Le portrait qui a paru dans KivuNyota Magazine le mois de janvier 2019 est celui du Révérend Père Albert Tampwo, prêtre catholique de l’Ordre des Carmes Déchaux né à Bandundu le 18 octobre 1976. Curé de la paroisse Notre Dame du Mont-Carmel où il joue aussi le rôle d’aumônier paroissial des jeunes, il est réputé pour sa bienveillance, sa sagesse et son caractère altruiste. Le révérend Père Albert est toujours à l’écoute des chrétiens et des jeunes, toujours prêt à leur confier conseil et réconfort. Après avoir fini d’édifier un somptueux bâtiment à l’européen qui abrite l’école des Carmes, le Complexe Scolaire Notre Dame du Mont-Carmel, situé juste en face de l’enclos de la paroisse, il a entrepris un nouveau projet de reconstruction de l’église, Notre Dame du Mont-Carmel.
Fils de TAMPWO Adolphe et de Mbobe Lucie, tous deux décédés, Albert Tampwo est issu d’une famille de huit enfants dont 7 garçons et une fille. Albert est le cinquième de la famille. Après six ans d’études primaires à l’école primaire Lukombe à Misay ,il se rend à Bandundu-Ville pour ses études secondaires au Collège Saint-Paul en section littéraire, option latin-Philosophie. Après l’obtention de son diplôme d’étude humanitaire, il se rend à Kinshasa où il va frapper à la porte des Pères Carmes Déchaux pour aspirer à la vie religieuse. Après une année en tant qu’aspirant, il est admis au propédeutique des Pères Carmes à Kananga de 1999 à 2000. De 2000 à 2001, il est admis en philosophie à Lubumbashi. Après une année de philosophie à Lubumbashi, les supérieurs de la congrégation vont décident que les philosophes rejoignent la communauté Saint-Jean de la Croix de Bukavu parce que, à cause de la guerre, il était difficile que les candidats de l’ouest arrivent à l’Est du Pays. Le Frère Albert et ses confrères étaient obligés de passer par la Zambie via la Tanzanie pour arriver à Bukavu. Un voyage qui leur a connu beaucoup de souffrances et qui garde en même temps plus de souvenirs. Arrivé à Bukavu, le frère Albert finit ses études philosophiques et est admis pour le Noviciat à Lubumbashi en 2005. Une année après, il a été admis pour poursuivre ses études théologiques à Kinshasa de 2006 à 2010.
Après ses 4 ans passés à Kinshasa, il a été envoyé à Bukavu pour une année de stage. Au cours de la même année, il a perdu sa mère. Au terme de cette année, il a été admis à la profession solennelle à Kinshasa qui était précédé de trois mois de préparation. Après la profession solennelle, il a été admis au diaconat avec ses trois frères Tharcisse, Onesime et Gilbert.
Après son diaconat, il est nommé dans la paroisse Notre Dame du Mont-Carmel pour son stage diaconal. Cinq mois après son stage, il a été admis à l’ordination presbytérale à Kinshasa le 22 mai 2011. Après son ordination, ses supérieurs l’ont nommé à la paroisse Notre Dame du Mont-Carmel comme vicaire.
Depuis son ordination jusqu’à nos jours, le Père Albert est dans la même paroisse. Il a assumé tour à tour différentes responsabilités comme vicaire et puis, comme économe de la communauté. Trois ans après, les supérieurs de sa congrégation l’ont nommé curé de la paroisse depuis 2014 jusqu’à nos jours alors qu’il avait seulement trois ans comme prêtre. En même temps, il est nommé tour à tour deuxième et premier conseiller de la congrégation au niveau de notre pays. Il a aussi été depuis plusieurs années aumônier des jeunes, une charge qu’il exerce avec beaucoup de joie et d’amou
Le sénateur Abdoulaye Yerodia Ndombasi est décédé ce mardi 19 février, à Kinshasa, selon des sources de sa familiale. L’ancien vice-président de la RDC est mort à l’âge de 86 ans à la suite d’une maladie.
Au terme des accords de Sun City, M. Yerodia fut
désigné comme l’un des quatre vice-présidents, fonction qu’il exerça entre 2003
et 2006. Il fut choisi pour le compte du parti de l’ancien président Joseph
Kabila, le PPRD.
Les trois autres vice-présidents furent Jean-Pierre Bemba du MLC, Azarias Ruberwa du RCD et Arthur Zahidi Ngoma de l’opposition non armée.
MUHINDO MUTONDOLI Michael dit ANNICK, un artiste musicien plein du courage et ambition. Evoluant en ville de Goma à l’Est de la RDC. Il vient d’être sélectionné à la 6ème édition AMANI FESTIVAL après avoir passé et se démarqué aux éliminatoires.
ANNICK MICHAEL, a vu le jour
un certain dimanche 7 juillet 1996 dans la ville de Butembo. Après un bout
moment de temps, tellement passionné par la musique, à ses 9ans, il intègre la
chorale LA SOURCE DE VIE. En 2016, il est choisi par son école pour une
représentation dans un concours tellement qu’il croyait en ses capacités. Et
nul n’échappe son destin, il en été vainqueur de par sa démarcation durant le
long de la bataille.
A ses 12ans de carrière, n’étant
pas satisfait de chanter qu’à l’église en se référant de ceux dont faisaient
les autres de sa génération dans le monde profane, l’exemple de son grand ami
musicien évoluant en Afrique du sud, DAVID KALUPA, qui selon lui vivait déjà
ses rêves artistiques. Un peu plus après la découverte de son talent caché,
ANNICK MICHAEL propose à ses parents de
quitter Butembo pour la ville de Goma poussant des raisons moins pures d’étude
mais surtout pour celles de performer sa musique.
Dès qu’il arrive dans la
ville touristique, l’artiste hâte de s’approcher au FOYER CULTUREL DE GOMA
puisqu’il y en a des grands formateurs en chant, en piano, en percussion, en
danse et en art parlé.
En 2017, ANNICK MICHAEL
s’inscrit comme apprenant au FCG dans le but majeur de performer sa musique et
s’ouvrir à tous les horizons possibles du monde. Son premier jour de formation
au FOYER CULTUREL DE GOMA, il se retrouve dans les mains du formateur en chant
JC WENGA que lui qualifie de grand en ce domaine, puisqu’il l’a profondément
aidé d’améliorer sa musique. S’en est suivi par d’autres René BYAMUNGU, Chicco
MWENGE et Pinochet KASAY tous formateurs en chant au FCG.
Il obtient son diplôme d’Etat
en section commerciale administrative 2017-2018. Un certain 28 avril 2018, Il
fait sa première montée sur le podium de SANAA WEEKEND devant un gigantesque
public grâce au FCG. Il interprète deux morceaux célèbres de l’artiste
française CELINE DION, entre autre « je nous veux », « ma
faille ». Puis après, il se rend compte qu’il a emballé tout le public,
« pourquoi pas moi!» s’exclame dit-il. C’est à ce point même qu’il trouve
l’idée et le courage de postuler aux éliminatoires AMANI FESTIVAL 6ème
édition à Goma.
ANNICK MICHAEL fait tout
jusqu’à se faire démarquer à la finale d’où interprète la chanson «je lui
dirai » de son idol CELINE DION. Delà meme qu’il sera qualifié et
selectionné au Festival Amani 6ème édition.
Dans une interview accordée
par l’artiste ANNICK MICHAEL,
KN : Qu’est ce qui t’a
motivé d’embrasser les éliminatoires AMANI FESTIVAL 2019 ?
ANNICK sourit : c’est
rien d’autre que la détermination et la confiance en soi. « Pourquoi pas
moi » dit-il
KN : Pourquoi tu admires
souvent interpréter CELINE DION ?
ANNICK curieux :
j’interprète cette voix féminine française pour seulement marquer la différence
avec d’autres de mon domaine. Aussi, je la considère comme idole puisqu’il est
pour moi une grande inspiration.
KN : tu fais la musique
oui, mais avec quelle vision ?
ANNICK : la musique
c’est une passion que je ressent dans moi dès le bas âge. Je fais la musique pour
valoriser mon continent Africain et mon pays RDC en particulier à travers le
monde.
KN : Un message à tous
ceux-là qui te lisent.
ANNICK :je puis dire à
tout passionné de la zik, de prendre décision
de se lancer et conscience de leur tâche.
Ce dimanche 10 février 2019, vient de se tenir encore un Marathon Ekiden dans la ville de Goma, qui réunissait les coureurs de partout dans la région et ceux du monde entier, dans l’objectif de promouvoir la cohésion, l’esprit d’équipe, la convivialité et la performance sportive dans la ville de Goma.
Il est 7h, devant la tribune ONC, une masse
d’hommes en tenus de sport course, agitée par l’envie de vouloir embrasser un
circuit passant par le quartier les volcans et de forme trapèze. Une soixante
d’équipes au rendez-vous dont 6 personnes par chacune d’elles, entre autre
GISENYI ATHLETICS venue du RWANDA, pleine d’autres d’ailleurs et de la RDC.
Nous a confié certains participants à la course
au lieu même de l’activité après avoir passé leur tour, « Moi c’est
NATHALIA MICHEVIC, de l’équipe LES
CROQUETTES. Je suis Française et on est à Goma, il n’y a pas même un mois
justement pour participer à la course de paix EKIDEN AMANI. Ce qui nous a plus
motivé à participer mes amis et moi, à ce Marathon relais, c’est rien d’autre
que la diversité, la paix et le vivre ensemble que prône ce dernier » ;
« YVES BAHATI, c’est mon nom. Je suis de l’équipe GENERATION EPANOUIE de
la ville de Goma /RDC, d’après tout le marathon c’est bien lui mon sport
préféré et ce que je puis suggérer aux organisateurs EKIDEN AMANI, c’est de ne
pas la course par équipe mais plutôt par personne si ça vaut le coût de le
faire. Malgré que ça n’a pas marché pour moi et à mon équipe cette édition,
j’espère cas même remporter dans les prochaines occasions qui viennent voire
Deux-milles vingt. C’est du faire Play » ; « PALUKU GERVAIN ASPIRINE,
comme toujours de l’équipe DEOS CAFE, j’ai même aussi participé à l’édition
précédente EKIDEN AMANI et avons été troisième parmi les gagnants.
Auparavant, je ne pratiquais point de l’entrainement mais cette course de
paix m’a motivé de le faire une occupation routinière en espèrent remporter
encore une fois ».
On dit souvent ‘’qui sème le vent récolte la
tempête’’, comme toujours 3 gagnants des équipes masculines et 3 autres
féminines sont proclamés officiellement par la responsable de AMANI FESTIVAL,
ARLETTE MUSUNGAY, je cite « Nous sommes vraiment heureuse de nous retrouver
aujourd’hui ici sur cette scène, vous présenter les lauréats EKIDEN AMANI 4ème
édition. Tout d’abord, je présente mes sincères remerciements à nos partenaires
sponsors qui nous ont toujours accompagnés, ORANGE, RAWBANK et les autres que
je n’ai pas cités. Comme le thème AMA NI FESTIVAL 2019, a été
l’implication de la femme dans la sécurité et la consolidation de la paix dans
la région de grands lacs, directement j’appelle d’dorénavant ici devant de la
scène les 3 premières gagnantes filles » ; Première, ESPERENCE BANDU
âgée de 18ans, elle nous vient de la cité de KIROSHE ‘’ je me sent vraiment
heureuse et je remercie mon Dieu puisque sans lui, je ne serai peut-être
rien’’ nous a déclaré la fille; s’en est suivi par la deuxième, GERTRIDE
NDOOLE, aussi de KIROSHE, âgée de 14ans « malgré les faiblesses et malaises
mais cas même je suis très contente d’avoir été parmi les meilleures »
dit-il ; et puis enfin pour la discipline féminine, troisième, ASIFIWE
NZABAYA, âgée de 16ans, provient de même à KIROSHE « je suis satisfait
puisque ça correspond à mes efforts, j’espère en 2020 être première gagnante.
Je remercie les organisateurs AMA NI FESTIVAL pour la transparence, faire
participer tout le monde à son humble gré malgré son milieu de vie. Mon rêve
fou, représenter la RDC aux jeux olympiques».
Du côté de garçons, a été premier FELIX UWIMANA,
âgé de 18ans en provenance du RWANDA, GISENYI ATHLETICS c’est son équipe,
« je me sens super bien, relax d’avoir été meilleur des gagnants. Je
remercie mon seigneur de m’avoir aidé à faire mieux, comme toute personne, j’ai
été confronté par des défis mais j’ai su tenir le cout par la grâce de Dieu. Je
suis aussi ravi de faire connaissance à ce grand repère du festival, le
marathon à l’occurrence », nous a confié l’athlète ; deuxième en
provenance de KIROSHE FONDATION, âgé de 20ans, KAMBALE PALUKU « que le festival continue toujours
avec ce même rythme. Je rêve être parmi les meilleurs athlètes du monde, à
l’exemple de MUHAMED FARA et que notre gouvernement s’intègre en s’impliquant
aussi dans la promotion des coureurs de notre pays RDC »
suggère-t-il ; troisième aussi de KIROSHE, FISTON SADIKI, âgé un jeune de
21ans « je remercie l’éternel, puisqu’on ne croyait pas être là à ce jour,
nous qui croyait à la guerre. Je dois fournir plus d’efforts pour représenter
la RDC aux olympiques 2020 au Tokyo ».
Les récompenses ont été remises, 3 bourses de
400,230 et 120$ par le festival aux 3premières équipes masculines et 3 autres
féminines pour s’acheter des équipements sportifs, un chèque de 500$ offert par
RAWBANK aux premiers meilleurs gagnants de la course.
Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018, continue de contester les résultats publiés par la CENI et validés par la cour constitutionnelle. Pendant que la légitimité de Félix Tshisekedi continue ses conquêtes au Congo et en Afrique, Fayulu reste déterminé à réclamer la « vérité des urnes ». Nombreux des politiciens, s’inspirant peut-être du discours de Joseph Kabila la veille de l’investiture de Félix Tshisekedi qui prônait la coalition, réajustent la main tendue par Felix Tshisekedi à Martin Fayulu lors de son discours d’investiture.
Alors qu’il vient de terminer sa première tournée en Afrique en tant que
président élu et investi de la RDC, petit à petit, Félix Tshisekedi semble prendre de l’envol
dans sa présidence et se conférer une légitimité tant nationale qu’internationale.
Lors du 34e sommet de l’Union africaine auquel il prend part depuis
le week-end, Félix Tshisekedi vient d’être élu deuxième vice-président de l’Union
africaine après Cyril Ramaphosa, premier vice-président et l’égyptien Abdel
Fatah Al Sissi, président de l’Union africaine en remplacement de Paul Kagame. Dans
son discour, le président congolais a rendu hommage à ses homologues, loué l’alternance
politique « mettant en garde » ceux qui soutiennent les groupes armés
dans son pays tout en annonçant être disponible de coopérer avec les
« partenaires qui veulent faire affaire au Congo. Il a aussi rendu hommage
à Moussa Faki, président de la commission de l’Union africaine lui promettant
son soutien. Quelques jours avant, le patron de la commission de l’Union
Africaine s’était déjà exprimé pour rassurer la RDC de son
accompagnement afin de « consolider ses acquis ». Ces propos de Moussa
Faki, lors de la rencontre des ministres des affaires étrangers africains,
avaient mis préalablement du baume sur
le cœur du nouveau président congolais dont la légitimité ne cesse d’être
contestée par Martin Fayulu son rival des élections du 30 décembre qui
revendique la victoire des élections avec 60% de vote.
A quelques jours de l’ouverture du 38e sommet de l’Union
Africaine, Fayulu a saisi la cour africaine des droits de l’homme, pour que, selon le
secrétaire général adjoint du Mouvement de Libération du Congo, Fidèle Babala,
cité par le soir.be, leurs droits soient
reconnus et que Fayulu soit réinvesti dans sa position initiale qui est celle
de la présidence de la République, une requête qui, au regard de ce qui précède pourrait avoir peu
de chance d’aboutir. Profitant de la session de l’Union africaine à Addis-Abeba,
Fayulu a écrit aux chefs d’Etats africains pour leur proposer l’éventualité de réorganiser
les élections dans un délai de six mois. Il a demandé à ce qu’il y ait la
création d’un comité spécial de l’Union africaine pour la vérification de « la
vérité des urnes » en RDC. Dans cette correspondance adressée à l’Union
africaine, Fayulu dénonce la CENI d’être complice d’une machination qui cherche
à « pérenniser le système de Kabila » tout en regrettant que la
mission de l’Union africaine prévu à Kinshasa n’ait pas pu être organisée. Fayulu,
va-t-il lâcher prise ?
Il va sans dire que cette situation risque de
plonger la RDC dans une crise qui pourrait être similaire à celle qui prévaut
actuellement au Venezuela. Martin Fayulu d’ailleurs y avait fait allusion lors
de son meeting dernier à la place Sainte Thérèse lorsqu’il a invité la
communauté internationale à « ne pas le laisser tomber ». Fayulu a
invité ses partisans à une « résistance pacifique » et a promis faire
une tournée dans toutes les provinces pour continuer à revendiquer sa victoire.
Une promesse qu’il compte bien tenir puisqu’il a annoncé que le vendredi 15
février prochain il fera un meeting dans la ville de Goma au Nord-Kivu.
Ce n’est pas tout. En réponse à Félix Tshisekedi qui a affirmé mardi à Luanda que Martin
Fayulu n’avait pas apporté les preuves de sa victoire, Martin Fayulu a demandé
à la CENI de donner les preuves de la victoire de celui-ci. Lors de son discours
du 24 janvier 2019, le leader de l’UDPS avait fait un hommage particulier à
Fayulu et lui avait tendu la main comme pour dire qu’il était prêt à travailler
avec lui. Même si ce dernier qualifie cette main de « sale », il
affirme toutefois ne pas être ennemi au nouveau président investi. D’ailleurs
les accolades qu’ils se sont donnés à leur église Philadelphie le dimanche
dernier ont donné une autre tournure au puzzle. Que voulait-il dire en réalité
par « tendre la main » à Fayulu ? Jusqu’où est-il prêt à aller
pour stopper l’hémorragie de ses contestations ? D’aucuns pensent que lui
qui se veut un pacifiste devrait à tout prix éviter un nouveau chaos politique
dans le pays en chantier qu’il vient d’hériter après une si longue lutte. Les
actions qu’il a posées à seulement deux semaines de son investiture laissent
explorer un nouvel espoir pour le Congo spolié. Mais Fayulu qui ne se tient pas
pour battu, avec ses multiples contestations, n’est-il pas nul autre que du
sable dans les bottes de son nouveau gouvernement ? Jusqu’où lui aussi il
est prêt à aller, lui qui, après le rejet de sa requête par la cour
constitutionnelle a décidé de saisir la cour africaine des droits de l’homme et
aujourd’hui lancer un appel de soutien à tous les chefs d’Etat réunis à
Addis-Abeba ? Et s’il n’avait pas toujours gain de cause ? Fayulu ne
veut-il pas aussi prendre part au gâteau ? Et s’il était nommé premier ministre ?
Alain Daniel Shekomba, est l’un de ceux qui s’en tiennent à cette
théorie pour, semble-t-il, prévenir de futures « exactions ». Pour ce
candidat malheureux à la présidentiel de décembre 2018 qui s’était retiré avant
le scrutin du 30 décembre, sa proposition entre dans une « démarche
républicaine consistant pour une paix durable, l’unité et la cohésion nationale ».
Shekomba, oublie-t-il que le pouvoir de nommer un premier ministre ne revient
pas vraiment au président élu qui n’a pas la majorité au parlement ? Et
même si un accord devrait être trouvé entre les deux partis pour
« bercer » Fayulu et le museler une bonne fois pour toutes, le
partisan de Lamuka serait-il prêt à mettre fin à sa course au pouvoir « perdu » ?
La nomination d’un premier ministre et chef du gouvernement reste tant
attendu en RDC. En vertu de l’article 78 de la constitution du 18 février 2006
tel que modifiée par la loi numéro 11/002 du 20 janvier 2011, le président de
la République doit nommer un premier ministre au sein de la majorité
parlementaire. L’article ajoute que « si une telle majorité n’existe pas,
le président confie une mission d’information à une personnalité en vue d’identifier
une coalition ». Depuis la proclamation des résultats provisoires par la CENI,
des doutes sons émis sur l’éventualité d’une majorité parlementaire au sein de
l’assemblée nationale. Aucun parti ou regroupement politique ne peut prétendre aujourd’hui détenir la
majorité au parlement, pense aussi, Me Eric Birindwa Nyamazi, avocat au barreau
de Goma et chef de Travaux à la faculté de Droit de l’Université de Goma, dans
une analyse partagée sur les réseaux sociaux. « Le Front commun pour le
Congo compte à ce jour plus ou moins 350 députés nationaux mais cependant, il
ne constitue pas un regroupement politique enregistré en bonne et due forme au
Ministère de l’intérieur, c’est juste une plate forme électorale et la majorité
qu’elle détient est virtuelle » Me Eric
Birindwa trouve aussi la nécessité actuelle pour le président de la république
de « designer un informateur qui aura pour mission de dégager la majorité
parlementaire réelle d’où sortira le premier ministre et ce, conformément à l’article
78 de la constitution ».
Il est prévu que le président de la république se penche sur cette question
à son retour d’Addis Abeba. Pour Alain Daniel Shekomba, nommer Fayulu comme premier
ministre permet de mettre de l’eau dans le vin. « ‘Nous sommes dans une
situation de crise. Les résultats des élections divisent. Je pense que pour
pouvoir mettre en place une certaine cohésion et la paix dans le pays’ le
président doit nommer ‘ Martin Fayulu comme premier ministre’ »
a-t-il déclaré sur TopCongo FM cité par mediacongo.net. Alain Daniel Shekomba
voudrait qu’une exception soit faite étant donné « qu’on sait tous comment
ces élections ont été organisées, comment le pouvoir a été donné. Si tout était
organisé dans le respect de la loi, Martin Fayulu ne serait pas en train de
contester les résultats». « Cette proposition n’est pas constitutionnelle.
La loi congolaise a déjà défini comment se désigne un Premier ministre »
rappelle Jean-Baudouin Mayo, secrétaire général de l’UNC sur mediacongo.net. Il
trouve que rien ne peut justifier une telle nomination « du moment où nous
avons des institutions légitimes ».
Qu’en est-il de Lamuka ?
La coalition de Martin Fayulu n’est en rien d’accord avec une telle
proposition qui pourrait écarter le combat légitime qu’il mène pour faire
accepter la « vérité des urnes ». « Martin Fayulu ne peut
accepter cette proposition, car c’est lui qui est le président élu et légitime »
réplique le professeur Devos Kitoko, secrétaire général de l’Ecidé, sur
mediacongo. Les partisans avancent qu’ils ne seraient pas prêts à accepter une
telle proposition.
Qu’en pense l’opinion congolaise ? Y a-t-il lieu de retourner en arrière pour soit disant réclamer la « vérité des urnes » ? Que veut le peuple congolais à l’heure actuelle ? Faut-il se pencher sur un gouvernement d’union nationale qui pourrait faire participer tout le monde et écarter ainsi une potentielle crise ? Et si vraiment cette proposition d’Alain Daniel Shekomba devrait vraiment mise en examen ?
It was a very decisive day
for Congo Tomorrow project actors.
This Saturday, January 5,
2019, the project has climbed its ladder.
Present in Goma, the African
American bishop Joseph Tolton from the Global
Fellowship of Global Affirming Ministries, (TFAM / GLOBAL) promoter of the
project with the extension of TFAM / DRC in collaboration with umoja the
coalition of LGBTI organizations, facilitated three main activities which gave
a new breath to this project. In this story, we present you what was the essence of the day of January
5, 2019
In the morning was organized an exchange session with
different structures involved in the progress of the project. It is the TFAM /
DRC and its partners: the civil society,
government members ,police, the
LGBT community, university lecturers ,
the media,TFAM churches pastors, youth DRC TFAM committee for reviewing and
evaluating the provisions taken into account at the last meeting that took
place on Thursday, October 18, 2018 at the Caritas reception center.
With these different
structures, it was about putting in place other useful strategies in the
progress for the project. Each organization was therefore asked to contribute
somewhat to the expansion and popularization of the message of change and freedom,
the battle horse in Congo Tomorrow
project. Special emphasis has been placed on the media side that, moreover, Mr.
Junior, coordinator of Umoja and one of the focal points of the project
qualifies media as « chukudu » during this one year that will last the
project. « It’s the media that will help us carry the message, send it to
the general public, that will facilitate us. And so, we expect big from media «
During the same meeting, volunteers
chose to reflect on the vision of Congo
Tomorrow project. One member from each represented structure has been selected.
It is through this vision that strategies will be defined to virtually
launch activities of Congo Tomorrow project.
The second part of the day was devoted to a conference. Themes have been developed. They can be summarized as follows: « Interconnected Justice: Pan-Africanism Congo Tomorrow; LGBTI rights, women’s rights, economic justice and prosperity.
In his presentation, Bishop Joseph Tolton introduced the issue of Pan-Africanism, which is crucial at a time when Africa seems will survive divisions. He therefore called for African unity, mutual aid, the fight against all forms of discrimination currently observed as well as social injustices of bad omen. He warned some Westerners who want to abuse Africa plundering and sowing discord among the African population. The African and Congolese people must be aware of the opportunities that abound. « It’s important to understand the opportunities within Africa, » said the afirican American bishop.
The third part of the day was devoted to a press conference. It was another opportunity of inviting all journalists to join the project in their work because it is through the press that the message of the project will be spread across the general public.
As a reminder, Congo Tomorrow project is a project realized by the TFAM / DRC in collaboration with umoja and its partners and which is funded by The Followship of Affirming Ministries of the United States of America represented by Bishop Joseph Tolton.
Congo TOMORROW is a social justice initiative intended to « make a dramatic declaration on the progressive social trajectory of the DRC » Through this project, the TFAM Youth DRC will implement a one-year program of support and « empowerment » which involves a total of 500 young people including 250 boys and 250 girls. The latter will benefit from socio-educational support in terms of workshops, worship services and advocacy training focused on women’s well-being, the redefinition of male identity and the social inclusion of all minorities and women. cooperation and economic creativity.
To achieve this, the project will work with church pastors and school directors to identify all these young people, then a program will be taken into account to provide all these recipients with all the necessary opportunities such as scholarships. study abroad. The very success of this project is that actors believe that there will be a change in the DRC, whatever the weather, explained Mr. Junior BASOSILA, one of project focal points and coordinator of Umoja.
A similar project funded by The Fellowship of Affirming Ministries from the United States of America already exists in other countries. These countries are Uganda, Kenya, Rwanda, Cote d’Ivoire, etc. in the frame see a reunited Africa.