu » during this one year that will last the project. « It’s the media that will help us carry the message, send it to the general public, that will facilitate us. And so, we expect big from  media « 

During the same meeting, volunteers chose to reflect on the vision of  Congo Tomorrow project. One member from each represented structure has been selected. It is through this vision that strategies will be defined to virtually launch  activities of  Congo Tomorrow project.

The second part of the day was devoted to a conference. Themes have been developed. They can be summarized as follows: « Interconnected Justice: Pan-Africanism Congo Tomorrow; LGBTI rights, women’s rights, economic justice and prosperity.

In his presentation, Bishop Joseph Tolton introduced the issue of Pan-Africanism, which is crucial at a time when Africa seems will survive divisions. He therefore called for African unity, mutual aid, the fight against all forms of discrimination currently observed as well as social injustices of bad omen. He warned some Westerners who want to abuse Africa  plundering and sowing discord among the African population. The African and Congolese people must be aware of the opportunities that abound. « It’s important to understand the opportunities within Africa, » said the afirican American bishop.

The third part of the day was devoted to a press conference. It was another opportunity of inviting all journalists to join the project in their work because it is through the press that the message of the project will be spread across the general public.

As a reminder,  Congo Tomorrow project  is a project realized by the TFAM / DRC in collaboration with umoja and its partners and which is funded by The Followship of Affirming Ministries of the United States of America represented by Bishop Joseph Tolton.

Congo TOMORROW is a social justice initiative intended to « make a dramatic declaration on the progressive social trajectory of the DRC » Through this project, the TFAM Youth DRC will implement a one-year program of support and « empowerment » which involves a total of 500 young people including 250 boys and 250 girls. The latter will benefit from socio-educational support in terms of workshops, worship services and advocacy training focused on women’s well-being, the redefinition of male identity and the social inclusion of all minorities and women. cooperation and economic creativity.

 

To achieve this, the project will work with church pastors and school directors to identify all these young people, then a program will be taken into account to provide all these recipients with all the necessary opportunities such as scholarships. study abroad. The very success of this project is that  actors believe that there will be a change in the DRC, whatever the weather, explained Mr. Junior BASOSILA, one of project focal points and coordinator of Umoja.

A similar project funded by The Fellowship of Affirming Ministries from the United States of America already exists in other countries. These countries are Uganda, Kenya, Rwanda, Cote d’Ivoire, etc. in the frame see a reunited Africa.

Patrick BASSHAM

 
 

Le projet Congo Tomorrow lancé officiellement à Goma

Cela a été une journée très décisive pour les acteurs du projet Congo Tomorrow. Ce samedi  5 janvier 2019, le projet a gravi ses échelons. Présent à Goma, le bishop américain Joseph Tolton du  Fellowship of Affirming Ministries Global, (TFAM/GLOBAL) promoteur du projet avec son extension de TFAM/RDC en  collaboration avec umoja la coalition des organisations  LGBTI a facilité trois principales activités qui ont donné un nouveau souffle à ce projet. Dans cet article, nous vous présentons ce qu’a été l’essentiel de la journée du 5 janvier 2019

Le Bishop Tolton pendant la conférence de presse

Dans la matinée il a été organisé une séance d’échange avec différentes structures  impliquées dans le déroulement du projet. Il s’agit de la TFAM/RDC et ses partenaires : la société civile, les membres du gouvernement, la police , la communauté LGBT, les étudiants mais aussi les médias. Les pasteurs des églises de TFAM, le comité de la jeunesse de la TFAM/RDC pour revoir et évaluer les dispositions prises en compte lors de la dernière réunion qui avait eu lieu le jeudi 18 octobre 2018 au centre d’accueil Caritas.

Avec ces différentes structures, il a été question de mettre en place d’autres stratégies utiles dans l’avancement du projet. Il a donc été demandé à chaque structure de contribuer tant soit peu à l’élargissement et à la vulgarisation du message de changement et de liberté, cheval de batail dans le projet Congo Tomorrow. Un accent particulier été placé du coté des médias que d’ailleurs, monsieur Junior, coordonnateur de Umoja et point focal du projet qualifie de « chukudu » durant cet un an que va durer le projet. « C’est les médias qui vont nous aider à porter le message, à le faire parvenir auprès du grand public, qui vont nous faciliter. Et donc, nous attendons grand des médias »

Equipe de la TFAM/RDC lors de la première réunion

Au cours de la même réunion, des volontaires se sont choisis pour se mettre à réfléchir sur  la vision du projet Congo Tomorrow. Un membre parmi chaque structure représenté a été sélectionné.  C’est à travers cette vision que des stratégies vont être définies pour lancer pratiquement les activités du projet CongoTomorrow.

La seconde partie de la journée a été consacrée à une conférence. Des  thématiques ont été développées. Elles peuvent être résumées en ce qui suit : « Justice interconnectée : panafricanisme Congo demain ;  droits des LGBTI, les droits des femmes, la justice économique et prospérité.

Prosper, l’un des orateurs de la deuxième seance

Lors de son exposé, le Bishop Joseph Tolton a introduit la question du panafricanisme, qui est crucial au moment actuel où l’Afrique semble vouloir connaitre des divisions. Il en a donc appelé à l’unité africaine, à l’entraide mutuelle, à la lutte contre les formes de discrimination observées actuellement, à des injustices sociales de mauvais augure. Il a mis en garde certains occidentaux qui veulent abuser de l’Afrique pour la piller et semer la discorde entre la population africaine. Le peuple africain et congolais doit prendre conscience des opportunités qui les regorgent. « C’est important de comprendre les opportunités au sein de l’Afrique » a souligné le Bishop américain.

La troisième partie de la journée était consacrée à une conférence de presse. C’était encore une occasion d’inviter tous les journalistes à intégrer le projet dans leur travail parce que c’est par la presse que le message du projet sera répandu à travers le grand public.

En rappel, le projet Congo Tomorrow est un projet réalisé par la TFAM/RDC  en collaboration avec umoja et ses partenaires et qui est financé par The Followship of Affirming Ministries des Etats-Unis d’Amérique représenté parle Bishop JosephTolton.

Congo TOMORROW est une initiative de justice sociale destinée à « faire une déclaration dramatique sur la trajectoire sociale progressive de la RDC » A travers ce projet, la TFAM Youth RDC mettra en œuvre un programme de un an d’accompagnement et « d’autonomisation » qui implique au total  500 jeunes dont 250 garçons et 250 filles. Ces derniers vont bénéficier d’un accompagnement socioéducatif en termes d’ateliers, de services de culte et de formations au plaidoyer centrés sur le bien-être des femmes, la redefinition de l’identité masculine et l’inclusion sociale de toutes les minorités et coopération et créativité économique.

Junior Basosila, point focal du projet

Pour y arriver, le projet va travailler avec des pasteurs d’églises,la coalition umoja et des directeurs d’écoles afin d’identifier tous ces jeunes, ensuite un programme sera pris  en compte pour offrir à tous ces bénéficiaires toutes les opportunités nécessaires comme des bourses d’études à l’étranger. Le succès même de ce projet est que les acteurs croient qu’il y aura un changement en RDC, cela quel que soit le temps, a expliqué monsieur Junior BASOSILA, un des points focaux du projet et coordonnateur de Umoja.

Un projet similaire financé par The Followship of Affirming Ministries des Etats Unis d’Amérique  existe déjà dans d’autres pays. Ces pays sont l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda, la Cote d’Ivoire, etc. dans le cadre voir une Afrique réunifiée.

Patrick BASSHAM

Salon d’Innovation du Kivu: La première journée rassure les participants

 

La première édition du Salon d’Innovation du Kivu a été lancée ce mercredi 28 novembre 2018  dans la grande salle de l’hôtel

Cap Kivu. Tous les participants se declarent satisfaits de cette première journée. Pendant trois jours, plusieurs participants venus de Goma et d’ailleurs réfléchiront autour du thème « l’innovation

pour des entrepreneurs émergents ». Présent au forum, KivuNyota, partenaire et incubateur chez Kivu Entrepreneurs, organisateur du colloque, expose les livres des auteurs publiés aux Editions Kivu Nyota. Cette participation est une façon de mettre à jour l’innovation dans le secteur de la littérature dans la ville de Goma.

 

Cette première journée a été beaucoup centrée sur la compréhension du concept « innovation » en entrepreneuriat dans le domaine de l’agriculture, de l’industrie de transformation, de la santé et des NTIC. Les orateurs du jour, Joel Tembo, fondateur de Kivu Entrepreneurs et promoteur du SIK et Bonny Maya, CEO de eMart.cd  ont peint cette thématique à la satisfaction de tous les participants.

Dans la salle de la conférence, se voyait un environnement participatif de tous, en allant des intervenants aux conférenciers; Attentifs, motivés et intéressés par la programmation des thèmes prévus pour ce mercredi 28 Novembre 2018 en posant diverses questions aux intervenants, tous les participants ont fait sentir leurs gouts de revenir le jeudi 29 novembre 2018 pour la deuxième journée du Salon.

SIK 2018, belle opportunité pour KivuNyota

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’innovation est aussi visible dans le domaine de la littérature, un secteur perdue et fanée, non seulement dans la ville de Goma, mais aussi partout en République Démocratique du Congo. C’est ce que pense Kivu Nyota qui travaille depuis un moment avec Kivu Entrepreneurs pour éveiller le domaine littéraire en boostant les jeunes écrivains qui veulent publier leurs premiers manuscrits. Kivu Nyota profite en effet de cet événement pour présenter les œuvres des

auteurs qui ont publié à Goma et qui, grâce à leurs plumes, raconte l’émergence de la ville de Goma. Il s’agit notamment des écrivains tels Patrick BASSHAM BASHONGA, auteur de « le Regard empoisonné » et de Ingabire, la fille de l’autre tribu, du jeune auteur Alexis Kant Karamu.

Commencé ce mercredi 28 novembre 2018, le salon d’Innovation du Kivu, belle opportunité pour les entrepreneurs innovants, prendra fin le vendredi 30 novembre 2018-11-28

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La rédaction