Il n’y a plus de doutes là-dessus ! l’Eglise catholique du Congo a confirmé ce jeudi 03 mars la visite du pape François en RDC dans les villes de Kinshasa et Goma au mois de juillet prochain.
Ci-dessous le communiqué de la CENCO
Emmanuel BARHEBWA
Il n’y a plus de doutes là-dessus ! l’Eglise catholique du Congo a confirmé ce jeudi 03 mars la visite du pape François en RDC dans les villes de Kinshasa et Goma au mois de juillet prochain.
Ci-dessous le communiqué de la CENCO
Emmanuel BARHEBWA
La date du 13 février 2022 restera historique pour la cité minière de Rubaya, en territoire de Masisi, province du Nord-Kivu à l’Est de la RDC. Cette cité, reconnue ecclésialement comme une des succursales de la paroisse Christ Roi de Matanda, a accueilli en cette date, pour la toute première fois de son existence , une célébration eucharistique présidée par un évêque en exercice en diocèse de Goma.
En effet, Mgr Willy Ngumbi, évêque de Goma, et la hiérarchie de la paroisse de Matanda ont choisi cette contrée (malgré sa réputation moins bonne sur le plan sécuritaire) pour abriter les activités d’envoie en mission des enfants dans le cadre de l’enfance missionnaire en doyenné de Matanda et d’envoie en mission du nouveau comité paroissial des jeunes de la paroisse de Matanda.
Sur place, ils sont des ces centaines des milliers des habitants de cette contrée ; tranche d’âge, tribu et religion confondues, à s’être présenté au lieu de la messe pour non seulement voir en live l’évêque de Goma mais également écouter le message qu’il leur apporte.
Avisé de tout ce qui se passe dans cette contrée, Mgr Willy Ngumbi, a condamné tous les antivaleurs dans lesquelles vivent nombreux jeunes de ce milieu prêchant l’amour des études, la culture de servir les autres et la pratique des valeurs chrétiennes annoncées dans l’évangile.
« Il est important que les jeunes construisent leur avenir, leur vie sur des valeurs chrétiennes, des valeurs solides. Puisque quand j’entends ce qu’on me dit de Rubaya, j’apprends que le jeunes d’ici construisent leur vie sur les antivaleurs, telles que l’ivrognerie, la prostitution, la violence, le port des armes pour kidnapper ou pour rançonner les gens…Ils vont creuser des minerais mais au finish l’argent ne leur sert à rien puisqu’ils le dépensent en vain sans vraiment construire leur avenir, j’ai aussi appris que beaucoup s’adonnent à la violence et se laissent enrôlés dans les groupes armés…Tout cela ne construit pas la paix, ça ne construit pas l’avenir» a déclaré le prélat de Goma.
Et de poursuivre,« Pour construire la paix, nous avons besoin des jeunes qui se donnent à l’école, des jeunes instruits, qui ont été formés, qui ont un diplôme et qui ont de la compétence. Nous avons besoin que notre jeunesse participe à la construction de la paix, de la sécurité, de l’unité entre nous, de la solidarité entre nous. Nous voulons des jeunes qui cherchent à développer leur contrée, à développer leur paroisse. Que ceux qui ne partent pas à l’école s’adonnent aux travaux de champs, pour cultiver et donner à manger à leur parent, à leur famille, et à toute la société »
celui-ci n’a pas manqué non plus de fustiger le comportement de certains parents de ce milieu qui pousseraient leurs enfants à abandonner les études pour aller creuser les minerais, et d’autres qui encourageraient leurs enfants filles à la prostitution et au mariage précoce.
« L’éducation de la jeunesse, les travaux champêtres et l’Évangile procurent plus de bonheur que l’exploitation artisanale des minerais », leur démontre-t-il, expliquant comment celle-ci présente des nombreux risques sur le vie des creuseurs.
Tout ceci se résume, selon l’évêque, dans la 1ère lecture de ce sixième dimanche du temps ordinaire, tirée du livre de Jéremie (Jr 17, 5-8) qui disait : « heureux l’homme qui met sa confiance, qui met son espérance dans le Seigneur. Il ressemble à un arbre qui est planté au bord d’un ruisseau, il donne du fruit, et son feuillage reste vert pendant la saison de pluie comme pendant la saison sèche… ».
Il faut noter que la messe de ce jour a connu la participation des autorités politico-administratives du milieu et de quelques figures politiques du Nord-Kivu natifs de Rubaya.
Emmanuel BARHEBWA, de retour de Rubaya
L’évêque de Goma a formulé un certain nombre des recommandations aux adultes lors de la messe d’envoie en mission des enfants qu’il a dite dimanche 30 janvier 2022 à la paroisse St François Xavier de Ndosho à l’intention de tous les enfants du doyenné de Goma.
Après une journée marquée par des échanges fructueux entre le berger du diocèse de Goma et les milliers d’enfants venus de toutes les 10 paroisses que compte le doyenné de Goma, Mgr Willy NGUMBI est revenu sur les différentes responsabilités des adultes dans la protection et l’encadrement des enfants.
A l’en croire, toutes les personnes qui s’occupent de l’encadrement des enfants méritent un grand encouragement pour ce qu’ils font, D’où il leur adresse ses sincères remerciements.
« Je les remercie de tout cœur. Je dis merci à tous les encadreurs des enfants, merci au bureau diocésain des œuvres pontificales missionnaires dans la branche des enfants, merci à tous les enseignants, les religieux et religieuses pour leur engagement dans l’encadrement des enfants…Nous devons vraiment le faire avec tout notre amour, avec tout notre engagement, parce que ces enfants qui sont entre nos mains, ils sont vulnérables mais ils sont également l’avenir de demain. Ils sont l’espérance de l’Eglise, l’espérance de notre pays, » a déclaré Mgr Willy NGUMBI NGENGELE.
Et de poursuivre : « Dans notre diocèse, nous avons un bureau pour la protection des enfants, un bureau pour la protection des mineurs. Ça veut dire qu’aujourd’hui, nous devons avoir beaucoup de respect pour les enfants, beaucoup d’amour pour les enfants. Les enfants sont les personnes vulnérables. Donc il est important que chacun de nous puissent porter les enfants dans son cœur et qu’il cherche à les protéger, surtout que vous connaissez que dans notre milieu il y a des personnes méchantes, des criminels qui n’ont pas peur, ni honte de pouvoir faire de la violence sur les enfants…»
ces personnes-là , martèle le prélat du diocèse Goma s’adressant à ceux qui font du mal aux enfants, doivent comprendre que le Christ nous demande d’aimer les enfants, lui il a aimé les enfants et les a béni et nous apprends à faire de meme…« Si nous avons déjà fait quelque chose de mal sur les enfants, nous devons vraiment nous repentir et demander pardon pour ce que nous avons fait ».
C’est devenu un rendez-vous annuel, cette rencontre entre l’évêque de Goma et tous les enfants de son diocèse. Elle s’inscrit, à en croire ses propres dires, dans le cadre des Œuvres Pontificales Missionnaires(OPM) dans leur branche de l’enfance missionnaire, « une vision du Saint Siège qui veut que tous les fidèles (adultes comme enfants) participent à la mission d’Evangélisation ».
Emmanuel BARHEBWA
Dans le cadre de la commémoration de la fête de Saint François de Sales, reconnu par l’Eglise catholique comme patron des journalistes et des communicateurs, la communauté salesienne de Goma, à travers son magazine Jambo Vijana, a organisé ce lundi 24 janvier 2022 une séance d’échanges avec les journalistes de la place autour du thème: « Le journalisme et la vie chrétienne. Modèle et inspiration de François de Sales ».
Ayant focalisé son exposé autour de la vision chrétienne des pratiques des médias et les attentes de l’Église Catholique face aux journalistes et communicateurs , l’abbé Gabriel Hangi, l’un des principaux intervenants du jour, a démontré aux chevaliers de la plume que leur métier est non seulement « noble » mais également « dangereux ».
À l’en croire, le journaliste
chrétien se diffère de tout autre journaliste par la responsabilité dans le choix de la matière à traiter dans les informations qu’il diffuse, mettant en avant-plan les valeurs chrétiennes et morales.
« Chaque choix qu’opère un journaliste est porteur d’une certaine moralité. C’est dire que le journaliste chrétien doit être responsable de ses choix, de son message et même de ses écrits », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre, s’empruntant des propos du pape François, « Il existe trois principaux péchés à éviter chez un journaliste chrétien: la Désinformation, la Médisance et la Calomnie… »
Des propos soutenus par Madame Rosalie Zawadi, responsable de l’Union Nationale de la Presse du Congo/section Nord-Kivu qui, dans son exposé sur « L’éthique et de le déontologie du journaliste en RDC », est revenu sur les attitudes que doit adopter tout journaliste qui veut progresser dans ce métier ; insistant, elle aussi, sur les valeurs chrétiennes et morales qui doivent guider les chevaliers de la plume dans l’exercice de leur travail.
À la tête de l’organisation de cette activité, le père Jean-Pierre Muhima Mutaka, salésien de Don Bosco, s’est dit réjoui, pour sa part, de la richesse que viennent de connaître ces échanges qui s’inscrivent, selon lui, dans le but de « faire connaître aux journalistes leur saint patron, François de Sales, dont les qualités et les moyens de communication sont toujours d’actualité quatre siècles après sa mort ».
L’Histoire retient de saint François de sales, d’après les témoignages présentés au cours de cette séance, un prêtre puis un évêque catholique, élevé au rang de docteur de l’Eglise ; ayant consacré sa vie à l’annonce de l’évangile, notamment par la publication des feuillets atteignant une grande masse des populations à son époque. Des actions qui lui valurent son institution par l’église catholique comme patron des journalistes et des écrivains.
Emmanuel BARHEBWA
Monseigneur Willy Ngumbi, évêque du diocèse de Goma, était à nouveau face à des milliers de jeunes de son diocèse ce dimanche 21 novembre 2021, jour de la solennité de Christ Roi de l’univers, pour célébrer la Journée diocésaine des Jeunes.
Traditionnellement célébrée le dimanche de rameaux, c’est pour la première fois que cette journée est organisée à cette solennité, suite à une nouvelle orientation du Saint Siège ayant décidé de la ramener à la fin de l’année liturgique.
La messe d’action de grâce du jour présidée au sanctuaire d’adoration de Goma par l’évêque avec à ses côtés une trentaine des prêtres, a été marquée par des enseignements forts axés non seulement les lectures du jour mais également sur le thème central de cette JDJ: _« Lève-toi: car je t’etablis témoin des choses que tu as vues(Ac.26,16) »_
Dans ses différentes prises de parole aussi bien dans son homélie, dans son discours, que dans l’interview à la presse, l’évêque de Goma a insisté sur le fait que l’Église et la société toute entière attendent beaucoup de la jeunesse pour se développer car celle-ci constitue, estime-t-il se référant aux propos du pape François, « l’avenir mais aussi le présent du monde ».
Pour Mgr Willy Ngumbi l’Église ne peut rien organiser actuellement sans la jeunesse.
« Voilà pourquoi l’Eglise de Goma veut une jeunesse responsable, une jeunesse consciencieuse, une jeunesse qui met en pratique les valeurs de l’évangile, les valeurs chrétiennes ; les valeurs de l’amour, de la vérité, la justice, de la paix, de la fraternité envers tous… C’est cette jeunesse-là que nous voulons » a-t-il martelé.
Nous voulons une jeunesse, rencherit-il, « qui est consciente qu’elle a une pierre à apporter à l’édification de la paix dans notre pays. Ce n’est pas une jeunesse qui attend seulement de recevoir mais une jeunesse qui veut faire sa part, qui veut participer au développement, et pour nous spécialement, à l’annonce de l’Evangile… «
La famille étant le cadre idéal pour la formation des jeunes, le prélat du diocèse de Goma a par ailleurs indiqué que si l’année pastorale en cours en diocèse de Goma a été dédiée à « la famille », c’est encore une fois le jeune qui est visé, en ce sens que la stabilité et l’harmonie en famille peuvent influencer les différents choix et décisions des jeunes qui y vivent.
Venue de la paroisse de Masisi (environ 80Km de la ville de Goma); Epiphanie Mujawayezu, comme plusieurs jeunes présents à cette JDJ, se dit satisfaite des enseignements reçus.
« la journée d’aujourd’hui a été très riche en enseignement. L’évêque nous a prodigué beaucoup de conseils qui peuvent nous aider non seulement spirituellement mais aussi dans le cadre de développement. Cela m’a beaucoup rejoui » indique-t-elle.
Isaac Wenceslas Bamuleke Ngaboyeka, jeune de la paroisse de Bobandana (en province du Sud-Kivu, à environ 45 Km de la ville de Goma), se dit également marqué par les activités de cette JDJ.
« Ma première joie c’est le fait d’avoir été invité ici à Goma pour faire communion avec les jeunes d’ici. Je me réjouis ensuite des enseignements de l’évêque qui m’ont vraiment édifié au point que je m’engage à aller relayer ces messages à d’autres jeunes de ma paroisse qui n’ont pas été ici, vu leur pertinence dans la vie de la jeunesse « déclare Bamuleke.
Notons qu’au cours de la messe qu’il a dite lui aussi à l’intention des jeunes du diocèse de Rome ce même dimanche, le pape François a exhorté les jeunes à « ne avoir peur des rêver ».
« En tant qu’Église, nous avons aussi besoin de rêver, nous avons besoin de l’enthousiasme et de l’ardeur des jeunes pour être des témoins de Dieu qui est toujours jeune!», a insisté le Pape en exhortant les jeunes à tout confier à Jésus. «Il aime vos rêves et vous aide à les réaliser», a assuré François, expliquant que l’Église et la société ont besoin de «rêveurs qui nous maintiennent ouverts aux surprises de l’Esprit Saint».
Emmanuel BARHEBWA
La grande salle Bon Séjour de Goma a vibré dimanche 26 septembre 2021 sous le rythme de « la Célébration Hosanna », un évènement culturel du Groupe « New Vision », un groupe Gospel des jeunes de Goma en jumelage avec plusieurs artistes du Gospel de l’Est de la RDC.
Ce concert religieux ayant duré près de quatre heures du temps ; sous une ambiance de prière, de louange et adoration avait pour objectif, d’après ses organisateurs, de rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits dans la vie des êtres humains mais aussi de réunir tous les membres de leur groupe éparpillés dans leurs différentes extensions à Walikale et à Bukavu.
Tous les chants interprétés dans cette célébration, a indiqué à Kivu Nyota Monsieur Joël Lushiku responsable de ce groupe; sont des compositions propres aux membres du groupe. Et d’ajouter : « Dans un mois nous allons encore lancer d’autres chants que nous publierons sur notre site web, où vous trouverez également l’œuvre “Natamanie“, que je demande de suivre massivement dans le but de nous soutenir».
Celui-ci remercie toutefois les huit groupes de musiciens chrétiens qui se sont unis à eux et “grâce auxquels cette œuvre de Dieu a connu la réussite ”.
Au public de Goma venu en masse à cette activité ; Joël Lushiku, dit manquer de mots pour exprimer sa reconnaissance déclarant être surpris de l’effectif assez élevé des participants à cette activité.
« Je vous remercie sincèrement pour votre présence et je vous annonce qu’une 2ème édition de cette activité est prévue pour l’an prochain. Partant des résultats positifs de cette activité, mon équipe et moi avons opté pour faire d’elle un rendez-vous annuel. Les dates de la prochaine édition fixée en 2022, vous seront donc communiquées ultérieurement. » a-t-il indiqué.
Le groupe New Vison compte actuellement plus de 50 membres à Goma et 11 membres de leur extension de Walikale les ont rejoint à Goma pour l’accomplissement de cette première édition de la célébration Hosanna.
L’effectif des participants à cette première édition est estimée à près de 800 personnes, ont indiqué les sources du groupe.
Séphorah Mugisho