Ces 13 nouveaux diacres ont reçu leurs ordinations diaconales lors d’une messe dite par Monseigneur Willy NGUMBI NGENGELE, évêque du diocèse de Goma dimanche 19 septembre 2021 au sanctuaire d’Adoration de Goma.
Concélébrée par environ 90 prêtres, aux côtés de Mgr Faustin NGABU, évêque émérite du diocèse Goma; cette messe a connu la participation des milliers des fidèles catholiques de Goma parmi lesquels on a noté la présence des quelques autorités politico-administratives de la province du Nord-Kivu dont le vice-gouverneur militaire.
Dans son homélie, l’évêque de Goma a exhorté les fidèles à soutenir ces nouveaux diacres dans la prière. « Nous devons les soutenir non seulement par des applaudissements mais aussi et surtout par la prière car le ministère qu’ils reçoivent aujourd’hui leur donne un lourd fardeau, un fardeau qu’ils sont désormais appelé à porter pour vous, pour l’Eglise, et pour le service du Seigneur », a déclaré Mgr Willy NGUMBI.
S’adressant aux nouveaux diacres, celui-ci a formulé une série de conseils insistant sur le sens du service que l’Eglise accorde au ministère du diaconat. « Vous recevez aujourd’hui l’ordre du diaconat qui vous prépare à devenir prêtre du Seigneur…Sachez que recevoir le diaconat, c’est un cadeau de Dieu, c’est la grâce de Dieu. Voilà pourquoi recevez-le avec un cœur d’humilité, un cœur de gratitude. Pas un cœur d’orgueil, avec l’idée d’être déjà arrivé…Vous êtes toujours en formation ; formez-vous auprès de Jésus, formez-vous auprès des chrétiens et auprès de vos prédécesseurs prêtres avec qui vous vivrez dans des paroisses…Etant donné que vous êtes tous de jeunes, soyez des modèles pour d’autres jeunes et donnez-leur envie de servir le christ. Que d’autres jeunes en vous voyant, trouvent la vocation de devenir aussi prêtre… »
Les nouveaux diacres n’ont pas caché leur joie après leur ordination. Ils ont, dans leur mot de circonstance, remercié l’évêque, leurs formateurs au séminaire, leurs membres de famille ainsi que tous les chrétiens qui les ont toujours soutenus pendant leur parcours.
Prenant la parole, le commissaire divisionnaire Romuald EKUKA LIPOPO a exhorté à son tour les nouveaux diacres à rester fidèles à leurs engagements avant d’appeler tous les chrétiens à soutenir l’Etat de Siège décrété dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, pour le retour de la Paix dans cette région longtemps ravagée par des guerres.
Notons que les treize nouveaux diacres vont évoluer dans différentes paroisses du diocèse de Goma en attente de la décision de l’évêché de les ordonner prêtres.
L’ancien Evêque de Goma aux temps du feu Cardinal MONSENGWO, encore en deuil pour la disparition de ce Prince catholique en mi-juillet, vient de faire une révélation inédite sur ce que son ami était de son vivant à ses yeux : « jumeau »
Pour le dire, dans son mot, en marge de la cérémonie d’inhumation de son confrère à Kinshasa, cérémonie à laquelle il n’a pas pris part physiquement, Monseigneur Faustin NGABU a confié que lui et le feu cardinal MONSENGO restaient les seuls encore en vie parmi les quatre prêtres congolais sur les quarante-quatre ordonnés à Rome le 21 décembre 1963 ; une raison de plus pour lui de regretter de manière particulière sa disparition. Selon l’évêque émérite du diocèse de Goma, “il y aurait beaucoup à retenir sur la vie du feu cardinal MONSENGO”.
Sur le plan spirituel, dit-il, Laurent MONSENGWO fut un Prêtre, Evêque, Cardinal, de grande foi… “Il croyait réellement, sincèrement au christ et il était prêt à le servir à tout moment”.
Sur le plan du travail, Mgr Faustin NGABU reconnait en MOSENGO un amoureux du “travail bien fait” et un homme d’une grande intelligence.
« Il avait une grande intelligence pour résumer très vite et assez rapidement en peu de chose même un grand discours. Quand nous étions aux études il avait la facilité de faire la synthèse du cours pour apprendre plus facilement… Un jour j’étais envoyé en mission par le Saint Siège dans un diocèse, et on me l’a donné comme secrétaire, et à la fin de la journée, j’ai trouvé qu’il avait déjà tout synthétisé de tout ce que nous avions traité pendant la journée. C’était agréable de travailler avec lui, et puis un travail assez bien fait… ».
Pour notre pays, ajoute Faustin, “il a toujours souhaité que ce Congo grand, puisse démarrer politiquement et économiquement ; voilà qu’il vient de mourir sans que cela ce soit encore réalisé…Il luttait vraiment pour cela, et c’est dans ce contexte qu’il a été même élu président de la conférence nationale souveraine et président du parlement de transition…Il avait un sens profond de la démocratie. ”.
Mais même s’il est mort avant que ce Congo démarre politiquement et économiquement, souligne enfin l’évêque émérite de Goma, « J’espère que là où il est au ciel, il va essayer d’obtenir cette grâce pour nous ».
Mgr Faustin NGABU; évêque émérite du diocèse de Goma a présidé, pour rappel, la messe de requiem organisée pour prier pour le repos de l’âme du cardinal Monsengwo mercredi 21 juillet 2021 au sanctuaire d’adoration de Goma.
Célèbre homme de l’Eglise Catholique du Congo, le feu cardinal Laurent MOSENGO est reconnu pour avoir défendu, sans relâche, les droits de son peuple. L’une de ses célèbres actions c’est son opposition en 2016 contre le glissement du régime de Joseph KABILA qui tentait un troisième mandant interdit par la constitution RD Congolaise. MONSENGWO a été depuis, reconnu par sa phrase célèbre « Que le médiocre dégage ». Sa lutte jointe à celle de milliers de congolais aboutira à l’organisation des élections de décembre 2018 sanctionnées par la première alternance politique au pouvoir au pays.
Agé de 81 ans, Son Eminence Laurent Cardinal MOSENGO, inhumé en la cathédrale Notre Dame du Congo de Kinshasa mercredi 21 juillet 2021, est décédé le 11juillet à Versailles en France ; six jours après son évacuation suite à la détérioration de son état de santé.
C’est toute la RDC qui a regretté son départ, a-t-on lu à travers les réactions à l’annonce de son décès.
09juillet 2007-9 juillet 2021, il y a exactement 14 ans jour pour jour depuis l’assassinat du « serviteur de Dieu » Floribert BWANACHUI, ex membre de la communauté Sant’Egidio de Goma. Pour honorer sa mémoire et vulgariser son combat sur la lutte contre la corruption, au nom de la foi, combat qui lui a couté la vie il y a 14 ans ; les amis de la communauté san’t Egidio de Goma ont organisé ce dimanche 11 juillet 2021 une série d’activités en ville de Goma en union avec la famille biologique de l’illustre disparu.
Etant un mouvement de l’Eglise Catholique, la communauté a préféré débuté la journée par une messe à la paroisse Saint Esprit avec l’intention de prier pour le repos de l’âme de l’illustre disparu. Ensuite une délégation des membres du mouvement, accompagné des quelques membres de famille se sont rendus à la tombe du feu Floribert BWANACHUI pour la prière et le dépôt des gerbes de fleurs, avant de revenir clôturer la journée par le partage du repas avec les enfants de la rue et les démunis.
Pour Maitre Yaks BAKINAYE, membre de cette communauté, le message central derrière cette série d’activités en ce 14ème anniversaire du décès de leur camarade, c’est de dire au monde entier et à la jeunesse en particulier, qu’il est possible de s’opposer à la corruption et à toutes les antivaleurs prônées actuellement par le monde « si on vit sa foi avec détermination ».
Et d’ajouter : « Floribert BWANACHUI reste un modèle pour la jeunesse non seulement du diocèse de Goma ou de la RDC, mais aussi du monde entier. Le fait pour lui d’avoir pris une si grande décision (d’accepter de mourir plutôt que de prendre de l’argent lui proposé en guise de corruption, ndlr), fait de lui actuellement un véritable modèle. Son message ne concerne plus seulement les frontières du Rwanda ou du Congo. C’est un message qui doit aller au-delà de nos frontières et parvenir au monde entier car le fléau de la corruption gangrène actuellement le monde entier… »
Précisant que les démarches pour la béatification de Floribert Bwanachui par la Vatican se poursuivent et évoluent positivement, Yaks BAKINAYE appelle tous les chrétiens catholiques du diocèse de Goma et les membres de sa communauté en particulier, à demeurer dans la prière pour que la procédure aboutisse. Il souligne par ailleurs que jusqu’ici leur camarade est reconnu par l’Eglise au rang de « serviteur de Dieu », raison de leur réjouissance.
Se confiant à Kivu Nyota, Madame KAMARA NDAWIHA Gertrude, mère biologique du feu Floribert BWANACHUI regrettant toujours la disparition de son fils, dit se réjouir tout de même du courage de la foi dont celui-ci a fait preuve durant sa vie, invitant les parents « à ne pas baisser les bras dans la transmission de la foi à leurs enfants ».
Rappelant les circonstances de la mort de ce jeune de Goma, assassiné pour rappel à l’âge de 26 ans, les responsables de la communauté San’t Egidio qui suivent de près son dossier, indiquent que Floribert BWANACHUI BIN KOSITI avait été tout d’abord enlevé entre le 07 et le 08 juillet 2007 puis retrouvé mort le 09 juillet de la même année pendant qu’il travaillait à l’Office congolais de contrôle (OCC). Il se serait opposé au nom de sa foi, d’après les enquêtes, à l’entrée des produits périmés à la frontière congolo-rwandaise malgré des grosses sommes d’argent lui proposées en guise de corruption. A ce jour, une enquête est en cours à la congrégation pour la cause des saints au Vatican pour évaluer la possibilité de sa béatification par l’Eglise Catholique Romaine. Ce qui ferait de lui, une fois le processus abouti, le troisième bienheureux de la RDC proclamé par Rome, après Isidore Bakanja et Anuarite NENGAPETA.
Les chrétiens de Goma, les jeunes en particulier, n’ont pas su retenir leurs larmes ce jeudi 15 avril 2021 à la cérémonie d’inhumation de l’abbé innocent Gakuru Masumbuko, aumônier diocésain des jeunes en diocèse de Goma, décédé le 13 avril dernier. Ils lui ont rendu les derniers hommages au cours de la messe de requiem tenue l’avant-midi de ce jeudi au sanctuaire d’adoration de Goma avant de l’accompagner au cimetière de Buhimba, où il repose désormais pour l’éternité.
Dite par Mgr Willy Ngumbi Ngengele, évêque du diocèse de Goma, et concélébrée par Mgr Faustin Ngabu, évêque émérite, et d’une centaine des prêtres ; cette messe de requiem a connu la participation d’une foule immense des fidèles catholiques de Goma presqu’inconsolable, avec la présence remarquée du ministre provincial du budget David Kamuha, représentant personnel du gouverneur du Nord-Kivu, à cette cérémonie.
Sur place, plusieurs bons témoignages ont été faits pour rendre hommage à l’illustre disparu, le premier étant celui de l’officiant de la messe, Mgr Willy NGUMBI, qui a attesté dans son homélie que l’abbé Innocent GAKURU est toujours vivant.
« l’abbé Innocent est vivant, chers frères et sœurs. Dans sa vie, il a choisi de servir le Seigneur, d’aider les gens à trouver la vie,… la vie éternelle, à aimer le christ, à l’adorer, à le servir. Et durant ses derniers jours sur terre, il était au service des jeunes, pour les aider à avoir la foi en Christ, pour qu’ils aiment le christ, qu’ils aient la vie et la vie en abondance,…Il a choisi, chers frères, d’espérer en Dieu, et le servir, voilà pourquoi nous savons et nous avons la foi que l’abbé Innocent est vivant avec le Christ en cette période de pacques», a-t-il souligné dans son homélie, avant d’exhorter dans son mot de circonstance, le feu abbé Innocent GAKURU de ne pas oublier dans les prières auprès du père, les jeunes pour qui il était au service, ses confrères prêtres, ses membres de familles, et tout le diocèse de Goma.
Il laisse l’héritage d’un prêtre courageux (Abbé C. KANYAMBIRIRI)
L’abbé Célestin KANYAMBIRIRI, représentant de la Fraternité des abbés du diocèse de Goma (FRADIGO), prenant la parole, reconnait en l’abbé GAKURU un unificateur et un courageux faisant allusion au rôle indispensable qu’il a joué dans l’unification et la cohésion des peuples à Katwe, où il fut curé durant la période à laquelle la région était ravagée par les conflits tribalo ethniques entre les deux principales communautés qui y vivent.
« C’était un prêtre courageux. Quand on lui confie une responsabilité, il l’assumait avec un grand dévouement. Il ne lâchait jamais avant d’obtenir le résultat attendu. Et cela, il l’a démontré quand il fut curé dans la paroisse de Katwe où il s’est retrouvé dans une région en plein feu, une région ravagée par la guerre, la haine tribale, où les gens s’entretuaient, … Il a fait preuve d’un courage exceptionnel prêchant l’amour et la paix à ces peuples en conflits. Il a réussi à convaincre les jeunes de la communauté de Bwalanda à rendre visite et à cohabiter avec ceux de Nyanzale, jadis en conflit permanent. Il les accueillait tous à la paroisse sans distinction. A la pastorale des jeunes où il n’a qu’une année de nomination, on a vu comment il s’est mobilisé de tout son cœur pour préparer les journées diocésaines des jeunes auxquelles il n’a pas pu prendre part suite à la maladie, … Il nous laisse l’héritage du courage, de la joie de vivre ensemble, il nous laisse la méditation de reconnaitre que la vie appartient au Seigneur … ». Indique le président de la FRADIGO.
Les jeunes en larmes
Les jeunes membres de la coordination diocésaine des jeunes avec qui le feu Abbé Innocent GAKURU a partagé ses derniers moments, ne retiennent pas leurs larmes devant le cercueil de leur aumônier. Dans un discours entrecoupé par des pleurs, ils ont exprimé, sous une grande émotion, leur tristesse face à la disparition de celui qu’il qualifie comme leur père et leur frère, vu les moments passés ensemble.
Nous vous remercions cher abbé Innocent GAKURU, lui disent-ils vers la fin de leur discours, d’avoir toujours été présents avec la jeunesse, …avec nous. « Nous n’avons pas des mots assez forts pour exprimer le vide immense que ton départ nous procure. Seuls les souvenirs restent et nous les gardons à jamais. »
Le ministre David KAMUHA, quant à lui, reconnaissant l’apport de l’illustre disparu dans le développement de la province à travers sa prédication de la paix, exhorte tout le monde de pérenniser ses actions et de suivre ses bons exemples pour mieux honorer sa mémoire. Il ne manque pas de présenter ses condoléances, au nom du gouverneur de province et en son nom propre, à toute la famille tant biologique que spirituelle de l’illustre disparu.
Né à Nyabitale dans l’agglomération de Nyamilima le 10 octobre 1977, l’abbé Innocent GAKURU a fait ses études primaires et secondaires dans cette même agglomération, sanctionnées en 1996 par un diplôme d’Etat en section scientifique, option Bio-Chimie. Il entre au séminaire de Buhimba au cours de la même année et est ordonné prêtre le 17 aout 2006 à Nyamilima, des mains de Mgr Faustin NGABU. Il exerce sa mission sacerdotale dans plusieurs paroisses du diocèse de Goma, avant d’être nommé aumônier diocésain des jeunes en 2020 par Mgr Willy Ngumbi. Hospitalisé pendant 19 jours, il n’a pas pris part aux Journées diocésaines des jeunes 2021 qu’il a préparé avec enthousiasme. Mardi 13 avril 2021, après un bref moment de repos de convalescence au centre des pères pallotins à Kyeshero, il tombe à la porte de la portière de sa voiture voulant rentrer à la procure poursuivre sa mission auprès de jeunes. Acheminé à l’hôpital, il décède quelques instants après. Que son âme repose en paix !
Le Forum Régional sur la Paix dans la région des Grands Lacs dites Journées Diocésaines des Jeunes, vient d’être lancé à Goma ce vendredi 26 mars 2021 dans l’enceinte du Collège MWANGA.
De retour de Bukavu, le Pasteur de Goma qui vient de se dépêcher pour déclarer ouvertes ces journées a brièvement brossé l’essentiel du thème autour duquel au moins 5 mille jeunes vont être réuni du vendredi 26 au dimanche 28 mars 2021 : Jeune homme, je te le dis, lève-toi pour construire la paix (Luc, 7 : 14)
L’Evêque de Goma Willy NGUMBI qui tient pour rempart la dernière lettre encyclique du pape François, « fratelli tuti » reconnait que cette édition des journées Diocésaines des Jeunes a lieu dans un contexte particulier de la pandémie à Corona Virus encore en vogue en République Démocratique du Congo
« Il est impérieux de tenir ces journées pour conscientiser les jeunes sur l’importance de la paix dans notre région où les tueries sont devenues un slogan, jusqu’à couter la vie à un ambassadeur… la fraternité ouverte à tout le monde, voilà ce que nous visons ; cette fraternité qui nous pousse à ouvrir nos portes aux autres jeunes dans l’esprit de l’œcuménisme pour développer notre Eglise et notre pays. »
L’Evêque de Goma a rassuré au sujet d’un dispositif important des lave-mains et le respect d’autres mesures barrières au cours de ce forum en vue d’une réponse efficace à la pandémie à corona virus dans la conscientisation et la formation des jeunes.
Plus tôt la matinée, le Professeur Abbé Célestin KANYAMBIRIRI et le Père Jacques MUTIMINWA ont tour à tour édifié les jeunes venus de 21 paroisses du Diocèse, joint à ceux de Goma respectivement sur « le défi de l’éthique mondiale et la position de l’Eglise aujourd’hui » ainsi que « de la fraternité fermée à la fraternité ouverte.«
Contrairement aux éditions précédentes, ces trois journées prévoient accueillir cette année à Goma, dans l’enceinte du Collège MWANGA 5 mille jeunes en lieu et place de 30 milles qui sont toujours venus de la Sous-Région des Grands Lacs. GAMVE MANDELA, Coordonnateur des Jeunes du Diocèse de Goma explique cette réduction du nombre par la flambée de la pandémie à Coronavirus en vogue au Nord-Kivu, deuxième province touchée par la maladie.
Au cours d’un point de Presse tenue à la maison des jeunes ce mardi 24 mars 2021, le responsable des jeunes du Diocèse de Goma vient de confirmer la tenue de ces journées œcuméniques pour les dates 26 au 28 mars courant.
Devant les chevaliers de la plume de Goma, le Coordonnateur MANDELA vient de confirmer la venue des jeunes des entités paroissiales de Rugari, Bunagana, Jomba, Rutshuru, Binja, Kanyabayonga, Kibirizi, Katwe, Sake, Bobandana, Matanda, Masisi, Walikale, Mushaki, Kiniezire, Nyakariba, Karambi, Mutongo, Birambizo, Mweso, Kichanga, qui vont se joindre à ceux de Goma, dans le même objectif : celui de la cohabitation pacifique, l’entrepreneuriat de la jeunesse et la pacification de la région.
Il confirme un renforcement des dispositifs de lavage de mains, la disponibilité des gels hydro alcoolique et des masques sur le site pour accueillir les jeunes venus de tous les horizons, sans distinction de race d’ethnie de religion ou d’obédience quelconque dans le strict respect des mesures barrières contre la propagation de la COVID19.
« Après que Monseigneur Willy NGUMBI, Evêque de Goma a annulé l’année dernière les JDJ, pour raison de confinement, cette année a une autre particularité : celle de sensibiliser la jeunesse à unir ses efforts à ceux du Ministère RD Congolais de la Santé et de l’autorité Etatique pour vaincre la pandémie de corona Virus. Bien plus, nous reviendrons sur les questions liées aux Violences basées sur le Genre, à part la traditionnelle question de l’entrepreneuriat des jeunes parmi une multitude de questions » a rassuré le Coordonnateur MANDELA qui confirme qu’une équipe de sensibilisateurs est passée dans les différentes familles à Goma qui vont accueillir les jeunes venus d’ailleurs pour leur présenter les conduites à tenir pour préserver leur santé.
Les Journées Diocésaines des Jeunes (JDJ) attendent accueillir des questions préoccupantes des jeunes sur les questions cruciales qui rongent leur quotidien. Les autres jeunes de la sous-région et d’ailleurs vont participer à ce forum par vision conférence conclut GAMVE MANDELA.