ET SI MARTIN fAYULU ETAIT DESIGNE PREMIER MINISTRE DE LA RDC?

Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018, continue de contester les résultats publiés par la CENI et validés par la cour constitutionnelle. Pendant que la légitimité de Félix Tshisekedi continue ses conquêtes au Congo et en Afrique, Fayulu reste déterminé à réclamer la « vérité des urnes ». Nombreux des politiciens, s’inspirant peut-être du discours de Joseph Kabila la veille de l’investiture de Félix Tshisekedi qui prônait la coalition, réajustent la main tendue par Felix Tshisekedi à Martin Fayulu lors de son discours d’investiture.

Alors qu’il vient de terminer sa première tournée en Afrique en tant que président élu et investi de la RDC, petit à petit,  Félix Tshisekedi semble prendre de l’envol dans sa présidence et se conférer une légitimité tant nationale qu’internationale. Lors du 34e sommet de l’Union africaine auquel il prend part depuis le week-end, Félix Tshisekedi vient d’être élu deuxième vice-président de l’Union africaine après Cyril Ramaphosa, premier vice-président et l’égyptien Abdel Fatah Al Sissi, président de l’Union africaine en remplacement de Paul Kagame.   Dans son discour, le président congolais a rendu hommage à ses homologues, loué l’alternance politique « mettant en garde » ceux qui soutiennent les groupes armés  dans son pays tout en  annonçant être disponible de coopérer avec les « partenaires qui veulent faire affaire au Congo. Il a aussi rendu hommage à Moussa Faki, président de la commission de l’Union africaine lui promettant son soutien. Quelques jours avant, le patron de la commission de l’Union Africaine s’était déjà   exprimé pour rassurer la RDC de son accompagnement afin de « consolider ses acquis ». Ces propos de Moussa Faki, lors de la rencontre des ministres des affaires étrangers africains, avaient mis préalablement du baume  sur le cœur du nouveau président congolais dont la légitimité ne cesse d’être contestée par Martin Fayulu son rival des élections du 30 décembre qui revendique la victoire des élections avec 60% de vote.

A quelques jours de l’ouverture du 38e sommet de l’Union Africaine, Fayulu a saisi la cour africaine des droits de l’homme, pour  que, selon le secrétaire général adjoint du Mouvement de Libération du Congo, Fidèle Babala, cité par le soir.be, leurs droits soient reconnus et que Fayulu soit réinvesti dans sa position initiale qui est celle de la présidence de la République, une requête qui, au regard de ce qui précède pourrait avoir peu de chance d’aboutir. Profitant de la session de l’Union africaine à Addis-Abeba, Fayulu a écrit aux chefs d’Etats africains pour leur proposer l’éventualité de réorganiser les élections dans un délai de six mois. Il a demandé à ce qu’il y ait la création d’un comité spécial de l’Union africaine pour la vérification de « la vérité des urnes » en RDC. Dans cette correspondance adressée à l’Union africaine, Fayulu dénonce la CENI d’être complice d’une machination qui cherche à « pérenniser le système de Kabila » tout en regrettant que la mission de l’Union africaine prévu à Kinshasa n’ait pas pu être organisée. Fayulu, va-t-il lâcher prise ?

  Il va sans dire que cette situation risque de plonger la RDC dans une crise qui pourrait être similaire à celle qui prévaut actuellement au Venezuela. Martin Fayulu d’ailleurs y avait fait allusion lors de son meeting dernier à la place Sainte Thérèse lorsqu’il a invité la communauté internationale à « ne pas le laisser tomber ». Fayulu a invité ses partisans à une « résistance pacifique » et a promis faire une tournée dans toutes les provinces pour continuer à revendiquer sa victoire. Une promesse qu’il compte bien tenir puisqu’il a annoncé que le vendredi 15 février prochain il fera un meeting dans la ville de Goma au Nord-Kivu.

Ce n’est pas tout. En réponse à Félix Tshisekedi qui a affirmé mardi à Luanda que Martin Fayulu n’avait pas apporté les preuves de sa victoire, Martin Fayulu a demandé à la CENI de donner les preuves de la victoire de celui-ci. Lors de son discours du 24 janvier 2019, le leader de l’UDPS avait fait un hommage particulier à Fayulu et lui avait tendu la main comme pour dire qu’il était prêt à travailler avec lui. Même si ce dernier qualifie cette main de « sale », il affirme toutefois ne pas être ennemi au nouveau président investi. D’ailleurs les accolades qu’ils se sont donnés à leur église Philadelphie le dimanche dernier ont donné une autre tournure au puzzle. Que voulait-il dire en réalité par « tendre la main » à Fayulu ? Jusqu’où est-il prêt à aller pour stopper l’hémorragie de ses contestations ? D’aucuns pensent que lui qui se veut un pacifiste devrait à tout prix éviter un nouveau chaos politique dans le pays en chantier qu’il vient d’hériter après une si longue lutte. Les actions qu’il a posées à seulement deux semaines de son investiture laissent explorer un nouvel espoir pour le Congo spolié. Mais Fayulu qui ne se tient pas pour battu, avec ses multiples contestations, n’est-il pas nul autre que du sable dans les bottes de son nouveau gouvernement ? Jusqu’où lui aussi il est prêt à aller, lui qui, après le rejet de sa requête par la cour constitutionnelle a décidé de saisir la cour africaine des droits de l’homme et aujourd’hui lancer un appel de soutien à tous les chefs d’Etat réunis à Addis-Abeba ? Et s’il n’avait pas toujours gain de cause ? Fayulu ne veut-il pas aussi prendre part au gâteau ? Et s’il était  nommé premier ministre ?

 Alain Daniel Shekomba,  est l’un de ceux qui s’en tiennent à cette théorie pour, semble-t-il, prévenir de futures « exactions ». Pour ce candidat malheureux à la présidentiel de décembre 2018 qui s’était retiré avant le scrutin du 30 décembre, sa proposition entre dans une « démarche républicaine consistant pour une paix durable, l’unité et la cohésion nationale ». Shekomba, oublie-t-il que le pouvoir de nommer un premier ministre ne revient pas vraiment au président élu qui n’a pas la majorité au parlement ? Et même si un accord devrait être trouvé entre les deux partis pour « bercer » Fayulu et le museler une bonne fois pour toutes, le partisan de Lamuka serait-il prêt à mettre fin à sa course au pouvoir « perdu » ?

La nomination d’un premier ministre et chef du gouvernement reste tant attendu en RDC. En vertu de l’article 78 de la constitution du 18 février 2006 tel que modifiée par la loi numéro 11/002 du 20 janvier 2011, le président de la République doit nommer un premier ministre au sein de la majorité parlementaire. L’article ajoute que « si une telle majorité n’existe pas, le président confie une mission d’information à une personnalité en vue d’identifier une coalition ». Depuis la proclamation des résultats provisoires par la CENI, des doutes sons émis sur l’éventualité d’une majorité parlementaire au sein de l’assemblée nationale. Aucun parti ou regroupement politique  ne peut prétendre aujourd’hui détenir la majorité au parlement, pense aussi, Me Eric Birindwa Nyamazi, avocat au barreau de Goma et chef de Travaux à la faculté de Droit de l’Université de Goma, dans une analyse partagée sur les réseaux sociaux. « Le Front commun pour le Congo compte à ce jour plus ou moins 350 députés nationaux mais cependant, il ne constitue pas un regroupement politique enregistré en bonne et due forme au Ministère de l’intérieur, c’est juste une plate forme électorale et la majorité qu’elle détient est virtuelle »  Me Eric Birindwa trouve aussi la nécessité actuelle pour le président de la république de « designer un informateur qui aura pour mission de dégager la majorité parlementaire réelle d’où sortira le premier ministre et ce, conformément à l’article 78 de la constitution ».

Il est prévu que le président de la république se penche sur cette question à son retour d’Addis Abeba. Pour Alain Daniel Shekomba, nommer Fayulu comme premier ministre permet de mettre de l’eau dans le vin. « ‘Nous sommes dans une situation de crise. Les résultats des élections divisent. Je pense que pour pouvoir mettre en place une certaine cohésion et la paix dans le pays’ le président doit nommer ‘ Martin Fayulu comme premier ministre’ » a-t-il déclaré sur TopCongo FM cité par mediacongo.net. Alain Daniel Shekomba voudrait qu’une exception soit faite étant donné « qu’on sait tous comment ces élections ont été organisées, comment le pouvoir a été donné. Si tout était organisé dans le respect de la loi, Martin Fayulu ne serait pas en train de contester les résultats». « Cette proposition n’est pas constitutionnelle. La loi congolaise a déjà défini comment se désigne un Premier ministre » rappelle Jean-Baudouin Mayo, secrétaire général de l’UNC sur mediacongo.net. Il trouve que rien ne peut justifier une telle nomination « du moment où nous avons des institutions légitimes ».

Qu’en est-il de Lamuka ?

La coalition de Martin Fayulu n’est en rien d’accord avec une telle proposition qui pourrait écarter le combat légitime qu’il mène pour faire accepter la « vérité des urnes ». « Martin Fayulu ne peut accepter cette proposition, car c’est lui qui est le président élu et légitime » réplique le professeur Devos Kitoko, secrétaire général de l’Ecidé, sur mediacongo. Les partisans avancent qu’ils ne seraient pas prêts à accepter une telle proposition.

Qu’en pense l’opinion congolaise ? Y a-t-il lieu de retourner en arrière pour soit disant réclamer la « vérité des urnes » ? Que veut le peuple congolais à l’heure actuelle ? Faut-il se pencher sur un gouvernement d’union nationale qui pourrait faire participer tout le monde et écarter ainsi une potentielle crise ? Et si vraiment cette proposition d’Alain Daniel Shekomba devrait vraiment mise en examen ?

Patrick BASSHAM

Congo Tomorrow project officially launched in Goma

It was a very decisive day for    Congo Tomorrow project actors.

This Saturday, January 5, 2019, the project has climbed its ladder.

Present in Goma, the African American bishop Joseph Tolton  from the Global Fellowship of Global Affirming Ministries, (TFAM / GLOBAL) promoter of the project with the extension of TFAM / DRC in collaboration with umoja the coalition of LGBTI organizations, facilitated three main activities which gave a new breath to this project. In this story, we present  you what was the essence of the day of January 5, 2019

In the morning  was organized an exchange session with different structures involved in the progress of the project. It is the TFAM / DRC and its partners: the civil society,    government members ,police, the LGBT community,  university lecturers , the media,TFAM churches pastors, youth DRC TFAM committee for reviewing and evaluating the provisions taken into account at the last meeting that took place on Thursday, October 18, 2018 at the Caritas reception center.

With these different structures, it was about putting in place other useful strategies in the progress for the project. Each organization was therefore asked to contribute somewhat to the expansion and popularization of the message of change and freedom, the battle horse in  Congo Tomorrow project. Special emphasis has been placed on the media side that, moreover, Mr. Junior, coordinator of Umoja and one of the focal points of the project qualifies media as « chukudu » during this one year that will last the project. « It’s the media that will help us carry the message, send it to the general public, that will facilitate us. And so, we expect big from  media « 

During the same meeting, volunteers chose to reflect on the vision of  Congo Tomorrow project. One member from each represented structure has been selected. It is through this vision that strategies will be defined to virtually launch  activities of  Congo Tomorrow project.

The second part of the day was devoted to a conference. Themes have been developed. They can be summarized as follows: « Interconnected Justice: Pan-Africanism Congo Tomorrow; LGBTI rights, women’s rights, economic justice and prosperity.

In his presentation, Bishop Joseph Tolton introduced the issue of Pan-Africanism, which is crucial at a time when Africa seems will survive divisions. He therefore called for African unity, mutual aid, the fight against all forms of discrimination currently observed as well as social injustices of bad omen. He warned some Westerners who want to abuse Africa  plundering and sowing discord among the African population. The African and Congolese people must be aware of the opportunities that abound. « It’s important to understand the opportunities within Africa, » said the afirican American bishop.

The third part of the day was devoted to a press conference. It was another opportunity of inviting all journalists to join the project in their work because it is through the press that the message of the project will be spread across the general public.

As a reminder,  Congo Tomorrow project  is a project realized by the TFAM / DRC in collaboration with umoja and its partners and which is funded by The Followship of Affirming Ministries of the United States of America represented by Bishop Joseph Tolton.

Congo TOMORROW is a social justice initiative intended to « make a dramatic declaration on the progressive social trajectory of the DRC » Through this project, the TFAM Youth DRC will implement a one-year program of support and « empowerment » which involves a total of 500 young people including 250 boys and 250 girls. The latter will benefit from socio-educational support in terms of workshops, worship services and advocacy training focused on women’s well-being, the redefinition of male identity and the social inclusion of all minorities and women. cooperation and economic creativity.

 

To achieve this, the project will work with church pastors and school directors to identify all these young people, then a program will be taken into account to provide all these recipients with all the necessary opportunities such as scholarships. study abroad. The very success of this project is that  actors believe that there will be a change in the DRC, whatever the weather, explained Mr. Junior BASOSILA, one of project focal points and coordinator of Umoja.

A similar project funded by The Fellowship of Affirming Ministries from the United States of America already exists in other countries. These countries are Uganda, Kenya, Rwanda, Cote d’Ivoire, etc. in the frame see a reunited Africa.

Patrick BASSHAM

 
 

Le projet Congo Tomorrow lancé officiellement à Goma

Cela a été une journée très décisive pour les acteurs du projet Congo Tomorrow. Ce samedi  5 janvier 2019, le projet a gravi ses échelons. Présent à Goma, le bishop américain Joseph Tolton du  Fellowship of Affirming Ministries Global, (TFAM/GLOBAL) promoteur du projet avec son extension de TFAM/RDC en  collaboration avec umoja la coalition des organisations  LGBTI a facilité trois principales activités qui ont donné un nouveau souffle à ce projet. Dans cet article, nous vous présentons ce qu’a été l’essentiel de la journée du 5 janvier 2019

Le Bishop Tolton pendant la conférence de presse

Dans la matinée il a été organisé une séance d’échange avec différentes structures  impliquées dans le déroulement du projet. Il s’agit de la TFAM/RDC et ses partenaires : la société civile, les membres du gouvernement, la police , la communauté LGBT, les étudiants mais aussi les médias. Les pasteurs des églises de TFAM, le comité de la jeunesse de la TFAM/RDC pour revoir et évaluer les dispositions prises en compte lors de la dernière réunion qui avait eu lieu le jeudi 18 octobre 2018 au centre d’accueil Caritas.

Avec ces différentes structures, il a été question de mettre en place d’autres stratégies utiles dans l’avancement du projet. Il a donc été demandé à chaque structure de contribuer tant soit peu à l’élargissement et à la vulgarisation du message de changement et de liberté, cheval de batail dans le projet Congo Tomorrow. Un accent particulier été placé du coté des médias que d’ailleurs, monsieur Junior, coordonnateur de Umoja et point focal du projet qualifie de « chukudu » durant cet un an que va durer le projet. « C’est les médias qui vont nous aider à porter le message, à le faire parvenir auprès du grand public, qui vont nous faciliter. Et donc, nous attendons grand des médias »

Equipe de la TFAM/RDC lors de la première réunion

Au cours de la même réunion, des volontaires se sont choisis pour se mettre à réfléchir sur  la vision du projet Congo Tomorrow. Un membre parmi chaque structure représenté a été sélectionné.  C’est à travers cette vision que des stratégies vont être définies pour lancer pratiquement les activités du projet CongoTomorrow.

La seconde partie de la journée a été consacrée à une conférence. Des  thématiques ont été développées. Elles peuvent être résumées en ce qui suit : « Justice interconnectée : panafricanisme Congo demain ;  droits des LGBTI, les droits des femmes, la justice économique et prospérité.

Prosper, l’un des orateurs de la deuxième seance

Lors de son exposé, le Bishop Joseph Tolton a introduit la question du panafricanisme, qui est crucial au moment actuel où l’Afrique semble vouloir connaitre des divisions. Il en a donc appelé à l’unité africaine, à l’entraide mutuelle, à la lutte contre les formes de discrimination observées actuellement, à des injustices sociales de mauvais augure. Il a mis en garde certains occidentaux qui veulent abuser de l’Afrique pour la piller et semer la discorde entre la population africaine. Le peuple africain et congolais doit prendre conscience des opportunités qui les regorgent. « C’est important de comprendre les opportunités au sein de l’Afrique » a souligné le Bishop américain.

La troisième partie de la journée était consacrée à une conférence de presse. C’était encore une occasion d’inviter tous les journalistes à intégrer le projet dans leur travail parce que c’est par la presse que le message du projet sera répandu à travers le grand public.

En rappel, le projet Congo Tomorrow est un projet réalisé par la TFAM/RDC  en collaboration avec umoja et ses partenaires et qui est financé par The Followship of Affirming Ministries des Etats-Unis d’Amérique représenté parle Bishop JosephTolton.

Congo TOMORROW est une initiative de justice sociale destinée à « faire une déclaration dramatique sur la trajectoire sociale progressive de la RDC » A travers ce projet, la TFAM Youth RDC mettra en œuvre un programme de un an d’accompagnement et « d’autonomisation » qui implique au total  500 jeunes dont 250 garçons et 250 filles. Ces derniers vont bénéficier d’un accompagnement socioéducatif en termes d’ateliers, de services de culte et de formations au plaidoyer centrés sur le bien-être des femmes, la redefinition de l’identité masculine et l’inclusion sociale de toutes les minorités et coopération et créativité économique.

Junior Basosila, point focal du projet

Pour y arriver, le projet va travailler avec des pasteurs d’églises,la coalition umoja et des directeurs d’écoles afin d’identifier tous ces jeunes, ensuite un programme sera pris  en compte pour offrir à tous ces bénéficiaires toutes les opportunités nécessaires comme des bourses d’études à l’étranger. Le succès même de ce projet est que les acteurs croient qu’il y aura un changement en RDC, cela quel que soit le temps, a expliqué monsieur Junior BASOSILA, un des points focaux du projet et coordonnateur de Umoja.

Un projet similaire financé par The Followship of Affirming Ministries des Etats Unis d’Amérique  existe déjà dans d’autres pays. Ces pays sont l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda, la Cote d’Ivoire, etc. dans le cadre voir une Afrique réunifiée.

Patrick BASSHAM

Salon d’Innovation du Kivu: La première journée rassure les participants

 

La première édition du Salon d’Innovation du Kivu a été lancée ce mercredi 28 novembre 2018  dans la grande salle de l’hôtel

Cap Kivu. Tous les participants se declarent satisfaits de cette première journée. Pendant trois jours, plusieurs participants venus de Goma et d’ailleurs réfléchiront autour du thème « l’innovation

pour des entrepreneurs émergents ». Présent au forum, KivuNyota, partenaire et incubateur chez Kivu Entrepreneurs, organisateur du colloque, expose les livres des auteurs publiés aux Editions Kivu Nyota. Cette participation est une façon de mettre à jour l’innovation dans le secteur de la littérature dans la ville de Goma.

 

Cette première journée a été beaucoup centrée sur la compréhension du concept « innovation » en entrepreneuriat dans le domaine de l’agriculture, de l’industrie de transformation, de la santé et des NTIC. Les orateurs du jour, Joel Tembo, fondateur de Kivu Entrepreneurs et promoteur du SIK et Bonny Maya, CEO de eMart.cd  ont peint cette thématique à la satisfaction de tous les participants.

Dans la salle de la conférence, se voyait un environnement participatif de tous, en allant des intervenants aux conférenciers; Attentifs, motivés et intéressés par la programmation des thèmes prévus pour ce mercredi 28 Novembre 2018 en posant diverses questions aux intervenants, tous les participants ont fait sentir leurs gouts de revenir le jeudi 29 novembre 2018 pour la deuxième journée du Salon.

SIK 2018, belle opportunité pour KivuNyota

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’innovation est aussi visible dans le domaine de la littérature, un secteur perdue et fanée, non seulement dans la ville de Goma, mais aussi partout en République Démocratique du Congo. C’est ce que pense Kivu Nyota qui travaille depuis un moment avec Kivu Entrepreneurs pour éveiller le domaine littéraire en boostant les jeunes écrivains qui veulent publier leurs premiers manuscrits. Kivu Nyota profite en effet de cet événement pour présenter les œuvres des

auteurs qui ont publié à Goma et qui, grâce à leurs plumes, raconte l’émergence de la ville de Goma. Il s’agit notamment des écrivains tels Patrick BASSHAM BASHONGA, auteur de « le Regard empoisonné » et de Ingabire, la fille de l’autre tribu, du jeune auteur Alexis Kant Karamu.

Commencé ce mercredi 28 novembre 2018, le salon d’Innovation du Kivu, belle opportunité pour les entrepreneurs innovants, prendra fin le vendredi 30 novembre 2018-11-28

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La rédaction

KIVU NYOTA présent au Salon d’Innovation du Kivu, une conférence des entrepreneurs voués de l’innovation, elle se tient à Goma du 28 novembre jusqu’au 30 Novembre dans L’hôtel CAP KIVU/ GOMA RDC.

 

Salon d’innovation du Kivu est l’initiative de KIVU ENTREPRENEURS ; Celle-ci sera du 28 au 30 Novembre 2018 à L’Hôtel CAP KIVU/GOMA RDC. Cette conférence à pour thème central, L’innovation pour des entrepreneurs émergents.  L’environnement se présente sous forme d’un espace réservé aux entrepreneurs et aux personnes passionnées par un entrepreneuriat innovant au Kivu.De cette même occasion, l’Edition KIVU NYOTA a profité d’exposer certains livres comme le regard empoisonné, le serment du prince et tant d’autres de l’écrivain PATRICK BASSHAM BASHONGA et INGABIRE, la fille de l’autre tribu de l’Ecrivain ALEXIS KANT.

Au menu de ce premier jour :

  • La problématique de l’état de lieu, des défis et perspectives en rapport avec l’innovation dans l’entrepreneuriat est profondément abordée. Conférence-Débat 1 avec comme orateur Joël TEMBO VWIRA, Fondateur de Kivu Entrepreneurs et CEO GVB Holding Sarl
  • Une question tablant sur l’innovation en passant par les facteurs déterminants pour les entreprises émergentes est l’objet d’une Conférence- Débat 2 avec comme orateur Bonny MAYA, CEO de eMart.cd

 Les conférenciers ont traité des questions spécifiques liées à l’innovation et à l’entrepreneuriat dans les groupes éclatés notamment : L’agriculture, Industrie de transformation, Santé, Service et NTIC,…

Dans la salle de la conférence, se voyait un environnement participatif de tous, en allant des intervenants aux conférenciers; ils étaient attentifs, motivés et intéressés par la programmation des thèmes prévus pour ce mercredi 28 Novembre 2018 en posant diverses questions aux intervenants.

C’est par un résumé de la journée que les organisateurs du Salon d’Innovation du Kivu, ont fixé un autre rendez-vous aux participants de se revoir encore pour demain 29 Novembre 2018 toujours à L’Hôtel CAP KIVU/ GOMA.

La Maison des Jeunes Goma et l’IDE lance un nouveau documentaire pour la promotion des droits de la femme et de l’enfant.

« Protégeons la femme et son enfant, la résolution 1325 c’est maintenant » c’est le titre du film que lance l’Initiative  pour le Développement Endogène (IDE) ce dimanche 25 novembre 2018 à l’hôtel VIP à partir de 14 heures de Goma.

Ce film travaillé avec finesse et expertise est inspiré de la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies « femmes, paix et sécurité ». Pour y arriver, l’IDE a fait participer trois universités de la ville de Goma, actrices clés dans la promotion des droits de la femme et la réintégration du leadership de celles-ci dans la communauté. Il s’agit de l’ULPGL, l’UCS  et l’UNIGOM.
Pour Nelson Mantama, directeur exécutif du projet, ce film documentaire sera un support sans précédent dans le programme de formation et de sensibilisation sur les droits de la femme pour une durée de 3 ans. Il va particulièrement cibler la population féminine affectée par les conflits et victime des violences sexuelles, « pour leur réintégration dans la vie active comme femmes leader, comme femmes engagées et sauver l’avenir de leurs enfants à travers le pays et dans le monde »

Ce documentaire riche en thématique parlera du Leadership féminin, Engagement, Egalité, la lutte contre les violences sexuelles, la lutte contre le VIH, les droits des femmes et des filles à travers le DDR, les défis des femmes en matière de réintégration, les défis des femmes en matière de participation politique, la situation des femmes refugiées

Il a pour objectifs :

  • Réunir les femmes leaders, inspirantes et libres
  • Booster la construction du leadership des femmes pour plus de leadership, pour plus de performance et pour plus des résultats (les techniques de gestion, l’informatique, la bureautique, la réfection des routes, la construction, etc.)
  • Lancer un message de soutien aux initiatives des femmes congolaises en leur permettant d’acquérir les ressources nécessaires (financières, logistiques et humaines) pour participer efficacement à tous les aspects de la socio-politique dans le pays.
  • Rappeler le soutien des initiatives visant à lutter contre la violence sexuelle faite à la femme dans tout le pays en général et dans les zones post conflits du Nord et du Sud Kivu en particulier.
  • Apprendre comment intégrer le principe de l’égalité entre les sexes dans les programmes humanitaires et dans les programmes liés à la paix et à la reconstruction.
  • Concevoir un cadre politique qui vise la participation des femmes aux affaires locales, notamment en sensibilisant la population et les acteurs locaux sur le rôle des femmes dans la paix, le développement et la réconciliation nationale
  • Enfin, ce présent documentaire appelle le Conseil de Sécurité ainsi que les partenaires internationaux et régionaux à fournir un appui financier et technique pour l’autonomisation économique des femmes, ce qui aidera à lutter contre la pauvreté et la nature cyclique de la violence en RDC.

CPN,SMS pour une grossesse apaisée.
Dans ce même cadre, ce sera une occasion pour l’IDE de présenter au public le logiciel CPN SMS. Ce logiciel a été conçu par les jeunes ingénieurs dans le but de faciliter les femmes enceintes dont la plupart ratent des rendez-vous de consultance pour des raisons liées à certaines conjonctures sociales. Ce logiciel CPN SMS facilitera les femmes enceintes à ne pas se déplacer pour les centres de consulation. C’est un système efficace de rappel du rendez-vous de Consultation Prénatal.

Ce dimanche 25 novembre, il sera expliqué les procédés pour l’usage de ce logiciel, un premier à Goma et partout ailleurs