BENI : une nouvelle incursion à MWENDA fait 2 morts décapités

Selon la société civile, l’ennemi assimilé aux éléments de l’Allied Democratic Forces, Forces Démocratiques Alliées (ADF) a une autre fois surpris les habitants de MWENDA dans le secteur de Ruwenzori en territoire de Beni, tuant deux civils avant de les décapiter.

« L’ennemi a surgi autour de 17 heures mardi et a opéré sous la barbe impuissante des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et des soldats de la MONUSCO, en patrouille dans la région. » fait savoir Athom’s Junior VUSINDI, acteur des forces vives de Beni.

Ma source parle d’une concentration de l’ennemi sur le secteur de Ruwenzori qui concentre malheureusement l’essentiel de ses massacres sur au moins 100 kilomètre carré entre ERINGETI et MUTWANGA.

« Ce silence complice, signe de manque de volonté politique de la part de l’autorité étatique a soulevé une crise de confiance aux forces loyalistes qui sont la cible ces dernières semaines des soulèvements populaires qui se soldent par des actions hostiles aux équipements et unités des FARDC et FIB. C’est le cas de la jeep des FARDC qui a été brulée la semaine dernière à LUME après une autre opération surprise » lâche-t-elle.

Près de 17 mille ménages ont fui ces atrocités en secteur de Ruwenzori vers le centre-ville de Beni, les autres vers Kasindi et la ville de Butembo.

Au cours d’un point de presse animé à Goma par le mouvement citoyen Lutte pour le Changement, les militants pro-démocratie de la LUCHA/RDC ont notamment demandé le remplacement des troupes qui mènent les opérations sur Beni ville et territoire, l’implémentation d’une autre opération militaire du type Atemis pour suppléer les efforts des FARDC qui dispersent l’ennemi en lieu et place de l’anéantir.

L’ennemi a débordé pour atteindre Mangina et Mamove, des agglomérations jadis calmes. Pour mettre fin à cette « technique de la jungle » un nouveau vent de nouvelles unités serait la solution estiment des analystes.

L’opération Artémis, pour rappel aura anéanti une rébellion sanglante sur ITURI en 2003. Cette opération attisée par la France qui l’a enfin européanisée n’aura duré que quelques mois disent plusieurs rapports internationaux.

Cette demande d’une opération Arthémis Bis a fait couler beaucoup d’encre et de salive à la fin du régime KABILA où les acteurs politiques se sont déchirés sur l’opportunité d’inviter pour une autre fois des troupes étrangères pour finir une guerre qui serait attisés par les mêmes bourreaux.

Flavien MUHIMA

Meurtre de plus de 5000 civils à Beni depuis 2014: la Lucha propose qu’en date du 16 et 17 janvier soit observée « une attitude de deuil national » en memoire des victimes

Au cours d’un point de presse tenu ce mardi 12 janvier 2020 à Goma, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA), après avoir dressé le bilan des massacres de civil à Beni depuis 2014 jusqu’à nos jours, avec un accent particulier sur ceux perpetrés depuis l’avénement au pouvoir du président Felix Tshisekedi en 2019; propose que les journées du 16 et 17 de ce mois soient déclarées journées de deuil national en mémoire de tous les congolais tués dans cette partie de la RDC.

C’est au point C de son communiqué, intutilé « Renforcer la solidarité nationale et citoyenne avec Beni«  que la Lucha formule cette proposition, estimant qu’il est « important d’honorer la mémoire des victimes et de renforcer la solidarité nationale/citoyenne avec les survivants… »

« Malgré leur gravité, les massacres de Beni semblent ne pas retenir l’attention de l’Opinion Publique Congolaise et Internationale. Aucun hommage national ou une forme quelconque de solidarité de la nation n’a jamais été exprimée aux milliers de morts tombés pourtant à cause de l’irresponsabilité des autorités. » fait remarquer ce mouvement citoyen.

Dans le même volet, celui-ci propose en outre, que toutes les victimes soient identifiées par leur nom et qu’un mémorial soit erigé en vue d’un recueillement pour les générations présentes et futurs; et que le 2 octobre de chaque année soit reconnue et commémorée comme la « Journée du Souvenir pour Beni. ».

Peu avant cela, la Lucha est revenu sur les opérations militaires lancées dans la région de Beni depuis le 30 octobre 2019 par le gouvernement congolais contre les présumés auteurs des massacres.
Triste est de constater, dit-elle quant à ce, que les FARDC et la MONUSCO n’arrivent toujours pas à mettre fin aux tueries.
Ainsi, il faut en toute urgence; récommande la Lucha,

  • Renforcer les FARDC présentes dans la région de Beni en troupe, en logistique et en moyens financiers conséquents en vue de leur permettre de poursuivre les opérations militaires en profondeur, installer des ceintures de sécurité autour des agglomérations et des routes ainsi que développer des moyens de réponses rapides aux alertes de la population…
  • Relever la MONUSCO dans la région de Beni par une Force militaire régionale ou internationale active et la renforcer en troupes et en moyens, avec pour mandat d’assurer la protection effective des civils, …
    pour ne citer que ces récommandations

« Depuis 2014, La région de Beni est secouée par une série de massacres, pillages, enlèvements, incendies de maisons et véhicules,… dont les auteurs et leurs motivations réelles ne sont pas connus avec exactitude.
Cette insécurité est à la base de la mort, essentiellement à l’arme blanche, de plus de 5000 civils, au kidnapping de centaines des civils, à l’incendie des villages et véhicules de commerce, au déplacement des populations vers des entités relativement sécurisées, à la difficulté d’accès aux champs, principale activité économique locale et à la destruction du tissu social et économique local », lit-on en prélude du communiqué de la Lucha de ce 12 janvier 2021.
« Depuis le 30 octobre 2019, notre mouvement a comptabilisé 1206 civils tués à Beni et a noté une expansion des tueries vers le secteur de Ruwenzori et une partie de la province voisine de l’Ituri, des zones jadis calmes. » alerte ce mouvement citoyen, qui appelle les congolais, en conclusion de son message, de nourrir le sentiment d’appartenance à une même nation, d’un destin commun pour « faire face à ces ennemis de la paix qui sèment terreur et désolation dans notre camp ».

Emmanuel BARHEBWA.

La chefferie de Bashu sous le choc après l’assassinat à la machette d’un jeune citoyen

Il s’agit de Kakule Karathi Kamabu, 20 ans révolu dont le corp sans vie a été trouvé la nuit du dimanche 27 au lundi 28 décembre 2020, machetté à kanyatsi dans le village Luberhe en groupement d’Isale par des inconnus disent des sources de la nouvelle société civile locale
« Il est aberrant qu’un citoyen de plus soit lâchement tué dans une région d’instabilité sécuritaire où les services de sécurité devraient en principe mettre une bouchée double d’effort, ne serait-ce que pour rassurer la population …  » soulève Moise KIPUTULU président de cette structure citoyenne.
les enquêtes se diligente par le service de sécurité dans la zone a entendant le résultats final poursuit – il quelque peu rassuré.
Cet assassinat se passé à plus moins un kilomètre de l’agglomération de Kamasewa dans le même groupement en chefferie de Bashu , dans le territoire de Beni,
Dans la region, il y a une semaine les éléments identifiés aux forces démocratiques alliées (ADF) ont encore surpris des paisibles citoyens nuitamment. A l’issu de leur mafia, 8 personnes sont reportées tuées sans compter ceux portées disparues.
Des sources concordantes disent que pour la seule année qui s’achève, au moins mille citoyens ont été sauvagement tuée par ces rebelles, entretemps, 800 autres citoyens de béni ont été kidnappés.
Moïse kiputulu demande aux services attitrés d’identifier sans délai les assassins de la victime Kakule Karathi Kamabu. Il appelle en outre la population à la vigilance et la dénonciation de tout mouvement suspect inhabituel afin de dénicher les auteurs de ce meurtre dans le Graben d’Isale Kasongwere.

Ricardo olenga .

Goma: Cas de justice populaire dans le quartier Himbi, quelle leçon?

Un présumé voleur motard vient d’être sauvagement brûlé vif par la population du quartier Himbi vers chez Donatien, le soir de ce mercredi 16 decembre 2020.

Selon les informations à notre possession, le présumé voleur est un jeune homme d’environ 27 ans, qui a tenté de ravir un sac à main d’une maman, comme il est dévenu de coutume en ville de Goma ces derniers temsp, mais qui a malheureusement été intercepté par quelques passants.

C’est par la suite que la population en colère est venu l’achever par les pierres avant de le bruler, nous revele nos sources.

Les vols des téléphones, sacs à mains ou autres biens de valeurs par des personnes roulant sur moto est devenu récurrent en ville de Goma.
La plupart des victimes sont souvent des femmes munies des sacs à mains, ou des personnes qui utilisent leurs téléphones en cours de route.
Les services de sécurité sont appelés à renforcer leur vigilance par rapport à cette question. Quant à la population, peu importe le crime qu’un malfaiteur peut commettre, personne n’a le droit de lui ôter la vie. La justice populaire est un acte inhumain et condamnable par la loi. Pour éviter les cas de justice populaire, les instances judiciaires doivent veuiller à ce que les bandits, une fois incarcérés, ne se retrouvent plus libérés, commettant les mêmes crimes qui les avaient amenés en prison, au sein de la communauté.

Ricardo olenga et Emmanuel BARHEBWA

GOMA : UN CRIMINEL DE MOINS C’EST UN BOHNEUR DE PLUS DIT PATRICK MUNDEKE

En réaction à la recrudescence de l’insécurité en ville de Goma dont le dernier cas en date a fait 8 morts en seulement 48 hueres le weekend dernier au quartier Ndosho à l’Ouest de la ville, ce notable du Nord-Kivu est allé rencontrer le gouverneur Carly NZANZU KASIVITA en vue de trouver des voies de sortie de crise.
Au sortir de l’audience lui accordée par l’autorité provinciale la matinée de ce lundi 07 Décembre 2020, Patrick Mundeke, estime que la question sécuritaire concerne à ce stade bien au-delà du seul Gouverneur du Nord-Kivu.
Cet acteur politique, cadre du parti « Ensemble pour la République » de Moise Katumbi en province, dit avoir proposé ses réflexions au patron de l’Hôtel du Gouvernement du Nord-Kivu en vue d’améliorer la situation sécuritaire dans la ville et en province en général:  
 «Nous encourageons l’initiative des habitants de certains quartiers de Goma qui ont commencé à se prendre en charge, se procurant des MOTOROLA et sifflets par initiative interne propre. Ces braves gens méritent un accompagnement de l’autorité… l’on devrait savoir qu’un criminel de moins c’est un bonheur de plus, voilà pourquoi toute la population devrait travailler en franche collaboration avec les services de l’ordre à chaque fois qu’un cas suspect est identifié », a-t-il conclu devant la presse.
Patrick Mundeke, rappelle que le gouverneur devrait poursuivre ainsi son attitude réceptive à recevoir d’autres personnes qui ont des idées pour l’amélioration des conditions sécuritaire dans la ville  Goma mais aussi, Béni et Butembo avec moult recommandations pour une sécurité durable.
Pour rappel, il ne se passe plus une seule nuit sans que la ville de Goma ne soit le théâtre des vols à main armée en plus des manifestations des banditismes urbains.
Les Quartiers NDOSHO, MUGUNGA, Lac Vert et KYESHEO sont reputé les plus touchés par ces actes condamnables.
Le denier cas en date est celui de la tuerie de 11 personnes au Quartier NDOSHO la semaine dernière par un homme armé qui serait officier au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo non loin de l’endroit connu sous le non de KABASHA.
Les sources officielles au sein de la 34ème région militaire disent être saisi du dossier et se charger de cet élément pris pour brebis galeuse au sein des éléments loyalistes
Ricardo Olenga .

Tuerie d’un changeur de monnaie à Goma ce soir: son corps achéminé à la morgue, sa famille et quelques gomatraciens sur place,inconsolables

Un autre changeur de monnaie a été abattu par balle le soir de ce lundi 23 novembre 2020 à Goma dans le quartier Katindo vers RVA. Son corps vient d’être achéminé ce soir même à la morgue de l’hopital provincial de Goma, sous un regard curieux et une émotion de tristesse et d’angoisse manifestés par quelques habitants de Goma visibles devant cette morgue, aux côtés des membres de famille de l’illustre disparu.

Il est 20h00 à Goma, nous sommes au niveau de l’hopital provincial de Goma. un attroupement des motards et des passants est visible devant la porte de la morgue de l’hopital provincial de Goma. À en croire la foule, c’est le cadavre du changeur de monnaie,dont la tuerie par balle venait d’être signalé sur les réseaux sociaux quelques minutes plus tôt, qui est amené à la morgue.

Se rapprochant du lieu, nous trouvons la jeep de la police et les agents de securité qui essaient de mettre de l’ordre en ce lieu, autorisant l’entrée uniquement aux membres de famille de l’illustre disparu.

Ceux qui sortent de cette salle de la morgue y reviennent avec une allure tout autre. Très émotionés, larmes aux yeux, ils ont du mal même à parler à un journaliste. Un papa, apparemment proche du changeur tué, qui accepte de se livrer à nous donne quelques renseignements sur l’illustre disparu sans être plus explicite.
« Son nom c’est Nestor Mahano.Il est changeur de monnaie et exerce son metier vers la pharmacie de l’Espoir. » dit-il.
« Il est marié et père de deux jumeaux. Il reside vers RVA et c’est de ce côté que ceux qui l’ont tué l’ont trouvé » poursuit-il, sans ajouter un seul mot au vu de l’émotion.

À Goma, les meurtres par balles perpétrés par des personnes sur moto deviennent de plus en plus monnaie courante ces dernieres semaines. La plupart des victimes sont souvent des changeur de monnaie. Une situation inquiétante pour non seulement les personnes exerçant ce service mais aussi pour les membres de leurs familles.

Emmanuel BARHEBWA