MISS RDC: Le concours de la beauté congolaise sera organisé de décembre 2019 à septembre 2020

L’activité a été adoptée le vendredi 20 décembre 2019 en conseil de ministre sur proposition du Ministre du Tourisme. L’organisation du concours MISS RD CONGO 2020 se déroulera de décembre 2019 à septembre 2020, avec la participation de toutes les provinces. 

 Le financement de cette activité sera assuré par les sponsors, les partenaires privés ainsi que par la ligne budgétaire du Ministère du Tourisme, peut-on lire dans le compte rendu du conseil des ministres. 

La sélection Miss beauté RDC est une activité que le gouvernement congolais organise pour élire une ambassadrice, selon les critères de la beauté extérieure et beauté intérieure, la valeur et les comportements. Il s’agit également sur base de ses valeurs culturelles, l’élégance et charme pour la promotion de la diversité culturelle et touristique. Cette organisation vise à promouvoir la beauté de la jeune fille congolaise, en tant que valeur ajoutée du produit touristique de la RDC.

Patrick BASSHAM

SIK2019 : Innovation facteur déterminant pour le succès de l’entrepreneur

Depuis plusieurs décennies, la République démocratique du Congo s’aperçoit négativement suite aux violences perpétrées de centaines des groupes armées et antivaleurs.  De cela, Kivu Entrepreneurs à travers le bilais du Salon d’Innovation du Kivu (#SIK2019), vise à montrer sur la face du monde que la RDC peut éclairer l’humanité, fruit du résultat conjuguait des entrepreneurs dans différents domaines socioéconomique et numérique.

Rassemblés au tour de la thématique : « Innovation Facteur Déterminant pour le Succès de l’Entrepreneur » lors de la 2e édition du Salon d’Innovation du Kivu, #SIK2019, tenue à Goma, Hôtel Linda en date du 29 au 30 Novembre 2019, des entrepreneurs ont décortiqué les causes fondamentales de manque de l’esprit entrepreneurial chez la plupart des Congolais et épingler des pistes de solutions pour entreprendre un business de qualité, innover des produits existants et ainsi atteindre un succès.

Le sujet portant sur : « l’apport de l’éducation pour booster l’innovation dans l’entrepreneuriat au Kivu », les panelistes s’indignent du système de l’éducation congolaise hérité des Belges qui ne favorise pas du tout aux jeunes d’entreprendre des startups. De son côté, le professeur Dadis continue selon les résultats de ses recherches menées au pays, il affirme : « Même dans des universités qui se disent formateurs des entrepreneurs, dispensent les matières y relatives pendant quelques heures soit 30 ou 45 heures. Durant ce petit moment de formation à l’université sans pratique, les jeunes inspirant à l’entrepreneuriat ne rencontrent pas leur attente celle de créer de l’argent. Au vrai sens l’entrepreneuriat devrait tirer ses racines dès l’école maternelle (éducation formelle des enfants de moins de 6 ans en RDC.»

Le sous-thème portant sur : « le rôle du numérique pour booster l’innovation dans l’entrepreneuriat au Kivu ». À travers les outils informatiques et l’accent mis sur l’internet, les entreprises bénéficient de plusieurs avantages : Networking, Marketing, vente physique, vente à ligne, conférence en système connecté dans différentes régions, renseignements, formation, information, sécurité, surveillance…

Les conférenciers passent en revu l’impact du numérique dans l’entreprise, autour du sujet : « le numérique pour booster l’information dans l’entrepreneuriat au Kivu ». Les intervenants font persuader les participants sur les rôles du numérique en ce sens : « le numérique est un facteur principal favorisant la promotion des services et permettant aux techniciens de se procurer équipements informatiques adéquats pour alléger et rendre sur le travail dans une société. Il facilite le traitement rapide et sûr des données dans une entreprise, surtout quand les agents d’une entreprise travaillent sous un système connecté sur internet. Dans cette même optique, il est possible de suivre l’exécution des actions à distance dans plusieurs endroits à la seconde près, renchérirent les conférenciers. Avec les logiciels des gestions  connectés sur le net, tous les concernés sont au courant de se qui se passe dans leur entreprise.

Prenant la Parole, Monsieur Joel Tembo, Promoteur de Kivu Entrepreneurs (Incubateur des Startup), présente le Salon d’Innovation du Kivu, #SIK2019. Il fait savoir que cet event une grande rencontre des entrepreneurs visant à promouvoir l’innovation dans l’entrepreneuriat au Kivu, en République démocratique du Congo. Le SIK se trace pour objectifs de donner une nouvelle image positive du Kivu. Cette région qui a été longtemps connue comme la région de l’insécurité, la rébellion, où régnaient plusieurs affres de guerre et antivaleurs.

À travers ce Salon, Monsieur Joël T. encourage les entrepreneurs à construire une image positive en faisant savoir ce dont ils sont capables dans l’amélioration des situations socioéconomiques et exposer leurs produits de l’innovation et des services innovants. À ce rendez-vous, les jeunes entreprises, les startups trouvent l’opportunité de nouer de nouveaux partenariats avec des grandes sociétés, des  entreprises de marque, différents ministères étatiques ; bref, tous les acteurs qui sont engagés dans l’entrepreneuriat.

Le Salon d’Innovation du Kivu facilite et favorise ce public qui veut innover dans l’entrepreneuriat dans le domaine socioéconomique de se faire connaitre mais aussi acquérir de nouvelles informations.

Samuel Habamungu

L’humoriste Michel GOHOU preste à Goma le dimanche 17 novembre 2019

La ville de Goma va accueillir la caravane du rire festival zéro polémique le dimanche 17 novembre 2019 dans le cadre de la promotion de la culture de l’humour à Goma et la cohésion sociale. C’est l’annonce faite à Goma ce jeudi O7 novembre par le comité directeur de ce festival au cours d’une conférence de presse organisée à ce sujet ou les journalistes ont été briffés sur le pourquoi de cette caravane qui commence à Kigali le vendredi 08 novembre, en passant à Bujumbura, ensuite à Bukavu avant de chuter par Goma.

Au total 6 humoristes venus de beaucoup de pays d’Afrique vont épatés le public de Goma dans la grande salle de l’Eglise Kanisa la Mungu, il s’agit de l’ivoirien Michel GOHOU vice-président de la célèbre émission parlement du rire, du rwandais Michael SENGAZI qui est le directeur artistique du Kigali international comedy festival, du congolais Joyeux Bin KABODJO qui est l’initiateur du 1er festival du rire des Kivu nommé festival zéro polemik en novembre 2018 à Bukavu, du burundais Ismaël GASORE qui est devenu célèbre à cause de ses vidéos dans le web Theater, du guinéen Oumar MANET connu suite à ses multiples participations au parlement du rire et jeune Congolais Alain ESONGO actuellement très actif sur la scène à Goma.

Dans cette conférence de presse Joyeux Bin KABODJO a insisté sur l’avantage qu’un spectacle de l’humour apporte au sein d’une quelconque société notamment fait rencontré beaucoup des personnes venues de différents horizons et permet de faire passer un message éducatif à travers le divertissement.

Il appelle cependant les habitants de la ville de Goma à venir nombreux voir tous ces humoristes et écouter le message que prépare le festival zéro polemik moyennant le paiement du billet à 5$ pour une place standard, 10$ pour une place VIP et 50$ pour le ticket sponsor.

Joyeux Bin KABODJO n’a pas manqué d’appeler les hommes de bonne volonté à soutenir cette initiative qui vise à réunir les gens autour du rire car mieux vaut mourir du rire a.t.il conclu.

Par ailleurs il encourage les humoristes de Goma à bien faire leur travail car ces derniers auront une séance de travail avec le célèbre humoriste Michel GOHOU et qu’aux prochaines éditions les autres grands humoristes comme Jamel DEBOUZE, Mamane… fouleront le sol de Goma.

                                                                                                                                                          Guellord RISASI

Stino Lanç’art, le sceptre de la musique congolaise

Il est des artistes avec plus d’enthousiasme, plus de déterminisme quand il faut qu’ils soient ambitieux. Faustin MBAYA SAMBA, ou si vous voulez, STINO LANC’ART, puisque c’est de lui qu’il s’agit en fait bel et bien partie. Né le 23 mars d’une certaine année, STINO LANC’ART oriente son genre musical vers l’Afro Beat et le Word Music offrant à la rumba congolaise un tonus particulier.

C’est « Tout Chic International », un orchestre du quartier qui accueille le jeune Stino en 2010 après avoir passé son temps dans une chorale. Chez Tout Chic International, il forge sa musique aux cotés de JC KIBOMBO, YANNICK DIEGO ou JAKARTA. En 2013 Lanc’Art sort de sa coquille, un orchestre personnel de l’artiste qui lui offre l’opportunité de prester dans des  Night Club alors célèbres à l’époque comme Cotton Club, Riviera Club, Scandinavia avec lesquels il venait de signer d’importants contrats, ce qui fera en sorte que la même année, il soit découvert par Richard Bongania. Deux ans après, en 2015, Stino passe un test de recrutement au sein de Wenge Musica Maison Mère chez Werrason qu’il décroche avec un grand succès, ce qui lui permettra d’ailleurs de prester pour  la première dame Olive Lembe Kabila lors de la soirée de la célébration de sa fête d’anniversaire à sa résidence à Goma. Stino Lanç’art a été invité au Festival Amani édition 2016.

Puisqu’il veut demeurer autonome, nous dira-t-il, lors d’une interview consacrée exclusivement à Kivunyota Magazine, Stino Lanç’Art quitte Werrason en 2017 et rentre à Goma. Il  éveille son orchestre sous « Lanc’art des Stars » avec lequel il travaille aujourd’hui dans le but de redynamiser la musique de Goma.

Pour Stino Lanç’Art, il est très crucial d’offrir à la musique congolaise de Goma une autre image désorientée de l’interprétation des titres d’autres artistes mais un labeur où l’artiste lui-même doit parvenir à s’imposer au public à travers ses propres compositions. C’est sur ce coté-là qu’il aspire travailler pour nager dans la primauté d’inspiration des jeunes générations, un sceptre musical bien tenu dans ses talentueuses mains ambitieuses.

A son actif, il a chanté des titres comme, « Denda », « Roda tu m’as dit », « Ton absence »,  « Insécurité d’amour », « Bolingos », « je suis béni »(futur album)

JC KIBOMBO : « Je ne sais pas comment ça a commencé mais je me suis retrouvé en train de faire la musique »

Célèbre artiste musicien congolais, JC Kibombo a grandi dans la ville de Goma où il est né. Il vient de sortir un nouveau titre « combat du coq » présenté du 29 au 31 mars 2019 au cours d’un concert dédié à la femme. Passionné de la musique, il nous présente ici son parcours artistique et sa vision de la musique locale.

KivuNyota : Jc KIBOMBO, bonjour

JC : Bonjour KivuNyota.

KivuNyota Magazine : Vous faites souvent beaucoup de tournée à Kinshasa, qu’est-ce qui t’amène à Kinshasa ?

JC  KIBOMBO: A Kinshasa c’est juste chercher des expériences aux cotés des ainés. Vous savez, faire son nom à Kinshasa s’avère être de grande importance même si on est de Goma. Mon identité est de Goma. Je suis de Goma et je reste de Goma. A Kinshasa, j’y vais juste pour des expériences, pour la visibilité, ensuite je rentre à Goma.  

KN : Est-ce que JC KIBOMBO est en train de dire que sans Kinshasa, la musique de Goma ne peut pas obtenir son tonus ?

JC : je n’ai pas dit ça. J’ai juste dit que c’est une façon d’élargir ma visibilité parce que la visibilité ne doit pas être restreinte. Elle doit être vraiment élargie et la seule façon de le faire c’est de commencer par la capitale.

KN : Comment commence la musicale de JC Kibombo ? Peux-tu le partager à nos lecteurs ?

JC : Je ne sais pas comment ça a commencé mais je me suis retrouvé en train de faire la musique.

On a commencé principalement par le playback quand on faisait les promos scolaires et, avec le temps, on a intégré certains groupes jusqu’à créer mon propre groupe aujourd’hui

KN : N’y a pas d’artistes qui t’ont inspiré ?

Vous savez quand on monte les escaliers, sur les ailes du temps, on arrive au niveau où on doit emboiter les pas de certaines personnes. Là je cite, Papa Wemba-paix à son âme- il y a King Kester Emeneya et la génération Wenge.

KN :Et donc c’est grâce à eux que JC KIBOMBO est devenu le grand JC KIBOMBO, le proffessore ?

JC : Pas grâce à eux. Mais leurs chansons m’ont beaucoup inspiré et puis la confiance que le public, principalement celui de Goma, est en train de mettre sur la personne de JC KIBOMBO. C’est ce qui fait de moi ce que je suis en train de devenir.

KN : JC Kibombo est-il le grand musicien de la ville de Goma tel que certains veulent le pretendre ?

JC : JC Kibombo souhaitera être toujours parmi les professionnels. Le premier, je ne dirai pas oui ou non mais je dirai que je fais de mon mieux pour que la musique de Goma puisse toujours être en marche.

KN : Et comment personnellement tu évalues la musique de Goma ?

JC : Je l’évalue dans l’actif parce qu’on peut déjà dénombrer beaucoup de studio à Goma, tout le monde a la facilité d’enregistrer des chansons, ça c’est une chose parce que le coté life en est une autre. Il faudrait que les gens commencent aussi à expérimenter ce coté du life en passant par les karaokés, comme nous autres. C’est un passage normal. Selon les histoires que nous racontent les grands, les ainés. Les autres passent même par les églises. Chacun a son parcours, selon les circonstances qui ont permis qu’il se retrouve dans la musique mais je crois qu’à Goma, pour le moment, la musique marche bien. Même quand Youssoupha était là, il l’a dit, la vraie capitale de la musique au Congo c’est à Goma.

KN : Parviens-tu quand même à vivre de ta carrière musicale ?

JC : Je vis de ma musique, je vis de mon art et cela depuis jadis parce que dans le temps j’étais coiffeur, c’est toujours de l’art.  J’étais peintre-dessinateur, je faisais aussi la musique pendant que j’étudiais. Je me disais que tout cela pouvait m’embrouiller. J’ai fait le choix. Je n’ai pris que la musique et autre chose, j’ai sacrifiée  pour que je puisse avoir le temps de faire principalement les études. C’est grâce aux études que je sais comment rédiger une chanson, je sais comment écrire, comment parler, comment créer une logique qui va influencer l’audience.

KN. Aujourd’hui, cela ne fait aucun doute, vous portez l’étendard de la musique congolaise à Goma, c’est quoi votre secret ?

JC : Le seul secret c’est avoir ce courage-là d’écouter les autres. Les autres c’est-à-dire, non seulement les artistes, mais surtout les grandes personnes qui ont tant d’expérience que nous. Alors quand vous avez ce courage-là d’écouter les autres, vous aurez vraiment une idée murie de faire la bonne musique. Pour avoir un sujet, nous ne sommes toujours pas tenus de ne chanter que sur l’amour. Des fois, nous avons beaucoup dans le social. Il suffit seulement de s’y intégrer, voir comment épingler certaines réalités passant par la musique.

KN : Combat de coq c’est votre morceau en train d’être consommé actuellement à Goma, chanson sortie en prélude de votre prochain album « Livre de souvenir », pourquoi combat de coq ?

Pour moi combat de coq c’est une chanson à vitesse congolo-ouest africaine c’est-à-dire bien qu’on est en train de se créer un nom à Goma, la chanson va s’élargir jusqu’au niveau national et notre souhait est que ça puisse aller au-delà. Mpaka kulee, tu fike. Combat de coq, c’est une chanson qui, pour moi, réunit les personnes qui peuvent vouloir aider quelqu’un. C’est le concours des apports de ces personnes-là autour de l’artiste ciblé que j’appelle « combat de coq ». Moi je vais donner 100, l’autre 200 ainsi de suite pour l’évolution de la personne ciblée

KN : En s’inspirant de la métaphore retrouvée dans le titre de votre chanson en ce qui concerne le combat des coqs, ne s’agit-il pas ici d’une polémique ?

JC : Moi je définis ça comme une polémique dans le sens positif au bénéfice de l’artiste ou de la personne ciblée

KN : « Livre de souvenir » le titre de votre prochain album. A quel souvenir faites-vous allusion ?

Dans cet album, il y a une chanson que j’ai titré chakula ya Goma. Ici je vais parler de bonnes mœurs qui ne sont plus d’actualités à Goma, qui ne sont plus dans la vie quotidienne de Goma. Moi je vais juste épingler une idée qui va faire référence aux us de jadis qui ne sont plus visible pour le moment dans la communauté principalement à Goma.  Là  je vais consulter les personnes les plus âgées pour voir comment je vais parler des réalités qui ne sont plus visibles à Goma.

KN : Pour ceux qui nous lisent avant ou après ces dates, cela dépend, du 29 au 31 mars prochain,  JC KIBOMBO sera en concert que vous appelez ‘‘far à far’’ avec Papy Kero, parle nous un peu de cet événement.

JC : Concrètement, on va juste célébrer la femme autour de la musique qui sera animé par deux orchestres, un orchestre de Goma et un autre de Bukavu. Musicalement parlant, les gens disent que ce sera Goma contre Bukavu, ça dépend de tout un chacun mais moi je sais que c’est juste une fête de musique à l’honneur de la femme ou chacun des artistes aura le moment d’étaler le meilleur de lui-même.

KN : Avez-vous peur de Papy Kero ?

JC : (rire) Jamais ! Moi je suis le prof, donc la musique est l’art, on nous appelle la musique foul foul. Et pour ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de voir JC KIBOMBO en life, l’occasion est là. Trois jours au rendez-vous, tout le monde va voir JC Kibombo parce que non seulement on fait le karaoke plus que Bukavu mais aussi à Goma, nous avons cette notion-là de composer les chansons qui font danser les gens. Ce sera le moment d’étaler toutes les qualités de la musique de chez nous.

KN : JC Kibombo, c’est quoi votre plus grande peur ?

JC : Ma plus grande peur, c’est de mourir avant que toutes les capacités cognitives dont je dispose en musique ne puissent être dévoilées.

KN : Kivu Nyota vous remercie

JC : Merci

Propos recueillis par Patrick BASSHAM

SMS de Belamy Paluku, une chanson en mémoire de son père Dieudonné KAMBALE

Sms c’est un nouveau titre de l’artiste Belamy Paluku. Cette fois, l’artiste n’a pas entamé seul son voyage musical. Son compagnon de scène n’est autre que la star congolaise, Jean Goubald Kalala, auteur du célèbre morceau « Bombe anatomique ». Extrait de l’album Verso, SMS a fait couler  encre et salive, non seulement à Goma mais dans toutes les bibliothèques musicales de la RDC.

Dans SMS, Belamy, a, avec un esprit de probité, pensé à son père Dieudonné Kambale décédé depuis douze ans déjà. Pour dire vrai, la chanson est entièrement dédiée à ce dernier. C’est un moyen pour lui  de tisser un pont de communication avec celui dont il porte le sang, ce que signifie même le titre,«  Le choix du titre SMS exprime le désir de lancer une conversation à distance, mais sans possibilité d’être connecté. Ainsi on laisse un message espérant qu’on y tombera un jour. C’est donc une conversation entre père et fils de la terre vers l’au-delà » confie l’artiste à KivuNyota Magazine.

Jean Goubald, une incarnation paternelle

 Pour Belamy Paluku, Jean Goubald est un autre père. Le choix qu’il a porté sur lui a été fait sur des bases artistiques et de personnalité. ». «   Ça a été un honneur pour moi, mais aussi une expérience enrichissante. J’ai été marqué par son professionnalisme et son talent, sans oublier sa simplicité et sa modestie. »

La  collaboration de Belamy Paluku avec Jean Goubald  s’inscrit dans une longue liste de collaborations faites sur son album VERSO. Belamy pense que ce partenariat avec la star nationale qu’est Jean Goubald ne profite pas à lui seul mais à tous les autres artistes de la ville de Goma, cela, même si, chacun a sa particularité et ses propres projets. Cette chanson qui circule aujourd’hui dans le monde entier a été bel et bien travaillée dans le studio Belazik. Avec cette œuvre, l’auteur de Verso pense que Goma pourrait déjà être perçu différemment du point de vue musical.