La Fondation Remy Segiobe sacre Serge Deshelie meilleur artiste de l’année 2018

Serge Deshelie a remporté une somme de un million de francs congolais comme prix après sa victoire du concours organisé par la Fondation Remy Segiobe

Ils étaient au nombre de vingt et un artistes mais seulement un seul a pu se libérer des mailles du filet que leur ont imposé les membres du jury pour sortir victorieux du concours. Lui, c’est Serge Deshelie reconnu aussi sous le nom de Vampiroi ya Rumba. Le concours a duré quatre semaines  dans une émission sur la radio Blessing Fm. Il était question de chanter en life, de créer un morceau à l’aide d’une guitare et se laisser aller à l’appréciation du jury et des auditeurs qui votaient par sms. C’est le résultat de ce vote qui lui a valu la place du champion et gagner pour ainsi, une somme de un million de francs congolais accordée magistralement par la Fondation Remy Segiobe

Contacté par KivuNyota, Serge Deshelie se sent satisfait et considère ce prix comme l’expression de confiance que ses fans et tout le public de Goma donnent à son travail d’artiste et à toutes ses œuvres. Il n’a pas manqué à remercier les organisateurs de cet événement de promotion culturelle et tous ses fans« Que comptez-vous faire de ces un millions de francs congolais ? » lui a posé la redaction de KivuNyota. Surpris qu’une telle question lui ait été posée, Deshelie a souri et a répondu « j’avoue que je n’y ai pas encore pensé mais j’ai toujours rêvé faire le commerce. Cela pourrait être un bon début. Aussi, ce prix pourrait contribuer à la promotion de mon album »

Artiste de Goma, l’un des éminents qui font parler et consommer avec finesse la rumba congolaise à Goma, Serge Deshelie, venait de lancer le dimanche 11 novembre 2018 son nouvel album  « Simple mais bien » chez Ibbiza Garden Bar.

  Patrick Bassham

Lucette Soki, enfin retrouvée

Enlevée depuis le dimanche 11 novembre 2018, Lucette Soki Mulekya a été retrouvée vivante la nuit de ce mercredi 14 novembre à ce jeudi 15 novembre 2018 aux environs de 23 heures.

Ceci est le résultat de l’effort fourni par plusieurs acteurs, membres de famille, de l’église où elle prie et des autorités de la place que cette activité du droit de la famille a été retrouvée aux environs de Turunga. Nous n’avons pas encore assez d’éléments sur les auteurs de cet acte de Barbarie.

Coordonnatrice de l’organisation Femme pour la Paix, Lucette Soki avait été enlevée le dimanche 11 novembre après une activité dans l’enceinte de Children Voice, dans le cadre de la promotion de la femme, combat qu’a toujours mené son organisation « Femme pour la Paix »

Journée internationale de l’écrivain africain. Lisons et soutenons les œuvres africaines

Badilika! Clinique des Jeunes écrivains pour le Changement organise une conférence littéraire ce mercredi 7 novembre 2018 à l’occasion de la journée internationale de l’écrivain africain

 

Le 7 novembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de l’écrivain africain. C’est une occasion pour tous les  acteurs du secteur littéraire (bibliothécaire, libraire, éditeur, écrivain, etc.) de réfléchir sur l’enjeu de la littérature africaine dans nos sociétés. Depuis 2014 Badilika ! Clinique des jeunes écrivains pour le changement, organisation littéraire qui œuvre dans l’encadrement et la promotion des jeunes écrivains, organise des séries d’activités à l’occasion de cette journée.

Cette année, nous voulons réfléchir  sur le bilan de la littérature africaine et allons recadrer son impact dans nos sociétés qu’elles soient traditionnelles ou modernes. Nous voulons sensibiliser la masse à consommer la plume africaine et soutenir la jeune plume surtout  locale.

A cet effet, nous organisons une conférence littéraire ce mercredi 7 novembre 2018  à laquelle nous vous invitons et espérons que vous nous comblerez de votre présence.

Thème « Quel écrivain, quelle société ? »

Orateur : Philippe Banzi, expert et master en littérature africaine

Heure : 13h00 à 15h30.

Lieu : Grande salle de la paroisse Notre Dame du Mont Carmel

 

Le Bishop Joseph W. Tolton de The Fellowship of Affirming Ministries explique le projet « Congo tomorrow” à la presse de Goma

« Congo Tomorrow » ou si vous voulez, « Congo demain », c’est le nom du projet en cours de lancement dans la ville de Goma par l’organisation Umoja et The Followship of Affirming Ministries des Etats Unis d’Amérique. Le Bishop Joseph W.Tolton en séjour à Goma l’a expliqué devant la presse ce vendredi 19 octobre 2018.

Au Congo, comme dans d’autres pays où le projet a déjà été implanté, entre autres l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda, la Cote d’Ivoire, le Bishop Tolton veut tendre la main aux congolais pour les accompagner dans sa vision vers un avenir meilleur. C’est le focus de ce projet « Congo Tomorrow « qu’il réalise grâce à Umoja, une coalition de quatre organisation, Other Ship, Umoja, La Colombe et MOPREDS qui œuvrent déjà dans la promotion des personnes vulnérables et délaissées.
Ce projet « Congo tomorrow » va consister à encadrer 500 jeunes dont 250 garçons et 250 filles qui vont bénéficier d’un accompagnement socioéducatif en leur offrant des opportunités de formation, de réinsertion. Pour y arriver, le pasteur américain a mentionné que le projet compte travailler avec des pasteurs d’églises et des directeurs d’écoles afin d’identifier tous ces jeunes, ensuite un programme sera pris en compte pour offrir à tous ces jeunes bénéficiaires toutes les opportunités nécessaires comme des bourses d’études à l’étranger
Le Bishop Tolton veut prêcher l’unité, l’amour et la cohésion sociale en Afrique en stimulant un panafricanisme révolu comme l’a prôné Julius Malema en Afrique du Sud. Pour lui, il est important que l’Afrique soit reconnectée à travers le monde pour lui donner une chance de réussir sur tous les plans, que ce soit économique, socioculturel ou religieux. Pour lui, la vision de Khadafi pour l’Afrique doit être réétudiée afin de recréer une Afrique meilleure, libre, un continent sans barrière.


.

 

LE REGARD EMPOISONNE DE PATRICK BASSHAM PARAIT A GOMA

Le nouveau roman de l’écrivaincongolais Patrick BASSHAM a été baptisé ce dimanche 7 octobre 2018 dans la grande salle de l’hôtel Mbiza.

Sous une nuée d’invités venus nombreux prendre part à l’évènement, la cérémonie a commencé par un spectacle de chant et de poésie présenté par les acteurs de Badilika ! Clinique des Jeunes Ecrivains pour le Changement dont l’auteur est membre, et par les chantres de la chorale Armée du Ciel de Goma, et Ghislain Kalwira, un jeune poète illustre dans la ville de Goma. Ensuite s’en est suivi la présentation de COBANET, une startup qui œuvre dans le marketing relationnel et veut offrir à la population du Kivu une meilleure opportunité d’affaire comme l’a déclaré son président Christian BASHEKA.

Le moment le plus attendu, l’entrée de l’auteur. Patrick BASSHAM apparait simplement sous un style à l’africaine unique lui offert par CM-CLASS, un partenaire de KivuNyota. L’auteur commence d’abord par demander une minute de silence pour sa maman NyotaKashali NAMUHOKO morte le 7 aout 2018 celle à laquelle l’ouvrage a été dédié et en hommage de laquelle KivuNyota a été créé. Un conte est présenté, le public est vraiment attentionné. Selon l’auteur, c’est l’un des contes lui racontés par sa mère, personnage illustre dans la promotion des cultures anciennes.

Vient la partie destinée à l’ouvrage. Hilaire MAHESHE, éminentMaitre de Cérémonie, dans son verve, invite Grace Kashali pour le sabrage du champagne Moer avant que le livre soit baptisé solennellement et mis sur le marché par le président des écrivains du Nord-Kivu et le ministre provincial de la culture.

Il sied de signaler que le livre paru ne constitue que le premier tome d’une suite d’aventure dans le Regard empoisonné, un roman qui dénonce la haine tribale et prône le vivre-ensemble. Un concours a été lancé sur le livre et qui consiste au lecteur du premier tome à répondre aux questions de compréhension sur le livre. La remise des prix se fera lors de la parution du deuxième tome.

KivuNyota remercie

  • Maitre EricBirindwa et la Maison Mbizza

  • LE MINISTERE PROVINCIAL DE LA CULTURE

  • ADELLAR MINEENE ET MISHAPI VOICE TV

  • COBANET

  • CM-CLASS

  • LES UNS GOSPEL

  • FL-DIGITAL

  • ARMEE DU CIEL

  • BADILIKA,CLINIQUE DES JEUNES ECRIVAINS POUR LE CHANGEMENT

  • DIAMANT NOIR

  • YOLE AFRIKA

  • TWIZERIMANA EMMANUEL

  • STICK RDC

  • KIVU ENTREPRENEURS

  • GRACE KASHALI

  • MAMAN ZAWA

  • STYVE KAVAHIRWE ET BD YA DEGO

  • HILAIRE MAHESHE

  • ADRIEN HABAMUNGU

Et tous ceux qui ont répondu présent à la cérémonie ainsi que toutes celles et ceux qui ont intervenu d’une manière ou d’une autre

LA REDACTION DE KIVUNYOTA

CONCOURS LE REGARD EMPOISONNE

Vous avez aimé le premier tome de ce roman ?

Du 7 octobre au 30 novembre 2018 Répondez à nos questions de compréhension et gagnez des prix lors de la parution du deuxième tome de ce roman

1. Citez tous les personnages de ce roman ; orientez chacun dans son propre camp

2. Qu’est-ce qui est à l’origine du conflit entre les Kala et les Balu ?

3. Quelle fissure sociale existe dans les murs de Global Green Action ? Pensez-vous que ce vice qui ronge l’entreprise ait des rapports avec d’autres entreprises de chez nous ? Expliquer

4. Comment analysez-vous l’attitude de Belinda et Makasi dans ce roman ?

5. Jay, sachant Jasmina morte, a-t-il raison de prendre pour femme Belinda, l’ancienne amie de Jasmina ?

6. Selon vous, le fait que Jasmina ne soit plus morte et son retour à Goma, quel impact cela aura-t-il dans ce roman ?

7. Pensez-vous que les Kala et les Balu puissent encore cohabiter ? Quelle solution pouvez-vous donner pour finir ce conflit débuté depuis des décennies ?

Que conseil tirez-vous de ce roman ?

8. Dans au plus 300 mots, faites la synthèse du sixième chapitre de ce livre.

Vous avez moins de 30 ans,

Envoyez-nous vos réponses jusqu’au 15 novembre 2018 à l’adresse kivunyota@gmail.com, basshampatricks@gmail.com
Plus d’info sur notre page facebook KivuNyota ou sur www.kivunyota.com