Les
conditions d’hygiène et d’assainissement en milieu scolaire influent sur l’état
de santé des élèves, mais aussi de la population. Le déficit d’accès à l’eau
potable, aux installations sanitaires ainsi que le faible niveau d’adoption des
comportements et pratiques d’hygiène appropriés favorisent des maladies liées à
l’eau et à l’insalubrité du milieu scolaire comme les diarrhées, le trachome et
les dermatoses qui constituent des problèmes majeurs de santé publique. Cette
situation peut compromettre la fréquentation scolaire et la capacité
d’apprentissage des enfants. Les jeunes scolaires, de par leur âge sont plus
réceptifs à l’acquisition de nouvelles connaissances et à l’adoption des
comportements et pratiques d’hygiène favorables à la santé ; aussi, l’école de
par sa vocation constitue l’endroit privilégié pour faire la promotion de
l’hygiène.
Même si le besoin d’assainissement en milieu scolaire est
largement reconnu, la réalité ne reflète pas cette idée. Des ateliers tenus en
Afrique de l’ouest et en Amérique latine ont révélé que la situation en matière
d’éducation à l’hygiène et d’assainissement de ‘environnement du milieu
scolaire laisse beaucoup à désirer. En Afrique de l’ouest, c’est
particulièrement le cas dans les internats. Voici quelques-unes des raisons les
plus fréquemment mentionnées pour expliquer la situation déplorable en matière
d’hygiène et d’assainissement de l’environnement en milieu scolaire : • la formation inadéquate
des enseignants ; • l’absence d’installations d’eau et d’équipements sanitaires
en état de fonctionner, qui pourraient permettre aux élèves de mettre en
pratique ce qu’ils ont appris ; • l’accès insuffisant aux méthodologies et au
matériel pédagogique ; • le fait que l’éducation sanitaire ou l’éducation à
l’hygiène ne constituent pas une matière distincte et soient, dans le même
temps, insuffisamment abordées dans le cadre d’autres matières ; •
l’insuffisance de la supervision et du suivi, au sein des écoles, des activités
d’hygiène et d’assainissement.
En Egypte, durant les deux premières années des clubs d’été
consacrés à l’éducation sanitaire, tenus dans le cadre d’un projet
action-recherche, les chercheurs ont constaté que les enseignants contribuaient
peu à l’hygiène et à l’assainissement des écoles pour, notamment, les raisons suivantes
:
• le fait qu’ils étaient peu ou mal informés sur la santé,
l’assainissement de l’environnement ;
• le fait qu’ils n’étaient pas au courant des méthodes innovantes
de communication ;
• le fait qu’ils manquaient d’outils et de matériel audio-visuel de référence ;
• le fait qu’ils n’étaient ni supervisés ni suivis.serait annulé faute d’autorisation.
Depuis
le matin de ce lundi 10 juin 2019, comme durant toute la semaine, toutes les
rues de Goma étaient en ébullition pour attendre Moise Katumbi. les militants
des partis d’Ensemble et ceux de Lamuka l’ont pourtant faisaient pourtant leur pieds
de grue avec les calicots et banderoles sur lesquels sont écrits les messages
de bienvenue adressés à Moïse Katumbi.
Moise Katumbi doit ou devrait atterir à Goma dans le cadre du programme « Safari » de sa tournée en province pour remercier la population de son soutien pendant son exil. Des hommes sont mobilisés au stade Afia pour attendre le message du chairman dont la venue, une fois de plus, pourrait être annulée à Goma.
Le
problème de desserte d’eau dans le quartier Himbi ainsi que dans d’autres
quartiers de Goma sera bientôt résolu. Cette promesse est celle de monsieur
David Angoyo Rutiya, directeur provincial de la REGIDESO Nord-Kivu, en marge de
la célébration de la journée mondiale de l’eau célébrée le 22 mars 2019, dans
le cadre aussi, d’accompagner le chef de l’Etat congolais, son excellence Félix
Tshisekedi, dans son programme de 100 jours où il veut améliorer le problème
d’eau et d’électricité en République Démocratique du Congo. Dans une interview
exclusive accordée à votre magazine, le patron de la REGIDESO Nord-Kivu promet
de s’investir de son mieux pour rendre
cela effectif. Il exhorte, par ailleurs, tous les abonnés de bien s’acquitter
de leur devoir, celui du paiement des factures de consommation d’eau de la
REGIDESO.
Nous vous proposons cette interview intégrale ( à lire aussi exclusivement la version imprimée dans Kivu Nyota Magazine)
KN : Bonjour pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs
David : Je me nomme David, le serviteur de tous dans la province du Nord-Kivu à la direction provinciale REGIDESO
KN :
Le 22 mars dernier le monde entier célébrait la journée mondiale de l’eau. Comment à la REGIDESO vous avez celebré cette
journée en termes d’activité ?
DAVID : C’est notre journée à nous si nous
devons nous l’approprier parce qu’on parle de « eau » et déjà, en
tant que professionnel de l’eau, c’est un reflexe pour nous de se l’approprier.
Et voilà, la REGIDESO ne voulait pas rester à ce niveau de considération mais
beaucoup plus aller plus loin, faciliter ou célébrer, partager cette joie avec
l’ensemble de la population du Nord-Kivu avec beaucoup de pensées auprès de nos
abonnés, et par n’importe quel abonné mais tous en même temps mais bien spécifiquement
les abonnés féminins ou les mamans parce que, dans les ménages, ce sont les
mamans qui manipulent notre produit qui est l’eau distribuée à travers les
robinets, à travers tous les besoins pour utilisation domestique : La
nourriture, le matin les gens doivent se laver, consommer du thé, c’est
toujours avec notre eau ! Les lessives domestiques, les vaisselles, vu
qu’elle est partie au marché, elle a acheté ses légumes ou d’autres aliments.
Avant que tout cela ne soit traité, elle doit utiliser de l’eau, quand ça va au
feu, c’est accompagné de l’eau. L’eau c’est un produit qui accompagne la maman
tout au long de sa journée. Les femmes en connaissent l’importance. Quand ce
produit arrive à manquer, la femme est la première cible, la première à être désavantagée.
Raison pour laquelle, au-delà de nos mamans qui sont nos abonnées, celles qui
utilisent notre eau pendant ce mois de la femme, nous pensons communier et
partager notre solidarité envers toutes nos mamans, surtout celles qui sont
dans les quartiers précaires. Bref, nous
avons célébré cette journée à la REGIDESO, direction générale où ça a été une
occasion pour le lancement des activités rentrant dans le cadre des festivités
des 80 ans d’existence de la REGIDESO. Cela s’est produit à Kinshasa. Et nous,
au niveau provincial, nous avons communié avec tous les autres professionnels
ou acteurs qui interviennent dans le secteur de l’eau. Nous n’avons pas manqué
un petit mot de bonne fête de la journée de l’eau à tous nos abonnés, à toutes
nos populations ; nous avons communié avec la presse pour expliquer
l’importance de cette denrée qui, peut-être pour nombreux, se veut cher. On a
essayé de faire comprendre le thème qui était retenu cette année « ne
laisser personne de côté ». Et ça c’est une très grande interpellation. Ne
laissez personne de coté signifie qu’il faut une certaine imagination pour
maintenir et assurer les meilleurs services à la tranche de la population
desservie actuellement moyennant les actions que nous pouvons faire au niveau
des usines, au niveau du réseau, au niveau de la qualité de l’eau et au niveau
du civisme pour amener ces consommateurs que sont nos abonnés à intégrer une
grande notion qui s’appelle « payez-moi » ou « payons ces
services » en vue de s’acquitter de nos factures de consommations qui sont
en souffrance. Cela est très capital aujourd’hui, il n’est un secret pour
personne. En deuxième phase, il était question aussi de pouvoir communier avec
ceux qui sont loin, ceux qui ne sont pas encore servis, ceux qui ne sont pas couverts
par les infrastructures ou les ouvrages d’alimentation en eau potable. Nous
devons dire que nous n’avons pas croisé les bras, nous ne les avons pas
oubliés. La REGIDESO est en train de travailler. Elle prend des contacts au
niveau de la province tout comme extraprovince afin de pouvoir résoudre, à une
échelle aussi acceptable, ces difficultés que rencontrent nos populations en
matière de desserte en eau potable. Nous ne laisserons personne, si ca dépend
de la REGIDESO. Ne laisser personne signifie qu’il faut qu’il y ait de nouveau
investissement parce qu’il y a la taille de la population qui ne fait que
s’exploser en ce qui concerne la démographie et il faut tenir compte de ce
nouveau besoin. Par les études, aujourd’hui nous avons un challenge. On a réussi à avoir deux études en ce qui concerne les
projections, les états de lieu, le dimensionnement. Il y a un schéma directeur développé
dans les cas des urgences après l’éruption volcanique qui est en train de viser l’horizon 2030. Il
y a des investissements que nous devons installer pour résoudre les problèmes d’eau
potable à l’horizon 2030. Il y a un
autre schéma directeur qui complète le tout premier et celui-là va beaucoup
plus dans les quartiers difficiles, c’est-à-dire il y a un schéma directeur
développé grâce au concours de notre partenaire CICR International qui a
documenté le schéma de stratégie afin de développer l’alimentation en eau
potable, hydraulique, urbaine au niveau des quartiers de l’Ouest de Goma, des
communes aujourd’hui qui représentent aussi une franche importante de la
population, mais où il y a une insuffisance, une carence infrastructurelle en
ce qui concerne les équipements d’alimentation en eau potable. De ce schéma
directeur, nous osons croire que, rapidement, les bailleurs seront intéressés,
les milieux financiers seront intéressés pour arriver à concrétiser ce projet
dans un meilleur délai ou dans un meilleur horizon. Voilà comment, nous, nous
avons réfléchi célébrer par rapport à la journée de l’eau. Sans pour ne pas créer
un deuxième thème, la REGIDESO avait
plus pensé réfléchir autour de l’expression du thème ‘’fournir de l’eau potable à toute la population congolaise’’ qui
devra être notre défi, c’est-à-dire les défis de la REGIDESO en marge des
festivités du 22 mars 2019 et aussi,
profitant du lancement des activités ou de la célébration des activités
commémoratives du 80ème anniversaire de la REGIDESO, nous avons pensé
communier avec la population à travers
cet objectif de fournir de l’eau potable
à toute la population congolaise et cela doit être notre défi. J’espère que la
population et tous les acteurs impliqués n’hésiteront pas d’accompagner la REGIDESO afin de rendre possible ce défi,
afin de relever ce gros enjeu.
KN :
Cette célébration a été faite pendant les 100 jours s’imposés par le chef de
l’Etat qui, d’ailleurs, nous l’avons appris, s’est employé à soutenir la
REGIDESO pour essayer d’améliorer cette
situation. Ici en province du Nord-Kivu précisément à Goma, que comptez-vous
accomplir pour accompagner le chef de l’Etat congolais dans ce défi qu’il s’est
lancé ?
David :
Tous nos hommages au chef de l’Etat, son excellence Félix Antoine TCHISEKEDI
pour avoir pensé aussi à la REGIDESO. Il a pensé donner de l’eau à sa
population à travers son opérateur de tous les jours la REGIDESO. Coup de
chapeau et tous nos soutiens, et toutes nos estimes. Nous souhaitons vraiment qu’un
tel programme ne s’arrête pas à 100 jours mais au-delà de 100 jours afin qu’on
puisse avoir aussi d’autres programmes pour espérer atteindre tout le monde. Dans
le cas spécifique de notre province du Nord- Kivu, effectivement, nous ne
sommes pas en dehors de ce programme. Déjà nous sommes en pleine activité pour
rendre possible ce programme du chef de l’Etat qui s’articule autour de
l’amélioration de la desserte en eau potable dans le quartier Himbi 1 qui, depuis
toujours, connait un sérieux problème de manque d’eau.
Dans les
jours à venir et avant l’expiration des 100 jours, certainement, nous allons
nous joindre à cette population pour célébrer l’eau dans le quartier Himbi, ça
il faut y croire ! Il y a une addiction que nous sommes en train de faire,
il y a un état de besoin en terme d’acquisition des groupes motopompe, des
groupes électrogènes et aussi l’acquisition des tuyaux et pose des tuyaux,
partant de notre point de captage, au niveau de la plage du peuple qui est sur
le littoral du lac Kivu à l’entrée de ce grand quartier Himbi I qui n’a pas d’eau.
Les études techniques sont déjà faite. Même
en amorce, il y a un équipement qui est déjà disponible et l’aménagement de la
plateforme où on va installer cet équipement est en train de se faire. C’est en cours
d’exécution et, déjà, dans cette semaine, nous allons commencer la pause du
tuyau qui va véhiculer cette eau vers le quartier Himbi I et, aussi, au
niveau du quartier Himbi I, il y a certains tronçons qui étaient volés autrefois
par rapport aux gens qui ne croyaient plus qu’il ne pouvait pas y avoir de
l’eau à Himbi. C’est déjà inventorier. Nous attendons acquérir ces tuyaux afin
d’amener de l’eau à la population de Himbi qui
le mérite bien, parce que les habitants de Himbi sont aussi des congolais comme tout le monde qui méritent
d’être honorés et de dire merci au chef de l’Etat d’avoir pensé à eux. Dans ce
même programme, pour le cas de notre province, nous pensons aussi à nos
frères qui sont un peu plus loin quand
vous atteignez les côtes d’altitude 1800
ou 2000 mètres. Nous sommes déjà dans le
territoire de Nyiragongo où les robinets n’existent presque pas. Grâce à ce financement et grâce à l’appui du chef de l’Etat, nous
pensons mener une action pour communier avec cette population. Nous pensons à
tous ces gens. Il y aura aussi d’autres bornes fontaines que nous allons créer.
Par exemple, quand vous regardez le quartier Kasika, il y a un grand mouvement
vers la route Sake. Les gens
franchissent un trajet, pas moins d’un
kilomètre, pour venir chercher de l’eau vers la route Sake. Nous pensons
aménager ou installer aussi quelques bornes fontaines pour soulager la corvée à
cette population pour qu’elle puisse aussi célébrer et savoir dire merci au
chef de l’Etat par rapport à son programme.
KN :
Monsieur le directeur, nous vous remercions infiniment. Avez-vous un message à
adresser à la population ?
David :
Le message c’est « l’eau c’est la vie ». La REGIDESO, votre
operateur, votre société, ne ménage aucun effort pour assurer ce produit qui
est très vital. Ayez confiance en l’eau du robinet de la REGIDESO. D’ailleurs
c’est la ressource du lac Kivu qui est un patrimoine pour nous les congolais
qui regorge une ressource en quantité tout à fait importante. Sachez que, pour
exploiter les eaux du lac, les amener vers nos différents quartiers, agglomérations,
chez nous à la maison, ça induit des coûts, surtout des coûts d’énergie qui ne
sont pas les moindres. Parce que, s’il faut pomper, nous partons à la côte 1550
ça c’est le lac Kivu et, aujourd’hui, nous nous situons déjà à la cote 1620
mais il faut voir l’arsenal des équipements électromécaniques, le long de cette
route pour donner l’énergie et amener l’eau à la population. Cela demande
aujourd’hui que la population soit coopérative de payer les factures. Ce sont
des factures qui ne coutent rien par rapport aux eaux minérales ou à ce qui
peuvent encore aujourd’hui se taper le
luxe de payer les bouteilles d’eau dans une alimentation. Vous savez, on
peut payer 2,3 bouteilles, mais on ne va pas payer 1m3 parce que ça
deviendrait trop cher. Chez nous 1 m3 coûte combien ? En
moyenne 1m3 à la REGIDESO
coute 500fc. 1m3 = 1000littres, 1m3 représente à
peu près 50 bidons de 20 litres, il représente 200 bidons de 5litres. En réalité,
à l’alimentation un bidon de 5 litres, vous l’achetez à pas moins de 10000fc,
et si vous devez multiplier 10000fc par 20000, là vous avez 2000000fc environ.
Comparez dans un super marché, si vous voulez avoir 1m3, vous
l’aurez à 2000000fc alors que la
REGIDESO vous donne ça à 500fc. Pourquoi ne pas profiter de cette offre qui est
presque spéciale et, en plus, nous vous servons notre produit durant le mois.
C’est seulement à la fin du mois que nous venons constater ce que vous avez
consommé pour vous facturez. Et après avoir reçu la facture, on vous laisse
encore la possibilité de réunir la somme-là dans 8 jours et nous payer…
KN : Mais voyez-vous, sans vous interrompre, il y a de ces familles
qui ont quand même accès à votre eau mais qui vont à des alimentations,
n’est-ce pas pour douter de la potabilité de votre eau ?
David : En ce qui concerne la question de la
potabilité, personne ne peut dire le contraire. A Goma, notre eau est la meilleure. Elle est bien
traitée, sa qualité est bien suivie depuis les usines jusqu’au dernier
consommateur.
Qu’est-ce
qu’on peut dire ? Au niveau du lac Kivu, l’eau des eaux brutes, de part
leurs caractéristiques, ont un peu de la minéralogie. Et les activités au
niveau du lac font que nous puissions avoir une eau un peu saline parce qu’il y
a des sels minéraux comme le sel de magnésium, etc.
C’est un
peu ça qui donne à une faible échèle une
certaine dureté. Même nos ancêtres ont consommé presque à l’état brut et ils ne
sont pas morts.
Aujourd’hui
les gens qui ne consomment pas du sel dans leurs repas, ceux qui sont sous
régimes sont les plus malheureux. Ils envient les gens qui consomment le repas avec du sel. Ce sel-là
est alimentaire. Il n’est pas aussi dangereux, nuisible pour la santé. Il y a aucune nuisance. Simplement,
c’est une question de prestiges. Ceux qui achètent ne le font pas pour la
lessive ou pour se laver ! Poser la question à tous ces patrons-là s’ils
peuvent acheter de l’eau dans un super
marché pour se laver le corps, pour faire passer le WC, pour laver les habits, les vaisselles, etc. Ce n’est pas ça. Consommer donc cette
eau mais surtout, il faut la payer. Payer ce service parce nous sommes un cycle.
Dès que vous nous payez, ça nous permet à nous aussi de payer nos fournisseurs qui
sont vos frères. Peut-être vous-même vous êtes aussi un fournisseur : Les gens qui nous
fournissent les produits chimiques, les gens qui nous fournissent les cartes de
communication, etc. pour que nous organisions les services dans le mois à leur
avantage. Il n’y a pas une discussion,
il y a pas vraiment d’imaginations quelconque à faire. Simplement, il faut être
un bon citoyen, être respectable et payer cette eau. Nous avons aujourd’hui à
Goma un problème de recouvrement de nos
factures parce que, malgré la police d’abonnements, les gens, ils essayent d’être à l’écart. Aimer sa ville de Goma, aimer
sa province du Nord Kivu, c’est payer cette eau. Quand vous payez, l’argent ce
n’est pas pour le directeur provincial ou le DG de la REGIDESO mais cet argent
c’est pour payer aussi vos frères qui
sont des fournisseurs, qui ont donné leurs produits à la REGIDESO durant le
mois ; c’est aussi payer la SNEL parce que c’est un fournisseur de
l’énergie. La SNEL ne doit pas tomber parce que nous ne payons pas, par ce
qu’elle a des huiles à acheter, des entretiens à faire dans les stations, dans
les machines. Payer l’eau c’est contribuer au développement de la même façon
que notre eau est un agent du développement. Parce que consommer cette eau vous
permet de résoudre tous vos besoins sans aucun souci. il est en train de vous
sécuriser pour qu’il n’y ait pas d’épidémies dans la ville, pour que vous
n’attrapiez pas le choléra ni Ebola ni typhoïde, etc. Et quand vous êtes en
bonne santé, vous savez vaquer dans vos occupations et vous savez aussi donner
beaucoup plus à des contenues ou de développement pour votre ville, pour notre
ville, la ville de Goma.
Quand
nous allons chez les voisins, partout ailleurs, vous n’allez pas voir des taux
de recouvrement aussi mesquins, aussi
faibles que nous avons à Goma. 60 % pour quoi pas les 40% pour faire 100%. Que
tout le monde contribue, que tout le monde paie. D’ailleurs, c’est dans
l’obligation de l’abonné. Ce n’est même pas
de l’aide qu’on demande, une intervention humanitaire. Vous avez
consommé, soyez francs, soyez courageux. Il faut venir payer. Il y a un autre
comportement que nous fustigeons : Ces mêmes gens qui achètent dans des
alimentations ou une certaine catégorie des gens préfèrent s’arrêter dans des
rues pour traiter avec des gens qui ne
sont même pas de mèche avec la REGIDESO afin d’opérer des branchements
clandestins. Ça, même la loi n’autorise pas. Alors, arrêtez ces comportements. Que
les gens viennent se faire dénoncer. Ceux
qui ont péché, ou ceux qui se sont comporté de façon peu patriotiques, qu’ils
viennent dénoncer et nous allons régulariser pour qu’ils soient réellement des
clients REGIDESO. La ville de Goma compte dans les un million d’habitants.
Quand on fait une corrélation, nous disposons de combien d’à peu près de 16 000
points de vente pour toute la ville de Goma. C’est trop peu. Et cela ne permet
pas de voir la taille de développement de service. La ville comme Goma pouvait
avoir pas moins de 50000 ou de 100000 branchements. Et dans les 16000, il y a
un tiers qui est versé dans les branchements inactifs, surtout pour raison de
non paiement de facture. Dans 16000, quand on enlève 30%, il reste 11 à 12000.
Au fait, cette eau ne doit pas manquer dans la ville. C’est une eau de la vie
qui nous accompagne toute notre existence, une eau que nous allons léguée à la
population de demain. C’est une eau qui fait du bien parce que, sans la
présence de cette eau, sans cette eau, nous serons tous consumés par des
épidémies. Raison pour laquelle, je vous invite à considérer cette activité, à
vous l’approprier. Elle est vraiment vôtre. Vous avez consommé l’eau, soyez
gentil, payer la REGIDESO. Vous pensez que vous avez un souci, un échange ou un
partage avec la REGIDESO, nous avons de
très beaux bureaux, modernes pour vous recevoir. Venez chez nous et nous allons
vous recevoir, allons traiter vos cas. Nous sommes des partenaires. Nous ne
savons pas produire s’il n’y a pas une population. La population ne peut pas
subsister s’il n’y pas une REGIDESO pour lui donner de l’eau. Merci de passer
dans nos agences rapidement et à la très prochaine.
KN :
Merci beaucoup monsieur David, je rappelle que vous êtes le directeur
provincial de la REGIDESO, province du Nord-Kivu. KivuNyota Magazine vous
remercie.
Dans le cadre de la célébration
de la fête pascale, le Bishop Joseph Tolton a effectué deux jours de
sensibilisation et prédication houleuse
du vendredi 19 au samedi 20 avril 2019. Cette célébration s’est réalisée
dans le cadre du projet Congo Tomorrow qui va son petit bonhomme du chemin
depuis qu’il a été lancé quelques mois plutôt.
Pour le Bishop Tolton, la
population de Goma doit fêter la
résurrection du Christ, raison de sa venue à Goma ce mois d’avril 2019« Nous sommes ici pour célébrer la mort
et la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ. » Le Bishop Tolton
considère que le Christ ressuscité offre une nouvelle chance aux Africains et à celles et ceux qui ont perdu
espoir. Pour lui, c’est encore possible de revivre une Afrique nouvelle exempte
de crise de toute forme. « Beaucoup
de gens ont cru que la nation africaine est morte économiquement,
sociologiquement et socialement selon leur conception. Mais nous les Africains
nous ne sommes pas morts. Nous avons la vie que Dieu nous a donnée au travers
l’esprit du Christ. Le même esprit qui a ressuscité Jésus des morts vit en
nous. Dieu nous a donné une nouvelle vie et un nouvel espoir : Congo
Tomorrow. » Congo Tomorrow est donc, selon le Bishop Tolton, une
réincarnation de l’africain dans un univers peint de nouvel espoir, un Congo de
demain sauvé de mutilation. Il lie ce concept avec la célébration de la Pâques
qui constitue sans nul doute une inspiration nouvelle. Célébrer la résurrection
du Christ c’est croire en une nouvelle vertu, une nouvelle chance, ce qui est
d’ailleurs l’une des valeurs du projet Congo Tomorrow. « Congo Tomorrow est une célébration de la résurrection. Nous
avons la vie, nous sommes bien et nous
sommes forts parce que nous célébrons la résurrection. Les Congolais ont
beaucoup d’espoir parce que nous sommes
vivants. Et quand nous sommes vivants, Dieu peut continuer à travailler avec
toi »
Ce message a été adressé de
manière particulière aux jeunes qui bénéficient déjà ou qui sont la cible du
projet Congo Tomorrow. Le Bishop n’a jamais cessé de penser qu’il leur
appartient d’être bien encadrés à travers l’instruction et l’éducation pour
assurer leur avenir, puisqu’ils sont le Congo de demain. Il place un accent
très particulier sur les femmes aujourd’hui marginalisées dont il espère très
prochainement un réconfort sans précédent. « Nous sommes en train de célébrer
ces jeunes qui se sont réunis pour célébrer leur futur, le futur d’un pays sécurisé.
Nous voyons un pays prospère demain. Nous voyons la paix du Congo demain, là où
les femmes auront la sécurité et ceux-là qui sont marginalisés seront intégrés
et auront leurs places. Ca c’est une célébration de la résurrection. Pas
seulement la vie spirituelle mais Dieu s’occupe aussi de nos acteurs sociaux. C’est
la résurrection de la justice, l’espoir de possibles opportunités. Je suis béni
d’être la personne actrice de cette lutte »
Congo
Tomorrow est un projet basé en RDC qui a été lancé à Goma il y a
quelques mois. Il compte actuellement cents jeunes de sexe opposé. Le projet a
pour vision d’enrôler cinq cents jeunes
dont 250 filles et 250 garçons afin de bénéficier d’une
bourse d’études et d’encadrements spirituel, moral et autres. Leur cible, sont
des personnes rejetées, oubliées dans la société, les plus démunis. Ces
pasteurs suivent l’idéologie de Kwame Krhuma, l’ancien Président de la
République du Ghana, qui voulait que l’Afrique soit unie et forte, où règne
l’amour du prochain.
Le Joseph Bisho Tolton, le représentant la fondation du
ministère de Jésus Christ TFAM, un mouvement de Panafricanisme basé sur la foi
au monde est venu des Etats Unis d’Américains pour former et appuyer ses frères
noirs d’Afrique. Ce mouvement Panafricain à l’objectif de collaborer avec leurs
frères Africains partout au monde. TFAM a comme objectif est de prêcher
l’évangile radicalement et inclusivement. C’est une inspiration de créer
un monde où tout le monde sera libre de vivre dans la fraternité et dans
inclusion. C’est cela le contexte de notre pays, la RDC.
Oui, baobab, il l’était. Une légende
de la musique congolaise qui était encore vivante. Né le 19 mars 1938 à
Leopold-ville, le poète Lutumba Simaro est mort ce samedi 30 mars à Paris, à l’âge
de 81 ans. L’annonce du décès a été faite par son manager Willy Tafar.
Guitariste et auteur compositeur, Simaro venait de mettre fin à ses 63 ans de
carrière musicale le 19 mars 2018, à l’occasion de l’anniversaire de ses 80 ans.
A cette occasion, il avait déposé officiellement sa guitare au Musée national. Le
poète avait remis symboliquement un échantillon du coffret de 1 000 chansons
contenues dans son répertoire global de plus de 3 000 œuvres, tout en réservant
copie au notariat de la ville de Kinshasa ainsi qu’à la Société congolaise des
droits d’auteurs et droits voisins (Socoda).
Les autorités ont rebaptisé l’avenue Mushie, dans la commune de
Lingwala où il réside, du nom de « Lutumba Simaro ».
Lutumba Simaro est l’auteur de plusieurs titres
celebres dont « mabele », « mokolo na ko kufa », et surtout
la composition avec le Père Boka de l’hymne national de la RDC, le « debout
congolais »
Deux personnes ont été retrouvées mortes ce matin à Goma. Il s’agit des sentinelles de l’Institut de Goma qui ont été décapitées la nuit du dimanche à ce lundi 18 mars 2019 pendant leurs services par des bandits non autrement identifiés qui ont pris d’assaut
Une source de l’école témoigne qu’ils ont découvert les corps au petit matin, tous coupés à la machette. Il a affirmé que ces hommes ont emporté des documents de valeurs.
Cette situation a fragilisé la circulation vers le rond point dit Instigo à cause de la population qui manifestait contre cette cruauté, seulement une semaine après que des cas similaires aient été observés dans d’autres quartiers de la ville de Goma.
La ministre provinciale du genre, famille et enfant a interpellé les femmes et toutes les actrices qui luttent pour la promotion du droit de la femme à s’autoprendre en charge en vue de prendre part à la gestion de la chose publique. Ce message a été lancé au cours de la cérémonie commémorative de la journée internationale de la femme ce 8 mars 2019 au stade Les Volcans de Birere. La cérémonie a également connue la participation d’autres autorités de la province dont celles du gouverneur à l’intérim, son excellence Feller LUTAICHIRWA.
« Penser
équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement positif »
c’est le thème autour duquel la journée de la femme a été célébrée à Goma.
Madame
Adèle BAZIZANE, ministre provinciale du genre, famille et enfant a donné sa
perception de chose à la foule sur ce qui concerne la journée du 08 mars qui
« est une date à laquelle la femme doit penser à son avenir et non
l’occasion d’aller en dehors de ses occupations quotidiennes ou loin de son
foyer car certaines femmes ne comprennent pas bien cette journée en allant se
souler et cela donne une mauvaise image à la femme congolaise », a-t-elle
regrettée.
Elle
souhaite donc que la femme de la RDC et celle de l’Est en particulier soit une
femme travailleuse pour l’émergence de la RDC.
Elle a
fait appel à toutes les femmes en leurs demandant de ne pas négliger leurs
potentiels, ainsi de viser loin et
participer à la gestion de la chose publique.
Le
gouverneur de province, présent à la cérémonie a aussi émis le vœu de voir tous
les habitants de sa juridiction unir les efforts afin de redonner une bonne
image à la femme qui depuis longtemps reste marginalisée malgré les efforts
fournis par beaucoup des gens. Il a souligné que la place de la femme n’est pas
seulement à la cuisine mais cette dernière doit contribuer au développement de
la RDC car elle a des capacités capables de se démarquer sur la scène des
affaires au même titre que l’homme.
Des
activités culturelles étaient au rendez-vous impliquant surtout la femme, entre
autre la poésie, l’acrobatie, le chant avec la particularité d’un groupe reconnu
au nom de ‘’Handi-talent’’ composé que de jeunes handicapés.