La patronne de l’Asbl « initiative plus » Olive Lembe Kabila séjourne dans la province du sud – Kivu après la ville de Goma au Nord-Kivu. L’ex première dame est arrivée à Bukavu après son passage humanitaire dans la ville volcanique de goma où ses actions ont étés vues et palpées du doigts par la population.
Selon les responsables de son organisation « initiative plus » , Olive Lembe Kabila est en province du sud- Kivu pour des actions humanitaires .
Dans son agenda , il est prévu une assistance humanitaire à plusieurs familles sinistrées de différentes catastrophes naturelles dans le territoire de Mwenga.
Pour rappel, Olive Lembe est arrivée dans la ville de Bukavu via le port Salama , où elle a été accueillie avec pompes et fastes des milliers des membres et militants du Fcc de Joseph Kabila kabange autorité morale de ce regroupement politique. Sur place plusieurs autorités , personnalités et cadres politiques dont le gouverneur Théo Ngwabidje ont ressemblé leur force pour lui réserver un accueil digne de son rang.
L’anesthésiste n’est pas un exécutant des ordres mais celui qui doit être respecté dans l’activité de chirurgie. Il doit travailler dans un bon climat et sans stress. C’est le message fort lancé par la Société des Anesthésistes et Réanimateurs du Congo Bloc Est. C’était au cours d’une conférence organisée dans la grande salle de Heal Afrika ce vendredi 16 octobre 2020 à l’occasion de la Journée Internationale de l’Anesthésie et Réanimation sous le thème du bien-être de l’anesthésiste en milieu de travail.
Pour Poteau Kambale, représentant du Bloc Est de la Société des Anesthésistes et Réanimateurs du Congo, l’anesthésiste joue un rôle crucial dans la société et devrait être soutenu par tous les acteurs notamment par les autorités dans le processus de chirurgie. « Que les autorités prennent conscience de notre existence et qu’elles nous associent dans tout ce qui est acte chirurgical à travers la province du Nord-Kivu pour que nous puissions aussi prester en toute quiétude dans notre profession et nous fournir des équipements qu’il faut »
Travailler sans stress, efficace pour les anesthésistes
Poteau Kambale pense en effet que les anesthésistes non seulement devraient être appuyés, considérés mais aussi devraient travailler dans un meilleur climat et sans stress. « Le stress doit être en dehors de nos prestations. L’anesthésiste devrait se retrouver dans son bain lorsqu’il est en train de prester, il devrait le faire en toute quiétude, sans stress et sans pression. Nous réclamons cette place qui nous revient de droit parce que sans nous il n’y a pas de chirurgie. » C’est le meme message de la part du coordonnateur provincial de la Société des Techniciens anesthésistes en RDC, le Professeur et Docteur John. « L’anesthésiste doit travailler dans des conditions tel qu’il donne le meilleur de lui-même au service des malades, de la communauté. C’est pour ça que nous sommes dans le thème du bien-être de l’anesthésiste et réanimateur au travail. On veut que l’anesthésiste soit au point et puisse donner des meilleurs résultats à tout moment. » Par ailleurs ce médecin invite les anesthésistes à prendre conscience de la lourdeur de leur travail afin de mieux en faire face. « Nous voulons que l’anesthésiste prenne conscience que plus il travaille, plus il est sous stress, plus il peut exploser. Qu’il prenne conscience et sache comment il peut faire face au stress de chaque jour. »
Le bien-être de l’anesthésiste est celui de toute la communauté
Quant à lui, le Dr Kigalli Jean-Pierre, médecin anesthésiste à Heal Afrika invite la communauté en général à mieux s’approprier le travail de l’anesthésiste. Le travail de l’anesthésiste profite aussi à tout le monde, soutient-il. « Nous voulons que l’on comprenne que c’est le travail de tout le monde parce que si l’anesthésiste-réanimateur est moins stressé au travail, il a moins de fatigue au travail, il a suffisamment de temps pour préparer son patient et le mettre au point pour qu’il soit opérable, cela ne profite pas qu’à lui-même mais aussi au patient parce qu’il sera anesthésié et ça profite aussi à la population. »
La chirurgie sans anesthésie, une époque révolue
Poteau Kambale dénonce ceux qui pratiquent encore des chirurgies sans anesthésie. Selon lui, cette époque de martyr est déjà révolue. « Actuellement ceci est déjà prohibé. Si ça se fait encore quelque part, c’est par ignorance parce qu’il y a même les correspondance du ministre de la santé sortant qui avaient interdit à toute institution qui fait des chirurgies de cesser si elles ne seront pas assister par un anesthésiste parce qu’en province, nous sommes plus de cent cinquante anesthésistes. Alors c’est inacceptable quelque part dans un coin trouver quelqu’un en train d’opérer sans se faire assister par un anesthésiste de formation »
Journée internationale de l’anesthésiste, particulièrement célébrée à Goma
La société des anesthésistes et réanimateur veut montrer à travers la célébration de cette journée ce vendredi que la ville de Goma offre un travail louable dans ce secteur et, grâce à l’effort fourni par cette corporation, des anesthésistes sont en train de croitre au jour le jour. La ville de Goma s’agrippe au mieux sur la deuxième place sur cette position après Kinshasa grâce aux centres et écoles disponibles au Nord-kivu notamment l’école de Butembo, l’ISETM et l’ISTM de Goma. « La particularité pour la journée était de montrer qu’à l’EST de la RDC, il ne sort pas seulement la guerre, il y a aussi des activités qui inhibent les douleurs et redonnent de l’espoir dans la vie future et dans notre volet, la réanimation. La spécificité c’est la visibilité de notre existence en province du Nord-Kivu » se réjouit Poteau Kambale.
16 octobre, une journée historique qui a repeint le sourire aux patients.
Cette date qui célèbre l’anesthésiste vaut son pesant d’or. L’anesthésiste a réussi à révolutionner la médecine. Après beaucoup de temps, la chirurgie causait toujours problème pour endormir les malades, le monde entier était en inquiétude. Après, ils ont résolu de mettre fin à cette souffrance que subissait le monde dans le domaine de chirurgie. «Les gens préféraient mourir de leur pathologie que de subir le martyr ». Depuis le 16 octobre 1946, on a coupé court à cette souffrance de la population. « C’est pendant cette date qu’on a découvert le molécule, un des produits anesthésiques très puissants qui permettaient à ce que la chirurgie se fasse sans peine et sans douleur. L’organisation mondiale de la santé et d’autres organisations ont dédié la journée aux anesthésistes. Dès qu’on a trouvé cette solution, on s’est dit que la journée ne devait pas se passer sous silence mais devait être célébrée régulièrement »
A Goma, dans la grande salle HATS de Heal, ils étaient nombreux à prendre part à cette journée de réflexion sur le bien-être de l’anesthésiste en milieu de travail. Au cours de cette activité, les participants ont échangé sur différents modules entre autres comment améliorer la qualité de vie des anesthésistes au travail par le Prof Inipavudu, les facteurs de stress dans la pratique professionnelle de l’anesthésiste-réanimateur : cas du milieu rural de la RDC par Poteau Kambale et TAR, comment prévenir et gérer le stress en milieu professionnel par Samuel Psycho-traumatologue, les défis de la pratique de la réanimation dans le contexte de la pandémie de COVID-19 en RDC par Dr Muller, urgentiste, comment sauvegarder son bien-être en cas d’arrêt cardiorespiratoire chez un patient atteint de COVID-19 par Dr KIGAYI, MAR, les apports de SMILE TRAIN au bien-être des anesthésistes réanimateurs en RDCongo par Mme Yvonne, vivre en harmonie avec son métier d’anesthésistes par Dr Juslin, MAR, les diagnostics précoces du stress au travail par Elkin Voltaire, psychoclinicien, épuisement professionnel et recommandations pour garantir le bien-être des MAR et TAR au travail par Dr Trallagan, anesthésiologiste et perfusioniste, les avancés sur les anesthésiques et produits de réanimation au Nord-Kivu par UNIQUE Pharma, les défis et opportunités des médicaments contre la COVID-19 au Nord-Kivu.
Dans une interview accordée à presse ce lundi 12 octobre au sortir d’une réunion de sécurité avec les cadres de bases et les présidents des différentes associations de taximen-moto, à la mairie de goma , le commandant ville Job ALisa a annoncé le lancement des opérations de grande envergure pour mettre hors d’état de nuire tous les bandits à main armés dans la ville de Goma.
D’après lui, ces opérations sont basées sur la collaboration entre la population et les services de l’ordre. « Toute personne qui connait des maisons où se cachent des bandits à mains armé est prié de venir au bureau de la police de proximité pour dénoncer ces malfrats qui sement la peur et la terreur dans la population et dans la ville ». a déclare Job Alisa. Et de rencherir: « Les opérations vont bientôt commencer.La personne qui dénoncera un bandit main armé sera récompensé par une moto et sa sécurité sera à 100 pourcent garantie comme Jésus nous protège ».
Notons qu’il s’observe une montée de la criminalité en ville de Goma ces dernières semaines. Des cas de fusillades, de vols, de kidnapping, etc. sont signalés presque chaque jour dans plusieurs quartiers de la ville de Goma. Une situation qui n’a pas cessé même en présence du chef de l’Etat. Celui-ci a promi de revenir à Goma dans les tout prochains jours pour s’y installé pour renforcer les opérations de la sécurisation de la population.
Une personne vient d’être tirée deux balles le soir de ce lundi 12 octobre 2020 au quartier Katindo non loin de l’institut Rwenzori, aux environs de 18h30. Acheminée vite à l’hopital, elle se retrouve pour l’instant entre la vie et la mort.
La victime, un certain Dudu est un révendeur d’unités et changeur de monnaie de ce coin, à en croire les prémiers témoignages de nos sources que Kivu Nyota a rencontrées sur place quelques minutes après le forfait . Les mêmes sources renseignent que les bandits ont trouvé cette personne dans la boutique située proche de chez elle avant de commettre leur forfait et de s’evaporer ensuite dans la nature.
Ce cas s’ajoute à plusieurs autres cas de meurtres enregistrés ces dernières semaines dans la ville de Goma. Samedi dernier, aux environs de 21h30, une autre personne a été assassinée par balle dans le même quartier. Son enterrement interviendra ce mercredi et le deuil est encore en cours a son domicile situé non loin de la paroisse Mont Carmel de Katindo.
Au lendemain de la catastrophe qui a frappé la population de Kamuronza à SAKE, le gouverneur de la province du Nord-Kivu s’est lui-même depeché sur le terrain ce vendredi 2 octobre 2020. Avec une forte délégation, Carly NZANZU KASIVITA s’est impregné des degats causés. A la population de SAKE avec laquelle il a compati, il a promis l’éventualité de la reparation et l’erection rapide du pont qui a été detruit après les pluies diluviennes.
Ce jeudi, une forte pluie a frappé la cité de Sake et causé plusieurs degats materiels et humains dont des personnes tuées et le pont fracassé coupant le contact entre Goma et Minova.
Le ministre provincial de l’Intérieur et Presse lance un appel aux médias du Nord-Kivu à accompagner les forces armées de la RDC qui travaillent de leurs mieux pour la sécurité de la province. Au cours d’un entretien qu’il a accordé aux patrons des médias de Goma ce jeudi 1er octobre à l’UNPC, Jean-Bosco SEBISHIMBO a voulu en appeler à la responsabilité de la presse dans le traitement de l’information. « Je voulais profiter de cette occasion pour échanger avec tous les responsables des medias pour les encourager sur le travail qu’ils rendent à la population congolaise du Nord-Kivu et ensuite partager avec tous ces responsables les constats que nous avons par rapport à la manière dont les informations sont ramassées et la manière dont elles sont distillées pour que, considérant notre Nord-Kivu comme une zone d’opération, parce que, vous savez, ça fait presque une trentaine d’année que le Nord-Kivu est en train de vivre une insécurité récurrente et la manière dont nos forces de sécurité se comportent sur terrain »
Jean-Bosco SEBISHIMBO a attiré l’attention des médias congolais sur le travail effectué sur le terrain par les éléments des FARDC. Selon lui, les médias doivent s’approcher et s’approprier leurs actions en les encourageant à travers leurs reportages et leurs articles pour les sacrifices que ces derniers accomplissent « jour et nuit » sur le terrain pour rétablir la sécurité. « Nous aurions souhaité que ce mêmes médias puissent accompagner ces efforts, des éléments FARDC pour que ces forces puissent obtenir du succès et en finir avec la question de l’insécurité qui retarde le développement de cette province. »
En ministre provincial de la presse, Jean-Bosco SEBISHIMBOS en a aussi appelé au professionnalisme des médias. « Comme vous le savez, il y a des acteurs de tout genre, ce n’est pas tout le monde qui sait communiquer, comme vous, vous êtes professionnel, il y a des fois où des informations qui passent risquent de démoraliser même nos troupes qui sont dans les fins fonds en train de se battre pour rétablir la sécurité. Et donc, nous avons voulu échanger avec les medias pour qu’effectivement, à chaque fois qu’il y a des messages des informations comme ça, on puisse filtrer et trouver un élément qui convient et pas un élément qui risque de détruire mais plutôt des informations qui construisent. »