Béni : Encore 7 personnes tuées dans une nouvelle incursion des présumés ADF à Kisima

7 civils ont eté tués par les présumés rebelles islamistes de l’ADF dans le secteur Rwenzori en territoire de Béni au Nord – Kivu , selon la société civile de cette entité , dans la nuit du samedi à ce dimanche 8 novembre 2020.

C’est dans une barbarie attribuée aux présumés islamistes ADF que cette énième tuerie s’est passé à kisima . selon le président de la société civile du coin,Moïse Kiputulu qui nous livre l’information. Celui-ci a fait savoir que ces « sans coeurs » sont venus du parc national de Virunga avant de passer à l’acte barbare contre les civils.

À l’instant , le bilanb provisoire fait état de 7 civils tués et plusieurs biens pillés et des maisons incendiées au passage de ces rebelles, ajoute Moïse Kiputulu.

Notons que des affrontements entre les forces armés de la République démocratique du Congo (FARDC) et ces présumes rebelles islamistes de l’ADF ont eu lieu à Kisima et pour le moment les forces loyalistes poursuivent ces hors la loi, renseigne Moïse Kiputulu.

Ricardo Olenga

J.I. de l’écrivain Africain: À Goma, la fête n’est pas passée inaperçue grâce aux activités organisées par les éditions KivuNyota

Une conférence axée sur l’écriture et la lecture, des interventions artistiques, le vernissage de quelques livres des écrivains locaux, les échanges entre auteurs et lecteurs,etc. telles sont les activités ayant marqué cette journée internationale de l’écrivain africain célébrée ce samedi 07 novembre 2020 à Goma.

Organisée par les éditions « Kivu Nyota » et la plateforme « BADILIKA Asbl » en partenariat avec plusieurs organisations, cette activité s’est ténue dans la grande salle de l’institut Français de Goma et a réunis non seulement les écrivains de la ville de Goma mais également plusieurs amoureux de la lecture et de l’écriture, parmi lesquels les professeurs d’université, les élèves, les étudiants, les libraires et bibliothécaires ainsi qu’une représentation du ministère provincial de la culture et art au Nord-Kivu.

Trois panélistes ont animé l’étape de la conférence du jour dont le thème central était « L’ écrivain africain face à la société ».
Il s’agit de Monsieur Arsene Ntamusige, un jeune écrivain de Goma, de Monsieur Ergie Kabongo, bibliothécaire de Books for Congo ainsi que de Godéfroid KA MANA, professeur d’université et représentant de l’organisation Pole Fm.

La culture de la lecture commence en famille

Prenant la parole pour répondre à une préoccupation venue du public demandant « Quels peuvent être les mécanismes à mettre en place pour réinstaurer la culture de la lecture au sein de notre société », Monsieur Ergie Kabongo souligne que la famille peut jouer un rôle indispensable dans l’habituation de l’enfant à la lecture.

« Les parents ne doivent pas laisser à l’école toute les responsabilités. A part les jeux videos, les ballons ou des jouets qu’ils achètent souvent aux enfants, ils devraient songer aussi à leur acheter des livres afin de les initier à la lecture dès le bas-âge » a-t-il déclaré.

Et d’ajouter : « si les gens n’ont pas la culture de la lecture ici chez nous, c’est parce qu’ils n’en ont pas été habitué dès le bas âge »
En Europe par exemple, rencherit-il, beaucoup de parents prennent l’habitude de lire des livres pour leurs enfants chaque soir avant de dormir, les initiant ainsi à l’amour de la lecture.Ce qui est rare ici chez nous.

Pour les adultes qui n’ont pas la culture de la lecture, le bibliothécaire les conseille de consacrer au moins trente minutes de lecture par jour. Ils verront, promet-il, qu’au bout d’une année ils auront emmagasiné des connaissances inestimables.

Des faux étudiants et des écrivains débutants

L’un des exposés ayant apparemment attiré l’attention de plusieurs participants est celui du professeur Godefroid KA MANA. Surtout lorsqu’il s’est s’attaqué aux étudiants.

Pour lui, un étudiant qui finit ses études de licence doit avoir lu au moins 5000 livres, cela en raison de 1000 livres par année passée à l’université. « Si non, c’est un faux étudiants » , d’après le professeur.

Dans le même exposé, tout en encourageant les jeunes écrivains à rédiger plus sur les coté positif du Congo que sur son coté négatif, il les exhorte à ne pas se précipiter à publier leurs ouvrages c.à.d. ne pas les mettre précocement au service de la société.
 » Il ne faut pas que vos lecteurs, en vous lisant, se rendent compte que vous êtes encore débutant dans le monde littéraire » martèle-t-il.
Et de poursuivre:
 » Lisez beaucoup d’ouvrages.Je vous récommande aussi de lire aumoins 5000livres pour commencer à écrire vos propres livres. Comprenez les styles des grands écrivains, et de ces styles créer votre propre style littéraire qui, non seulement sera apprécié et aimé de tous,mais aussi, pourra vous identifier même si vous ne signez pas votre texte… »

Ces exposés ont été suivi de la cérémonie de vernissage des livres au cours de laquelle chaque auteur a été invité à donner le résumé de son ouvrage. Il s’est agit des livres « Kense, L’ingratitude au feminin » de MORIZA Jacques, « Au bord du précipice » de Alexis BALEKAGE, « L’homme que je voulais épouser » et « Dois-je répudier ma femme » de Patrick BASSHAM, « Des nuits blanches à Beni » de Esther BORAUZIMA et enfin « Je veux revenir dans mon foyer » et « le plus beau garçon de Virunga » de Wassy TAYIVISA. Tous ces livres ont éte édités aux éditions Kivunyota.

Emmanuel BARHEBWA

Attaque des ADF à Lisasa/Beni: Tout en condamnant le massacre des civils, l’évêque Sikuli Paluku s’insurge contre la profanation des églises

L’évêque du diocèse catholique de Butembo – Béni, Mgr Sikuli Paluku Melchisédech a condamné la profanation du secteur Lisasa lors de l’attaque dudit village samedi 31 octobre par les ADF.

Dans un entretien accordé à nos confrères de la presse du diocèse ce mercredi 4 novembre , Paluku Melchisédech fustige ce qu’il qualifie de « silence honteux d’une indifférence des autorités compétentes ».

Ce dernier appelle à cet effet les autorités « au réalisme concret face à cette insécurité ». L’homme de Dieu du diocèse de Butembo-Béni a enfin invité la population à ne jamais communier avec l’ennemi, mais plutôt s’aligner derrière les autorités en dénonçant tout suspect .

Pour rappel, de retour de Kinshasa où il a pris part à la 57 ème assemblée plénière de la conférence épiscopale national du Congo, Mgr Sikuli Paluku a sérieusement condamné les assaillants qui ont profané les objets de l’église dans le groupement Buliki en secteur de Rwenzori au Nord – Kivu après avoir assassiné (à l’arme blanche) des dizaines de civils.

Ricardo olenga.

Insécurité à Goma et ses environs:Encore un autre cas de fusillade signalé vers Ngangi 2 (société civile)

Les cas de fusillades deviennent de plus en plus reccurents dans la ville de Goma et ses environs ces derniers jours. Un autre cas vient d’être rapporté ce mercredi 04 novembre 2020 vers Ngangi 2, dans le village du groupement Munigi en territoire de Nyiragongo au nord de la ville de Goma.

Nos confrères de lesvolcansnews.net qui livrent la nouvelle, citant les sources de la société civile de ce milieu, indiquent qu’il s’agit cette fois-ci, d’un homme d’environ 40 ans qui a été fusillé par des hommes armés non autrement identifiés, en présence de son épouse ayant subi des tortures avant de s’évanouir.

« l’événement s’est déroulé à 19h30 locales. La victime revenait du lieu du travail avec son épouse. Du coût des hommes sur une moto ont débarqué devant eux. Les malfrats ont d’abord dépouillé sa femme de son argent. Ces hommes sans pitié ont isolé le mari avant de le cribler des balles qui l’ont achevé » indique notre source.

Rappelons qu’un jour plutôt (mardi 03 novembre), un autre cas de fusillade a été enregistré en ville de Goma aux heures matinales, causant la mort à un opérateur économique connu de la ville, en la personne de Monsieur Simba Ngezayo. Ses assassins ont, d’après les sources policières, été apréhendés la nuit du jour où ils ont commi ce forfait. « Il faut que justice soit rendue! » ont reclamé plusieurs gomatraciens après avoir été saisi de cette nouvelle.

Emmanuel BARHEBWA

Lutte contre la corruption au Nord-Kivu: L’OBLC promet de rendre public un rapport présentant l’état de lieux de la corruption dans les institutions de la province

l’Office pour la Bonne Gouvernement et la lutte contre la corruption (OBLC en sigle), en partenariat avec le PNUD, vient de tenir ce mercredi 04 novembre 2020, une mâtiné de sensibilisation des gouvernants sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption en province du Nord- Kivu .

Le responsable de cette entreprise Rostan Kahongya a indiqué devant la presse que la corruption existe dans plusieurs institutions au niveau de la province avant d’annoncer qu’un rapport qui présente l’état de lieux de la corruption sera mis à la disposition du public afin de mettre au clair les antivaleurs qui régressent le développement de la Province.

Rappelons que la RDC a occupé la 168e place sur 180 pays classés dans l’indice de perception de la corruption, d’après un rapport annuel publié le 24 janvier 2020 par l’organisation Transparency International. Une position qui montre que la corruption en 2019 s’est accrue dans presque tous les secteurs, avait estimé la Ligue congolaise contre la corruption (LICOCO) en réaction à ce rapport.

Ricardo Olenga

Assassinat diurne de Ngezayo à Goma: Entre stupéfaction,angoisse et psychose au sein de la population

La surprénante nouvelle de l’assassinat ce matin de Monsieur Simba Ngezayo, fils de Victor Ngezayo, gérant assossié de l’hotel Karibu; est l’actualité qui defraie la chronique ce mardi 03 novembre 2020 à Goma. Les réactions des gomatraciens n’ont pas céssé de se multiplier depuis que la nouvelle est tombée, exprimant soit un sentiment de stupefaction, d’angoisse, ou de psychose vis-à-vis de ce nième assassinat survenu cette fois, en pleine journée.

C’est toute la ville qui a été alertée quant cette nouvelle de l’assassinat de cet homme d’affaire de Goma est tombée. Que ça soit dans les bus de transport en commun, dans les rues de la ville, ou sur les réseaux sociaux, c’est elle qui était au centre de toutes les conversations.

Que s’est-il passé?

D’après plusieurs médias locaux qui rapportent les faits, c’est aux environs de 7h passé de 12minutes que Monsieur Simba Ngezayo, dans sa jeep, a reçu des balles dans la tête; pendant qu’il voulait faire descendre l’enfant qu’il amenait à l’école. Les faits se sont donc produits, d’après les mêmes sources, à la porte de l’école « Arc en ciel », non loin du centre d’Accueil Isidore Bakanja, où le petit étudie. Les malfrats qui, probablément suivaient le véhicule de Monsieur Ngezayo depuis longtemps, se sont envolés ensuite dans la nature après leur forfait. N’étant pas décédé sur place, la victime a été vite achéminée à l’hopital avant de succomber quelques minutes plutard.

Entre stupéfation, angoisse et psychose au sein de la population

Des réactions n’ont pas cessé de se produire par-ci par-là au sein de la population de Goma. Les réseaux sociaux ayant donné la possibilité à tout le monde de s’exprimer, plusieurs internautes de Goma ont manifesté leur mécontentement face à cet assassinat diurne.

Que ça soit sur facebook, dans des groupes whatsapp ou sur d’autres réseaux sociaux, on pouvait lire des réactions du genre  » Goma est dévenu invivable »,  » Ça fait peur quand on doit se faire tuer en pleine journée! », ”Nous sommes fatigués! », »où sont nos autorités? »… pour ne citer que celles-là.

À un autre internaute de faire reflechir ses lecteurs sur « quel serait l’état actuel de cet enfant que le père amenait calmément à l’école et qui, au moment de se dire aurevoir comme d’habitude, a assisté plutôt au meurtre de son  » cher papa »?
« ça fait pleurer! » réagira en commentaire un autre internaute.

Les faits se repètent

Les cas l’assassinat sont dévénus réccurents en ville de Goma ces dernières semaines. Alors que la plupart des cas sont enregistrés souvent pendant les heures vespérales, ces derniers temps on commence à en avoir même pendant la journée. Pas plutard qu’en date du 19 octobre, un négociant des minerais avait également été sauvagement abattu aux heures matinales dans le quartier Himbi vers l’entrée président.

Bien que les services de sécurité soient à pied d’oeuvre et réussissent parfois à traquer certains de ces bandits, ils devront multiplier des stratégies pour la sécurisation des paisibles citoyens. Pour leur permettre de réussir leur mission, ces services ont toujours appelé la population à une bonne et régulière collaboration avec eux, en faisant des alertes et des dénonciations toutes les fois qu’elle constate des mouvements suspects.

Emmanuel BARHEBWA