Motivés et surpris par la quasi-inexistence des services compétents pour accompagner les entrepreneurs de Goma qui font recours à une main d’œuvre étrangères qui, du reste, ne leur offrent pas des solutions modernes et professionnels, Bakari Corporation vient de naitre à Goma pour accompagner les entreprises du milieu à mieux accroitre leur image, leur notoriété ainsi que leur productivité.
Bakari Corporation, du nom swahili « Bakari » qui veut dire « il aura du succès » veut être le pont de succès des milliers d’entrepreneurs locaux en leur garantissant des moyens de survie efficaces pour leur développement et leur rentabilité.
Ainsi, Bakari Corporation compte offrir aux entreprises locales six principaux services à savoir des services d’informatique, de communication, d’informatique, d’agro-business, de stylique et de déménagement.
Par l’informatique, Bakari Corporation interviendra dans le réseau, la maintenance, la sécurité informatique, la vente des kits informatiques et des applications Informatiques
Par le service de communication, une consultance en communication, en événementiel, en marketing relationnel et digital et en publicité. Par celui de logistique, Bakari Corporation compte intervenir dans le transport des biens et des personnes, le stockage des produits et la manutention
Le service de l’agro business offrira la location des champs, la livraison et la vente des semences agricoles, ainsi que la production et la vente des produits agricoles.
Le Service stylique veut quant à lui offrir la conception des ouvrages d’arts, l’architecture intérieure et extérieure et la décoration traditionnelle et celui de déménagement fournir la location des maisons et bureaux, l’hébergement, le nettoyage et la désinfection ainsi que le déménagement.
Le projet Bakari Corporation est porté par des jeunes compétent et professionnels dans leurs domaines notamment Monsieur Jessé BUSOMOKE, spécialiste en Communication et Jonathan NTALE spécialiste en informatique et logistique.
La cérémonie de lancement de Bakari Corporation a eu lieu au cours d’un diner de presse ce samedi 20 juin 2020 au Centre d’accueil Bakanja.
RDC-Economie: Hausse du taux de change en pleine pandémie, le gouverneur de la BCC donne des explications
En pleine période de crise sanitaire dûe à la pandémie du Covid-19, les congolais sont,depuis quelques jours, butés à un nouveau problème: la hausse du taux d’échange.
Alors qu’il y a quelques jours, Un billet d’un dollars américain(USD) s’échangeait à 1700 Francs congolais (FC); aujourd’hui le même billet s’échange à 1850FC voire-même 1900FC.
Que serait à la base de cette situation?
À cette question que plusieurs congolais n’ont pas cesser de se poser ces derniers temps, le gouverneur de la banque centrale du Congo, Déogratias MUTOMBO a tenté de donner quelques éléments de réponse lors d’une intervention à Radio Okapi vendredi 1er mai .
À en croire ce dernier, la hausse du taux d’echange actuellement s’explique par une ruée inhabituelle du public sur les billets de banques, observée depuis la déclaration du Covid-19 en RDC. Cela a causé, souligne-t-il, une forte augmentation de la circulation fudiciaire et une rareté des billets de dollars américains.
« Puisqu’en moyenne mensuel,on a une augmentation de la circulation fudiciare autour de 50 milliards, et de fois c’est même negatif. Mais pour le mois d’avril la circulation fudiciaire hors banque est de 275 milliards » fait savoir le gouverneur de la BCC. « Ça ne s’est pas arreter là! Donc le public, dans le soucis de se prémunir contre la volatilité à venir, s’est ruée sur les billets de dollars qui étaient déjà rares sur les marché; parce que avec la suspension des vols,les banques ne savent plus importés les billets de banque comme d’habitude. Il y a rareté de billéts et cette rareté a été encore amplifiée par cette pression, cette forte demande du public sur ces billets là. Ce qui fait qu’on a atteint ce taux qui nous rapproche de la barre de 1900* explique Deogratias Mutombo.
La hausse du taux d’échange ne reste pas sans conséquence sur les marchés
L’une des conséquences directes qu’entraine cette hausse du taux de change c’est la flambée des prix sur les marchés.
À Goma, les prix de plusieurs produits (surtout les produits manufacturés) ont pris de l’ascenceur depuis quelques jours. Le phénomène s’observe surtout lorsque le client se présente avec les billets des francs congolais pour l’achat. Les petits commerçants qui vendent leurs produits de manière détaillée, se trouvent obligés de hausser les prix pour obtenir un peu de bénefice.
À titre exemplatif, une mesure de farine de blé qui se vendait,il y a quelques jours à 2000Francs congolais (FC), se vend actuellement à 2500Fc. Un verre d’omo (savon en poudre très utilisé pour la lessive à Goma) est passé de 300 à 400FC. Il en est de même pour un verre de sucre, passé de 400 à 500FC.Un verre de riz est passé de 350 à 450 Francs congolais, ainsi de suite.
Les autres à avoir hausser les prix sont les révendeurs des crédits téléphoniques(unités). 20 unités qui se payaient,il y a une semaine, à 400FC, se vendent actuellement à 500FC. Des forfaits internets n’ont pas été épargné également de cette hausse des prix; chaque revendeur de « méga » fixe le tarif selon son prix d’achat et le benefice qu’il peut en tirer.
Retenons que ce n’est pas la prémière fois que la RDC assiste à la dépreciation du franc congolais face aux dollards americains. La dernière en date est celle commencée depuis le début du 1er trimestre de l’année 2019, faisant passer le dollard de 1600 à 1700Francs congolais. Cette situation a toujours été suivie d’une hausse des prix sur le marché, dans un pays où la majorité de la population vit sous un seuil de pauvréte absolu.
Emmanuel BARHEBWA
Societé provinciale de Transport: Un mariage entre le gouvernement provincial et les Ets Silimu Le ministre du Transport, Me Rodriguez Muhindo appelle la population à s’approprier les nouveaux bus mis en circulation.
Le Ministre provincial des Affaires foncières, Aménagement du territoire, Urbanisme et Habitat, Transport et Communication, Me Rodriguez MUHINDO a, au cours d’une interview exclusive accordée au magazine Kivu Nyota Hebdo, expliqué le bienfondé et le fonctionnement de nouveaux bus réceptionnés à Goma le jeudi 16 avril 2020 dans le cadre d’une societé d’économie mixte, public-privé ayant en son sein le gouvernement provincial et les ETS/SILIMU.
Selon Me MUHINDO Rodriguez, ministre provincial ayant le Transport dans ses attributions, ce projet qui s’étendra non seulement sur les voies terrestres mais aussi lacustres et aériennes vient résoudre le problème de transport récurrent au Nord-Kivu dont la population souffre. « Les gens se déplacent dans de mauvaises conditions, au-dessus des FUSO, des camions pour se déplacer.
C’est ce qui a poussé le gouverneur de province, son Excellence Carly NZANZU KASIVITA à mettre une société de transport qui va soulager la population en ce qui concerne le transport. »
Jeudi 16 avril 2020, dix bus ont été
réceptionnés par le gouverneur de province en présence de quelques membres du gouvernement. Le vœu du gouvernement provincial est d’atteindre jusqu’à cinquante à soixante bus pour desservir toute la province et principalement les grandes villes comme Goma, Beni et Butembo, explique le ministre provincial de Transport. « Nous voulons avoir un nombre important des bus, c’est un méga projet ». Ce projet pourra aussi s’étendre sur toute la province au niveau urbain et aussi s’étendre sur toute la province sur différents axes tels Goma-Walikale, Goma-Rutshuru, Goma-Masisi, etc. Les bus déjà réceptionnés, il ne reste que quelques petits détails pour les mettre sur le terrain. « Nous
sommes en train de préparer un espace où ces bus seront stationnés selon la cartographie de Goma, Beni, Butembo et c’est après que nous allons passer à l’exécution proprement dite »
Quel système de contrôle ?
Le ministre des Transport et Communications, Me Rodriguez MUHINDO annonce que le contrôle et la gestion de ces engins se feront en toute sécurité. Par exemple, en ce qui concerne le recrutement des chauffeurs, l’INPP s’occupera du
processus et mettra des critères. « C’est celui qui remplira ces critères qui sera retenu comme chauffeur » souligne le ministre de Transport.
En ce qui concerne le tarif, le prix ne sera pas excessif par rapport au tarif normal d’une course en ville. « Nous allons essayer de rester dans la marge de toutes les autres sociétés pour qu’on ne fasse pas une concurrence déloyale »
De très bon confort, pimpant neuf, ces bus allant de 32, 42 à 62 places
assises, selon les catégories, répondent favorablement au besoin de la population, surtout en cette période de Coronavirus. Le ministre provincial du Transport met en garde ceux qui ont stéréotypé les actions de l’Etat. En encourageant le ‘’dynamisme’’ que le gouverneur cherche à imprimer au niveau de la province, Me Rodriguez MUHINDO invite la population à bien accueillir ces bus et mieux s’approprier le projet.

Commandé au Japon, le ministre du Transport n’a pas cependant révélé le budget alloué pour l’achat de ces engins, le processus étant encore en cours, a-t-il expliqué. Il invite par ailleurs d’autres actionnaires intéressés par le projet à les rejoindre. ‘’Le capital reste ouvert à quiconque voudrait participer’’.
Patrick BASSHAM
Goma-Corona Virus: les prix des produits alimentaires revus à la hausse

À Goma plusieurs produits de prémières nécessités voient leurs prix augmentés en cette période de la pandémie du Corona Virus.
Au marché de Birere où Kivunyota Hebdo s’est rendu ce vendredi 20 mars 2020, une mesure de haricot qui se négociait, il y a trois jours, à 1500 Francs Congolais(FC); se vend actuellement entre 2000 et 2500 FC,voire même 3000FC. Un kilogramme de viande de porc est passé de 5000FC à 7000FC. Un sac de riz qui se vendait à 19 dollars américains, se vend actuellement entre 20 et 22 dollars. L’huile végétale, à son tours, n’a pas été épargné par cette hausse de prix.Un bidon d’huile végétale d’une capacité de 20litres, qui se vendait à 22$, se vend aujourd’hui à 26$(USD).
Selon nos sources , C’est depuis la mise en place des mesures de lutte contre la propagation de la pandémie du Corona Virus(Covid-19), par le gouvernement congolais, que plusieurs vendeurs de ces produits,majoritairement vivriers, ont haussé leurs prix sur le marché.
Les mêmes sources affirment que cette hausse de prix sur le marché est la conséquence des difficultés d’échanges commerciaux, ces derniers temps, entre la ville de Goma et celle de Gisenyi au Rwanda, où proviennent la plupart de ces produits. En effet, « la traversée de la frontière est dévenue quasi impossible, ces derniers temps, suite au multiples exigences sanitaires imposées par les gouvernements de ces deux pays », nous ont rassurés certains vendeurs rencontrés.
Cette situation inquiète déjà plusieurs habitants de la ville de Goma qui craignent de ne pas tomber dans une grande famine d’ici quelques jours.
« Je suis trop inquiète de voir comment les prix augmentent d’un seul coup comme ça… » explique Sarah,une maman que nous avons rencontrée, qui est venu acheter le haricot au marché de Birere ce vendredi.
« On me demande 2000 à 2500FC pour une mesure de haricot que j’ai toujours achétée à 1500Fc voire même 1200FC. » « Avec des tels prix, nous les gens issus des familles modestes,nous risquons de mourrir de faim » ajoute-t-elle tout en demandant au gouvernement de prendre des dispositions pour palier à cette situation.
» Que le gouvernement qui a déclaré la présence de cette maladie dans notre pays s’implique aussi dans la régulation des prix sur le marché afin de permettre à tout citoyen de trouver de quoi se nourrir pendant cette période de crise. » souligne cette femme ménagère de Goma.
Notons qu’il y a un jour, (soit ce jeudi 19 mars) que le ministre national en charge de l’économie a mis en garde les opérateurs économiques qui s’adonnent à l’augmentation des prix sur le marché pendant cette période de crise sanitaire dûe à la pandémie de Covid-19. Le ministre a d’ailleurs promis des sanctions sévères aux opérateurs qui ne respecteront pas les dispositions légales en matière de fixation des prix, tout en rassurant que des dispositions seront bientôt mis en place pour les accompagner.
Sachez cependant que, selon les sources officielles du ministère de la santé,la RDC compte à ces jours 18cas confirmés de la maladie à Corona Virus, tous testés positifs et pris en charge à Kinshasa.
Emmanuel BARHEBWA
Suspension des activités sur le lac Kivu jusqu’à nouvel ordre (déclenchement de la grève des armateurs du lac Kivu)
Pas un seul bateaux n’a navigué sur le lac Kivu ce lundi 09 mars 2020 entre Goma et Bukavu, les deux villes de l’Est de la RDC réliées par le lac Kivu.
Cela fait suite à la grève de l’association des armateurs du lac Kivu (ASSALAKI en sigle), déclenchée à dater de ce jour, jusqu’à nouvel ordre. ces propriétaires de l’ensemble de navires flottant sur lac Kivu, s’insurgent contre la hausse des taxes par le gouvernement congolais.
Selon nos sources,les taxes de « permis de sortie » qui se payaient à 30$ par course( c.à.d, 30$ Goma-Bukavu et 30$ Bukavu-Goma), ont été haussé à 50$ par course, depuis le début de cette année. Après de longs pourparlers entre le gouvernement congolais et l’association des armateurs du lac Kivu; des pourparlers qui n’ont pas visiblément payés; cette dernière prend finalement la décision de suspendre les activités de tous les bateaux sur le lac Kivu à dater de ce lundi 09mars 2020.
Pour Monsieur NGOMA Emmanuel, capitaine tutilaire du bateaux « Esparanza », que nous avions rencontré au port de Goma en ce jour de grève; il est inadmissible dans la conjoncture actuelle,qu’une taxe qui se payait à 30$ puisse passer à 50$ sans aucune justification valable.D’où Il soutient la décision des armateurs. « Il sera difficile pour nos bateaux de payer cette taxe à ces couts,étant donné qu’ils font face à des problèmes serieux ces derniers temps…Il n’y a plus assez de passagers dans nos bateaux,on aura du mal à trouver tout cet argent » souligne-t-il.
Par ailleurs, certaines personnes qui travaillent au port SNCC de Goma s’inquiètent déjà des conséquences de cette décision prise par les armateurs. » il y a des familles qui vivent aux dépens des activités qui se passent ici au port.cette décision ne va pas rester sans conséquence sur leur vie…il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités! » déclare Monsieur Dady KIYANA BUTAVU, un taximen du secteur port. » Moi,par exemple,avec mon véhicule, je transporte les passagers qui viennent de Bukavu, du port vers leur destination respective, » » Je me demande quel sera mon sort aussi longtemps qu’il n’y aura pas d’activité ici! » poursuit-il, exhortant le gouvernement congolais à faire tout pour que cette décision soit lévée le plus tôt possible.
L’autre inquiétude majeure,soulevé par ce taximen, en rapport avec les conséquences de cette grève; c’est le transport des dessertes agricoles en provenance de Goma vers Bukavu.. » Plusieurs denrées alimentaires atteignent Bukavu,via ces mouvements des bateaux sur le lac Kivu », » Si ce problème persiste,Bukavu risque de connaitre des serieux problèmes de famine d’ici quelques jours « , estime Dady BUTAVU.
Rétenons que certains passagers,prennent desormais la voix routière pour poursuivre les échanges entre les ville de Goma et Bukavu,un voyage non seulement plus chèr en tèrme de cout, mais également avec trop de risques suite à l’état délabré des routes réliant les deux villes.
Emmanuel Barhebwa
Voici 10 Villes avec le grand nombre de milliardaires
Selon le célèbre magazine économique forbès, il existe les 2153 milliardaires dans le monde. Parmi les 1860 villes que comptent le monde, seulement 10 villes comptent le plus grand nombre de milliardaires.
Voici 10 villes qui comptent le plus grand nombre de milliardaires
1. New York, aux Etats-Unis
La ville de New York, aux Etats-Unis abritent 84 milliardaires qui
totalisent une fortune de 469,7 milliards de dollars.
Résident le plus riche : Michael Bloomberg, 55,5 milliards de dollars
2. Hong Kong, Chine
La ville de Hong Kong abritent 79 milliardaires qui totalisent une fortune de 355,5 milliards de dollars.
Résident le plus riche : Li Ka-shing, le roi des conglomérats, 31,7 milliards de dollars.
3. Moscou, Russie
La ville de Moscou en Russie abritent 71
milliardaires qui possèdent une fortune totale de 336,5 milliards de dollars.
Résident le plus riche : Leonid Mikhelson, 24 milliards de dollars.
4. Pékin, Chine
La ville de Pékin en Chine abritent 61
milliardaires qui possèdent une fortune totale de 193,3 milliards de dollars.
Résident le plus riche : Le titan de l’immobilier commercial Wang Jianlin, 22,6
milliards de dollars.
5. Londres, Royaume-Uni
La ville de Londres au Royaume-Uni abritent 55 milliardaires qui totalisent une fortune de 226 milliards de dollars.Résident le plus riche : Mikhaïl Fridman, cofondateur de la banque russe privée Alfa Bank, 15 milliards de dollars.
6. Shanghai, Chine
La ville de Shanghaï compte 45 milliardaires qui possèdent une fortune totale de 110,7 milliards de dollars.Résident le plus riche : Colin Huang, entrepreneur en commerce électronique, avec 13,5 milliards de dollars.
7. San Francisco, Etats-Unis
La ville de San Francisco aux Etats-Unis compte 42
milliardaires qui totalisent une fortune de 109,2 milliards de dollars.
Résident le plus riche : Dustin Moskowitz, cofondateur de Facebook, 11,1
milliards de dollars.
8. Shenzhen, Chine
La ville de Shenzhen en Chine abrite 39 milliardaires qui possèdent une fortune totale de 190,5 milliards de dollars.Résident le plus riche : Ma Huateng, PDG de Tencent, 38,8 milliards de dollars
9. Séoul, Corée du Sud
La ville de Séoul en Corée du Sud abrite 38
milliardaires qui comptabilisent une fortune totale : 99,9 milliards de dollars
Résident le plus riche : Président de Samsung Lee Kun-hee, 16,9 milliards de
dollars.
10. Mumbai, Inde
La ville de Mumbai en Inde compte 37 milliardaires qui comptabilisent une fortune totale de 184,4 milliards de dollars.Résident le plus riche : Mukesh Ambani, héritier du pétrole et du gaz, 50 milliards de dollars.
Lu pour vous sur le Blog des Entrepreneurs.